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Investiture de Donald Trump : et si l’échec était au bout de sa course ?

20. Januar 2025 um 06:13

Donald Trump s’installe aujourd’hui au pouvoir aux Etats-Unis d’Amérique avec l’ambition de changer le monde. Pourra-t-il cependant le faire facilement lorsqu’on connaît les obstacles auxquels il fera face? Analyse.

Ce lundi 20 janvier 2025 à 18 heures (heure de Tunis), commencera la cérémonie d’investiture de Donald Trump. En fait, un comeback du 47ème président qui a gouverné son pays de 2017 à 2021, avant d’être chassé par une défaite face à Joe Biden qui lui a succédé. Et avant que ce dernier ne lui cède aujourd’hui les rênes du pouvoir.

L’homme entend en ce second mandat aller de l’avant dans un programme qu’il a conçu pour asseoir sa suprématie et celle de son pays dans une ère nouvelle qu’il veut conforme à ses désidératas et pour reprendre une formule largement popularisée par le président français,  Emmanuel Macron, du temps de la Covid-19, « quoi qu’il en coûte ». Comprenez contre vents et marées.

Notre homme est déterminé

Et les décisions que le président Trump entend prendre dès les premiers instants – donc notamment ces fameux 100 décrets – sont là pour prouver sa détermination à vouloir remettre les Etats-Unis d’Amérique d’aplomb. Réussira-t-il cependant à appliquer les promesses qu’il n’a de cesse d’évoquer?

Force est de constater que les ambitions de Trump sont bien nombreuses et comportent des risques certains. Ce qui ne lui permettra pas toujours d’aller de l’avant sur la voie qu’il s’est tracé. Même si notre homme est déterminé et surtout qu’il possède nombre d’atouts, dont et pas des moindres un Congrès (la Chambre des représentants et le Sénat) qui sont acquis aux thèses républicaines.

Revenir sur des acquis

L’homme ne tardera pas, que ce soit à l’échelle de son pays ou qu’au niveau du monde, à être confronté à trois grands obstacles. Le premier d’entre eux, c’est le droit. Que ce soit aux Etats-Unis d’Amérique ou dans le reste du monde, un ensemble de lois, de conventions, de chartes et autres directives encadrent tous les aspects de l’activité humaine. Donald Trump évidemment peut ne pas en tenir compte. Ce qui ne veut pas dire qu’il parviendra à ses fins. Le droit est un cadre qui oblige tout un chacun à ne pas piétiner ce qui a déjà fait l’objet d’un accord entre les hommes. On se souvient, par exemple, que des juges ont bloqué, en 2018, une décision de l’administration Trump refusant la possibilité de demander l’asile aux personnes entrant illégalement sur le territoire des États-Unis.

Le second obstacle a trait à l’opposition qu’il trouvera auprès d’un ensemble d’organisations qui refusent de revenir sur des acquis. A fortiori lorsque ces acquis font l’objet de lois ou d’un consensus. Trump est exposé à des blocages à ce niveau d’autant plus qu’il compte tirer sur tout ce qui bouge : les migrants, les transgenres, les défenseurs du climat, les médias, les industriels étrangers, l’administration publique, … Cette dernière sait que, malgré l’entêtement de ce dernier, elle est capable de lui compliquer la vie. Et s’il pourra donner des coups, il en recevra à coup sûr. Exemple parmi d’autres, les sanctions commerciales promises (jusqu’à 100% dans le cas d’actions pour affaiblir le dollar) : rien ne dit qu’il n’y aura pas une réaction du même type de ceux qu’il entend punir. Certes, les Etats-Unis d’Amérique sont la plus grande puissance économique du monde, mais l’on a souvent besoin, comme le dit Jean de La Fontaine, d’un plus petit que soi.

Protestations

Dernier obstacle, ceux qui sont opposés à sa politique et sa vision du monde. La planète Terre n’est pas faite de politiciens conservateurs ou encore de mécènes qui obéissent au doigt et à l’œil à Donald Trump. Loin s’en faut. Il faudra compter, à l’intérieur, avec les démocrates et autres libéraux qui peuplent le monde de la politique, des affaires et des médias. Et à l’extérieur, des décideurs et des dirigeants que ce soit en Chine, en Russie et en Europe notamment, jaloux de leur indépendance et férus d’un monde tout autre. On l’a vu avec les protestations d’un Elon Musk, soutien incontesté du président Trump. Et qui s’est essayé à l’ingérence dans les affaires des autres.

Et cette question qui peut s’imposer à nous : Donald Trump se révélera-t-il être ce « loser » (perdant) qu’il refuse souvent d’être?

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