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Heute — 14. Mai 2025Haupt-Feeds

Première vente de crédits carbone à la Bourse de Tunis lors de la Conférence Annuelle de l’AFCM

14. Mai 2025 um 08:15

À l’occasion de la Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM), qui se tient à Tunis les 13 et 14 mai, la Bourse de Tunis a organisé une séance de démonstration de vente aux enchères de crédits carbone, marquant une première en Tunisie.

Interrogé par La Presse de Tunisie, M. Bilel Sahnoun, Directeur Général de la Bourse de Tunis, a précisé que cette opération symbolique a permis de simuler une transaction réelle sur le marché volontaire du carbone. “Aujourd’hui, nous avons assisté à la vente de 2 600 tonnes de crédits carbone générés par une entreprise en Malaisie, rachetés par une entreprise saoudienne. Cette expérience illustre concrètement le fonctionnement de ces marchés”, a-t-il déclaré.

Le principe est simple : des entités capables de réduire ou d’éviter des émissions de CO₂, grâce à des projets de captation ou de compensation, génèrent des certificats carbone qu’elles peuvent vendre à d’autres entreprises désireuses de compenser leurs propres émissions, mais ne disposant pas des moyens techniques pour le faire directement. “Cela permet aux pollueurs de financer des actions concrètes de dépollution ailleurs, contribuant ainsi à une logique globale de décarbonation”, a expliqué M. Sahnoun.

Bien que les acteurs de cette vente ne soient pas tunisiens, l’expérience, inédite dans le pays, a permis aux participants d’observer de près les mécanismes du marché carbone. “Cela pourrait inspirer à terme des initiatives similaires en Tunisie”, a-t-il ajouté.

Abordant par ailleurs le climat économique international, M. Sahnoun s’est exprimé sur les tensions commerciales mondiales. “La guerre commerciale actuelle reste une grande inconnue. Son issue est incertaine, mais ce qui est sûr, c’est que beaucoup de populations en subissent déjà les conséquences. Le pouvoir d’achat, notamment en Asie et en Amérique du Nord, est affecté par l’augmentation des tarifs douaniers”, a-t-il expliqué.

Il a en outre anticipé une redéfinition des chaînes de valeur mondiales dans les années à venir. “Un nouvel équilibre finira par s’imposer, remodelant la carte des échanges et des entreprises à l’échelle mondiale”, a encore précisé M. Sahnoun.

Gestern — 13. Mai 2025Haupt-Feeds

Tunisie : Les trois objectifs de Bilel Sahnoun pour renforcer l’attractivité des marchés de capitaux arabes et africains

13. Mai 2025 um 21:06

En ouvrant la Conférence Annuelle des Marchés de Capitaux Arabes et Africains, qui se déroule à Tunis, Bilel Sahnoun, Directeur Général de la Bourse de Tunis, a souligné l’importance historique de cet événement, qui marque la première rencontre des deux régions sur un même territoire. Cette conférence réunit plus de 100 dirigeants de bourses, d’établissements financiers et d’autres acteurs clés du marché de capitaux pour discuter des enjeux et des opportunités qui façonnent l’avenir de ces marchés.
“Cette rencontre réunit pour la première fois les marchés de capitaux arabes et africains à Tunis… Nous avons l’occasion d’échanger sur des sujets d’actualité qui affectent nos marchés et d’envisager de nouvelles voies de coopération pour relever les défis communs”, a indiqué Bilel Sahnoun, dans une déclaration accordée à La Presse.
Il a ajouté que l’événement se distingue par ses huit panels d’experts couvrant des sujets variés, tels que le développement durable, le crédit carbone, l’intelligence artificielle, ainsi que l’innovation dans les produits financiers comme les dérivés et les produits indiciels. L’un des points forts abordés est l’impact de l’intelligence artificielle sur les marchés de capitaux, notamment sur l’attractivité de ces marchés pour les jeunes générations, de plus en plus connectées et exigeantes.
“Les jeunes générations, en particulier la génération Z et Alpha, n’accepteront plus de venir investir en bourse avec les anciens modèles. Ils attendent des plateformes numériques intégrant l’intelligence artificielle pour les aider à prendre des décisions d’investissement », a encore précisé M. Sahnoun.
Sur un autre plan, Bilel Sahnoun a annoncé que la présidence de l’Union Arabe des Marchés de Capitaux a été transférée à Tunis, un développement majeur pour la Bourse de Tunis. À ce titre, il a fixé trois objectifs ambitieux pour l’année à venir. Le premier est la convergence des régulations des marchés de capitaux dans les deux régions afin de favoriser l’interconnexion des marchés et d’offrir davantage de liberté aux investisseurs.
Le deuxième objectif est l’organisation de « roadshows » pour faciliter les rencontres entre investisseurs et entreprises cherchant à lever des fonds. Le troisième, plus innovant, concerne le lancement de nouveaux produits financiers, notamment des produits indiciels comme les ETF (Exchange-Traded Fund) ainsi que des produits dérivés et des commodités, pour diversifier les options d’investissement.
“Nous visons également à introduire un compartiment pour les matières premières, afin de mieux répondre aux besoins des investisseurs”, a-t-il encore assuré, tout en soulignant que cet événement marque un tournant pour les marchés de capitaux arabes et africains, avec des initiatives stratégiques visant à renforcer leur compétitivité, leur connectivité et leur attractivité à l’échelle mondiale.

Pierre-Célestin Rwabukumba à l’AFCM : “Une seule voix pour les marchés africains et arabes sur la scène mondiale”

13. Mai 2025 um 20:28

En marge de la Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM), qui se tient à Tunis les 13 et 14 mai 2025, Pierre-Célestin Rwabukumba, Directeur Général de la Bourse du Rwanda (Rwanda Stock Exchange) et Président de l’Association des Bourses des Valeurs africaines (The African Securities Exchanges Association – ASEA), a réaffirmé l’importance du partenariat stratégique entre les marchés de capitaux africains et arabes.

“Je suis ici en tant que président de l’ASEA. Cette organisation regroupe non seulement les bourses du continent, mais aussi d’autres institutions comme les dépositaires centraux, qui jouent un rôle clé dans nos marchés”, a-t-il indiqué, dans une déclration accordée à La Presse.

Rwabukumba a ajouté que l’ASEA, qui œuvre pour l’intégration et le développement des marchés financiers africains, a signé l’an dernier un protocole d’accord avec l’AFCM pour renforcer la coopération interrégionale. Cette collaboration vise à favoriser l’échange d’expertise, le partage de bonnes pratiques et la mise en place de projets conjoints.

“L’AFCM représente le monde arabe, et nous, l’Afrique. Ensemble, nous voulons créer des synergies entre nos marchés, échanger et parler d’une seule voix sur la scène internationale”, a-t-il encore précisé.

Interrogé sur ses attentes vis-à-vis de l’événement, le président de l’ASEA a insisté sur la nécessité d’un dialogue continu entre les acteurs des deux régions, afin de faire avancer les flux de capitaux, mais aussi de répondre aux défis communs auxquels sont confrontés les places financières émergentes.

“Nous devons partager nos connaissances et nos idées pour faire face aux défis de nos marchés. Ce type de rencontre nous permet de voir ce qui se fait ailleurs, d’apprendre les uns des autres et d’imaginer ensemble des solutions concrètes”, a encore précisé le président de l’ASEA.

Il a, en outre, assuré que la Conférence de Tunis, qui réunit régulateurs, opérateurs boursiers et institutions financières de plus de 20 pays, marque une étape importante dans le renforcement de la coopération Sud-Sud et dans la construction d’un écosystème financier africain et arabe plus intégré, plus résilient et plus influent.

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Forte dépression atmosphérique en approche : Pluies et risques d’inondations en Tunisie et Algérie

11. Mai 2025 um 10:12

Une dépression atmosphérique marquée, attendue entre le 14 mai et les jours suivants, affectera principalement le nord-est de l’Algérie et le nord-ouest de la Tunisie. Cette perturbation météorologique pourrait entraîner de fortes précipitations, notamment sur les côtes est de l’Algérie et le nord de la Tunisie, avec des quantités pouvant dépasser les 150 à 200 mm entre mercredi et la fin de semaine. C’est ce qu’a annoncé l’Observatoire tunisien de la météo et du climat, dans une note publiée sur sa page officielle.

Selon la même source, en Algérie, les régions côtières, entre Alger et Annaba, particulièrement les zones de Jijel et Mila, devraient connaître des pluies abondantes. Des risques de crues et d’inondations locales sont à prévoir en raison de l’intensité des précipitations.

Quant aux prévisions pour la Tunisie, elles restent fluctuantes, bien que des quantités significatives de pluie soient attendues, notamment dans le nord-ouest du pays. Les gouvernorats de Jendouba, Béja et Bizerte, ainsi que les régions abritant des barrages, seront particulièrement concernés par des pluies intenses, dépassant les 100 mm entre mercredi et samedi. Les régions centrales du pays connaîtront des précipitations modérées à faibles, tandis que le sud reste incertain.

“Des discussions ont circulé sur une éventuelle tempête méditerranéenne de type “Medicane”, mais ces informations sont actuellement inexactes. Bien qu’un phénomène de dépression atmosphérique intense soit attendu, sa trajectoire pourrait se concentrer à l’est de l’Algérie et au centre de la Méditerranée, entre la Tunisie et l’Italie. Les prévisions sont sujettes à des mises à jour et des ajustements”, a encore précisé la même source.

Et d’ajouter : Avant l’arrivée de cette dépression, des pluies sont attendues au nord de la Tunisie dimanche et lundi, ainsi qu’au centre du pays lundi. 

«Bolt n’est pas disponible ici»: le message qui signe la fin de Bolt en Tunisie

10. Mai 2025 um 20:31

L’application de transport Bolt a officiellement cessé ses activités en Tunisie le vendredi 9 mai 2025, confirmant ainsi la fin d’une présence déjà fragilisée depuis plusieurs semaines. Ce retrait marque un tournant dans le bras de fer entre la plateforme estonienne et les autorités tunisiennes.=

En effet, depuis vendredi, les utilisateurs tunisiens qui tentent d’ouvrir l’application reçoivent le message suivant : « Bolt n’est pas encore disponible ici ». Ce message, affiché systématiquement, met fin à toute tentative d’accès aux services de la plateforme. Nos propres tests ont permis de constater la désactivation effective de l’application sur le territoire tunisien.

Pour rappel, la crise entre Bolt et l’État tunisien remonte à mars 2025. Le 24 mars, les autorités annoncent la suspension des activités de plusieurs applications de transport, dont Bolt, en raison de soupçons de blanchiment d’argent, de fraude fiscale et d’exercice illégal. Des investigations révèlent que certaines plateformes opéraient sans autorisation légale, avec des structures juridiques opaques et des transferts suspects de fonds vers l’étranger.

Dans ce contexte, Bolt est radiée du registre national des entreprises, ses locaux sont fermés, et près de 12 millions de dinars sont saisis. Malgré cette décision, l’application a continué de fonctionner sur le territoire pendant plusieurs semaines, alimentant la confusion autour de son statut légal.

Bolt avait publiquement rejeté les accusations, affirmant être en conformité avec la législation tunisienne et dénonçant une procédure menée sans possibilité de se défendre devant la justice. La plateforme avait exprimé son intention de contester la décision des autorités et de maintenir ses services dans le pays.

A cet effet, le message affiché depuis le 9 mai confirme que Bolt a finalement cessé toute activité en Tunisie. L’entreprise n’a pas encore communiqué officiellement sur les raisons exactes de cette coupure soudaine, mais celle-ci intervient dans un contexte de pression réglementaire croissante.

Ce départ soulève une fois de plus la question du statut juridique des plateformes de VTC en Tunisie, où l’absence de cadre clair continue de freiner le développement du secteur.

Jusqu’à 2 000 dinars pour réussir le bac : les cours particuliers hors de contrôle en Tunisie

10. Mai 2025 um 15:21

À quelques semaines des examens nationaux, les cours particuliers connaissent une envolée sans précédent. Pour les familles tunisiennes, déjà éprouvées par une crise économique persistante, le coût de ces cours devient tout simplement insoutenable, pouvant atteindre jusqu’à 1 000 dinars par élève, voire plus en période de révision intensive.
Alors que les épreuves du baccalauréat, du brevet de l’enseignement de base et du concours d’entrée aux collèges pilotes approchent, les familles n’ont d’autre choix que de recourir à ces cours de soutien devenus quasi obligatoires. La complexité des programmes, les effectifs surchargés en classe et l’insuffisance du suivi pédagogique poussent de nombreux parents à multiplier les heures de soutien scolaire privé.

Un coût qui dépasse désormais les capacités des familles

Selon Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic), les dépenses pour les cours particuliers atteignent des niveaux alarmants. “Pour les élèves de terminale, les frais peuvent osciller entre 1 000 et 2 000 dinars pendant la période de révision. C’est une somme colossale pour la majorité des foyers tunisiens”, a-t-il souligné, dans une déclaration accordée ce samedi 10 mai 2025 à Jawhara Fm.
Ces tarifs s’expliquent par une forte demande, mais aussi par l’absence de régulation. Des cours sont souvent dispensés dans des locaux privés, en dehors de tout contrôle, parfois même par des enseignants exerçant parallèlement dans le public – une situation contraire à la législation en vigueur.
De nombreux parents dénoncent, pour leur part, ce système parallèle qui “épuise moralement et financièrement”, avec des matières devenues “inabordables sans soutien extérieur”. Certains confient devoir renoncer à d’autres dépenses essentielles pour assurer la réussite scolaire de leurs enfants.

Un système à bout de souffle

Les critiques pointent du doigt un système éducatif de plus en plus inégalitaire, où la réussite dépend désormais de la capacité à payer. Pour de nombreux observateurs, il est urgent de lancer une réforme profonde de l’éducation nationale, afin de garantir l’égalité des chances et de restaurer la confiance dans l’enseignement public.
L’appel est également lancé pour une application stricte de l’interdiction des cours particuliers hors cadre légal, et la création de structures de soutien scolaire publiques et encadrées, accessibles à toutes les familles.

Les cours particuliers : Un mal nécessaire dans le système éducatif tunisien…

10. Mai 2025 um 13:59

Le président de l’Association tunisienne des parents et des élèves, Ridha Zahrouni, a affirmé que le système éducatif tunisien actuel n’offre pas de garanties de réussite scolaire sans le recours aux cours particuliers. 

Lors de son passage ce samedi 10 mai 2025 sur les ondes de Diwan FM, Zahrouni a souligné que la pression imposée par les examens successifs et les lourdes exigences du programme scolaire pèsent sur les élèves, leurs parents et les enseignants.

Selon Zahrouni, la multiplication des examens et l’intensification de la charge de travail imposée aux élèves entraînent un stress considérable. “Les élèves tunisiens vivent sous une pression constante qui nuit à leur bien-être psychologique et physique. Cette surcharge de travail, combinée aux examens répétitifs, ne fait qu’aggraver leur situation”, a-t-il déclaré, tout en ajoutant que cette pression constante devient un fardeau non seulement pour les étudiants, mais aussi pour leurs parents, qui doivent gérer cette tension tout en s’engageant financièrement dans l’éducation de leurs enfants.

Les cours particuliers : une nécessité…

Ridha Zahrouni a ensuite abordé la question des cours particuliers, affirmant qu’ils sont devenus une composante incontournable du système éducatif tunisien. Bien que les autorités éducatives aient tenté de réguler cette pratique, elles n’ont pas suffisamment pris en compte les causes profondes qui poussent les élèves à y recourir. “Les cours particuliers sont désormais une nécessité pour beaucoup d’élèves… En l’absence d’un système plus adapté, il est difficile d’imaginer une réussite scolaire sans cette aide supplémentaire”, a expliqué Zahrouni.

L’Association tunisienne des parents et des élèves a, en effet, constaté que la qualité de l’enseignement dispensé en classe n’est souvent pas suffisante pour permettre à chaque élève de réussir. “Je défie quiconque de dire que le système éducatif, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, peut garantir la réussite des élèves sans recourir aux cours particuliers”, a affirmé le président de l’Association, soulignant la dépendance croissante aux cours particuliers pour combler les lacunes du système scolaire.

Un système éducatif épuisant pour tous les acteurs

Selon le président de l’Association, le système éducatif actuel est devenu une source d’épuisement pour toutes les parties concernées. “Les élèves, les parents et même les enseignants sont soumis à une pression matérielle et psychologique constante. Les enseignants, face à un programme chargé et des classes surchargées, peinent à offrir une attention individualisée à chaque élève, ce qui pousse de nombreux parents à se tourner vers les cours particuliers”, a précisé Zahrouni.

Cette situation crée un cercle vicieux : les élèves sont poussés à suivre des cours supplémentaires pour compenser les faiblesses du système éducatif, tandis que les parents sont obligés d’investir financièrement dans ces cours pour assurer la réussite de leurs enfants. Une telle dynamique soulève des questions sur l’équité du système, notamment pour les familles qui n’ont pas les moyens de financer ces cours.

Face à cette situation, l’Association tunisienne des parents et des élèves appelle à une réforme en profondeur du système éducatif tunisien. “Il est impératif de repenser l’approche pédagogique et de réformer le système pour le rendre plus adapté aux besoins des élèves et plus réaliste pour les parents et les enseignants’, a conclu Ridha Zahrouni.

L’Association plaide ainsi pour une révision des méthodes d’évaluation, une meilleure gestion du temps scolaire et une attention accrue aux besoins individuels des élèves. Pour Zahrouni, une réforme efficace permettrait non seulement de réduire la pression sur les élèves, mais aussi de diminuer la dépendance aux cours particuliers, tout en garantissant une éducation de qualité pour tous.

Tunisie : 177 hôtels fermés en raison de difficultés saisonnières et structurelles

10. Mai 2025 um 11:29

Le Directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Haloui, a révélé ce samedi que 177 hôtels sont actuellement fermés en Tunisie, soit environ 60 000 lits sur un total de 230 000 lits disponibles. Cette fermeture concerne environ 21% de la capacité hôtelière totale du pays.

Dans une interview accordée au journal Chourouk, Haloui a expliqué que les raisons de cette fermeture sont multiples. Il a précisé que 20 000 lits sont le résultat de fermetures saisonnières, liées aux fluctuations naturelles du secteur touristique. En revanche, les autres fermetures sont dues à des difficultés structurelles qui affectent de nombreux établissements, notamment en raison de problèmes de gestion, d’entretien, et parfois d’insuffisance d’infrastructures dans certaines régions.

Le DG de l’ONTT a en outre souligné que les autorités compétentes sont conscientes de la situation et qu’elles travaillent activement pour résoudre ces problèmes. Des solutions de relance sont en cours d’élaboration, en particulier pour les zones touristiques majeures telles que Djerba, Hammamet, et Tunis, qui ont connu des impacts importants sur leur activité touristique. Le gouvernement, en collaboration avec les acteurs du secteur, prévoit des mesures visant à relancer ces établissements fermés, en offrant notamment des incitations fiscales et en soutenant la modernisation de l’infrastructure touristique.

Selon Halaoui, l’Office national du tourisme continue à suivre de près l’évolution de la situation, tout en mettant l’accent sur le renforcement de la qualité des services dans les hôtels encore en activité, afin de maintenir l’attractivité de la destination Tunisie à l’international.

Les hôtels fermés se trouvent dans des zones touristiques clés, telles que Hammamet, Djerba, Monastir et Tozeur, et leur réouverture dépendra de la résolution des défis structurels auxquels ces établissements sont confrontés. Cette situation met en lumière les fragilités du secteur touristique tunisien et la nécessité de diversifier les offres tout en répondant aux standards de qualité internationaux.

Certes, l’impact de ces fermetures d’hôtels est préoccupant pour l’industrie du tourisme en Tunisie, un secteur vital pour l’économie du pays, représentant une part importante du PIB et générant des milliers d’emplois directs et indirects. La réouverture des hôtels, notamment ceux dans les régions stratégiques comme Djerba et Hammamet, est perçue comme un facteur clé pour relancer le tourisme tunisien, attirer les investisseurs étrangers et garantir la compétitivité de la destination face à ses rivales régionales.

Mais des efforts de modernisation de l’infrastructure et de soutien aux hôteliers en difficulté sont essentiels pour que la Tunisie puisse maintenir sa position en tant que destination touristique de choix en Méditerranée.

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