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Visites inopinées du Président de la République : Un nouveau mode de gouvernance efficient 

02. Dezember 2024 um 18:01

Le suivi continu et la prise de connaissance des préoccupations des citoyens à travers toutes les régions du pays sans exclusive bénéficient d’un intérêt majeur de la part du Président de la République qui concrétise cette approche par les multiples visites inopinées qu’il entreprend à un rythme quotidien ou presque, ce qui en fait une sorte de mode de gestion dans l’esprit de mener une bonne gouvernance de la chose publique.

La Presse — En effet, il ne se passe pas, pratiquement, un jour sans l’annonce d’une visite-surprise du Chef de l’Etat à travers le pays en se rendant dans des établissements et autres entreprises socioéconomiques souffrant d’une quelconque défaillance à cause de la mauvaise gestion ou encore suite à une volonté délibérée pour les dilapider.

Ainsi, on ne compte plus les visites inopinées durant les trois dernières années et dont le nombre va crescendo prouvant, si besoin est, que le Président Saïed en fait un véritable credo dans sa stratégie de gouvernance et non pas une activité passagère, comme tentent de le faire croire certaines mauvaises langues malveillantes.

Il suffit de passer en revue et d’énumérer les visites ayant eu lieu tout au long de ces années pour se rendre compte d’une manière concrète de cette volonté inébranlable consistant à servir les Tunisiennes et les Tunisiens où qu’ils se trouvent sans la moindre distinction couvrant, de la sorte, toute la Tunisie la Verte, de “Bab El Khadhra à Borj El Khadhra”.  Qu’on en juge !…

Ces visites ont couvert tout le territoire allant de la capitale et le Nord jusqu’à l’extrême sud en plein cœur du Sahara, sachant qu’à chaque déplacement, le Chef de l’Etat met le doigt sur les anomalies constatées, fait le diagnostic qui s’impose et finit par annoncer les décisions adéquates aboutissant à des solutions positives;

C’est le cas, à titre d’exemple, de la piscine du Belvédère et la Place Pasteur alors que d’autres dossiers sont en passe de connaître des issues heureuses dont la Maison de la Culture Ibn Khaldoun, la Place de Barcelone, la Place Mongi-Bali, etc.

Les mêmes visites ont porté, par ailleurs, sur les différents secteurs d’activité économique et sociale. On citera, à ce propos, la santé, l’agriculture, l’agroalimentaire, les finances, les banques, le commerce et ses circuits de distribution, les médias, les transports, l’industrie. Et, bien évidemment, le volet social se trouve en dénominateur commun lors de ces visites.  Bref, tous les domaines ont bénéficié d’une sollicitude particulière.

Les déplacements effectués à Sidi Bouzid, à Bir Lahfay, à Kasserine ont permis de réitérer la nécessité de privilégier le côté social dans toute œuvre économique.

En matière de santé, de Président Kaïs Saïed a rendu visite à l’hôpital de la Rabta, l’hôpital de campagne de Bir Ali Ben Khelifa, aux emplacements destinés pour l’édification de l’hôpital Roi Salmane à Kairouan et de la Cité médicale de Kairouan sans oublier l’unité pharmaceutique à Ben Arous.

Le secteur industriel a eu sa part de cet intérêt avec des visites à l’usine d’El Fouladh, à la Société nationale de cellulose et de papier alfa (Sncpa) à Kasserine, couronnée par des mesures énergiques en vue de faire redémarrer leurs activités         

Et en se rendant au dépôt de la Sncft à Jebel Jelloud, puis à l’entrepôt de la Société des Transports de Tunis (Transtu) à Bab Saâdoun, le Président de la République, Kaïs Saïed, a souligné, l’impératif d’identifier des solutions urgentes pour améliorer les services du transport public dans les différentes régions du pays et de fournir aux Tunisiens un service de transport commun «décent et sécurisé».

Toujours, dans le domaine du transport, le Président de la République s’est rendu en visite inopinée à l’aéroport international de Tunis-Carthage, pour prendre connaissance de ce qu’il a qualifié de « lacunes et dépassements » survenus par le passé et qui persistent à ce jour au sein de Tunisair qui, en aucun, ne sera cédée.

Quant au secteur agricole, le Chef de l’Etat a multiplié les visites à des terres domaniales à Enfidha, à Jendouba, à Fernana, à Siliana, au Kef et à Sfax, plus précisément à Henchir Chaâl tout en réaffirmant que l’Etat n’a pas l’intention de céder ce dernier domaine comme certains le souhaitent et le «planifient à travers des appels d’offres arrangés par les lobbies…»

Concernant le secteur des médias, le Chef de l’Etat s’est rendu au siège de Snipe-  La Presse où il a pris connaissance des problèmes financiers et administratifs de cette institution qui constitue, selon les propres termes du Président de la République, une partie de la mémoire et de l’identité nationales avant de faire part de son «engagement politique» à réduire ces difficultés et à améliorer les conditions de travail au sein de cette entreprise.

Cette visite, ainsi que celle rendue, quelque temps après, à Dar Assabah ont revigoré ces journaux papier avec un engagement ferme pour les remettre à flot. 

Chose promise, chose due, une décision a été prise, par la suite, pour procéder à la fusion entre ces deux établissements dont les détails devraient être annoncés dans un proche avenir.

A noter que la liste de ces visites serait longue à énumérer, mais en tout état de cause, l’approche est désormais, bien ancrée et tout démontre qu’elle est déjà érigée en règle immuable pour faire bouger les choses et sortir du carcan de la négligence, de la mauvaise gestion et de la corruption dans le but clair de remettre la Tunisie sur la bonne voie et confirmer le vrai décollage vers une avenir prospère et un développement durable sans retour en arrière dans la mesure où le leitmotiv consiste à compter sur soi dans le cadre de la souveraineté nationale et de l’indépendance de la décision.

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Pour un contrôle et une gestion efficaces

02. Dezember 2024 um 17:00

LA gestion des affaires publiques visant un rendement optimal des deniers de l’Etat dépend en grande partie de la bonne gouvernance qui exige, à son tour, un contrôle strict et régulier des rouages aux divers niveaux du pouvoir selon des critères bien définis, loin de toute improvisation.

C’est dans cet esprit, donc, que la séance de travail, tenue vendredi et présidée par le Chef du gouvernement, a mis l’accent sur la nécessité de concrétiser la vision du Président de la République concernant la restructuration et le développement du système de contrôle, d’inspection et d’audit dans le secteur public.

Il est utile de souligner que cette vision a le mérite de prôner la consolidation du rôle des organes de contrôle afin de mieux accompagner les efforts de l’Etat pour la bonne gestion des deniers publics, tout en poursuivant la lutte contre la corruption et en améliorant l’efficacité du travail des structures publiques, ce qui nécessite l’absence de tout chevauchement des prérogatives et de tout éparpillement des textes.

Dans le même ordre d’idées et il y a une dizaine de jours seulement, le Chef de l’Etat s’est intéressé aux priorités de l’action gouvernementale pour la période à venir en insistant, notamment, sur l’obligation d’assainir l’arsenal législatif et le secteur administratif en vue de mieux répondre aux attentes du peuple tunisien avide d’équité sociale, de justice et de développement.

En effet, la levée des obstacles juridiques susceptibles de freiner l’achèvement des projets bloqués est primordiale dans le sens où pour enclencher des réformes structurelles et profondes, il est impératif de jeter en amont des bases solides pour espérer les mener à bon port.

C’est dire l’urgence de rationaliser le cadre juridique qui souffre, selon les termes mêmes du Président Kaïs Saïed, d’un « gonflement législatif » et d’une prolifération d’institutions coûteuses pour la trésorerie de l’Etat, d’où la nécessité de faire émerger de nouvelles lois et des textes réglementaires clairs, afin de conférer un caractère plus concret aux intentions législatives.

Quoi qu’il en soit, pour être au diapason des priorités fixées, il est indéniable qu’il faut une mise en œuvre de mécanismes et d’approches de contrôle novateurs s’inscrivant dans le contexte d’une vision stratégique, globale et intégrée, tout en s’appuyant sur une cartographie de contrôle des risques, l’objectif final étant l’initiation d’une autonomie et une flexibilité de ces structures de contrôle.

Et par-dessus tout, c’est la confiance des citoyens qui doit être maintenue quant à la bonne intention et l’action efficiente des dirigeants pour que les ressources publiques soient utilisées de manière saine et optimale.

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Impact négatif de certains produits importés sur la santé des Tunisiens : Consignes présidentielles pour délimiter les responsabilités 

29. November 2024 um 18:24

Le suivi des affaires touchant à la gestion de la chose publique bénéficie d’un intérêt quotidien de la part des différents mécanismes de l’Etat jusqu’à la plus haute échelle. Ce qui vient d’être confirmé lors de l’entretien accordé par le Président de la République au ministre du Commerce et du Développement des exportations.

La Presse — En effet, tout en rappelant que parmi les prérogatives dudit ministère on insiste sur son rôle de maîtriser les prix et contrer par ricochet les plans des grands spéculateurs, le Chef de l’Etat a mis l’accent sur la responsabilité de ce département dans le contrôle total et rigoureux des circuits d’importation afin d’empêcher les lobbies qui ne recherchent que le gain facile et le profit au détriment de la santé du citoyen.

Autrement dit, les produits importés sont appelés à être soumis aux mesures strictes de contrôle au même titre que ceux exportés afin que la transparence des vérifications d’usage répondent aux mêmes critères car il y va de la santé de Tunisiennes et des Tunisiens, sachant qu’il faut couper la route à ceux usant de manœuvres en vue de changer la nature des composants des produits en question sans oublier les tentatives de trafiquer les dates de validité ou l’emballage dans le but d’en cacher la marque et l’origine.

L’objectif principal du rappel de ces mesures, comme mentionné par les communiqués de la Présidence de la République, consiste, non seulement, à démanteler les réseaux de distribution illégaux mais, également, à contrôler les circuits d’importation pour empêcher tout risque d’infiltration de produits dangereux ou non conformes aux règles sanitaires.

Afin d’illustrer le propos, signalons que, dernièrement, une dizaine d’atteintes d’insuffisance rénale aiguë et d’intoxication rénale ont été relevées suite à l’utilisation de produits de lissage brésilien au glyoxal, comme l’ont confirmé l’Association tunisienne de néphrologie et de dialyse ainsi que le Centre national de pharmacovigilance. 

Or, ces produits, prisés pour leur effet esthétique capable d’améliorer la texture des cheveux, présentent des risques considérables pour la santé des consommateurs, notamment des risques accrus de cancer des voies respiratoires et de la peau.

En tous les cas, le ministère de la Santé a réagi avec grande célérité en appelant tous les professionnels de l’esthétique à suspendre immédiatement l’utilisation des produits contenant de l’acide glycolique car les éventuels bienfaits esthétiques ne peuvent, en aucun cas, justifier les risques encourus pour la santé. 

Pour plus de précision, le ministère indique que des produits de lissage brésilien, notamment ceux sous la marque «Brasil Cacau», comportent des risques avérés pouvant causer des dommages hépatiques, d’insuffisance rénale aiguë et de troubles respiratoires comme cela a été confirmé chez des consommateurs réguliers de ces produits par les soins des experts de la Société tunisienne de néphrologie, dialyse et transplantation rénale (Stndt), ainsi que par l’Institut national de la santé publique.

D’autre part, et dans le même ordre d’idées et dans le même cadre de lutte contre les produits importés présentant un danger pour la santé des citoyens, une cargaison de 2.758 tonnes de pommes de terre avariées importées de Turquie pour le compte d’une entreprise privée tunisienne a été appréhendées. Les autorités compétentes ont découvert que cette cargaison était contaminée par deux types de bactéries, présentant de graves menaces pour la santé publique. Face à cette situation, le ministère public a ordonné la mise en détention provisoire de l’importateur de cette cargaison, débarquée au port commercial de Sousse. 

Une enquête a été ouverte plus tôt par le ministère public, qui a confié l’affaire à la brigade de police judiciaire de Sousse-Ville, l’objectif étant de déterminer les détails liés à l’importation de cette cargaison, en provenance de Turquie, ainsi que d’éventuelles irrégularités, selon le porte-parole du Tribunal de première instance de Sousse.

En tout état de cause, et pour les deux dossiers en question, à savoir l’importation des produits cosmétiques et celle de la récente cargaison de pommes de terre, la justice a pris l’affaire en main pour trancher et en délimiter les responsabilités tout en veillant à ce que de pareilles anomalies ne se répètent plus.

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