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Tunisair: Basma Loukil Yaakoubi prend la tête du conseil d’administration

07. Juli 2025 um 17:00

Le ministère du Transport a annoncé, ce lundi 7 juillet 2025, l’élection de Basma Loukil Yaakoubi comme nouvelle présidente du conseil d’administration de Tunisair. Elle succède ainsi à Habib Mekki.

Basma Loukil Yaakoubi représente l’État au sein du conseil en tant qu’administratrice pour le compte du ministère des Finances. Elle occupe également les fonctions de directrice générale des participations publiques au sein du même ministère, ce qui lui confère une vision stratégique sur les entreprises publiques, dont Tunisair.

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Apnée: Walid Boudhiaf signe un nouveau record national pour la Tunisie au Vertical Blue 2025

07. Juli 2025 um 14:47

Le plongeur tunisien Walid Boudhiaf a réalisé un nouvel exploit en établissant un record national de 118 mètres lors de la 4ᵉ journée de la prestigieuse compétition Vertical Blue 2025, organisée dans le célèbre Blue Hole de Dean’s Blue Hole, aux Bahamas.

Dans une publication sur ses réseaux sociaux, l’athlète a partagé les coulisses de cette plongée qui n’a pas été sans imprévus techniques. «Malgré quelques problèmes à la fin de la plongée — mon cordon s’est emmêlé sur ma torche —, j’ai réussi à livrer un protocole propre et à sécuriser la plongée», a-t-il expliqué.

Reconnu comme l’un des spots les plus mythiques de l’apnée en poids constant, le Vertical Blue est souvent décrit comme le «Wimbledon de l’apnée», accueillant chaque année l’élite mondiale de la discipline sous l’organisation du champion néo-zélandais William Trubridge. «Nous avons encore quelques jours de compétition devant nous, donc je pourrais tenter une autre plongée et profiter de la visibilité incroyable au Blue Hole!», a ajouté Boudhiaf.

Déjà recordman national et détenteur de plusieurs titres africains, Walid Boudhiaf incarne une figure majeure de l’apnée tunisienne. Sa performance s’inscrit dans une dynamique régionale où l’apnée, longtemps considérée comme une discipline confidentielle, gagne en visibilité grâce à des événements de référence comme Vertical Blue.

Selon AIDA International, l’association mondiale de développement de l’apnée, la discipline connaît depuis une décennie une croissance continue, portée par une communauté passionnée et l’amélioration des protocoles de sécurité (AIDA International). En Tunisie, l’apnée reste encore une discipline de niche, mais l’enthousiasme de sportifs comme Walid Boudhiaf ouvre la voie à une nouvelle génération de plongeurs.

 

 

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Quand le covoiturage à Tunis fatigue…

07. Juli 2025 um 14:35

Partager une voiture pour partager des coûts. Théoriquement, le covoiturage est avant tout un outil simple pour alléger la facture de carburant, réduire le nombre de véhicules sur les routes et faire un geste concret pour la planète. Sauf qu’en Tunisie, la pratique est devenue, pour beaucoup, un véritable casse-tête mental, logistique et financier.

Un besoin né du vide laissé par les transports publics

Dans certaines régions, il suffit de rater un bus pour perdre des heures. Un bus censé accueillir une trentaine de passagers en transporte souvent plus du double, des voyageurs accrochés aux portes, un pied sur la marche, l’autre dans le vide. Entre bus bondés, trains en retard et taxis grands et petits souvent hors de prix, le covoiturage s’est imposé comme une solution… ou plutôt comme un pis-aller.

C’est devenu une source de stress. Certains conducteurs, au lieu de partager équitablement les frais d’essence, imposent des tarifs qui dépassent le simple partage des coûts.

Les prix varient de 5 à 8 dinars par jour, parfois plus. Pour une seule personne, cela peut vite représenter jusqu’à 160 Tnd par mois pour un simple aller-retour quotidien, un montant qui pèse lourd sur le budget des classes moyennes.

Quand le rapport de force s’installe

Ceux qui «offrent» ces trajets finissent par transformer le covoiturage en activité parallèle rentable. Certains refusent de partir tant que la voiture n’est pas remplie à ras bord. Résultat: salariés et étudiants patientent une heure de plus devant leur lieu de travail, souvent sans alternative. «Si ça ne te plaît pas, il y en a dix autres pour prendre ta place», lâche parfois le conducteur. Et gare à celui ou celle qui a cinq minutes de retard le matin: le ton monte vite, et l’ambiance devient toxique.

Sans compter les risques: la majorité des «offres» se négocient sur des groupes Facebook, où l’on tombe souvent sur des profils verrouillés ou anonymes. Du coup, on ne sait pas vraiment à qui on a affaire. Ça peut être un inconnu mal intentionné ou un psychopathe. Allez savoir!

Pourquoi l’État doit réguler

Partout dans le monde, le covoiturage s’est structuré grâce à un encadrement clair: plateformes officielles, tarifs transparents, garanties de sécurité pour les passagers. En Tunisie, aucune réglementation ne définit aujourd’hui qui peut proposer du covoiturage, à quel prix ni selon quelles conditions.

Il est urgent de poser un cadre légal. Cela pourrait passer par un tarif maximum réglementé, des critères clairs (véhicule assuré, chauffeur vérifié), voire des avantages fiscaux pour encourager la pratique vertueuse du covoiturage.

Comment ça se passe ailleurs?

En France, BlaBlaCar est l’exemple emblématique: une plateforme encadrée par la loi qui vérifie l’identité des membres et interdit de dégager un profit — le conducteur peut uniquement partager les frais, pas gagner de l’argent (source: ministère de la Transition écologique).

En Allemagne, le covoiturage est soutenu par des politiques incitatives comme les voies réservées aux voitures avec plusieurs passagers. Le gouvernement investit dans des parkings-relais et des bornes de rencontre.

En Afrique du Sud, des startups comme GoCarShare ou Jozibear se sont inspirées des modèles européens. Mais les initiatives sont encore jeunes et souvent freinées par l’absence de politique publique dédiée.

Au Maroc, le covoiturage reste marginal mais le gouvernement encourage la mobilité partagée dans le cadre de son plan climat

Une pratique à sauver… en l’organisant

Le covoiturage est loin d’être une mauvaise idée. Bien encadré, il pourrait réellement soulager les budgets des ménages tunisiens, réduire la congestion urbaine et contribuer à la lutte contre la pollution. Mais sans règles claires, il ne reste qu’un système parallèle qui profite à quelques-uns au détriment du plus grand nombre.

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TRE: bientôt une nouvelle application pour déclarer vos devises

07. Juli 2025 um 12:16

La Direction générale de la douane tunisienne poursuit sa stratégie de digitalisation en annonçant le lancement, dans quelques jours, d’un nouveau service de déclaration des devises en ligne, destiné en priorité aux Tunisiens résidant à l’étranger (TRE).
Cette innovation s’inscrit dans une démarche plus large visant à fluidifier les procédures douanières et à réduire les files d’attente, notamment durant la haute saison des retours.

«Cette nouvelle application permettra aux citoyens de déclarer leurs devises depuis chez eux, avant même d’embarquer, et d’éviter les longues attentes au guichet à l’arrivée», a précisé le général Chokri Jebri, porte-parole de la douane tunisienne, au micro de Diwan FM.

Une numérisation progressive

Depuis plusieurs années, la douane tunisienne accélère sa transformation digitale. Après le succès de l’application «Rokhsati», qui permet déjà aux Tunisiens de l’étranger d’obtenir une autorisation de circulation pour leurs véhicules sans passer par des démarches administratives lourdes, la nouvelle fonctionnalité «Déclaration de devises» s’ajoute à la panoplie d’e-services.
Les usagers pourront ainsi remplir un formulaire en ligne, indiquer les montants et les devises transportées (euros, dollars, etc.), et générer un QR code. À l’arrivée au port ou à l’aéroport, un agent douanier scannera ce code pour vérifier les informations, valider la déclaration et délivrer immédiatement l’attestation officielle.

Un outil pour plus de transparence financière

Interrogé sur l’objectif de ce système, le général Jebri a précisé que toutes ces données sont automatiquement partagées avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) et les institutions financières concernées.
L’enjeu est double: faciliter le contrôle des flux financiers entrant et sortant du territoire et renforcer la traçabilité des devises, une mesure jugée cruciale pour prévenir la contrebande et soutenir la transparence économique.

«L’ensemble des opérations de déclaration est connecté à une plateforme qui regroupe les banques, la Banque centrale et la douane pour suivre les mouvements de fonds et vérifier leur conformité», a-t-il expliqué.

Des rappels sur l’obligation de déclarer

La douane rappelle que la déclaration de devises est obligatoire dès lors que le montant dépasse l’équivalent de 20 000 dinars tunisiens pour les sommes importées, ou 5 000 dinars pour celles réexportées.
Le non-respect de ces règles expose les voyageurs à des amendes et des poursuites judiciaires, comme l’a souligné le responsable.
Même pour des montants inférieurs, il est fortement recommandé de déclarer ses devises afin de pouvoir justifier leur origine et bénéficier, le cas échéant, de certains avantages fiscaux accordés aux Tunisiens de l’étranger.

Une adoption massive grâce aux campagnes de sensibilisation

Jebri a confirmé que le recours aux services numériques douaniers a connu un véritable bond ces derniers mois, notamment grâce aux campagnes de sensibilisation organisées dans les ports et même à bord des navires reliant la Tunisie à l’Europe.
Depuis janvier 2025, l’utilisation de l’application «Rokhsati» est devenue obligatoire, ce qui a incité les voyageurs à s’approprier ces outils digitaux.

«Nous avons enregistré un taux d’utilisation de 100% pour certaines applications comme Rokhsati. Les retours des TRE sont très positifs car ils gagnent du temps et évitent les longues files d’attente», a-t-il conclu.

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Grâce au Maroc, la France exporte la tomate…

07. Juli 2025 um 10:19

Chaque année, des milliers de tonnes de tomates marocaines traversent le détroit de Gibraltar pour rejoindre la plateforme logistique de Perpignan-Saint Charles International (SCI), point de chute majeur avant de rebondir vers d’autres marchés européens. Selon l’agence EcoFin, un circuit discret mais redoutablement efficace, qui transforme la France en exportateur de tomates, alors qu’elle ne couvre même pas ses propres besoins.

D’après le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), la France réexporte en moyenne un tiers de ses achats marocains de tomates vers d’autres États membres de l’UE. Ce flux est rendu possible grâce à l’«effet Perpignan»: une fois passées par le hub logistique du sud de la France, ces cargaisons sont requalifiées en exportations françaises intra-UE. Selon Agreste, l’organisme statistique du ministère français de l’Agriculture, près de 300 000 tonnes ont ainsi quitté l’Hexagone en 2023, alors que la production nationale plafonnait à 660 000 tonnes pour une consommation estimée à 850 000 tonnes. Dans les faits, seulement 2% des tomates fraîches véritablement produites en France seraient exportées.

Et la Tunisie?                                                   

Dans ce jeu de transit, la Tunisie apparaît presque invisible. Contrairement au Maroc, le pays ne dispose pas de hub logistique comparable pour jouer les plaques tournantes. Selon le GICA (Groupement Interprofessionnel des fruits et légumes) et la FAO, ses exportations de tomates fraîches se limitent à quelques flux vers l’Italie ou la Libye, et dépassent rarement 10 000 tonnes par an, essentiellement sous forme de tomates industrielles destinées à la transformation.

Au-delà des chiffres, ce système illustre un paradoxe: grâce à ses plateformes comme SCI à Perpignan ou Rotterdam aux Pays-Bas, l’Europe parvient à maintenir une image d’autosuffisance alimentaire, tout en externalisant sa production. Pendant ce temps, les producteurs marocains consolident leur place dans la chaîne de valeur européenne, captant une demande toujours plus forte, notamment pendant les périodes creuses de production locale.

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Ce que les véhicules d’occasion importés coûtent vraiment à l’Afrique

07. Juli 2025 um 09:23

Chaque année, l’Afrique importe des millions de véhicules d’occasion venus d’Europe, du Japon ou des États-Unis. Si ces voitures accessibles paraissent, sur le papier, être une opportunité pour la mobilité, elles cachent en réalité un coût environnemental et économique colossal, notamment en Afrique du Nord.

Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), plus de 14 millions de véhicules d’occasion ont été exportés à l’échelle mondiale entre 2015 et 2018 — et plus de 60% ont pris la direction des pays en développement, l’Afrique représentant à elle seule 40% de ce volume, selon le PNUE. 

Une pollution «importée» à bas coût

La plupart de ces véhicules sont très âgés, souvent entre 16 et 20 ans, avec des moteurs loin de répondre aux normes environnementales actuelles. Résultat: ces voitures émettent jusqu’à 90% de particules fines et de NOx de plus que celles circulant dans l’Union européenne, selon un article de la BBC publié en 2020.
Cette pollution a un impact direct sur la santé publique. Selon le PNUE, la pollution de l’air est responsable de 1,1 million de décès prématurés chaque année en Afrique. La circulation routière figure parmi les premières sources de particules fines, aggravant les maladies respiratoires et cardiovasculaires (PNUE, 2020).

Afrique du Nord: entre régulation et réalité du marché

Certains pays d’Afrique du Nord ont pris des mesures strictes pour limiter cette «importation de pollution». Le Maroc, par exemple, interdit l’entrée de voitures de plus de 5 ans et impose des normes Euro 4 minimum (PNUE, 2020).
La Tunisie applique aussi une limite d’âge similaire, mais le contrôle de conformité de ces véhicules échappe parfois aux règles. L’Algérie et l’Égypte, elles, ont opté pour des restrictions plus sévères, voire des interdictions partielles, mais doivent encore composer avec la congestion urbaine. Rien qu’au Caire, la pollution et les embouteillages coûtent 8 milliards de dollars par an, soit 4% du PIB du pays.

Un faux calcul économique                       

Pour les ménages, acheter une voiture d’occasion importée est souvent la seule option financièrement accessible. Mais le vrai coût est masqué: frais médicaux, entretien élevé, consommation excessive de carburant, pièces détachées souvent obsolètes ou contrefaites.
D’après un article de DW, ces «économies» réalisées à l’achat sont annulées par les externalités négatives: pollution accrue, mortalité routière plus élevée et perte de productivité liée aux embouteillages.

Quelle alternative?                                                 

Plusieurs initiatives voient le jour. Des organisations comme le PNUE et la Cedeao travaillent à l’harmonisation des normes d’importation pour stopper le dumping de véhicules trop vieux ou polluants. Certains experts proposent une taxation progressive en fonction de l’âge du véhicule et de ses émissions, accompagnée d’investissements massifs dans le transport en commun et la mobilité douce.
En Afrique du Nord, l’exemple du Maroc montre qu’une régulation stricte peut réduire l’impact environnemental, mais doit s’accompagner d’une politique de mobilité durable pour éviter de simplement déplacer le problème ailleurs.

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PGH finalise une prise de participation stratégique dans JM Holding et devient actionnaire indirect de SAH

04. Juli 2025 um 13:59

Poulina group holding (PGH) vient d’annoncer la finalisation de sa prise de participation stratégique dans JM Holding. Selon le communiqué publié sur le site du CMF, l’opération porte sur 45,48% du capital de JM Holding, une part jusque-là détenue par Olea holding limited. La transaction a été réalisée via Partner Investment, une filiale de PGH, et devrait être finalisée officiellement le 7 juillet 2025, après le respect de l’ensemble des conditions préalables, notamment les audits, validations institutionnelles et autorisations réglementaires.

Pour mémoire, JM Holding est l’actionnaire majoritaire de la Société d’Articles Hygiéniques (SAH), connue pour la marque Lilas, avec une détention de 65,73% de son capital. Par cet investissement, PGH détiendra donc indirectement 29,9 % du capital de SAH. Le prix par action JM Holding a été indexé sur une valorisation de SAH fixée à 12 dinars tunisiens par action.

Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de diversification de PGH, déjà actif dans plusieurs secteurs porteurs, et vise à renforcer sa présence sur le marché des produits hygiéniques en capitalisant sur des synergies industrielles, logistiques et commerciales entre les deux groupes.

Mounir El Jaiez, Président du Conseil, et Jalila Mezni, Directrice Générale de SAH, conservent leur statut d’actionnaires majoritaires au sein de JM Holding, assurant ainsi la continuité de la gouvernance et du développement de la marque Lilas. Le nouveau partenariat entre PGH et JM Holding promet de structurer davantage l’expansion de SAH, déjà leader sur son segment.

 

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Après deux ans de pause, Land’Or verse à nouveau des dividendes

04. Juli 2025 um 11:08

La société agroalimentaire Land’Or renoue cette année avec la distribution de dividendes, après deux exercices consécutifs sans versement. Réunie le 30 juin 2025, son Assemblée générale ordinaire a validé un dividende de 0,400 dinar par action, soit 40% de la valeur nominale, pour l’exercice 2024. La date de détachement est fixée au 21 juillet 2025, et cette décision marque un signal positif pour les actionnaires qui attendaient ce retour.

Pourquoi un retour à la rémunération des actionnaires maintenant?

En 2022, le groupe affichait une perte nette de 9,93 millions de dinars, impacté par des coûts de production élevés et une conjoncture défavorable. En conséquence, aucun dividende n’avait été distribué cette année-là.

L’année suivante, en 2023, bien que la société ait retrouvé la rentabilité avec un bénéfice net de 5,6 millions de dinars, la direction a choisi de ne pas distribuer de dividende, préférant se concentrer sur le renforcement de ses marges et de sa capacité de financement.

Le changement est venu de l’exercice 2024. La société a quasiment doublé son résultat net, atteignant +10,56 millions de dinars en comptes individuels et +12,6 millions en consolidé.

Ce rebond pose toutefois une question: Land’Or pourra-t-elle maintenir ce rythme de distribution si ses marges continuent à s’améliorer?

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Global peace index 2025: la Tunisie dans le top 6 des pays arabes

04. Juli 2025 um 09:42

La 19e édition du Global peace index (GPI) 2025 révèle une tendance mondiale à la détérioration de la paix, marquant la treizième baisse en dix-sept ans et la sixième année consécutive de déclin. Ce rapport, publié par l’Institute for economics & peace (IEP), classe 163 États et territoires indépendants, couvrant 99,7% de la population mondiale. La Tunisie figure à la 81e position mondiale et est 6e au niveau des pays arabes et africains analysés dans ce classement de référence.                      

Le Global peace index est une mesure de la “paix négative”, c’est-à-dire l’absence de violence ou de la peur de la violence. Le classement est élaboré à partir de 23 indicateurs qualitatifs et quantitatifs regroupés en trois domaines clés:

  • Le niveau de sûreté et de sécurité sociétales
  • L’étendue des conflits domestiques et internationaux en cours
  • Le degré de militarisation

Pour calculer le score composite global, l’IEP attribue une pondération de 60% à la mesure de la paix interne et de 40% à la paix externe. Cette pondération est basée sur l’idée qu’un niveau plus élevé de paix interne est susceptible de corréler avec des conflits externes moindres. Tous les indicateurs sont normalisés sur une échelle de 1 à 5. Au cours de la dernière année, huit des 23 indicateurs ont enregistré une amélioration, treize une détérioration et deux sont restés inchangés.

Les pays arabes les plus pacifiques

La région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) reste la région la moins pacifique du monde pour la dixième année consécutive, avec une légère détérioration de son score moyen au GPI cette année. Voici les cinq pays arabes les mieux classés dans le Global peace index 2025:

  • Qatar: classé 27e mondial, le Qatar est le pays le plus pacifique de la région MENA. Il a toutefois enregistré une légère détérioration de sa paix due à une instabilité politique accrue.
  • Koweït: se situant au 31e rang mondial.
  • Oman: à la 42e position mondiale.
  • Émirats arabes unis: occupant le 52e rang mondial.
  • Jordanie: classée 72e au niveau mondial.

Les pays africains les mieux classés

Voici les cinq pays africains les mieux classés dans le Global Peace Index 2025 :

  • Maurice: classée 26e mondiale, l’île Maurice reste le pays le plus pacifique d’Afrique subsaharienne pour la 18e année consécutive.
  • Botswana: à la 43e position mondiale.
  • Namibie: se situant au 50e rang mondial.
  • Gambie: occupant le 55e rang mondial, et ayant enregistré la cinquième plus forte amélioration de la paix au niveau mondial.
  • Sierra Leone: classée 57e au niveau mondial.

Le rapport souligne que la République démocratique du Congo (RDC) est le pays le moins pacifique de l’Afrique subsaharienne et a enregistré la plus forte détérioration dans la région, se classant parmi les cinq pays les moins pacifiques au monde.

 

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Tunisie: le régime de l’auto-entrepreneur étendu aux journalistes indépendants

04. Juli 2025 um 08:52

À partir de ce jeudi 3 juillet 2025, les journalistes indépendants en Tunisie peuvent officiellement adhérer au régime de l’auto-entrepreneur. La profession de journaliste a été ajoutée à la plateforme du Registre national de l’auto-entrepreneur, ce qui permet aux indépendants éligibles d’obtenir une carte spécifique dans un délai de quinze jours après le dépôt de leur demande.

Concrètement, tout journaliste indépendant tunisien qui remplit les conditions fixées par la loi peut bénéficier de ce statut pour une durée de quatre ans, renouvelable une fois pour trois années supplémentaires, sur simple demande. La gestion du régime se fait entièrement en ligne via le Registre national de l’auto-entrepreneur. Les personnes inscrites y déclarent leur chiffre d’affaires — limité à 75 000 dinars par an — et s’acquittent d’une contribution unique.

Le régime de l’auto-entrepreneur s’adresse à toute personne physique de nationalité tunisienne exerçant une activité individuelle dans divers secteurs tels que la presse, les médias, l’artisanat, l’industrie, l’agriculture, le commerce ou les services.

Pour le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), cette mesure est une avancée importante pour améliorer l’autonomie économique des journalistes et réduire la précarité qui touche le secteur depuis plusieurs années. Le syndicat invite d’ailleurs les professionnels concernés à s’enregistrer et met à leur disposition tous les moyens nécessaires pour finaliser leurs démarches.

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Enactus TBS conserve son titre national

03. Juli 2025 um 21:29

Pour la troisième année consécutive, Enactus TBS remporte la National Exposition Enactus Tunisia, organisée les 2 et 3 juillet 2025 à l’Hôtel Radisson Blu Convention Center. Leur victoire leur ouvre à nouveau les portes de la Enactus World Cup, prévue en septembre à Bangkok.

Trois équipes finalistes Advanced Stage

L’édition 2025 a vu s’affronter dans la catégorie Advanced Stage Challenge :

  • Champion national : Enactus TBS, grâce aux projets Ceracure et Poultra, deux solutions naturelles et innovantes pour soutenir l’agriculture et la sécurité alimentaire en Tunisie.
  • Vice-champion : Enactus INAT, qui a défendu le projet Sanitopia, axé sur la santé publique durable.
  • Finaliste : Enactus INSAT, également parmi les trois dernières équipes à avoir présenté leur projet à fort impact.

Limitless ISIM Gabes remporte le Limitl’ESS Challenge

Dans la catégorie dédiée à l’économie sociale et solidaire, le Limitl’ESS Challenge a été remporté par l’équipe Limitless ISIMG, confirmant le potentiel grandissant des initiatives ESS portées par la jeunesse tunisienne.

Un événement qui valorise l’innovation et l’engagement

Soutenu par la Konrad-Adenauer-Stiftung, le projet Jeuness, EU4YOUTH, l’OIT et le Ministère de l’Économie et de la Planification, cet événement phare a réuni plus de 1200 étudiants, 200 leaders économiques, des personnalités diplomatiques et des invités internationaux.

Au total, 3600 étudiants issus de 90 établissements ont participé, développant des projets alignés sur les 17 Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. L’exposition a proposé panels, sessions “Follow the Leaders”, Speed Hiring Pitch et une foire animée pour valoriser l’innovation sociale.

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Dubaï lance un programme pour aider les résidents à acheter leur premier logement

03. Juli 2025 um 13:11

Dubaï vient de lancer un nouveau programme pour aider les résidents, Émiratis comme expatriés, à devenir propriétaires pour la première fois. Baptisé First-Time Home Buyer Programme, ce dispositif a été annoncé le 2 juillet par le Dubai Land Department et le Department of Economy and Tourism.

L’objectif est simple: offrir un accès prioritaire aux nouveaux projets immobiliers, des prix préférentiels et des solutions de financement adaptées. Les grandes enseignes de l’immobilier à Dubaï, comme Emaar, DAMAC, Nakheel ou encore Azizi Developments, se sont engagées à réserver des unités jusqu’à 5 millions de dirhams aux bénéficiaires, avec des conditions commerciales avantageuses.

Les banques locales, dont Emirates NBD, Dubai Islamic Bank et Mashreq, proposent des crédits hypothécaires conçus spécialement pour ces primo-accédants. Pour en bénéficier, il faut avoir au moins 18 ans, résider aux Émirats arabes unis et ne pas déjà posséder de bien résidentiel en pleine propriété à Dubaï.

Cette initiative s’inscrit dans la Real Estate Strategy 2033 qui vise à doubler la contribution du secteur immobilier au PIB et à favoriser la cohésion sociale. Selon Helal Saeed Almarri, directeur général du Department of Economy and Tourism, ce programme abaisse les barrières à l’accès au logement et stimule la demande à long terme, tout en renforçant la position de Dubaï comme ville attractive pour vivre et investir.

 

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La Sotrapil annonce un dividende de 1,6 Tnd par action pour l’exercice 2024

03. Juli 2025 um 12:32

La Société de transport des hydrocarbures par pipelines, Sotrapil S.A., a récemment informé ses actionnaires de la décision prise lors de son Assemblée générale ordinaire tenue le 30 juin 2025. La société a décidé de distribuer, au titre de l’exercice 2024, un montant de dividendes de 1,600 dinar par action.

Cette distribution concerne 4 138 200 actions et le montant total du dividende est totalement soumis à la retenue à la source. Les actionnaires sont également informés que la date de détachement des dividendes est fixée au 31 juillet 2025. Cette annonce confirme l’engagement de la Sotrapil envers ses actionnaires.

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Les pêcheurs du golfe de Gabès seront prochainement équipés de moteurs solaires

03. Juli 2025 um 11:54

La pêche artisanale dans le golfe de Gabès prend un nouveau virage: grâce à un financement d’environ 1 million de dinars tunisiens du Royaume-Uni, plusieurs bateaux seront désormais équipés de moteurs solaires. Objectif: réduire l’usage de carburant, limiter les émissions et protéger une biodiversité marine particulièrement menacée.

Ce projet transformateur, lancé par l’ambassade britannique en Tunisie, est réalisé en partenariat avec le WWF Afrique du Nord, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, l’ANME, l’APIA, des coopératives de pêcheurs et des fournisseurs de technologies solaires.

Pour les pêcheurs, l’impact est double: des coûts énergétiques réduits et une pêche désormais plus respectueuse de l’environnement. Le golfe de Gabès, connu pour ses zones humides riches mais fragiles, devient ainsi un laboratoire à ciel ouvert pour une transition énergétique durable.

Ce projet illustre la volonté du Royaume-Uni d’accompagner la Tunisie dans ses engagements climatiques, tout en soutenant l’économie bleue locale.

 

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Le dinar gagne des points face au dollar: la BCT publie ses chiffres

03. Juli 2025 um 09:42

Selon les indicateurs monétaires et financiers quotidiens publiés hier par la Banque centrale de Tunisie (BCT), le taux de change moyen interbancaire du dinar face au dollar a reculé de 7,84% sur un an. En clair, il faut désormais 2,88958 dinars pour un dollar, contre 3,13547 à la même date l’an dernier.

Cette baisse s’inscrit dans un contexte où les avoirs nets en devises affichent une contraction: au 2 juillet, ils s’établissent à 22 850,8 Mtnd, contre 23 894,5 Mtnd un an plus tôt, soit une diminution équivalente à 10 jours d’importation (99 jours actuellement contre 109 en juillet 2024). Cette évolution pèse directement sur la capacité du pays à stabiliser sa monnaie face au billet vert.

Côté recettes, deux postes continuent d’apporter un soutien partiel: les recettes touristiques cumulées atteignent 3 028,5 Mtnd au 20 juin, en hausse de 237,5 Mtnd sur un mois. Les revenus du travail cumulés progressent aussi à 3 764,9 Mtnd, confirmant l’importance des transferts de la diaspora pour amortir la pression extérieure.

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Des perturbations attendues sur les vols de Tunisair vers la France…

03. Juli 2025 um 08:59

Tunisair a annoncé que certains de ses vols à destination et en provenance de la France pourraient être perturbés les 3 et 4 juillet 2025, en raison d’un préavis de grève déposé par les contrôleurs aériens français. La compagnie évoque un contexte de force majeure et invite ses passagers à rester vigilants quant aux éventuels ajustements de programme.

Dans un communiqué publié sur Facebook, Tunisair recommande aux voyageurs concernés de vérifier régulièrement leurs e-mails et SMS afin de recevoir les dernières mises à jour sur l’état de leur vol. La compagnie nationale rappelle également que ses équipes restent mobilisées pour accompagner les passagers et limiter l’impact de ces perturbations.

Pour toute information complémentaire, Tunisair met à disposition son centre d’appel avec un numéro Platine pour la Tunisie (81 10 77 77) et un numéro international (+216 70 019 160). Les passagers peuvent également se rapprocher de leur agence de voyages émettrice pour toute assistance.

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Libérer le potentiel IA de la Tunisie: la data et le calcul comme priorités

02. Juli 2025 um 11:40

La Tunisie affiche l’ambition de devenir un acteur majeur de l’intelligence artificielle en Afrique, grâce à ses progrès en matière de gouvernance électronique. D’après l’Oxford Insights Government AI Readiness Index 2023 (source), le pays fait partie des mieux classés sur le continent aux côtés de l’Afrique du Sud, des Seychelles et de l’île Maurice. Un atout précieux puisque la numérisation des services publics peut générer des bases de données essentielles pour développer des algorithmes adaptés aux réalités locales.

Pourtant, la réalité est plus contrastée. À l’image de nombreux pays africains, la Tunisie souffre d’un sérieux «déficit de données». Bien qu’une Stratégie nationale de données ouvertes existe, une grande partie des ensembles de données publiques reste difficile d’accès, par manque de coordination et de capacités techniques. Résultat: les startups IA, comme Instaware, doivent créer elles-mêmes leurs jeux de données, ce qui ralentit leur développement et alourdit leurs coûts.

Autre frein majeur: la quasi-absence de puissance de calcul. L’Afrique ne représente qu’1% de la capacité mondiale des centres de données, selon Xalam Analytics. Aucun supercalculateur africain ne figure dans le classement TOP500.org, rendant l’entraînement de modèles IA complexes particulièrement onéreux. Adnene Labidi, fondateur d’Instaware, illustre bien cette limite: faute de solutions cloud abordables, il a dû investir dans des cartes graphiques coûteuses pour développer ses modèles de vision par ordinateur.

Malgré ces obstacles, plusieurs acteurs tunisiens, comme InstaDeep, récemment racheté par BioNTech, ou encore Fairconnect.ai de Moez Ben Hajhmida, poursuivent leurs travaux pour faire progresser l’IA sur le continent. Du côté des grandes firmes, Aïcha Mezghani et Mohamed Malouche, tous deux dirigeants chez Deloitte Afrique, militent pour renforcer les écosystèmes TIC et encourager la mutualisation des infrastructures.

Pour libérer le potentiel de l’IA en Tunisie, les experts plaident pour une accélération de la transformation numérique, une meilleure ouverture des données publiques, des incitations au partage de données privées non sensibles, et un soutien financier pour permettre aux startups d’accéder aux services cloud. À terme, la création de centres de calcul régionaux mutualisés pourrait devenir une solution pragmatique pour réduire les coûts.

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M’hamdia rêve grand: 78 projets et un aéroport… mais est-ce réalisable?

02. Juli 2025 um 10:06

Le conseil local de M’hamdia, dans le gouvernorat de Ben Arous, a annoncé l’adoption de son plan quinquennal de développement 2026-2030. Un total de 78 projets a été validé par le conseil local, allant de la réhabilitation des routes et réseaux d’assainissement jusqu’à la création d’un aéroport local, en passant par la construction d’un pôle universitaire, un centre pour enfants autistes, des complexes sportifs, un théâtre de plein air, sans oublier la requalification du patrimoine historique.

Une histoire oubliée: M’hamdia, un potentiel touristique négligé

Autrefois, M’hamdia faisait partie de la plaine agricole prospère de la région de Tunis, connue pour ses vastes vergers et ses bâtiments anciens, vestiges de l’époque husseinite et même beylicale. Des casernes ottomanes (la fameuse Qachla), des anciennes routes caravanesques et un petit réseau de fortifications témoignaient d’un passé stratégique et culturel riche.
Pourtant, cette richesse a été largement ignorée dans l’aménagement urbain des dernières décennies. M’hamdia s’est surtout fait connaître pour son urbanisation anarchique, ses problèmes de transport et, ces dernières années, pour une réputation de zone stigmatisée pour l’insécurité ou le manque d’infrastructures de base.

Le rêve d’un métro et d’un RFR… qui date!

Parmi les projets phares de ce nouveau plan figure le raccordement de M’hamdia au métro léger et au Réseau ferroviaire rapide (RFR). Ces promesses ne datent pas d’hier: dès les années 2000, les habitants entendaient parler d’une desserte rapide pour désenclaver la ville, mais rien de concret n’a jamais abouti. Le rapport de la Banque européenne d’investissement (BEI) de janvier 2020 souligne explicitement «les retards accumulés dans la mise en œuvre du projet et le manque d’informations communiquées aux bailleurs de fonds» et mentionne les difficultés institutionnelles depuis 2011.

Un aéroport local…                             

Autre annonce marquante: la construction d’un aéroport local. Si l’idée de dynamiser l’économie par le transport aérien peut séduire, beaucoup se demandent quelle serait la viabilité économique d’un tel projet, alors que la région se trouve à moins de 25 km de l’aéroport de Tunis-Carthage.

La question clé reste la faisabilité, surtout que la réussite de tels plans dépend non seulement de la volonté politique, mais aussi de l’efficacité de l’administration, de l’accès aux crédits d’investissement et de la continuité des projets.

Un potentiel à concrétiser

Pour couper court aux critiques, Mohamed Taher Aousgi, comptable-financier et membre du conseil, précise, via un statut publié sur son compte Facebook:

«Le plan quinquennal n’est pas un programme électoral, comme certains pourraient le croire. Il s’agit plutôt de soumettre des propositions de projets de développement adaptés aux spécificités de chaque délégation, d’examiner les projets bloqués, et d’élaborer des propositions de lois capables de répondre à la situation actuelle et de rompre avec les législations obsolètes.
La plupart de ces projets ne seront pas achevés durant les cinq prochaines années. Ils doivent d’abord obtenir une validation du ministère du Développement et de la Planification, puis être adoptés par l’Assemblée des représentants du peuple, avant de rechercher les financements nécessaires. Ces financements seront répartis progressivement sur toute la période quinquennale, et certains projets pourraient même dépasser l’horizon 2030».

 Si toutes ces promesses voient réellement le jour, M’hamdia pourrait enfin transformer ses faiblesses structurelles en véritables leviers de développement. Espérons que M’hamdia saura retrouver sa place dans le paysage touristique tunisien, grâce à la mise en valeur de son patrimoine méconnu, hérité de l’époque husseinite et même beylicale.
Rêvons qu’à l’horizon 2030, cette localité, souvent reléguée au second plan, devienne une destination prisée, à la fois pour les touristes locaux et les visiteurs internationaux, fière de ses racines, de ses casernes ottomanes, de ses vergers et de son charme oublié. Reste à savoir si, cette fois, ce rêve de renaissance — caressé depuis des décennies — sera enfin vécu par ses habitants.

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Jusqu’à 10 000 dinars sans intérêts: la BTS Bank ouvre sa plateforme!

02. Juli 2025 um 10:00

La Banque tunisienne de solidarité (BTS Bank) a lancé officiellement une plateforme électronique dédiée à la réception des demandes de financement pour son programme d’appui aux projets des catégories vulnérables et à faible revenu. Cette initiative, annoncée le 1er juillet 2025, vise à stimuler l’auto-emploi et la création de microprojets à travers toute la Tunisie.

Les promoteurs intéressés peuvent désormais soumettre leurs demandes exclusivement via le site officiel de la BTS Bank à l’adresse https://acces-financement.emploi.gov.tn. Après une première étude des dossiers par les services centraux de la banque, les candidats éligibles recevront une notification par SMS les invitant à finaliser leur dépôt de dossier dans l’une des agences régionales du réseau.

Pour cette édition, la banque consacre une enveloppe globale de 20 millions de dinars, permettant d’octroyer des microcrédits pouvant atteindre 10 000 dinars par projet. Particularité majeure: ces crédits sont accordés sans intérêts bancaires, sans apport personnel exigé et sans garanties, un modèle de financement solidaire rarement proposé dans le secteur bancaire tunisien.

Les bénéficiaires disposeront d’un délai de remboursement de six ans, dont une année de grâce, pour mener à bien leurs projets et consolider leur activité économique. Ce programme s’inscrit dans la continuité de la mission de la BTS Bank, pionnière dans le microcrédit solidaire en Tunisie, pour réduire le chômage et favoriser l’inclusion économique des franges marginalisées de la population.

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