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Deloitte: 67 % des professionnels estiment que l’attractivité du secteur financier africain stagne ou recule

15. März 2025 um 10:46

Deloitte et l’Africa Financial Summit (AFIS) ont publié la quatrième édition de “Baromètre de l’industrie financière africaine”, un rapport qui dresse un état des lieux du secteur et met en lumière les défis et opportunités à venir. Cette édition repose sur des entretiens menés auprès d’un large éventail d’acteurs : banques, compagnies d’assurance, institutions de microfinance, fintechs, régulateurs et opérateurs des marchés des capitaux (bourses, sociétés de gestion, courtiers).

Des perspectives contrastées selon les acteurs

L’optimisme concernant l’évolution de l’industrie financière africaine à trois ans varie fortement selon les segments. Les fintechs affichent le plus fort niveau de confiance avec une note de 9,25/10, tandis que les marchés des capitaux adoptent une posture plus prudente.

De manière générale, l’optimisme reste positif mais légèrement en retrait par rapport aux éditions précédentes, notamment chez les acteurs traditionnels (banques et assurances).

Un constat préoccupant ressort toutefois : 67 % des professionnels estiment que l’attractivité du secteur financier africain stagne ou recule. Cette perception témoigne d’un environnement en mutation, marqué par des défis réglementaires, technologiques et macroéconomiques.

Gouvernance : une évolution notable mais encore insuffisante

Les évolutions en matière de gouvernance sont encourageantes, notamment avec une augmentation du nombre d’administrateurs indépendants. Cependant, la parité reste un défi : actuellement, seuls 23 % des conseils d’administration comptent plus de 25 % de femmes.

Cette proportion devrait plus que doubler à moyen terme, traduisant une volonté croissante d’améliorer la diversité et la gouvernance dans les institutions financières.

Des risques sous surveillance : conformité et cybersécurité en tête

En matière de gestion des risques, les institutions financières perçoivent les risques de non-conformité comme les plus préoccupants, devant les cyber-risques et les risques opérationnels. En revanche, les risques ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont jugés modérés ou faibles par la majorité des répondants.

Aucun des acteurs interrogés ne prévoit de perspectives très négatives pour son organisation. Cette absence traduit une confiance fondamentale dans le développement futur du secteur financier africain, malgré un climat d’incertitude.

 

 

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