La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a confirmé, ce lundi, le jugement de première instance condamnant l’ex-porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, à une peine de six ans de prison.

La cour a également validé les peines prononcées à l’encontre d’un ancien agent de sécurité, exclu de ses fonctions, condamné à trois ans de prison, ainsi que du frère de Mohamed Ali Aroui, qui écope de deux ans de prison, rapporte Mosaïque Fm.

Les accusés sont poursuivis pour des infractions graves, notamment le blanchiment d’argent au sein d’un réseau criminel exploitant les facilités offertes par les fonctions professionnelles, sociales et administratives des mis en cause. Ils sont également accusés de vol de fonds par intimidation.

Le procès de Mohamed Ali Aroui, de son frère et de trois autres accusés, tous renvoyés devant la chambre criminelle, s’inscrit dans une série de poursuites liées à des affaires de corruption et d’abus de pouvoir au sein des institutions de l’État.

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La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière à la Cour d’appel de Tunis a rejeté les demandes de libération conditionnelle formulées en faveur d’un homme d’affaires actif dans le secteur du recyclage des métaux, basé à M’saken, dans le gouvernorat de Sousse. Cette décision concerne également d’autres individus impliqués dans cette affaire.

En parallèle, la même chambre a décidé de délivrer trois mandats de dépôt à l’encontre de trois autres hommes d’affaires, en lien avec le même dossier. Ces derniers ont été transférés devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, au tribunal de première instance de Tunis. Ils devront répondre de charges liées au blanchiment d’argent en bande organisée, à l’exploitation illégale de fonctions publiques et privées, ainsi qu’à des infractions en matière de douanes, de devises et de contrebande.

Les prévenus sont également accusés de constituer un groupe criminel dans le but de commettre des atteintes aux biens, ainsi que de violer les obligations fiscales, notamment par la non-émission de factures, en violation des dispositions de l’article 18 du Code des impôts sur la valeur ajoutée.

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Le professeur de droit bancaire, Mohamed Nekhili, a qualifié, ce lundi 10 mars 2025, les banques publiques tunisiennes d’établissements à caractère commercial, rappelant que l’État détient plus de 50 % de leur capital.

Intervenant sur les ondes d’Express FM, Nekhili a souligné que l’État est l’actionnaire de référence et le principal décideur dans ces banques. Il a rappelé que la Tunisie compte trois banques publiques majeures : la Banque de l’Habitat (BH Bank), la Banque Nationale Agricole (BNA) et la Société Tunisienne de Banque (STB).

Selon lui, chacune de ces banques avait, dès sa création, une mission bien définie. La BH Bank était destinée à financer le secteur immobilier et à accompagner les promoteurs immobiliers pour la construction de logements à des prix préférentiels. La STB, quant à elle, avait pour vocation principale de soutenir et financer le secteur touristique, tandis que la BNA a été créée pour accompagner les efforts des agriculteurs.

Cependant, Mohamed Nekhili estime que les banques publiques tunisiennes se sont progressivement éloignées de leur mission initiale, confrontées à la concurrence du secteur bancaire privé.

Nekhili a rappelé que le 8 mars 2025, le président de la République Kaïs Saïed a reçu au palais de Carthage Michket Slama Khaldi, ministre des Finances. À cette occasion, le chef de l’État a réaffirmé la nécessité pour les banques publiques de jouer pleinement leur rôle national en soutenant les politiques sociales du gouvernement. Il a également mis l’accent sur l’importance de lutter contre les réseaux de corruption, précisant que certains pensent, à tort, être plus puissants que l’État.

Le non-respect de l’article 412 du Code de commerce en question

Dans ce contexte, Mohamed Nekhili a évoqué le non-respect par les banques publiques de la loi n°41 de 2024, notamment de son article 412.

“Ces banques doivent trouver un équilibre entre leur activité commerciale et leur mission de soutien aux efforts de l’État, en mettant en place des lignes de financement à des conditions avantageuses pour leurs clients”, a-t-il souligné.

Pour rappel, l’article 412 du Code de commerce prévoit une réduction du taux d’intérêt fixe applicable aux prêts en cours de remboursement.

La loi portant modification et complément de certaines dispositions du Code de commerce a été publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) le 2 août 2024.

En conclusion, Mohamed Nekhili a affirmé que l’État retrouve progressivement son rôle social dans divers secteurs.

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La vente conditionnée, pratique commerciale abusive, connaît une hausse significative dans certaines zones du Grand Tunis, particulièrement dans les cafés, selon Lotfi Khaldi, assistant du président de l’Organisation tunisienne de défense du consommateur (ODC), chargé des services bancaires et des assurances.

Selon Khaldi, il existe deux formes principales de vente conditionnée. La première se manifeste chez les commerçants en période de pénurie, lorsqu’un produit n’est vendu qu’à condition d’acheter un autre article. Toutefois, aucune pénurie majeure n’a été signalée durant les premiers jours du Ramadan, les produits de base tels que le lait, la semoule et la farine étant disponibles.

En revanche, la seconde forme, en forte augmentation ces derniers jours, concerne principalement les cafés. “Les plaintes que nous avons reçues montrent une recrudescence de ces pratiques par rapport aux années précédentes, avec une hausse estimée entre 10 et 15 % dans certaines zones du Grand Tunis”, précise Khaldi. En dehors de cette région, les réclamations concernent davantage l’absence d’affichage des prix et l’augmentation abusive de certains tarifs.

Les consommateurs victimes de vente conditionnée sont appelés à signaler ces pratiques à la direction régionale du commerce ou aux bureaux de l’ODC. Toutefois, Khaldi déplore que ces infractions se produisent souvent la nuit, ce qui réduit les signalements effectués en matinée.

Il souligne également le rôle des services de contrôle économique, qui interviennent sur la base de plaintes pour mener des inspections et sanctionner les contrevenants. Cependant, il regrette l’absence de contrôles quotidiens, ce qui permet aux commerçants fautifs de poursuivre leurs pratiques sans crainte de sanctions immédiates.

“Il y a une véritable culture du profit rapide, et certains exploitent le mois de Ramadan pour maximiser leurs gains, au détriment des consommateurs”, alerte Khaldi. Il appelle à un renforcement des contrôles et à des sanctions plus sévères pour endiguer ces abus.

Les autorités seront-elles en mesure de contrer cette tendance avant la fin du mois sacré ?

La Presse

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Le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé ce lundi un conseil ministériel restreint consacré aux préparatifs de la saison de collecte des céréales 2025. L’accent a été mis sur l’amélioration des capacités logistiques, le renforcement des infrastructures de stockage et la modernisation des mécanismes de gouvernance du secteur, indique un communiqué rendu public sur la page officielle de la présidence du gouvernement.

Dans son allocution, le Chef du gouvernement a souligné la nécessité d’une préparation rigoureuse et d’une coordination efficace entre les acteurs du secteur. Il a insisté sur l’amélioration de la capacité des silos, la modernisation des centres de collecte et le développement d’une stratégie agricole durable intégrant les innovations technologiques. Il a également appelé à la digitalisation du processus de collecte pour optimiser le stockage et réduire les pertes.

Le conseil a également abordé la restructuration de l’Office des céréales, conformément aux orientations du président de la République, Kaïs Saïed. Cette refonte vise à renforcer la gouvernance du secteur et à garantir une meilleure gestion des stocks, afin de réduire les importations et d’accroître l’autosuffisance alimentaire.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Belcheikh, a présenté un ensemble de mesures préventives destinées à garantir le bon déroulement de la collecte, notamment l’identification des collecteurs et centres de collecte dans les zones de production, l’octroi d’avances financières aux coopératives centrales, la mise en place de commissions de contrôle des centres de collecte et des laboratoires d’analyse, la création d’une commission conjointe regroupant l’Office des céréales et les collecteurs pour suivre l’avancement des opérations et résoudre les problèmes éventuels, l’accélération de la publication du décret fixant le prix des céréales et les modalités de paiement, la modernisation du stockage à travers l’organisation de formations sur la conservation des stocks et le stockage à l’air libre.

La même source ajoute que les capacités estimées de collecte s’élèvent à 7,63 millions de quintaux, avec une capacité supplémentaire de 548 000 quintaux identifiée dans plusieurs gouvernorats clés (Béja, Siliana, Jendouba, Bizerte, Kairouan et Zaghouan). En parallèle, l’Office des céréales exploite actuellement 4,3 millions de quintaux de capacité de stockage, avec une marge supplémentaire de 475 000 quintaux.

Pour garantir une meilleure gestion du transport et du stockage, plusieurs décisions ont été prises dont le renforcement du rôle de la SNCFT dans le transport ferroviaire des céréales, la mobilisation des transporteurs privés pour éviter l’encombrement des circuits logistiques durant la période de collecte, la suspension temporaire de la limitation de charge des camions pour maximiser les volumes transportés, la mise en place de commissions régionales pour vérifier l’aptitude des centres de collecte à recevoir la récolte, la prolongation de trois ans du délai de mise en conformité des centres de collecte avec la réglementation en vigueur.

Ces mesures s’inscrivent dans une démarche visant à renforcer la souveraineté alimentaire du pays en optimisant la gestion du secteur céréalier et en réduisant la dépendance aux importations.

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À l’occasion de la Journée internationale des femmes, l’Association tunisienne des femmes démocrates a lancé un appel à l’annulation des “dispositions discriminatoires” dans le Code du statut personnel, en particulier celles relatives à l’héritage. L’association a réitéré sa demande pour renforcer l’égalité entre les sexes et a insisté sur la nécessité de garantir une égalité de droits dans tous les aspects de la vie sociale, professionnelle et familiale.

Dans un communiqué publié aujourd’hui, l’association a souligné l’importance de garantir l’égalité salariale et des conditions de travail, tout en renforçant la protection sociale des femmes, en particulier celles évoluant dans les secteurs les plus vulnérables. L’association a exprimé son engagement à poursuivre sa lutte pour une égalité totale entre les sexes, à travers des réformes juridiques et sociales.

L’Association tunisienne des femmes démocrates a également insisté sur la nécessité d’adopter des lois spécifiques pour lutter contre la violence numérique à l’égard des femmes. Elle a réclamé l’abrogation du décret n°54 de 2022 ainsi que des articles jugés discriminatoires du Code du statut personnel, en plus de l’instauration de l’égalité en matière d’héritage. Selon l’association, malgré les progrès réalisés dans ce domaine, les lois tunisiennes comportent encore des lacunes qui créent un fossé entre les textes législatifs et les pratiques réelles.

L’association a rappelé que la Tunisie se classe au 126e rang mondial dans l’indice d’égalité entre les sexes pour l’année 2024, un indicateur inquiétant qui reflète la persistance des inégalités entre les hommes et les femmes dans divers domaines de la vie quotidienne.

Dans ce contexte, l’association a réaffirmé l’importance de garantir l’indépendance du système judiciaire comme fondement de la liberté, de la démocratie et de la justice sociale. Elle a proposé des mesures concrètes pour soutenir les femmes victimes de violence, notamment la création de centres d’hébergement adaptés et l’allègement du parcours judiciaire afin d’assurer une justice rapide et équitable. Ces propositions sont en accord avec les objectifs de la loi n°58 de 2017, qui vise à éradiquer la violence à l’égard des femmes en Tunisie.

L’Association a également mis l’accent sur l’intégration de l’approche de genre dans les politiques environnementales et les budgets de l’État, et a insisté sur la nécessité de protéger les droits des femmes face aux défis des changements climatiques. L’association a réaffirmé son soutien à la protection des droits des migrantes et des réfugiées, soulignant que les politiques publiques doivent garantir l’égalité d’accès aux ressources et aux opportunités, indépendamment du statut migratoire ou du genre.

Enfin, l’Association tunisienne des femmes démocrates a renouvelé sa solidarité avec les femmes vivant dans des zones de conflit à travers le monde, en particulier les Palestiniennes, qui continuent de subir les effets dévastateurs de la guerre et des violences de genre.

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Le temps de la nuit de lundi sera marqué par l’apparition de nuages parfois denses, accompagnés d’averses éparses et temporairement orageuses sur les régions côtières du nord. Le reste du pays connaîtra un ciel partiellement couvert, selon les dernières prévisions de l’Institut national de la météorologie.

Les vents souffleront du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur ouest sur le sud, avec des rafales modérées à fortes près des côtes et modérées à l’intérieur des terres.

La mer sera très agitée et houleuse sur les côtes du nord, et agitée à très agitée sur le reste du littoral.

Quant aux températures, elles varieront durant la nuit entre 10 et 15 degrés au nord et en montagne, et entre 16 et 22 degrés dans les autres régions du pays.

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Le ministère des Affaires religieuses a rappelé, lundi soir, aux candidats retenus pour le pèlerinage (Hajj) de la saison 2025 qu’ils doivent finaliser les procédures de voyage via le guichet unique avant sa fermeture, prévue pour demain, mardi 11 mars 2025. Cet appel concerne les candidats dont les noms ont été validés et figurent sur les listes finales des pèlerins.

Selon un communiqué du ministère, le délai de paiement des frais de pèlerinage dans les centres postaux a été prolongé jusqu’au 15 mars 2025. Les procédures de voyage seront complétées au siège de la Société nationale des services et des résidences, situé au 23 rue du lac Turkana à Tunis, à partir du jeudi 13 mars. Les candidats retardataires seront considérés comme ayant renoncé et seront remplacés.

Les candidats ajoutés aux listes finales après le 15 mars devront également payer les frais et finaliser leurs procédures au même siège. Pour toute information complémentaire, les pèlerins sont invités à contacter la société au numéro 71.862.111.

Il est à rappeler que le tarif du pèlerinage est fixé à 20 700 dinars, dont 17 000 pour les frais de séjour et de services, et le reste pour le billet d’avion.

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Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a souligné, lundi, lors de sa rencontre avec l’ambassadeur de la République tchèque en Tunisie, Richard Kadlčák, la nécessité d’ouvrir une ligne aérienne directe reliant la République tchèque aux villes de Tozeur et Tabarka. Cette initiative vise à faciliter l’afflux des touristes tchèques vers la Tunisie et à diversifier les flux touristiques au-delà des destinations balnéaires classiques.

Lors de cette réunion, consacrée au renforcement de la coopération bilatérale dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat, le ministre a mis en avant la richesse et la diversité de l’offre touristique tunisienne. Il a insisté sur l’importance de promouvoir le tourisme saharien, écologique et culturel, afin de positionner la Tunisie comme une destination complète et adaptée aux attentes des visiteurs.

Tekaya a également souligné l’importance de l’échange d’expertises et de la formation entre la Tunisie et la République tchèque, en particulier dans les domaines du verre, de la céramique et de la poterie. Il a appelé à une meilleure promotion des produits artisanaux tunisiens à travers une participation accrue aux salons et expositions internationaux.

Mettant en avant le rôle stratégique du tourisme dans le développement des relations bilatérales, le ministre a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à encourager les investissements étrangers dans le secteur. Il a rappelé à cet effet la participation tunisienne à la 33ᵉ édition du salon du tourisme “Holiday World”, prévu à Prague du 14 au 16 mars 2025, afin de promouvoir davantage la destination tunisienne.

Pour sa part, l’ambassadeur Richard Kadlčák a salué l’essor du tourisme tchèque en Tunisie, soulignant l’augmentation significative du nombre de visiteurs tchèques ces derniers mois. Il a également mis en avant le rôle clé des tour-opérateurs tunisiens dans la promotion du pays. Kadlčák a annoncé, par ailleurs, la visite officielle du ministre tchèque des Affaires étrangères en Tunisie à la fin du mois d’avril 2025, une occasion supplémentaire pour renforcer les liens entre les deux pays et explorer de nouvelles opportunités de coopération.

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Le parquet près du tribunal de première instance de Monastir a ordonné, ce lundi, l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de l’incendie qui s’est déclaré dans la soirée du samedi 9 mars à la bibliothèque du lycée de Bekalta, dans le gouvernorat de Monastir.

Selon le porte-parole des tribunaux de Monastir et de Mahdia, Farid Ben Jha, l’enquête vise à établir si l’incendie est d’origine accidentelle, comme un court-circuit, ou s’il résulte d’un acte criminel. Une première investigation avait déjà été engagée par la police judiciaire de Moknine pour examiner les causes exactes du sinistre.

Dans un communiqué publié dimanche, le ministère de l’Éducation a confirmé l’incendie survenu dans la nuit du 8 mars et assuré que toutes les mesures nécessaires ont été prises conformément aux procédures en vigueur. Une enquête administrative a également été ouverte afin d’évaluer les dégâts et d’identifier d’éventuelles responsabilités.

Les autorités poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur cet incident.

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Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, chargé des eaux, Hammadi Habib, a présidé, lundi, une séance de travail consacrée au suivi de la situation hydrique du système de Nabhana. À cette occasion, il a appelé à l’allocation d’une quantité d’eau du barrage de Nabhana aux agriculteurs de la région afin d’assurer un niveau minimal de production agricole et de préserver la pérennité des arbres fruitiers.

Lors de cette réunion tenue au siège du ministère, Hammadi Habib a pris connaissance de l’état actuel des réserves d’eau du barrage de Nabhana et des volumes qui pourraient être programmés cette saison au profit des agriculteurs des gouvernorats de Sousse, Monastir, Mahdia et Kairouan, ainsi que pour la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE).

Il a recommandé d’octroyer aux délégations concernées les financements nécessaires pour la réalisation et l’exploitation de forages profonds, afin d’optimiser l’irrigation des terres agricoles dépendant du système de Nabhana.

Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité de donner la priorité à l’approvisionnement en eau potable, notamment durant la période de forte consommation estivale. Il a également souligné l’importance d’accélérer l’achèvement des travaux de la station de dessalement d’eau de mer de Sousse et de garantir sa mise en service dans les plus brefs délais.

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Le taux d’avancement des travaux de réaménagement de la route locale n° 891, reliant les délégations de Regueb (gouvernorat de Sidi Bouzid) et Bir Ali Ben Khalifa (gouvernorat de Sfax), a atteint 40 %, a indiqué à l’Agence TAP le directeur régional de l’Équipement et de l’Habitat à Sidi Bouzid, Sami Hamrouni.

Parallèlement, le chantier de la route locale n° 889, reliant les délégations d’El Hichria et Bir El Hafey, progresse au même rythme, soit 40 %, selon le responsable régional.

D’un coût global de 54,24 millions de dinars, ces deux projets, qui couvrent 43 kilomètres, s’inscrivent dans le cadre du programme de modernisation des infrastructures routières du gouvernorat de Sidi Bouzid, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD).

Ce programme vise à améliorer et développer les infrastructures routières, renforcer la sécurité et réduire les accidents, attirer les investissements et stimuler les activités économiques, créer des emplois directs liés aux travaux, ainsi que des opportunités indirectes.

Le directeur régional a précisé que la fin des travaux sur ces deux routes est prévue pour février 2026.

À noter que ce programme comprend également la réhabilitation de 138 km de routes classées dans les gouvernorats de Kairouan, Sidi Bouzid et Gafsa, répartis en quatre lots.

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Le Représentant Résident de la Banque mondiale (BM) pour la Tunisie, Alexandre Arrobbio, a exprimé la volonté de son institution de poursuivre son soutien aux efforts déployés pour le développement du secteur des transports en Tunisie, notamment en matière de transports publics, et d’élargir les domaines de coopération au cours de la prochaine période.

Dans ce cadre, le ministre des Transports, Rachid Amri, s’est entretenu lundi à Tunis avec une délégation de la BM conduite par Arrobbio, dans le cadre de l’évaluation à mi-parcours de la mise en œuvre du Programme intégré de résilience aux catastrophes « ResCat ».

Les discussions ont porté sur les perspectives de coopération dans le domaine du transport urbain, en particulier sur les moyens d’appui à la Société des Transports de Tunis (TRANSTU) afin de concrétiser ses investissements prioritaires, renforcer sa flotte et améliorer ses services au profit des citoyens.

La rencontre a également permis d’évoquer le programme ResCat, cofinancé par la Banque africaine de développement (BAD) et l’Agence française de développement (AFD), notamment les projets sous la tutelle de l’Institut national de météorologie (INM).

Les participants ont mis en avant l’état d’avancement des projets stratégiques en cours, dont la modernisation et le renforcement des systèmes de contrôle et de météorologie, visant à améliorer la précision des prévisions et à optimiser la qualité des services fournis.

Ces projets incluent l’acquisition et l’installation d’un réseau de radars de surveillance météorologique couvrant l’ensemble du territoire national, la réhabilitation du réseau de transmission de données, l’acquisition d’équipements de pointe pour moderniser et développer les réseaux d’échange de données, la réhabilitation du centre de prévisions météorologiques, le développement du réseau de stations de surveillance météorologique dans les aéroports.

Le programme prévoit également l’acquisition d’un système avancé de production de données pour la surveillance météorologique, la mise en place d’une station moderne pour la réception et l’exploitation des images satellites de troisième génération, l’adhésion de la Tunisie au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme, et l’extension du système de gestion de la qualité ISO 9001 à l’ensemble des activités et services de l’INM.

Les deux parties ont souligné la nécessité d’inscrire cet appui dans un programme intégré englobant tous les aspects liés à l’INM et à sa restructuration, avec une vision à moyen et long terme.

Le ministre des Transports a réaffirmé que ces perspectives de coopération avec la BM s’inscrivent dans le cadre des ambitions du gouvernement tunisien visant à renforcer son partenariat stratégique avec cette institution financière internationale.

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Kamel Sahnoun, doyen des ingénieurs tunisiens, a révélé que 39 000 ingénieurs ont quitté la Tunisie entre 2015 et 2020, soulignant que le coût annuel de leur formation atteint 650 millions de dinars.

Dans une déclaration faite ce lundi 10 mars 2025 à la radio nationale, Sahnoun a précisé que l’État tunisien offre, de manière indirecte, cette somme aux économies mondiales, tout en ajoutant que l’émigration des ingénieurs cause une perte importante en termes de création de richesse pour le pays.

Le doyen des ingénieurs a également rappelé les principales conclusions d’une étude menée par l’Institut tunisien des études stratégiques. Selon cette étude, la priorité doit être donnée à l’amélioration des conditions matérielles et morales des ingénieurs tunisiens, à l’optimisation de la formation dans le domaine, ainsi qu’à la stimulation des investissements, afin d’encourager les ingénieurs à développer leurs projets en Tunisie.

De son côté, Abderrazek Houas, président de l’Association tunisienne des petites et moyennes entreprises (ATPME), a mis en garde contre les conséquences de cette fuite des cerveaux, qui entraîne un appauvrissement des compétences nationales, une stagnation de la croissance des industries technologiques, et une baisse de la compétitivité des entreprises. Il a également souligné l’impact sur la disponibilité de main-d’œuvre qualifiée et la qualité des projets réalisés dans le pays.

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Le directeur du recouvrement de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), Fathi Khalfaoui, a indiqué que le processus d’échelonnement des dettes des clients, qui peut durer jusqu’à sept ans, a été lancé automatiquement depuis le 24 février dernier.

Lors de son passage ce lundi 10 mars 2025 sur Jawhara FM, Khalfaoui a précisé que cette mesure concerne les clients résidentiels dont la consommation mensuelle ne dépasse pas 400 kilowattheures, avec une puissance souscrite inférieure ou égale à 4 kVA. Ces critères s’appliquent aux clients ordinaires, ce qui permet de faciliter la régularisation de leurs dettes sans qu’ils aient besoin de faire des démarches supplémentaires.

Fathi Khalfaoui a également souligné qu’environ 2 millions de clients sont concernés par cette mesure, représentant un montant total de dettes supérieur à 800 millions de dinars. Les dettes des clients sont automatiquement échelonnées sur des mensualités calculées en fonction du montant dû. Cela vise à réduire l’encombrement dans les agences de la STEG et à faciliter le remboursement des dettes.

Pour les clients qui ne remplissent pas les critères de l’échelonnement automatique, deux options sont proposées. Ils peuvent soit régler 30 % du montant dû et étaler le reste sur une période d’une année, soit soumettre une demande d’échelonnement accompagnée d’une justification sociale pour expliquer leur incapacité à payer leurs dettes en une seule fois.

Concernant les entreprises, Fathi Khalfaoui a précisé que les responsables d’entreprises ayant accumulé des dettes peuvent présenter une demande écrite pour proposer un plan d’échelonnement adapté à leur situation. La STEG étudiera ces demandes et répondra aux clients dans un délai de 15 jours.

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La direction nationale d’arbitrage (DNA) a désigné un trio arbitral égyptien conduit par Ahmeh Ghandour pour diriger le match de la 25e journée de la Ligue 1 du football professionnel qui opposera mercredi la JS Omrne à l’Espérance de Tunis au stade Chedly Zouiten.

Voici par ailleurs, la désignation des arbitres des rencontres de la 25e journée:

Mercredi 12 mars 

Au Stade Chedly Zouiten:

JS Omrane – Espérance ST Arb: Ahmed Ghandour VAR: Omar Chenaoui

Au Stade Taieb Mehiri:

CS Sfaxien – AS Soliman Arb: Achref Harakati VAR: Jalel Sahbani

A Gabès:

AS Gabès – ES Sahel Arb: Amir Ayadi VAR: Mejdi Bellagha

A Ben Guerdène:

US Ben Guerdane – CA Bizertin Arb: Naim Hosni VAR: Mehrez Melki

Jeudi 13 mars 

A Radès:

Club africain – Stade tunisien Arb: Nidhal Letaief VAR: Oussama Ben Ishak

A Menzel Bourguiba:

O Béja – US Tataouine Arb: Hosni Neili VAR: Fraj Abdellaoui

A Gafsa:

EGS Gafsa – ES Métlaoui Arb: Aymen Nasri VAR: Emir Loucif

A Zarzis:

ES Zarzis – US Monastir Arb: Houssem Boulaares VAR: Dorsaf Gonouati

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Les unités de la Garde nationale de Bizerte, en coordination avec les brigades de prévention du terrorisme de la région, ont mené une opération sécuritaire d’envergure ayant conduit à l’arrestation d’une trafiquante de drogue et à la saisie d’environ 2 kg de cocaïne, ainsi qu’une quantité importante de comprimés stupéfiants.

Dans un communiqué publié ce lundi, la direction générale de la Garde nationale a précisé que cette opération a été menée après des investigations approfondies et une surveillance de terrain intensive. La suspecte a été interpellée en flagrant délit de possession de substances narcotiques.

Les autorités ont indiqué que la personne arrêtée, ainsi que les produits saisis, ont été remis aux services compétents pour la suite des procédures judiciaires, tandis qu’un autre individu, impliqué dans l’affaire, a été placé sous mandat de recherche.

Dans un deuxième communiqué diffusé aujourd’hui, la direction a annoncé que les unités de la Garde nationale de la zone d’Ettadhamen, relevant du district d’Ariana, ont démantelé un réseau criminel actif dans le Grand Tunis, après un travail de renseignement et de surveillance minutieux. Cette opération a permis la saisie de plus de 76 000 comprimés stupéfiants, d’une somme d’environ 80 000 dinars, suspectée de provenir du trafic de drogue, ainsi que d’un véhicule utilisé pour la distribution.

Cinq membres clés du réseau ont été arrêtés. Ils opéraient dans plusieurs quartiers du Grand Tunis, notamment à Ettadhamen, Ksar Saïd, El Omrane supérieur, Cité Ennasr et Mourouj 2.

La direction générale de la Garde nationale a réaffirmé son engagement à intensifier ses efforts pour lutter contre le trafic de drogue et toutes les formes de criminalité, afin de préserver la sécurité publique et protéger les citoyens. Elle a également appelé la population à signaler toute activité suspecte via le numéro 71860135.

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Le directeur régional du commerce à Tataouine, Naoufel Mansouri, a confirmé, lors de la session de la commission régionale de suivi de l’évolution des prix, de garantie de l’approvisionnement régulier et de lutte contre la contrebande, le monopole, le commerce parallèle et informel, tenue lundi au siège du gouvernorat, que 617 visites de contrôle conjointes ont été effectuées depuis le début du mois de Ramadan, donnant lieu à l’émission de 71 contraventions. Mansouri a également souligné que les prix de la viande rouge ont augmenté pendant le Ramadan par rapport au mois de février.

Le directeur de la chambre régionale des bouchers, Abdelmajid Abdelhanin, qui a déclaré, de son côté que l’augmentation des prix de la viande rouge durant cette période est due à l’insuffisance de l’offre et de la production, au manque de moutons en nombre suffisant, en plus du coût élevé des fourrages consécutifs à une sécheresse qui a duré des années. Le prix du kilogramme de la viande ovine oscille entre 47 et 50 dinar et celui du kilogramme de viande caprine entre 30 et 35 dinars.

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Une manifestation de sensibilisation a été organisée au profit des personnes porteuses d’handicap personnes handicapées dans la province de Kebili, avec la participation d’un certain nombre de clubs d’enfants et d’organisations.

Selon le président de l’association Rêve d’Innocence pour l’autisme, Chaker Jghaib, l’événement vise à sensibiliser à la responsabilité face à l’incidence élevée des troubles du spectre autistique chez les enfants dans la région, dont on dénombre plus de 900 cas à Kebili.

L’objectif de cette manifestation est de mettre en lumière les raisons qui conduisent à l’apparition de ce type de troubles chez les enfants en bas âge et à mettre en exergue le rôle l’association Rêve d’Innocence pour l’autisme dans la prise en charge des personnes handicapées. L’association offre des prestations telles que la correction orthophonique, l’éducation spécialisée afin de réintégrer les enfants dans la vie sociale, a déclaré Chaker Jghaib.

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