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Heute — 31. März 2025Haupt-Feeds

Barrages en Tunisie : 8,4 millions de m³ collectés en 24 heures

Von: La Presse
31. März 2025 um 10:16

L’Observatoire tunisien de la météo et du climat a publié ce lundi matin, 31 mars 2025, les derniers chiffres concernant les réserves d’eau dans les barrages du pays. Selon le rapport, les précipitations des dernières 24 heures ont permis de collecter 8,4 millions de m³ d’eau, portant le stock total à 847 millions de m³. Le taux de remplissage actuel des barrages est de 35,8%.

La situation est plus favorable dans le nord du pays, où les barrages affichent un taux de remplissage de 40,1%. En dépit de ces progrès, les oueds continuent de couler, ce qui indique que des quantités supplémentaires d’eau pourraient encore être absorbées par les barrages dans les jours à venir.

Pour rappel, la situation climatique en Tunisie, en cette période de l’Aïd El-Fitr, se distingue par des conditions météorologiques particulièrement perturbées. En effet, le pays fait face à des pluies fortes, des vents violents et même des chutes de grêle. De plus, les températures ont connu une nette baisse, accentuant les défis liés à cette période de fêtes et aux activités en extérieur. Les autorités météorologiques appellent à la vigilance et recommandent aux citoyens de prendre les précautions nécessaires face à ces conditions climatiques extrêmes.

Pluies sur la Tunisie : Bilan des précipitations des dernières 24 heures

Von: La Presse
31. März 2025 um 10:11

L’Institut national de la météorologie (INM) a publié ce lundi matin, 31 mars 2025, un bilan des dernières quantités de pluie enregistrées à travers le pays au cours des 24 dernières heures.

Selon les données fournies, plusieurs régions ont été particulièrement touchées par ces précipitations dont :

Kef : 36 mm à Kef, 35 mm à Sakiet Sidi Youssef, 24 mm à Kalaat Senan, 17 mm à Nbeur, 15 mm à Tajerouine, 14 mm à Dahmani, 12 mm à Mallegue, 11 mm à El Ksour et El Sers, 10 mm à Jreida, et 8 mm à Kalaat El Khasba et Touiref.

Ces précipitations témoignent d’une situation météo active sur plusieurs zones du pays, susceptible d’affecter les conditions de circulation et la gestion des infrastructures. L’INM recommande une vigilance accrue face aux risques d’inondations locaux dans certaines régions.

 

 

 

 

 

Kaïs Saïed à la mosquée Okba-Ibn Nafaâ : “Nous prions pour la victoire du peuple palestinien”

Von: La Presse
31. März 2025 um 09:53

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu hier soir à Kairouan où il a accompli la prière d’El-Icha à la mosquée Okba Ibn Nafaâ. Après la prière, il s’est adressé aux Tunisiens depuis ce monument historique, leur présentant ses vœux pour l’Aïd el-Fitr.

Lors de son discours, Kaïs Saïed a évoqué la lutte du peuple palestinien contre l’occupant sioniste, déclarant : « Depuis la mosquée Okba Ibn Nafaâ, nous prions Dieu, le Tout-Puissant, d’offrir la victoire à nos frères palestiniens. Que Dieu les préserve et les maintienne fermes sur leurs terres jusqu’à ce qu’ils établissent un État indépendant sur l’ensemble de leur territoire, avec Al-Qods pour capitale. »

Le Président a également profité de cette occasion pour rencontrer plusieurs citoyens et écouter leurs doléances.

Aïd sans sourire à Gaza : des frappes israéliennes fauchent des vies et brisent des familles

Von: La Presse
31. März 2025 um 09:31

Plus de 76 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ont perdu la vie depuis dimanche 30 mars 2025, premier jour de l’Aïd al-Fitr, à la suite de frappes israéliennes qui ont visé plusieurs zones de la bande de Gaza. Le bombardement intensif a laissé des familles endeuillées et un secteur dévasté. Dans ce contexte tragique, le mouvement Hamas a appelé la communauté internationale et les “peuples libres” du monde entier à intervenir d’urgence pour mettre fin à l’agression israélienne.

En Cisjordanie occupée, la situation est tout aussi dramatique. Les forces israéliennes ont détruit plus de 1 000 maisons et 600 commerces à Jénine et Tulkarem. Par ailleurs, les habitants des camps de réfugiés dans ces zones ont été expulsés sous la menace des armes, provoquant un déplacement massif. Selon les autorités locales, plus de 45 000 Palestiniens ont été forcés de fuir dans le nord de la Cisjordanie.

Cet Aïd, traditionnellement marqué par des rassemblements familiaux et des moments de joie, est devenu un jour de deuil pour des milliers de Palestiniens, alors que la violence israélienne continue d’affecter la vie quotidienne dans les territoires occupés. La communauté internationale se trouve une fois de plus face à un dilemme humanitaire dans un conflit qui semble ne jamais connaître de fin.

Premier jour de l’Aïd : Pluie et vents forts attendus ce lundi

Von: La Presse
31. März 2025 um 09:15

Le temps de lundi sera marqué par des nuages parfois denses le matin sur l’extrême nord-ouest, accompagnés de pluies éparses. Ces dernières s’étendront progressivement dans l’après-midi et la nuit au reste des régions du nord, et localement au Sahel, avec des orages temporaires.

Ailleurs, le ciel sera partiellement nuageux, précise l’Institut national de la météorologie.

Le vent de nord-ouest soufflera fort sur le nord et le centre, relativement fort puis modéré sur le sud, avec des tourbillons de sable locaux.

La mer sera agitée au nord et très perturbée sur le reste des côtes.

Les températures maximales varieront entre 15 et 20°C sur le nord et le centre, autour de 12°C sur les hauteurs de l’ouest, et entre 21 et 26°C sur le sud.

49ᵉ anniversaire de la Journée de la Terre : la Tunisie réaffirme son soutien inébranlable au peuple palestinien

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:55

Ce 30 mars 2025, la Tunisie commémore le 49ᵉ anniversaire de la Journée de la Terre, une date symbolique qui marque la lutte résolue du peuple palestinien et son engagement héroïque face aux crimes perpétrés par l’occupation israélienne. Cet événement rappelle les souffrances infligées par l’occupation, notamment les tentatives systématiques de spoliation des terres, les expulsions forcées, l’annexion de Al-Quds et l’effacement de son patrimoine historique, à indiqué un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères.

La même source a ajouté que cette commémoration intervient à un moment où l’entité occupante intensifie ses crimes contre l’humanité, ses politiques de répression, de famine et de ségrégation à l’encontre des civils palestiniens, notamment dans la bande de Gaza et les camps de réfugiés en Cisjordanie. Ce climat de violence se poursuit sans aucune forme de responsabilité internationale, en dépit des violations flagrantes des principes humanitaires, juridiques et éthiques universels.

La Tunisie rend aujourd’hui hommage à la résistance exceptionnelle du peuple palestinien, qui lutte seul contre la brutalité de l’occupant et l’impunité internationale. Ce dernier continue d’écrire une nouvelle page dans son combat légitime pour la récupération de ses terres occupées et la restauration de ses droits historiques.

À cette occasion, la Tunisie réitère son soutien indéfectible au peuple palestinien et affirme son engagement à défendre son droit inaliénable à l’autodétermination. Elle souligne que ce droit, indestructible et non réductible par le temps, doit conduire à la pleine restitution des droits historiques palestiniens et à l’établissement d’un État palestinien souverain sur l’ensemble du territoire de la Palestine, avec Al-Quds comme capitale.

La Tunisie ne ménagera aucun effort pour soutenir la cause palestinienne, promouvoir des initiatives sincères pour restaurer les droits des Palestiniens, et œuvrer pour garantir la paix, la sécurité et la stabilité pour tous les peuples de la région.

 

Circulation interrompue entre Oued Meliz et Ghardimaou en raison de la montée des eaux

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:42

La route reliant Oued Meliz à Ghardimaou, dans le gouvernorat de Jendouba, a été fermée à la circulation en raison de la crue de l’oued Erraghay, a annoncé dimanche soir la direction régionale de la protection civile.

Cette décision a été prise par la commission régionale de lutte contre les catastrophes et d’organisation des secours.

Selon un membre de la commission locale de prévention des catastrophes dans la délégation d’Oued Meliz, les automobilistes peuvent emprunter la route régionale n°59, qui relie l’intersection Jendouba-Fernana à Ghardimaou, en passant par Chemtou et la municipalité d’El-Kalaa.

La commission régionale appelle les conducteurs à la prudence, d’autant plus que de fortes pluies sont encore attendues.

Le gouvernorat de Jendouba, situé au nord-ouest de la Tunisie, subit d’intenses précipitations depuis trois jours.

 

Kaïs Saïed adresse ses vœux aux Tunisiens pour l’Aïd depuis Kairouan

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:40

Le président de la République, Kaïs Saïed, a adressé ses vœux aux Tunisiens à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, lors d’un discours prononcé dimanche soir 30 mars 2025 à la Mosquée Okba Ibn Nafaa à Kairouan.

En visite inopinée dans la ville, le président Saïed a accompli la prière d’Al-Icha avant de s’adresser aux fidèles, soulignant l’importance de la solidarité et des valeurs spirituelles qui accompagnent cette fête religieuse.

Après son allocution, le chef de l’État a échangé avec plusieurs citoyens, recueillant leurs préoccupations et aspirations.

Pour rappel, l’Aïd el-Fitr sera célébré en Tunisie ce lundi 31 mars 2025, date confirmée par le mufti de la République, Hicham Ben Mahmoud, qui a annoncé que ce jour correspondra au premier de Chawal 1446 de l’Hégire.

Kaïs Saïed et Mahmoud Abbas échangent leurs vœux pour l’Aïd el-Fitr

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:29

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu par téléphone, ce dimanche 30 mars, avec Mahmoud Abbas, président de l’État de Palestine et de l’Organisation de libération de la Palestine. À cette occasion, les deux chefs d’État ont échangé leurs félicitations à l’occasion de l’Aïd el-Fitr.

Kaïs Saïed et Mohammed ben Zayed échangent leurs vœux pour l’Aïd El-Fitr

Von: La Presse
31. März 2025 um 00:27

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce dimanche 30 mars, un appel téléphonique de Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, président des Émirats arabes unis. À cette occasion, les deux chefs d’État ont échangé leurs félicitations à l’occasion de l’Aïd El-Fitr, réaffirmant les liens de fraternité unissant leurs deux pays.

Gestern — 30. März 2025Haupt-Feeds

Tunisie : 930 hectares traités contre les criquets pèlerins, bilan à ce jour 

Von: La Presse
30. März 2025 um 21:55

Les opérations de surveillance, de détection et d’intervention contre les groupes de criquets pèlerins dans le sud de la Tunisie (Tataouine, Médenine, Kebili, Tozeur et Gabès) se poursuivent avec succès. À ce jour, la superficie totale traitée atteint 930 hectares, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture.

Les actions de lutte se sont réparties entre des traitements terrestres sur une surface de 635 hectares, dont 30 hectares traités avec un pesticide biologique dans des zones écologiquement sensibles, telles que la réserve de Sidi Toui, située dans le gouvernorat de Médenine. Par ailleurs, un traitement aérien a été effectué sur 295 hectares dans le gouvernorat de Tataouine, à l’aide d’un hélicoptère de la Société nationale de protection des végétaux.

Le communiqué souligne que les équipes de traitement sur le terrain, issues des délégations régionales du développement agricole des zones concernées, ont bénéficié du soutien de groupes multidisciplinaires, composés de diverses structures régionales et locales. Ces équipes ont mis en place une coordination efficace pour lutter contre cette menace transfrontalière.

Les équipes de surveillance et de suivi continueront leurs efforts de manière assidue, afin d’anticiper et de contenir les déplacements de cette infestation. Ces interventions régulières visent à limiter la prolifération et la propagation des criquets pèlerins, garantissant ainsi la préservation des zones agricoles vulnérables et des écosystèmes locaux.

Deux jours sans voitures à l’avenue Bourguiba : La capitale se prépare à un week-end sans pollution

Von: La Presse
30. März 2025 um 21:52

Une réunion de travail préparatoire s’est tenue récemment au siège du gouvernorat de Tunis, sous la présidence de Imad Boukhreis, gouverneur de Tunis, en vue de la préparation de la deuxième édition de l’événement « Deux jours sans voitures ». Cet événement, destiné à promouvoir la mobilité durable et à sensibiliser la population à la pollution urbaine, se déroulera les 5 et 6 avril prochains sur l’avenue Habib Bourguiba, au cœur de la capitale.

Lors de cette rencontre, le gouverneur de Tunis a exprimé ses remerciements aux différents acteurs impliqués dans la réussite de la première édition de l’événement, qui a rencontré un franc succès. Il a également souligné l’importance de renouveler cet effort pour offrir aux citoyens un moment de répit et de découverte dans un espace public libéré du trafic automobile. À cette occasion, des certificats de remerciement et de reconnaissance ont été remis aux organisateurs pour leur contribution à la réussite de l’édition précédente.

La réunion a réuni plusieurs responsables, dont Khouloud El Hechri, première adjointe au gouverneur, le secrétaire général de la municipalité de Tunis, ainsi que les directeurs et délégués régionaux des ministères de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, du Tourisme et de l’Éducation. Les services de sécurité étaient également représentés par la Direction de la police de la circulation et la région de la sécurité nationale de Tunis, en collaboration avec le président du comité organisateur du Salon du livre de Tunis.

Cette réunion avait pour objectif de coordonner les actions logistiques, sécuritaires et de communication pour assurer le bon déroulement de l’événement, tout en garantissant la sécurité et le confort des participants. L’événement, qui a pour but de redonner l’espace public aux citoyens, s’inscrit dans une démarche de transition écologique et de réflexion sur les alternatives à la voiture en ville.

Décisions présidentielles : Une administration qui vibre avec les Tunisiens

30. März 2025 um 19:10

Loin des directives à appliquer la tête baissée ou sans en saisir les significations, le discours du Chef de l’Etat à l’intention de Mme Sarra Zaâfrani Zenzeri, la nouvelle Cheffe du gouvernement, s’adresse en réalité à l’ensemble des Tunisiens. Pour leur réaffirmer que la marche sur la voie de l’éradication de la corruption se poursuit. Objectif, cette fois-ci, une administration efficace et représentative.

 Les politologues ou les commentateurs qui appartiennent à la mouvance du 25 juillet ou qui se déclarent opposants à ce que fait le Chef de l’Etat et le répètent à haute voix à l’intention des Tunisiens qui les écoutent encore, se doivent de  revenir à l’évidence. Et de reconnaître que le dossier de la réforme administrative n’a pas été enterré avec le départ de la présidence du gouvernement de M. Ahmed Hachani et de son remplacement par Kamel Maddouri, lui aussi remercié ces derniers jours et remplacé par Mme Sarra Zaâfrani Zenzeri.

Quant aux rapports élaborés par les différentes commissions ministérielles chargées de détecter les agents, les cadres et aussi les responsables qui ont essaimé au sein de l’administration et des entreprises publiques sans disposer des diplômes requis ou de la compétence qu’il faut, ils ne dorment pas, contrairement aux rumeurs, dans les tiroirs. Ils sont plutôt conservés là où il faut et ils seront déchiffrés au moment opportun.

Lundi 24 mars 2025, le Président de la République a eu le mérite, en recevant la nouvelle Cheffe du gouvernement, de rafraîchir la mémoire de ceux qui sélectionnent, à volonté, les sujets ou les préoccupations qui méritent, à leurs opinions, d’être disséqués à l’intention du peuple qui reste attentif à l’application des promesses présidentielles. Pour dire, dans son style particulier, que la guerre anticorruption se poursuit sur le même rythme et que les pratiques anciennes n’ont plus de raison d’être.

En fixant à l’adresse de Mme Zaâfrani les priorités que son gouvernement doit réaliser le Président Kaïs Saïed a apporté une nouvelle dimension à la guerre anticorruption. Celle d’éliminer les structures gouvernementales qui engloutissent l’argent public et ne rendent aucun service aux citoyens. Pis encore, les citoyens qui s’adressent à ces instances de médiation se trouvent, dans plusieurs cas, dans la situation d’avoir perdu leurs ressources financières et d’avoir dilapidé les délais réglementaires pour ester en justice et parvenir à accéder à leurs droits légitimes.

Le Président l’a déjà dit : ce type de structures de médiation improductive doivent disparaître. Et les citoyens considérant qu’ils ont été lésés dans leurs droits n’ont qu’une seule et unique possibilité : se diriger vers la justice et appeler le parquet à leur rendre leurs droits, dans la transparence totale et la célérité requise.

Les propos du Chef de l’Etat sont d’une clarté éclatante et vont directement aux cœurs des Tunisiens qui ont pris l’habitude de l’écouter, de saisir les significations de ses messages. Et surtout de ne pas avoir besoin de quiconque pour leur expliciter ce que leur Président veut dire ou pour leur indiquer qui il vise quand il parle de structures inutiles à supprimer ou de responsables auto-égarés ou poussés à l’égarement qu’il urge de remercier.

«Une administration dynamique, responsable et efficace», c’est le vœu le plus cher au Président de la République qu’il s’applique à concrétiser dans les faits et la réalité de tous les jours.

Et pour y arriver, on est convaincu que l’œuvre n’est pas impossible à condition que notre administration et ses responsables, à n’importe quel poste qu’ils exercent, s’imprègnent de cette nouvelle mentalité et de la culture novatrice prônée par le Président.

Celle de se comporter en tant qu’un militant qui a une mission à accomplir et de saisir qu’il a, à la fois, le droit de réussir et le devoir de se distinguer.

Tribune : Genèse du voyage historique de Bourguiba au Moyen-Orient en 1965 (2ème partie)

Von: La Presse
30. März 2025 um 19:00

Par  le Colonel ® Boubaker BENKRAIEM *

Deux ans plus tard, la défaite de 1967 semble confirmer l’analyse du leader tunisien qui, affligé comme la plupart des Arabes par cette catastrophe, ne manque pas de rappeler à son entourage que si les dirigeants arabes avaient suivi sa méthode, ils  l’auraient à coup sûr évitée.     Cela ne l’empêche pas d’accueillir en Tunisie, au mois de septembre 1982, les Palestiniens chassés du Liban par l’armée israélienne.

Tunis devient même, durant près de douze ans, la capitale de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Et les dirigeants palestiniens se voient, pour la première fois, reconnaître la liberté de prendre les décisions qu’ils jugent nécessaires pour la cause palestinienne. À Tunis, ils s’imprègnent, probablement à l’occasion de discussions avec Habib Bourguiba lui-même ou avec ses proches collaborateurs, de l’approche bourguibienne de la lutte de libération nationale fondée sur le réalisme, le pragmatisme et la raison. Il est probable que cette liberté de manœuvre en Tunisie, ajoutée à l’adhésion au réalisme bourguibien, aient conduit le chef de l’OLP, Yasser Arafat, à établir des contacts avec des Israéliens libéraux, pour aboutir à la conclusion à Oslo en 1993, c’est-à-dire plus de vingt-huit ans après le discours de Jéricho, d’un compromis avec les dirigeants israéliens, première étape vers  la restauration de l’entité palestinienne.

A cette époque, Habib Bourguiba semble être réhabilité aux yeux de l’opinion publique arabe, qui commence à saisir que sa position sur la Palestine ne relève pas d’une quelconque inféodation à l’Occident ou connivence avec l’ennemi sioniste, mais découle plutôt d’une approche rationnelle et scientifique des rapports de force au Moyen-Orient et dans le monde, qui aboutit à la nécessité de compromis et des étapes dans la lutte de libération du peuple palestinien.

Plus de dix mille Palestiniens vivaient dans le camp de réfugiés de Deheishe, en Cisjordanie. Les anciens n’ont pas oublié l’époque où ils furent chassés de leurs villages. C’était en 1948, au lendemain de la fondation d’Israël. Depuis, le camp a reçu la visite de nombreuses personnalités étrangères, mais ils se souviennent surtout de celle que leur rendit, il y aura bientôt soixante ans, l’ancien président tunisien Habib Bourguiba, du discours qu’il prononça à cette occasion dans la ville voisine de Jéricho et de la colère qu’il suscita dans le monde arabe. « Son approche du conflit au Proche-Orient était révolutionnaire, eu égard à la situation qui prévaut aujourd’hui dans les territoires palestiniens », confie Ismaïl Awda, un ancien habitant du camp, à un journal électronique arabe (16 septembre 2004).

Bourguiba débarqua le 27 février 1965 à Amman, en Jordanie, après des séjours au Caire (du 17 au 22 février), où il fut reçu en grande pompe par Gamal Abdel Nasser, et à Riyad (du 22 au 27 février), où le roi Fayçal d’Arabie, pourtant réputé pour sa réserve et sa froideur, lui réserva un accueil chaleureux. Le 3 mars, les responsables jordaniens, qui, à l’époque, administraient la Cisjordanie, organisèrent à son intention une visite de l’enclave palestinienne de Deheishe, qui, deux ans plus tard, allait être occupée par l’armée israélienne. Abou Hilmi Faraj, 70 ans, qui eut l’honneur de l’accueillir chez lui, se souvient. « Le directeur du bureau de l’Unrwa [l’organisme onusien chargé de venir en aide aux réfugiés palestiniens] voulait lui faire visiter l’une des maisons du camp. Il choisit la mienne parce que le confort y était moins rudimentaire qu’ailleurs. Elle ne comptait qu’une seule chambre, mais disposait d’une courette. Les habitants réservèrent à Bourguiba un accueil triomphal. Ils le considéraient comme un héros parce qu’il avait conduit son peuple à l’indépendance.                                           

«Que faites-vous dans la vie?» Me demanda le président Bourguiba ? Je travaille un jour par semaine et chôme le reste du temps, répondis-je. Pourquoi ne construisez-vous pas une seconde chambre ? J’espère rentrer un jour dans mon village. En attendant, je vivrais même dans la rue, s’il le fallait.                                                                                                                                Accepteriez-vous d’avoir des Israéliens comme voisins ? Troublé par cette question inattendue, je restai sans voix ».

Dès qu’ils apprirent que Bourguiba allait visiter le camp, les gens réunirent spontanément leurs plus beaux meubles et les disposèrent dans la maison où il devait se rendre, raconte de son côté Ismaïl Awda. Du coup, Bourguiba a cru, à tort, que tous les réfugiés vivaient dans des conditions plus ou moins acceptables. Cela l’a incité à plaider en faveur  d’une politique plus réaliste.

À Jéricho, Bourguiba, qui était accompagné du roi Hussein de Jordanie, commença son discours sur le ton de la compassion: « Je ressens une immense douleur face aux conditions de vie difficiles des réfugiés, qui traduisent l’ampleur de la nakba [catastrophe] que nous avons subie il y a dix-sept ans. Mais votre enthousiasme et votre volonté de recouvrer vos droits m’inspirent un certain optimisme. » Après ce préambule, il entra dans le vif du sujet: « Aussi forts soient-ils, les sentiments ne suffisent pas à vaincre la colonisation. L’enthousiasme est nécessaire, mais seuls le sacrifice et le martyre pourraient garantir la victoire. » Lançant une pierre dans le jardin du raïs égyptien, qui se voulait le champion de la cause palestinienne, Bourguiba expliqua à ses auditeurs qu’ils étaient les premiers concernés par leur cause, qu’ils devaient être à l’avant-garde du combat. Pour espérer atteindre leur but, la libération de leurs territoires, ils devraient également « se doter d’une direction douée d’une capacité de réflexion, de planification à long terme, d’anticipation des événements, de compréhension de la psychologie de l’adversaire et d’évaluation des forces en présence, afin de s’épargner une nouvelle défaite. »                                    

Ce langage de vérité fit grincer des dents. Le temps était à la mobilisation générale, non aux mises en garde qui sèment le doute et divisent les rangs des combattants. Bourguiba n’hésita pourtant pas à enfoncer le clou : « Il est très facile de se livrer à des proclamations enflammées et grandiloquentes, mais beaucoup plus difficile d’agir avec méthode et sérieux, expliqua-t-il. S’il apparaît que nos forces ne sont pas suffisantes pour anéantir l’ennemi ou le jeter à la mer » [expression utilisée par Ahmed Choukeiri, le leader palestinien de l’époque], nous n’avons aucun intérêt à ignorer  ce fait ou à le cacher. Il ne faut pas accuser tel ou tel leader arabe de défaitisme ou de compromission parce qu’il propose des solutions partielles ou provisoires. En Palestine, la politique du tout ou rien nous a conduits à la défaite ».                                       

À l’appui de son analyse, Bourguiba évoqua longuement l’expérience tunisienne. « Nous avons mené notre combat en plusieurs étapes. Cela a facilité notre tâche, mais aussi  celle des Français, qui ont ainsi pu graduer leurs concessions, les échelonner dans le temps. Ils étaient contents de pouvoir céder sur une question donnée, considérant qu’il s’agissait d’un moindre mal et que l’essentiel, le maintien de leur domination coloniale se trouvait sauvegardé. Mais à chaque pas franchi, nous nous rapprochions du but. Au fur et à mesure que la position de la France s’affaiblissait et que la nôtre se renforçait, notre marge de manoeuvre et nos capacités d’action devenaient plus grandes. Nous avons pu ainsi alterner les mouvements de protestation et les actions de résistance, jusqu’à la confrontation finale, qui eut lieu à Bizerte et fut le prélude à l’évacuation totale du pays. » Conclusion : « Si nous avions rejeté les solutions incomplètes comme les Arabes ont rejeté le projet de la partition de la Palestine, décision qu’ils ont d’ailleurs regrettée par la suite, la Tunisie serait encore aujourd’hui sous occupation étrangère. »                            .                               

Prononcée sur un ton délibérément moqueur, cette dernière phrase déclencha la colère de l’assistance. À l’issue du discours, les habitants de Jéricho comme ceux de Deheishe et des autres camps de Cisjordanie organisèrent des marches de protestation où furent scandés des slogans hostiles au président tunisien. Indifférent à la tempête qu’il avait déclenchée, celui-ci crut devoir développer le fond de sa pensée lors d’une rencontre avec des journalistes, trois jours plus tard à Jérusalem. Oui, Israël est un fait colonial, il l’avait toujours dit et n’avait pas changé d’avis, mais « les droits dont les palestiniens ont été privés peuvent être rétablis progressivement, par paliers », lança-t-il à un auditoire scandalisé. Nasser, Choukeiri et les autres dirigeants de la région avaient à peine encaissé ces premières flèches que Bourguiba leur en asséna d’autres : « Il est impossible de parvenir à quoi que ce soit si les Arabes ne mettent pas sur pied une direction nouvelle et plus qualifiée, dotée du sens des réalités ». Puis, encore plus prophétique : « La meilleure des paix est celle qui ne fait ni vainqueur ni vaincu. Il me semble que l’on peut peut-être parvenir à une coexistence avec les juifs. Un jour viendra où il apparaîtra clairement que ces tragédies n’ont aucun sens » Paix, coexistence et sens des réalités. Rivalisant d’intransigeance suicidaire, les dirigeants arabes de l’époque n’étaient pas disposés à entendre de tels propos. Encore moins à en comprendre le sens.                               

« Bourguiba avait raison. Nous aurions dû suivre sa politique qui consiste à engranger tout ce qui peut l’être à un moment donné et à remettre continuellement ses revendications sur le tapis », dit aujourd’hui Abou Hilmi, non sans amertume. « Faudrait-il présenter des excuses posthumes à cet homme injustement voué aux gémonies ? » s’interroge le correspondant d’Elaph.com. Réponse d’un jeune homme de Deheishe, qui n’a pas connu le leader tunisien : « Pourquoi devrions-nous nous excuser ? Parce que nos parents ont revendiqué Jaffa et Haïfa ? Mais nous continuons de le faire, n’en déplaise à tous les dirigeants arabes réunis ! » Même son de cloche chez Hussein Rahhal, leader du Front de libération arabe, l’aile palestinienne du Baas irakien. En 1965, il vivait à Deheishe et prit part aux manifestations contre le leader tunisien : « Les masses populaires eurent raison de refuser le défaitisme de Bourguiba et de poursuivre la lutte. » Conclusion du correspondant d’Elaph.com : « Nous ne reconnaissons jamais nos erreurs et ne demandons jamais pardon. Cela ne fait pas partie de notre culture. En fait, nous n’avons pas beaucoup changé depuis le discours de Bourguiba. Les masses populaires sont à l’image de leurs dirigeants, elles sont incapables de tirer le moindre bénéfice de leurs sacrifices.                                    .

Bourguiba, qui a consacré la majeure partie de son discours à critiquer les dirigeants arabes de son époque, avait donc une bonne évaluation de la situation. »

Discours de Jéricho du président Bourguiba en date du 3 mars 1965 :

Le président Habib Bourguiba se distingue des autres chefs d’État arabes du Moyen-Orient en recommandant l’acceptation de la décision de l’ONU relative à l’existence d’Israël. Il justifie cette position en évoquant son approche des petits pas, préconisant une marche progressive, par étapes, vers l’indépendance des Palestiniens. Ce discours prononcé à Jéricho, en Cisjordanie, reçoit un accueil froid dans le monde arabe et pourtant… soixante ans plus tard, les droits des Palestiniens ont-ils avancé d’un pas ?   

Chers frères,  Je ressens en ce moment un double sentiment d’émotion et de fierté. Ému, je le suis lorsque je pense à l’ampleur du désastre que nous avons subi en Palestine il y a dix-sept ans. Mais en même temps, l’enthousiasme qui vous anime, la volonté farouche que je lis sur vos visages, la détermination à reconquérir vos droits, tout cela me réconforte et consolide mon optimisme. 

Vous savez sans doute que le peuple tunisien, alors qu’il menait encore une lutte âpre contre la forme la plus abjecte du colonialisme, a tenu à apporter sa contribution dans la guerre de Palestine. De tous les coins de Tunisie, jeunes et vieux sont accourus ici pour prendre effectivement part à la lutte dont l’enjeu était d’assurer l’intégrité d’une terre arabe et musulmane qu’ils considéraient comme leur seconde patrie. Le peuple tunisien a pu, au bout de vingt-cinq ans de lutte, fonder un État solide et moderne sur une terre d’Islam débarrassée de toute co-souveraineté et de toute forme de domination politique ou militaire. Mais nous pensons en Tunisie que notre action ne se circonscrit pas à l’intérieur de nos frontières, la Tunisie, qui  a combattu le colonialisme, est consciente du rôle qu’elle doit assumer dans la libération de chaque pouce de la nation arabe demeuré encore sous l’emprise de l’étranger. J’avais déjà proclamé à la première Conférence au sommet arabe que la Tunisie était décidée à mettre à la disposition de la cause palestinienne toutes ses potentialités. Je le proclame de nouveau aujourd’hui. Il est toutefois un point sur lequel je voudrais attirer votre attention: vous êtes les titulaires d’un droit violé; à ce titre vous vous devez d’être à la première ligne du front ouvert pour la reconquête de la Palestine. Il est de mon devoir de vous entretenir en toute franchise d’un certain nombre de vérités que vous devez avoir présentes à l’esprit d’abord votre rôle dans la lutte est primordial. C’est ce que vous ne devez jamais perdre de vue. D’autre part, je voudrais dire, en ce moment où je m’adresse à tous les Arabes partout où ils se trouvent, que mon expérience personnelle, issue d’une dure et longue lutte, m’a appris que l’enthousiasme et les manifestations de patriotisme ne suffisent point pour remporter la victoire. C’est une condition nécessaire. Mais elle n’est pas suffisante. En même temps que l’esprit de sacrifice et de mépris de la mort, il faut un commandement lucide, une tête pensante qui sache organiser la lutte, voir loin, et prévoir l’avenir. Or, la lutte rationnellement conçue implique une connaissance précise de la mentalité de l’adversaire, une appréciation objective du rapport des forces afin d’éviter l’aventure et les risques inutiles qui aggraveraient notre situation.                                                                                     

Il nous faut donc nous armer de lucidité, élaborer soigneusement nos plans et créer toutes les conditions de succès. Il faut préparer les hommes et les doter de moyens. Il faut aussi renforcer notre potentiel de lutte par l’appui de l’opinion internationale. Éviter toute précipitation dictée par la passion, agir avec discernement, en vue d’arriver au but, voilà l’essentiel.                     .

Si toutes ces conditions sont réunies, alors notre cause triomphera, d’autant plus sûrement que le droit est de notre côté. C’est aux responsables qu’il revient de réunir les atouts du succès. Ces atouts nous manquaient lorsque nous avions, il y a quelques années, engagé la bataille, cette fois-ci, c’est sans répit qu’il faut travailler pour les réunir. Nous devons profiter des expériences passées et nous imposer un grand effort de réflexion. Déjà nous sommes sur la bonne voie ; mais la voie est longue. Pour aboutir au but, notre action exige loyauté, sérieux et encouragement moral. (A SUIVRE)

B.B.

(*) Ancien sous chef d’état-major de l’Armée de terre, ancien gouverneur

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Tunisie : Cinq ans de prison pour un contrebandier ayant aidé un terroriste recherché à fuir vers la Libye

Von: La Presse
30. März 2025 um 18:19

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la cour d’appel de Tunis a condamné un contrebandier à cinq ans de prison, assortis de deux ans de surveillance, pour avoir facilité la fuite d’un terroriste recherché vers la Libye.

D’après les éléments de l’enquête, le prévenu a transporté l’individu activement recherché à bord de son véhicule et l’a aidé à franchir clandestinement la frontière en échange d’une somme d’argent.

La justice l’a reconnu coupable d’“aide à une personne pour quitter illégalement le territoire tunisien dans le but de commettre un crime terroriste”, un chef d’accusation prévu par la législation antiterroriste en vigueur.

Météo de l’Aïd : Pluie et vents forts attendus

Von: La Presse
30. März 2025 um 18:17

Le temps du lundi 31 mars, premier jour de l’Aïd, sera marqué par des passages nuageux parfois denses avec des pluies éparses le matin sur le nord du pays, avant une amélioration progressive dans l’après-midi, selon l’Institut national de la météorologie (INM).

Les températures maximales oscilleront entre 13 et 18°C au nord et sur les hauteurs de l’ouest, entre 20 et 24°C dans le reste des régions, et atteindront 26°C dans le sud-ouest.

Les vents, de secteur nord, souffleront de manière soutenue à très forte sur le nord et le centre, tandis qu’ils seront d’intensité modérée dans le sud. L’INM met en garde contre des rafales pouvant perturber certaines activités en extérieur.

Mardi, le ciel restera partiellement à très nuageux sur les régions côtières du nord, avec quelques pluies éparses le matin, avant une alternance de passages nuageux sur l’ensemble du pays.

Tunisie-Suède : Un Forum économique pour renforcer les partenariats et l’innovation

Von: La Presse
30. März 2025 um 16:23

Une délégation de 13 acteurs économiques tunisiens participera le 2 avril 2025 au Forum économique tuniso-suédois qui se tiendra au siège du ministère des Affaires étrangères de la Suède, en présence de 50 acteurs économiques suédois.

Le directeur exécutif de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie – Connect – International, Bilel Ben Hamida, a indiqué dimanche dans une déclaration à l’agence TAP que ce forum est organisé dans le cadre de la visite du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, les 1er et 2 avril 2025 en Suède. Le ministre sera accompagné d’une délégation ministérielle et économique, en coopération avec Connect, l’ambassade de la Tunisie en Suède et l’ambassade de Suède en Tunisie.

L’objectif du forum est de découvrir de nouvelles opportunités d’affaires et d’investissement pour les deux pays à travers des rencontres B2B entre les entreprises tunisiennes et leurs homologues suédoises. Cela vise à explorer de nouvelles avenues d’investissement et de partenariats commerciaux dans des secteurs stratégiques tels que le textile, le transport intelligent, les industries agroalimentaires, l’agriculture, les technologies de l’information et les énergies renouvelables, selon la même source.

« Le programme de la visite comprend plusieurs activités, telles que la visite de plusieurs entreprises et usines suédoises, en plus d’un événement de réseautage entre les principaux acteurs économiques du secteur privé suédois, ainsi que des séances de dégustation de produits tunisiens », a précisé Ben Hamida.

Cette manifestation fait suite au succès du forum d’affaires Tunisie – pays nordiques, tenu en novembre 2024 à Tunis. Le forum économique tuniso-suédois est organisé conjointement par « Business Sweden », « Connect Suède » et la Chambre de commerce tuniso-suédoise.

Il est à noter que les relations entre la Tunisie et la Suède remontent à environ 280 ans, depuis la signature de l’accord de paix et de commerce en 1736. Ces relations ont été renforcées avec l’établissement des relations diplomatiques officielles en 1959.

La Suède, avec son économie développée et son environnement innovant, représente une opportunité stratégique pour la Tunisie, notamment dans les secteurs des technologies vertes, de la transition énergétique, de la digitalisation et de l’Industrie 4.0. La ville de Stockholm, pôle technologique majeur, offre un cadre propice aux échanges et aux partenariats.

Un représentant de CONECT International a souligné le potentiel de développement des exportations tunisiennes vers la Suède, en particulier pour les produits tunisiens phares tels que les dattes et l’huile d’olive.

Transport exceptionnel pour l’Aïd El Fitr : Des mesures renforcées pour faciliter les déplacements interrégionaux

Von: La Presse
30. März 2025 um 16:22

À l’occasion de l’Aïd El Fitr, la direction régionale du transport de Siliana a mis en place un programme exceptionnel pour répondre aux besoins de transport des voyageurs entre plusieurs gouvernorats du pays. Ce dispositif, qui s’étend du 26 mars au 7 avril 2025, vise à faciliter les déplacements entre Siliana, Kairouan, Nabeul, Sousse et Monastir, en assurant une couverture renforcée durant la période de fête.

Aymen Zribi, directeur régional du transport à Siliana, a précisé à l’Agence TAP que des départs réguliers sont organisés sur plusieurs lignes intergouvernorat. La ligne Siliana-Kairouan, par exemple, proposera deux départs quotidiens, à 7h30 et à 14h, ainsi que deux retours, à 11h et à 16h. Cette fréquence permettra de mieux répondre à la demande accrue de transport à l’occasion de la fête.

Pour la ligne Siliana-Nabeul, un aller-retour est prévu, avec un départ à 6h et un retour à 13h45. Des dessertes supplémentaires seront proposées dès le deuxième jour de l’Aïd, afin d’assurer davantage de flexibilité aux voyageurs.

Sur la ligne Siliana-Sousse-Monastir, un départ est programmé à 6h30 depuis Siliana et un retour à 12h45 depuis Monastir. Des voyages supplémentaires seront également mis en place à partir du deuxième jour de l’Aïd pour mieux répondre à la demande.

De plus, les sociétés régionales de transport, la Société Nationale de Transport Interurbain et la SNCF ont été autorisées à prévoir des voyages supplémentaires entre le 26 et le 31 mars 2025, afin de garantir une disponibilité accrue de places pendant cette période.

Les taxis louages bénéficieront également d’une autorisation spéciale pour opérer sur tout le territoire national, sans se limiter à la zone de circulation habituellement définie par leur carte d’exploitation. Cette mesure sera en vigueur du 27 au 29 mars, puis du 5 au 7 avril 2025, afin de garantir la fluidité du transport pendant toute la durée des festivités.

Ce programme exceptionnel vise à assurer la sécurité et le confort des voyageurs en cette période festive, tout en répondant à la demande accrue en matière de transport.

 

 

Quand les déchets d’olives chauffent la Tunisie et l’Europe : l’histoire de Bioheat

Von: La Presse
30. März 2025 um 16:13

Le Conseil oléicole international prévoit que la Tunisie deviendra en 2024-2025 le troisième producteur mondial d’huile d’olive, avec un rendement estimé à 340 000 tonnes. Cependant, cette production génère également une quantité importante de déchets. Plutôt que de les laisser inutilisés, certains acteurs innovants ont trouvé des solutions pour les transformer en ressources utiles.

C’est le cas de Yassine Khelifi, ingénieur et fondateur de Bioheat, une start-up tunisienne lancée en 2022. Ayant grandi dans une famille d’agriculteurs, il a observé dès son enfance les méthodes traditionnelles des ménages ruraux qui brûlaient les résidus d’olives pour cuisiner ou se chauffer. C’est ainsi qu’il a eu l’idée de transformer ces déchets en énergie durable. Son objectif : “Transformer quelque chose de sans valeur en richesse”.

Après plusieurs années de recherches, Khelifi a mis au point une machine qui compresse les résidus d’olives en briquettes sèches à faible teneur en humidité (8%), ce qui permet de réduire les émissions de carbone par rapport au bois de chauffage traditionnel. Ces briquettes sont ensuite utilisées comme source de chaleur dans des restaurants, maisons d’hôtes, écoles, mais aussi exportées en France et au Canada, où elles rencontrent un succès croissant.

Le procédé de fabrication est simple : les déchets d’olives sont collectés, compressés et séchés avant d’être emballés. Les résultats sont prometteurs. Selon Khelifi, sa production de briquettes permet de réduire les coûts de chauffage d’un tiers pour les consommateurs tunisiens, tout en offrant une solution écologique. Un propriétaire de maison d’hôtes a confirmé que l’utilisation des briquettes de Bioheat avait diminué sa dépendance au bois de chauffage et réduit son empreinte environnementale.

En Tunisie, où la déforestation est une problématique croissante, cette initiative constitue une alternative plus respectueuse de l’environnement. En outre, elle contribue à diminuer la dépendance du pays aux importations d’énergie, qui représentent plus de 60 % de ses besoins.

Cependant, malgré l’innovation de son produit, Khelifi a dû faire face à des défis, notamment le financement et des prêts bancaires à taux d’intérêt élevés. Mais sa détermination à “laisser une marque dans la transition énergétique de la Tunisie” reste intacte. Son ambition va au-delà des frontières tunisiennes : “J’espère que Bioheat pourra s’étendre à l’échelle mondiale.”

Le recyclage des déchets d’olives, une ressource abondante mais sous-exploitée, représente un réel potentiel pour protéger l’environnement, créer des emplois et diversifier les sources d’énergie du pays. Selon l’expert en développement rural Noureddine Nasr, la réutilisation de ces déchets pourrait également atténuer les pénuries de carburant et de gaz en hiver, notamment dans les régions les plus touchées de la Tunisie.

La Presse avec AFP

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