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Investiture de Donald Trump : l’extrême droite conviée à la table d’honneur…

21. Januar 2025 um 10:05

En rupture avec la tradition, la cérémonie d’investiture de Donald Trump a accueilli de nombreuses figures de l’extrême droite sud-américaine et européenne. De toute évidence, la distribution des cartons d’invitation s’est faite selon les critères du président élu : à droite, très à droite, ultraconservateurs, populistes, nationalistes et anti-Bruxelles.

Décidément, Donald Trump ne fait jamais les choses comme les autres. Officiellement investi, lundi 20 janvier, comme 47e président des États-Unis, le milliardaire américain a été obligé de convier sous le dôme du Capitole à Washington- où il a prêté serment et prononcé son discours inaugural- ses prédécesseurs encore vivants. A savoir Joe Biden, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama et leurs épouses.

Toutefois, deux personnalités féminines de premier plan ont brillé par leur absence à la cérémonie d’investiture : l’ancienne Première dame Michelle Obama, qui, visiblement, ne porte pas le président fraîchement élu dans son cœur; et l’ancienne présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, que Trump avait l’habitude de qualifier non sans goujaterie de « Nancy la folle ».

Des «  amis » infréquentables

Par ailleurs, en rupture avec une tradition qui limite les représentations étrangères aux ambassadeurs, le nouveau locataire de la Maison Blanche a décidé d’en tordre le coup en invitant des « amis » sud-américains comme le président argentin ultralibéral Javier Milei et  le président du Salvador, Nayib Bukele, qui se qualifie lui-même de « dictateur cool ». Ou encore l’ex-président ultraconservateur brésilien Jair Bolsonaro qui dit avoir été invité, mais la Cour suprême de son pays ne l’a pas autorisé à quitter le territoire, évoquant « une possibilité de tentative de fuite » de l’ancien chef d’État.

A droite, populiste et anti-Bruxelles

Selon les critères les préférences trumpiennes, à droite, très à droite, nationalistes, populistes  et anti-Bruxelles,  des figures d’extrême droite ont été également conviées à la cérémonie de l’intronisation du président élu, à l’instar de Giorgia Meloni, présidente du conseil italien et cheffe du parti néo-fasciste Fratelli d’italia.

Seule dirigeante européenne en fonction présente au Capitole, elle est décrite comme « une femme fantastique qui a conquis l’Europe », par Donald Trump, qui l’a reçue début janvier dans sa résidence de Mar-a-Lago. Une femme très liée à Elon Musk, affichant l’ambition d’être le point de passage entre l’Union européenne et les États-Unis.

Tout comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban, chantre du populisme européen, mais  il sera finalement absent « pour cause d’agenda trop chargé ». Tout comme le président chinois Xi Jinping qui a décliné l’invitation mais a été représenté par un émissaire.

Sans oublier l’élu britannique Nigel Farage, président du parti pro-Brexit Reform UK, ou encore, en Allemagne, l’un des dirigeants de l’AfD, Tino Chrupalla, convaincu que la présidence de Trump « va changer le monde pour toujours ».

Les « nuances » de l’extrême droite française

Côté français, Emmanuel Macron était sur la liste des absents, comme la présidente Rassemblement National, Marine Le Pen.

En effet, cette dernière est restée très discrète sur sa non-invitation étant gênée par un personnage imprévisible qui peut nuire à sa stratégie de normalisation en France.

D’autant plus, que pourtant proche d’un point de vue idéologique, Marine Le Pen est gênée par les récentes positions de Donald Trump et ses déclarations expansionnistes, mais aussi par le retour avec lui de la théorie populiste du America first. Pour les personnalités du RN, pas question de soutenir officiellement un homme dont les décisions risquent de nuire à certains secteurs économiques en France, comme les viticulteurs, qui s’inquiètent d’une nouvelle taxe.

D’ailleurs, le président du RN Jordan Bardella a illustré les nuances d’extrême droite face à Trump en pointant les risques pour la France de « l’Amérique d’abord », notamment pour « nos agriculteurs et nos viticulteurs » menacés de droits de douane.

« On a l’impression que c’est Walt Disney et que c’est la course pour aller se prendre en photo devant Donald Trump pendant son discours d’investiture », a-t-il ironisé.

En revanche, la nièce de Marine, Marion Maréchal en sa qualité de vice-présidente du groupe ECR (où siègent les troupes de Giorgia Meloni) et l’infréquentable Eric Zemmour ainsi que sa compagne, la députée européenne Sarah Knafo- qui jubilent d’avoir reçu le carton d’invitation et font tout pour le faire savoir- ont fait le déplacement à Washington.

Rappelons enfin que ces beaux messieurs de la Sillicon Valey étaient évidemment présents. A  l’instar de Jeff Bezos pour Amazon, Mark Zuckerberg pour Meta, Tim Cook pour Apple, Sam Altman pour OpenIA ou Dara Khorsrowshahi pour Uber. Sans oublier l’inévitable Elon Musk, l’homme le plus riche du monde et soutien politique et financier du milliardaire républicain.

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