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Où se situe la Tunisie dans les demandes de titres de séjour en France ?

29. Juni 2025 um 13:12

En 2024, la France a délivré 343 024 premiers titres de séjour à des ressortissants de pays tiers, soit une hausse de 0,9 % par rapport à l’année précédente, selon les dernières données publiées le 26 juin 2025 par le ministère français de l’Intérieur. Une progression modérée, mais significative, portée notamment par une augmentation de 13,4 % des titres à motif humanitaire.

La Tunisie conserve son rang de troisième nationalité maghrébine en termes de primo-délivrances, avec 22 456 titres octroyés, en légère baisse de 1,6 % par rapport à 2023. Avec 22 456 premiers titres, la Tunisie représente 6,5 % de l’ensemble des primo-délivrances en France en 2024. En comparaison, les Marocains restent en tête avec 36 815 primo-délivrances (–0,1 %), suivis des Algériens, qui enregistrent un recul plus marqué de 8,5 %, à 29 270 titres. À eux trois, ces pays représentent plus d’un quart des premiers titres délivrés en France, confirmant le poids historique du Maghreb dans la politique migratoire française.

À l’inverse, certains pays comme l’Inde (+8,8 %) ou l’Afghanistan (+8,2 %) enregistrent de fortes hausses.

 

Motifs d’admission contrastés entre pays maghrébins

La répartition des motifs d’octroi des titres révèle des profils différenciés. Les Tunisiens se distinguent par une forte présence sur le segment économique : 35,7 % des primo-délivrances les concernant relèvent de ce motif – la proportion la plus élevée parmi les trois pays maghrébins. Suivent les motifs familiaux (38,3 %) et étudiants (22,7 %).

À titre de comparaison, les Marocains affichent un profil plus équilibré : 29,5 % des titres sont économiques, 32,4 % familiaux et 33,9 % étudiants. Les Algériens, eux, restent majoritairement admis pour motif familial (52,9 %), avec une part économique nettement plus faible (9,2 %) et étudiante (29,2 %).

Ces données illustrent une dynamique tunisienne orientée vers le travail, notamment dans les secteurs sous tension, tandis que l’immigration algérienne repose encore largement sur les liens familiaux. Le profil marocain reste mixte et plus diversifié.

Renouvellements : stabilité tunisienne face à la progression algérienne

Du côté des renouvellements de titres de séjour, la tendance est globalement à la stabilité en 2024, avec une progression de 1,0 % pour un total de 871 020 titres renouvelés. Les ressortissants tunisiens ont bénéficié de 53 187 renouvellements, soit une légère hausse de 0,4 %, ce qui les place au troisième rang derrière le Maroc (125 679, –1,5 %) et l’Algérie (124 484, +23,8 %).

Cette envolée des renouvellements pour les Algériens contraste avec la baisse des primo-délivrances pour la même nationalité. Elle reflète une présence installée, avec un recours important aux renouvellements de plein droit, notamment pour motif familial ou divers (32,6 %).

Chez les Tunisiens, le renouvellement économique est dominant (33,1 %), suivi des motifs familiaux (34 %) et étudiants (12,9 %), traduisant là encore un ancrage sur le marché du travail français.

Au 31 décembre 2024, la France comptait plus de 4,3 millions de ressortissants de pays tiers en situation régulière, en hausse de 3,9 % sur un an. La Tunisie représente désormais 304 287 personnes, soit une progression de 4,9 %, supérieure à celle des Algériens (+0,5 %, à 649 991) et des Marocains (+2,2 %, à 617 053).

 

 

Cette dynamique tunisienne, plus marquée que chez ses voisins maghrébins, s’inscrit dans une tendance de long terme de montée en puissance, avec un profil de plus en plus actif économiquement. Près de 17,4 % des titres en stock détenus par les Tunisiens sont liés à un emploi, contre 15 % chez les Marocains et seulement 4,6 % chez les Algériens.

Trump taxe l’huile d’olive tunisienne : Vers une perte du marché américain ?

29. Juni 2025 um 10:50

Washington a imposé des droits de douane de 28 % sur les importations tunisiennes, une mesure annoncée par le président Donald Trump en avril dernier. L’impact risque d’être sévère sur l’un des secteurs phares de l’économie tunisienne : l’huile d’olive. Pour Khalil Laabidi, expert en investissement et développement de projets, il est urgent d’activer la diplomatie économique et de lancer des négociations bilatérales.

Lors de son passage sur Express FM, Khalil Laabidi a réagi à la mise en application imminente des droits de douane décidés par l’administration américaine. Ces taxes, qui s’inscrivent dans une stratégie plus large de Donald Trump pour réduire le déficit commercial des États-Unis, touchent de plein fouet plusieurs pays, dont la Tunisie.

Un coup dur pour l’huile d’olive tunisienne

Selon Laabidi, 34 % des exportations tunisiennes vers les États-Unis concernent l’huile d’olive, pour une valeur de 98 millions de dollars. L’imposition de droits de douane de 28 % pourrait donc provoquer une perte significative de parts de marché, au profit de pays concurrents qui bénéficieraient d’accords commerciaux plus favorables.

“La Tunisie est un grand producteur et exportateur d’huile d’olive, mais ce n’est pas un pays consommateur. Il est donc impératif d’écouler les quantités produites… Si la Tunisie est la seule à être soumise à ces droits alors que d’autres pays sont exemptés, elle risque de disparaître du marché américain, à l’exception des huiles de très haute valeur ajoutée comme le biologique ou le conditionné. Cela porterait un coup à l’ensemble de la chaîne de valeur, du petit agriculteur jusqu’à l’exportateur”, a-t-il averti.

Face à cette menace, Laabidi appelle à une réponse immédiate et structurée. “Il faut activer la diplomatie économique, engager des négociations avec les États-Unis et défendre nos intérêts de manière proactive”, a-t-il indiqué, tout en soulignant l’importance de ne pas se contenter de réagir, mais de mettre en œuvre une stratégie à long terme pour sécuriser les exportations tunisiennes.

Diversification des marchés : une urgence

Sur un autre plan, Khalil Laabidi rappelle que des efforts ont été menés pour ouvrir de nouveaux marchés, notamment en Chine et au Japon, mais estime qu’ils restent insuffisants. Pour cela, il plaide pour une stratégie nationale ambitieuse axée sur la conquête de marchés alternatifs tels que les pays du Golfe, l’Amérique latine ou encore l’Asie du Sud-Est.

“Le développement de la valeur ajoutée est crucial. Il faut valoriser notre huile d’olive, la conditionner, la labelliser et investir dans la logistique et le marketing international”, précise-t-il.
Par ailleurs, l’expert estime que les anciennes stratégies ne sont plus adaptées aux défis actuels. Il appelle à une nouvelle vision, intégrant des mécanismes de financement, une logistique efficace et une exécution rapide. “Il faut penser les solutions d’aujourd’hui en parallèle avec celles de demain”, a-t-il déclaré.

Parallèlement, Laabidi a attiré l’attention sur les opportunités sur le continent africain, où la Chine et la Russie sont déjà fortement implantées. Dans ce cadre, il a proposé de renforcer la présence diplomatique tunisienne, d’améliorer les liaisons de transport et de mobiliser des financements internationaux pour consolider la présence économique de la Tunisie en Afrique.

Il est à rappeler que Donald Trump a justifié ces mesures douanières comme un moyen de défendre les intérêts américains dans ce qu’il a appelé un “jour de libération économique”. Il a annoncé des taxes minimales de 10 % sur la plupart des importations et jusqu’à 50 % pour les pays présentant un fort déséquilibre commercial avec les États-Unis.

Si certains pays ont obtenu un report de 90 jours, comme l’Union européenne (jusqu’au 9 juillet 2025), la Tunisie reste, à ce jour, pleinement concernée par ces mesures.

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Coopération scientifique tuniso-suisse : Des projets concrets au service de l’avenir

28. Juni 2025 um 17:41

À l’occasion d’un déjeuner organisé récemment par l’ambassade de Suisse en Tunisie, journalistes et acteurs du monde scientifique tunisien ont pu échanger autour d’un thème porteur d’avenir : la coopération scientifique entre la Tunisie. L’événement, marqué par la présence de l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, son excellence M. Josef Renggli, a offert un panorama concret et stimulant de la richesse des projets conjoints entre les deux pays, mais aussi un aperçu des mécanismes de soutien que la Suisse met en place pour renforcer les liens universitaires et scientifiques avec la Tunisie.

Un pays profondément investi dans la recherche

La Suisse n’a pas volé sa réputation de pôle d’excellence scientifique. Avec près de 3,4 % de son produit intérieur brut (PIB) consacré à la recherche et au développement (R&D), elle figure parmi les pays les plus investis dans ce domaine à l’échelle mondiale. Plus remarquable encore : plus des deux tiers de ces dépenses sont assurés par les entreprises privées, preuve de l’intense interaction entre le tissu économique et les institutions de recherche financées par des fonds publics.
Les écoles polytechniques fédérales (comme l’EPFL et l’ETH Zurich), les universités cantonales et les hautes écoles spécialisées constituent l’ossature du système de recherche suisse, reconnu internationalement pour la qualité de ses publications, ses innovations technologiques et ses contributions majeures aux grands défis scientifiques de notre époque.

Une coopération bilatérale soutenue et structurée

Dans ce contexte, la coopération scientifique entre la Suisse et la Tunisie s’est fortement intensifiée ces dernières années. Elle s’appuie sur deux grands programmes phares portés par la Confédération. On cite tout d’abord “Excellence in Africa”, un programme de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), visant à renforcer les capacités scientifiques et à soutenir les talents sur le continent africain. Il y a aussi “Leading House MENA”. Ce programme bilatéral spécifique, dédié à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, favorise les échanges entre chercheurs, institutions et centres d’innovation.
Ainsi, à travers ces dispositifs, près d’une vingtaine de projets de coopération scientifique ont vu le jour entre la Tunisie et la Suisse. Des projets ancrés dans des thématiques variées, allant des sciences exactes à l’éducation, en passant par l’agriculture, l’environnement, la santé ou encore les sciences sociales.

Des projets tuniso-suisses qui transforment la recherche… et la réalité

La coopération scientifique entre la Tunisie et la Suisse ne se limite pas à des échanges théoriques : elle se matérialise par des projets innovants, ancrés dans les besoins du terrain, portés par des équipes pluridisciplinaires et orientés vers l’impact.
L’un des projets phares est celui du radiomarquage au technétium-99m (Tc-99m) de nanocorps ciblant la ténascine-C, une protéine de la matrice extracellulaire fortement exprimée dans divers tissus cancéreux. Balkiss Bouhaouala-Zahar, chercheuse à l’Institut Pasteur de Tunis, a développé des nanocorps hautement spécifiques contre cette cible, tandis que Martin Behe, au Paul Scherrer Institut (PSI) en Suisse, a mis au point une méthode stable de radiomarquage utilisant le complexe Tc-99m-carbonyle.

Ce partenariat allie savoir-faire tunisien en biotechnologie et expertise suisse en imagerie nucléaire, avec l’objectif de produire un traceur radiopharmaceutique innovant pour des essais précliniques in vitro et in vivo. Un chercheur tunisien séjournera au PSI pour maîtriser la méthode, avant de la transférer en Tunisie pour les phases expérimentales. À terme, ce projet pourrait aboutir à des applications cliniques dans le diagnostic précoce des cancers.

Autre collaboration exemplaire, le projet FOYER – Fostering Self-Competencies in Tunisian Youth Centers, porté par Nada Najjar (Université de Tunis), en partenariat avec la Pädagogische Hochschule Zürich (PH Zürich) représentée par Wiltrud Weidinger et Samir Boulos, ainsi que l’association tunisienne iiDebate fondée par Elyes Guermazi.
Ce projet pilote, mis en œuvre au centre des jeunes de Jdaida (gouvernorat de la Manouba), vise à renforcer les compétences sociales, l’estime de soi et la résilience des jeunes, dans un contexte national marqué par l’instabilité économique et politique. L’intervention repose à la fois sur la formation des éducateurs à la pédagogie des compétences de vie, et sur la mise en place d’ateliers pour les jeunes eux-mêmes. Une étude scientifique accompagne le processus afin d’évaluer l’impact réel et d’adapter le modèle à d’autres centres à l’échelle nationale.
Dans le domaine de l’éducation numérique et de la science ouverte, un consortium international piloté par Barbara Class de l’Université de Genève, en collaboration avec Lilia Cheniti Belcadhi de l’Université de Sousse, a mené un travail remarquable de cartographie des compétences du “chercheur ouvert”. Aux côtés d’universitaires du CERIST (Algérie), de l’Université d’Alexandrie (Égypte) et de l’Université Mohammed V de Rabat (Maroc), ils ont développé un outil numérique open source appelé “Open Scholar Atelier”.

Cet atelier virtuel, conçu comme un outil d’auto-évaluation, permet aux enseignants-chercheurs de mesurer et renforcer leurs compétences en science ouverte, éducation ouverte et engagement communautaire. Ce projet a également permis à une étudiante tunisienne de l’Université de Sousse de réaliser son mémoire d’ingénieur à travers un stage de recherche appliquée, démontrant la dimension formatrice et transnationale du programme.

Dans le domaine des sciences de la Terre, la Tunisie bénéficie d’une collaboration inédite avec l’Institut suisse de spéléologie et de karstologie, porté par Marc Luetscher et Eric Weber, en lien avec l’Office National des Mines (ONM), représenté par Moez Mansoura, Foued Souissi et Maryem Zribi, ainsi que l’Université Northumbria au Royaume-Uni.

Le projet, situé à Djebel Serdj, au cœur d’un réseau spéléologique complexe, consiste à numériser en 3D d’anciennes mines abandonnées grâce à la technologie LiDAR portable. Ces relevés servent plusieurs objectifs dont : préserver un patrimoine géologique méconnu, comprendre la formation des gisements plomb-zinc liés aux systèmes karstiques, prévenir les risques d’effondrement de cavités et évaluer l’impact des activités minières sur la qualité des eaux souterraines.

L’intégration de données historiques et de technologies de pointe permet également de valoriser ce patrimoine auprès du public, en facilitant la médiation scientifique.

Un programme de bourses d’excellence très prisé

En complément de ces initiatives institutionnelles, la Suisse soutient en outre l’émergence de jeunes talents scientifiques en Tunisie. Chaque année, au début du mois d’août, l’ambassade de Suisse à Tunis lance un appel à candidatures pour des bourses d’excellence, destinées aux doctorantes de toutes disciplines.
“La sélection des candidats repose sur la qualité de leurs projets et sur leur capacité à tisser des partenariats avec des universités suisses”, explique Monia Riahi, chargée de la coopération scientifique à l’ambassade. Ces bourses, très sélectives, permettent aux lauréats de mener leur doctorat dans des institutions prestigieuses comme l’EPFL, l’Université de Genève ou encore l’Université de Lausanne.

Par ailleurs, l’un des traits distinctifs de la stratégie suisse est son écosystème intégré de l’innovation, où recherche publique et initiative privée coexistent et coopèrent étroitement. Cette synergie, que la Suisse cherche à partager avec ses partenaires internationaux, permet de transformer les résultats de la recherche en solutions concrètes et en applications technologiques, économiques et sociales.

En Tunisie, cette approche trouve un terrain fertile, grâce à un vivier important de chercheurs, d’ingénieurs, d’enseignants-chercheurs et d’étudiants désireux de s’ouvrir à l’international, de co-construire des projets d’avenir et d’accéder à un réseau de coopération d’excellence.
Ainsi, au-delà des projets en cours, la dynamique engagée entre la Tunisie et la Suisse s’inscrit dans une vision à long terme. L’ambassade de Suisse à Tunis souhaite faire de la coopération scientifique un pilier fort de la relation bilatérale, au même titre que les échanges économiques ou culturels.

Quelles catégories de comptes bancaires inactifs seront transférées au Trésor public ?

27. Juni 2025 um 11:07

À partir du 1ᵉʳ juillet prochain, l’État tunisien procédera au transfert des avoirs financiers détenus sur les comptes bancaires et postaux inactifs vers le Trésor public, en application des dispositions prévues par la loi de finances pour l’année 2025. Cette mesure, confirmée par l’expert-comptable spécialisé en finances bancaires Sofiene Ouerimi, vise à mobiliser des fonds oubliés depuis plusieurs années, dans un cadre légal strict.

Selon les explications fournies, un compte est considéré comme inactif s’il n’a enregistré aucune opération financière – ni retrait, ni dépôt, ni transfert – pendant une durée continue de quinze ans. “Tous les clients concernés ont été informés par les banques avant le 30 avril dernier, et leurs noms ont été publiés dans le Journal officiel de la République tunisienne”, a ajouté Ouerimi, lors de son passage sur les ondes de Diwan Fm.

L’expert a aussi précisé que les titulaires disposent d’un dernier délai, fixé au 30 juin 2025, pour se manifester auprès de leurs établissements bancaires, effectuer une opération ou revendiquer leurs droits. À défaut d’action de leur part, les montants seront automatiquement transférés à la Trésorerie générale de l’État.

Pour sa part, l’expert-comptable et professeur en économie, Hatem Fathallah, a apporté des précisions supplémentaires sur la nature des comptes concernés par cette procédure. Il a indiqué que trois grandes catégories d’avoirs financiers sont ciblées par cette opération.

La première catégorie englobe les comptes bancaires et postaux, qu’ils soient courants ou d’épargne, qui n’ont fait l’objet d’aucune opération depuis au moins quinze ans. “Ces comptes peuvent appartenir à des citoyens décédés, des personnes résidant à l’étranger ou encore des individus incarcérés de longue date”, a-t-il encore précisé.

La deuxième catégorie concerne les comptes d’investissement en bourse, incluant les comptes titres, les actions et les instruments financiers qui n’ont pas été activés ou revendiqués pendant la même durée.

Quant à la troisième catégorie, elle vise les contrats d’assurance-vie à caractère d’épargne, souscrits auprès de compagnies d’assurance, qui n’ont pas été réclamés quinze ans après que l’assuré ait atteint l’âge de soixante ans.

Il est à souligner que la loi tunisienne permet, même après le transfert des avoirs au Trésor public, de déposer une demande de restitution dans un délai maximal de quinze ans. Toute personne ayant un droit sur les fonds transférés peut en faire la demande auprès de l’administration concernée, en présentant les pièces justificatives nécessaires. Une commission spécialisée étudiera alors la demande et y répondra dans un délai de six mois, favorablement ou non selon les preuves apportées.

Pourquoi la paix s’effondre-t-elle sous nos yeux ? L’alerte de Thomas Morgan, expert à l’Institute for Economics and Peace

26. Juni 2025 um 10:53

Le Global Peace Index 2025 tire la sonnette d’alarme : les niveaux de violence atteignent des sommets jamais vus depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans cet entretien exclusif, Thomas Morgan, chercheur principal à l’Institute for Economics and Peace, décrypte les causes de cette dérive, l’impact de la fragmentation géopolitique, la situation critique en Afrique, et les leviers à mobiliser pour sortir de la spirale des conflits.

Le rapport 2025 de l’Indice mondial de la paix met en lumière une aggravation continue des conflits à l’échelle internationale. Quelles en sont, selon vous, les principales causes ? 

La multiplication des conflits au cours de la dernière décennie s’explique par de nombreux facteurs. La fragmentation géopolitique, en hausse constante depuis 2008, complique la résolution des crises par les institutions internationales. On le constate notamment dans la manière dont les conflits se terminent : il est aujourd’hui beaucoup plus rare qu’ils débouchent sur une victoire décisive ou un accord de paix formel. En conséquence, les causes profondes des violences ne sont pas traitées, augmentant le risque de résurgence.

Cela dit, tous les indicateurs ne sont pas en baisse. Par exemple, le taux d’homicides a régulièrement diminué au cours des 15 dernières années. De plus, malgré la montée des conflits, la majorité des citoyens dans de nombreux pays déclarent se sentir plus en sécurité dans leur quartier qu’il y a dix ans.

Votre rapport évoque le concept de “Grande Fragmentation”, avec la montée en puissance des pôles régionaux, des conflits prolongés et une militarisation croissante. Quels sont les risques que ce nouvel ordre mondial fait peser sur la stabilité globale ?

La “Grande Fragmentation” n’est pas nécessairement négative en soi. Toutefois, sans émergence d’institutions internationales ou régionales nouvelles et efficaces, les conflits risquent de devenir de plus en plus insolubles. Cette perte d’efficacité de l’ordre international actuel est illustrée par le recul du ratio entre l’aide au maintien de la paix et les dépenses militaires : en 2008, cette aide représentait 0,83 % des dépenses militaires mondiales, contre seulement 0,52 % aujourd’hui. De plus, le nombre de soldats de la paix déployés a chuté de 42 % en dix ans, alors que les conflits se multiplient.

Ceci pour dire que les approches classiques de résolution des conflits montrent leurs limites, et l’accroissement de la fragmentation géopolitique accentue ces dysfonctionnements.

Le continent africain est aujourd’hui l’un des principaux foyers d’instabilité mondiale. Comment expliquer cette concentration de tensions, malgré les efforts de médiation et de développement ?

L’Afrique présente une grande diversité en matière de paix. La région du Sahel central (notamment le Mali, le Burkina Faso et le Niger) constitue actuellement l’épicentre du terrorisme mondial. Cette situation résulte de la convergence de nombreux facteurs de risque : menaces écologiques, instrumentalisation de conflits communautaires par des groupes terroristes transnationaux, faiblesse des institutions étatiques, rivalités géopolitiques, etc.

Cependant, tout le continent n’est pas en crise. Treize pays d’Afrique subsaharienne figurent dans la moitié supérieure du classement mondial de la paix. Certains, comme la Gambie, montrent des signes de transition politique positive. Malgré un contexte continental instable, des dynamiques de résilience et de progrès existent bel et bien.

Votre analyse désigne le Sahel comme épicentre du terrorisme mondial et l’Afrique subsaharienne comme la région la plus affectée par les conflits. Quelles réponses collectives peuvent être envisagées à l’échelle du continent ? Une inversion de la tendance est-elle encore possible ?

Oui, cette tendance peut être inversée, mais il n’existe pas de solution à court terme. Les organisations régionales ont un rôle crucial à jouer, surtout dans un contexte de fragmentation croissante. Toutefois, leur légitimité est mise à mal, comme le montre le retrait récent du Mali, du Niger et du Burkina Faso de la CEDEAO.

Il est donc essentiel de renforcer ces institutions et d’encourager la coopération régionale, notamment entre pays touchés par des dynamiques similaires. À court terme, cela reste la meilleure voie pour sortir de l’engrenage des violences.

La Tunisie, bien qu’épargnée par les conflits armés majeurs, se trouve dans une région instable et fait face à de grands défis socio-économiques. Quelle est votre évaluation de sa position actuelle dans le contexte régional de la paix ?

La Tunisie a maintenu une relative stabilité depuis 2016, après une détérioration importante pendant le Printemps arabe. Elle se classe aujourd’hui 6ᵉ pays le plus pacifique du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, et 81ᵉ au niveau mondial.

Néanmoins, certains signaux sont préoccupants. La perception de l’insécurité augmente : 35 % des Tunisiens déclarent ne pas se sentir en sécurité lorsqu’ils marchent seuls dans leur quartier, soit deux fois plus qu’en 2008. Cela montre que la paix perçue ne dépend pas uniquement de l’absence de conflit armé, mais aussi de la confiance dans l’État et dans les conditions de vie.

Votre rapport souligne une baisse significative des investissements mondiaux dans la prévention des conflits. Quels leviers les États, en particulier ceux du Sud, peuvent-ils activer pour bâtir une paix durable sans dépendre exclusivement de la puissance militaire ?

Il n’existe pas de solution unique. Cependant, il est crucial que les États considèrent les enjeux de sécurité comme des défis collectifs plutôt qu’individuels. Dans le contexte actuel, un certain niveau de militarisation est inévitable, mais des thématiques comme la sécurité énergétique ou climatique peuvent être abordées dans une logique de sécurité partagée, tout en favorisant l’action collective.

Il faut également promouvoir le concept de Paix Positive : cela consiste à renforcer les attitudes, institutions et structures qui soutiennent des sociétés pacifiques sur le long terme. En somme, pour garantir la sécurité, il faut investir dans ce qui rend une société résiliente et harmonieuse, au-delà des seules réponses militaires.

 

Transition énergétique : la Tunisie 2ᵉ en Afrique selon l’indice mondial ETI 2025

26. Juni 2025 um 09:36

La Tunisie s’est distinguée dans la dernière édition de l’Energy Transition Index (ETI) 2025, publié par le Forum économique mondial (WEF) en collaboration avec le cabinet Accenture. Avec un score global de 54,6 points, le pays se classe 62ᵉ au niveau mondial et accède à la 2ᵉ place sur le continent africain, confirmant ainsi les avancées réalisées en matière de transition énergétique.

Cet indice, qui évalue la performance de 118 pays selon 43 indicateurs, repose sur trois grands axes : la sécurité énergétique, la durabilité environnementale et l’équité d’accès à l’énergie. Il prend également en compte la capacité des pays à opérer leur transition énergétique, en s’appuyant sur des critères comme le cadre réglementaire, les investissements, l’innovation, les infrastructures, ainsi que le capital humain.

Intervenant ce jeudi 26 juin 2025 sur Express Fm, l’économiste Chakib Mustapha a salué cette performance, soulignant une progression significative de la Tunisie grâce à plusieurs facteurs structurants : des infrastructures de qualité, une stratégie active de la STEG (Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz), et l’existence de lois sur les énergies renouvelables depuis 2015.

Il a en outre mis en avant la nouvelle stratégie nationale sur l’hydrogène vert, ainsi que l’élaboration en cours de nouveaux textes réglementaires relatifs à la transition énergétique, qui auraient contribué à l’amélioration du classement du pays, passé de la 5ᵉ place africaine en 2024 à la 2ᵉ en 2025.

Cependant, Ben Mustapha rappelle que malgré ces avancées, la Tunisie ne couvre actuellement que moins de 5 % de sa consommation grâce aux énergies renouvelables. La stratégie nationale vise 35 % d’ici 2030, un objectif ambitieux qui nécessite le déploiement de projets structurants et la mobilisation d’importants financements.

Il est à rappeler que le rapport du WEF note que chaque pays reçoit une note allant de 0 à 100 pour chaque indicateur, avec un score final combinant la performance actuelle du système énergétique (60 %) et la capacité de transformation future (40 %).

Trafic en hausse à Enfidha-Hammamet et Monastir, mais un potentiel loin d’être atteint : que disent les chiffres ?

25. Juni 2025 um 17:17

Alors que la Tunisie cherche à relancer son secteur touristique, les aéroports d’Enfidha-Hammamet et de Monastir affichent des perspectives de croissance prometteuses pour 2025. Les prévisions de TAV Airports pour cette année révèlent une nette hausse du trafic passagers à Enfidha-Hammamet et à Monastir. Pourtant, derrière ces chiffres encourageants, un constat demeure : le potentiel de ces infrastructures modernes reste largement inexploité, faute d’une intégration réelle dans le tissu de transport national. Enjeu économique, touristique et territorial, la question de l’accessibilité devient centrale dans la réflexion sur l’avenir du secteur aérien tunisien.

Les prévisions pour l’année 2025 s’annoncent encourageantes pour les aéroports touristiques tunisiens d’Enfidha-Hammamet et de Habib Bourguiba Monastir. Selon les données publiées par l’opérateur TAV Airports, les deux plateformes devraient enregistrer une croissance significative de leur trafic passagers, en réponse à un renforcement des lignes aériennes existantes et à l’arrivée de nouvelles compagnies.
L’aéroport d’Enfidha-Hammamet est attendu à 1,5 million de passagers, contre 1,3 million en 2024. Monastir, de son côté, devrait franchir la barre des 1,8 million, en hausse par rapport aux 1,6 million enregistrés l’année précédente. Au total, ces deux aéroports pourraient accueillir 3,3 millions de passagers en 2025.
Cette progression s’explique notamment par une dynamique positive du côté de l’offre aérienne : Enfidha bénéficie de l’installation de quatre nouvelles compagnies, desservant dix destinations supplémentaires, tandis que Monastir enregistre six nouvelles liaisons grâce à deux opérateurs récemment arrivés.

Un potentiel loin d’être atteint…

Malgré cette embellie, les chiffres restent encore très en deçà de la capacité totale des deux plateformes. En effet, l’aéroport d’Enfidha-Hammamet peut accueillir jusqu’à 7 millions de passagers par an, et celui de Monastir jusqu’à 4,5 millions. À eux deux, ils n’exploitent actuellement qu’environ 30 % de leur potentiel. Ce sous-emploi pèse lourdement sur la rentabilité de l’opérateur, mais aussi sur l’économie touristique régionale, à un moment où l’aéroport de Tunis-Carthage dépasse chaque année sa capacité théorique de cinq millions de passagers.
Le principal frein à cette montée en puissance reste l’insuffisance criante des infrastructures de transport terrestre, notamment pour Enfidha-Hammamet. Bien que moderne et conforme aux standards internationaux, l’aéroport reste difficilement accessible pour les voyageurs indépendants, les Tunisiens résidant à l’étranger ou les touristes non pris en charge par des circuits organisés.
L’absence de transports en commun réguliers, de navettes dédiées rend le parcours vers ou depuis l’aéroport particulièrement compliqué. Par ailleurs, les vols réguliers ne sont toujours pas autorisés, limitant le développement d’une clientèle individuelle et fidèle.

Des solutions à portée de main

Pour remédier à ces blocages, plusieurs pistes sont régulièrement évoquées : création de navettes aéroportuaires fréquentes, développement de partenariats public-privé pour améliorer les connexions régionales, ou encore optimisation de la signalisation routière. Mais sans réelle volonté politique ni coordination entre les ministères du Tourisme, du Transport et de l’Intérieur, ces mesures restent à l’état de projet.
Ceci pour dire que dans un pays où le tourisme représente une part essentielle du PIB, l’accessibilité des infrastructures aéroportuaires ne peut plus être considérée comme un simple détail logistique. Elle constitue désormais un levier stratégique majeur pour la compétitivité de la destination Tunisie.

El Mouradi prépare son entrée en bourse et s’ouvre aux enseignes internationales

24. Juni 2025 um 13:40

Alors que le secteur touristique tunisien tente de se repositionner sur la scène internationale, la chaîne hôtelière El Mouradi dévoile une feuille de route ambitieuse : introduction prochaine en bourse, ouverture aux franchises internationales et repositionnement stratégique autour de nouveaux pôles d’attractivité. Objectif affiché : moderniser l’offre, diversifier les clientèles et s’imposer comme un acteur régional incontournable.

Présente depuis plus de 30 ans dans le paysage touristique tunisien, El Mouradi est aujourd’hui la plus grande chaîne hôtelière du pays, avec 16 établissements répartis sur neuf zones touristiques et une capacité d’accueil de 16 000 lits. Mais si son envergure est bien ancrée, c’est son avenir qui suscite aujourd’hui l’intérêt : lors d’une récente rencontre avec la presse, les dirigeants du groupe ont dévoilé un projet de transformation de grande ampleur.

Au cœur de cette stratégie : une entrée en bourse prévue dans les prochaines années, destinée à renforcer la solidité financière du groupe et une ouverture aux enseignes hôtelières internationales sous forme de franchises. Une double offensive pensée pour répondre aux exigences d’un marché en mutation, tout en valorisant les atouts locaux.

Vers la Bourse et au-delà

Bassem Znati, directeur commercial du groupe, a présenté les grandes orientations stratégiques de la chaîne et dressé un état des lieux des projets en cours ainsi que des perspectives d’avenir de l’entreprise.

Parmi les annonces majeures de cette rencontre, la volonté du groupe de s’introduire en bourse dans les années à venir retient l’attention. “Cette décision stratégique vise à renforcer la transparence, mobiliser de nouveaux financements et accélérer la modernisation de l’offre hôtelière… L’objectif est d’asseoir la solidité du groupe tout en s’ouvrant à des partenariats internationaux”, a-t-il souligné.

Dans cette optique, il a ajouté que des négociations sont en cours avec plusieurs chaînes hôtelières étrangères. Le point de départ de cette ouverture sera l’hôtel Africa, situé en plein centre de Tunis, qui bénéficiera d’une rénovation complète. L’ancien cinéma Africa sera, quant à lui, transformé en centre des arts afin de renforcer la dynamique culturelle de la capitale.

Dans ce même cadre, Znati a rappelé qu’avec 16 établissements répartis dans neuf régions, du nord côtier aux portes du désert, El Mouradi revendique la plus grande capacité hôtelière du pays avec 16 000 lits. “Rien que dans la région de Hammam Sousse, la chaîne exploite cinq hôtels totalisant 5 000 lits dans les catégories 3 à 5 étoiles, avec un positionnement adapté aussi bien au tourisme familial qu’aux voyages d’affaires et au bien-être”, a-t-il encore précisé.

Miser “toujours” sur la clientèle locale

Outre l’hébergement, la chaine investit également dans le tourisme sportif. Le complexe de Sousse comprend quatre terrains de football aux normes internationales, utilisés comme base d’entraînement par plusieurs clubs tunisiens et étrangers. L’enseigne dispose aussi de sept courts de tennis modernes, renforcés récemment par l’installation de la Confédération africaine de tennis transférée du Maroc vers la Tunisie. Un signal fort pour le développement de cette discipline dans le pays.

Par ailleurs, cinq centres de thalassothérapie, dont deux situés à Sousse, complètent l’offre bien-être du groupe, positionnant certains de ses établissements parmi les plus complets du bassin méditerranéen.

Sur un autre plan, le groupe a fait du tourisme de congrès un axe stratégique. En dépit du ralentissement de ce segment en Tunisie, l’établissement conserve une position dominante. Dernier exemple en date : le congrès international de cardiologie, qui s’est tenu récemment à l’un de ses hôtels, a rassemblé près de 800 professionnels de santé venus de Tunisie et de l’étranger.

Dans ce care, Mohamed Souissi, directeur du produit “Tourisme de congrès”, a souligné que ce segment est en évolution constante et que l’amélioration du transport aérien pourrait significativement doper cette activité. Toutefois, l’insuffisance de liaisons aériennes constitue encore un frein au développement soutenu du tourisme d’affaires en Tunisie.

Finalement et non moins important, Bassem Znati a insisté sur l’importance du tourisme intérieur, pilier souvent négligé des stratégies hôtelières. “Le touriste tunisien est au cœur de notre approche. Contrairement aux marchés étrangers, il n’est pas soumis aux aléas géopolitiques ou économiques internationaux. C’est un public fidèle, mais exigeant”, a-t-il précisé, tout en ajoutant que la chaîne s’efforce donc d’adapter ses tarifs à la réalité socio-économique du pays, tout en maintenant un niveau de service compétitif.

Tunisie : Près de la moitié des actifs travaillent dans le secteur informel

24. Juni 2025 um 12:48

Une note analytique publiée dans le cadre du projet Nahkiw Iktissad (Parlons économie ), financé par l’Union européenne et mis en œuvre par Expertise France, révèle que 1,6 million de Tunisiens travaillent dans le secteur informel, représentant environ 44,8 % des actifs en 2019.

Ce document met en lumière l’ampleur du phénomène et ses répercussions sociales et économiques, tout en proposant des pistes concrètes pour une transition vers une économie structurée.

Des secteurs clés dominés par l’informel

Selon l’étude, les activités informelles se concentrent principalement dans trois secteurs : l’agriculture, le bâtiment et le commerce. Ces domaines absorbent près des deux tiers des travailleurs non déclarés, souvent dans des conditions de précarité extrême.

Le phénomène est particulièrement marqué dans les zones rurales, notamment dans l’ouest du pays, où l’importance de l’activité agricole et l’absence d’alternatives formelles accentuent la dépendance à ce type d’économie.

D’après les dernières données recueillies par l’Institut national de la statistique (INS) et l’Observatoire national de l’emploi et des compétences, 87 % des petits employeurs et travailleurs indépendants opérant dans l’économie parallèle gagnent moins de 600 dinars par mois. Il s’agit majoritairement de vendeurs ambulants, d’artisans et de petits agriculteurs aux ressources limitées.

Pour amorcer une sortie du secteur informel, la note recommande une stratégie graduelle, s’appuyant sur trois axes principaux à savoir : protéger les catégories vulnérables, soutenir les petits employeurs et faciliter l’intégration progressive des travailleurs dans le circuit économique formel.

Le rôle clé de l’État et de la numérisation

Le rapport souligne en outre l’importance du rôle des autorités publiques pour accompagner cette transition. Il insiste sur le besoin de renforcer les moyens des administrations, notamment dans les domaines de la fiscalité simplifiée, de la protection sociale et des inspections du travail.

La digitalisation est également identifiée comme un levier essentiel pour mieux suivre les activités économiques et renforcer la transparence.

Finalement et non moins important, la note appelle à intensifier les campagnes de sensibilisation à destination des travailleurs et employeurs pour les informer des avantages de l’économie formelle : retraite, couverture sociale, accès au crédit, etc.

Le rapport met aussi l’accent sur la nécessité de restaurer un climat de confiance entre l’État et les citoyens. “Si les citoyens perçoivent que la loi n’est pas appliquée de manière équitable, ils refuseront de rejoindre un système perçu comme injuste, qui pénalise en premier lieu les plus vulnérables”, a-t-il, souligné.

Tunisie : les plus belles plages pour une escapade balnéaire riche en découvertes et en détente

23. Juni 2025 um 20:31

Entre mer Méditerranée et désert, la Tunisie offre un littoral exceptionnel qui séduit par sa diversité et sa beauté. Facilement accessible depuis l’Europe, le pays s’impose comme une destination balnéaire incontournable, alliant plages idylliques, eaux turquoise et cadre naturel préservé. Le site français easyVoyage a d’ailleurs sélectionné les plus belles plages tunisiennes, qui promettent à la fois détente, loisirs nautiques et découvertes uniques. De Tabarka à Djerba, en passant par Gammarth, Sousse ou encore les îles Kerkennah, ces plages offrent un éventail d’expériences entre calme, aventure et convivialité, pour répondre à toutes les envies d’évasion.

Tabarka : un paradis sous-marin

Située à environ 100 kilomètres à l’ouest de Tunis, la petite ville de Tabarka offre un littoral d’une rare beauté. Cette côte, balayée par des vents puissants, est un véritable eldorado pour les surfeurs, tandis que ses récifs coralliens et sa faune marine en font un lieu privilégié pour la plongée sous-marine.

Gammarth : la plage familiale par excellence

Avec ses 10 kilomètres de sable blanc fin et sa pente douce, la plage de Gammarth est l’endroit rêvé pour les familles. Sa tranquillité, la sécurité offerte aux enfants et la proximité avec la capitale en font une destination privilégiée. Cette plage se distingue également par la propreté de ses lieux et la variété des loisirs proposés, entre jet-ski et balades à dos de chameau.

Sidi Bou Saïd : une vue à couper le souffle

Sur la côte de Carthage, la plage de Sidi Bou Saïd charme par son eau turquoise protégée du vent par les collines environnantes. Bien que modeste par sa taille, elle séduit par son ambiance conviviale et le panorama unique qu’elle offre sur le célèbre village aux maisons bleu et blanc, symbole de la Tunisie authentique.

El Haouaria : un écrin sauvage

Pour les amateurs de tranquillité et d’authenticité, la plage d’El Haouaria est un joyau préservé, loin du tourisme de masse. Cette crique sauvage dévoile grottes secrètes et épaves submergées, un terrain de jeu idéal pour la plongée et le snorkeling. Sa nature intacte et ses fonds marins riches sont au cœur du choix d’easyVoyage.

Yasmine Hammamet : la plage qui ne dort jamais

Au sud de la péninsule du Cap Bon, Yasmine Hammamet est un lieu emblématique de la vie nocturne tunisienne. Mais cette plage ne se limite pas à ses soirées festives : en journée, elle attire par ses eaux claires et chaudes et son large éventail d’activités pour tous les âges, de la plongée aux aires de jeux pour enfants.

Sousse : sensations et ambiance festive

Reconnue pour ses loisirs variés, Sousse est un haut lieu de la vie balnéaire tunisienne. Planches à voile, parachute ascensionnel ou bateaux bananes, ses plages dynamiques combinent sports nautiques et vie nocturne animée, attirant une clientèle en quête d’émotions et de divertissement.

Îles Kerkennah : authenticité et sérénité

Cet archipel paisible au large de Sfax séduit par son cadre naturel préservé, ses plages bordées de palmiers et son ambiance calme et authentique. Peu fréquentées, les plages des îles Kerkennah invitent au dépaysement et à la détente loin de l’agitation touristique.

Djerba : un paradis pour petits et grands

Au sud-est, l’île de Djerba est célèbre pour ses plages de sable blanc adaptées aux familles, comme celles de Sidi Mahrez ou Sidi Jmour. Ces plages combinent douceur de vivre, animations variées et loisirs nautiques, offrant une expérience balnéaire riche et conviviale.

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