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Heute — 23. Oktober 2025Haupt-Feeds

Voici les 10 pays africains les moins risqués pour investir en 2025

23. Oktober 2025 um 16:52

Le continent africain affiche un paysage contrasté pour les investisseurs internationaux. Selon le Global Investment Risk and Resilience Index 2025, publié le 21 octobre 2025 par le cabinet britannique Henley & Partners en partenariat avec la plateforme d’analyse prédictive AlphaGeo, seuls trois pays africains figurent parmi les 100 destinations d’investissement les moins risquées au monde.

Sur les 226 pays et territoires évalués, Maurice s’impose comme le pays africain le plus sûr pour investir, occupant le 83e rang mondial avec un score global de 62,20 points. Ce résultat reflète notamment la faible volatilité de sa monnaie, un cadre réglementaire solide et une inflation maîtrisée.
La Tanzanie se hisse juste derrière au 84e rang mondial, suivie du Botswana (86e).

Le top 10 africain est complété par :

  • Seychelles (109e)

  • Ouganda (122e)

  • Cap-Vert (125e)

  • Namibie (138e)

  • Afrique du Sud (145e)

  • Maroc (148e)

  • Rwanda (151e)

La majorité des autres pays du continent apparaissent bien plus bas dans le classement, traduisant une vulnérabilité accrue face aux risques économiques, politiques et climatiques.

Une méthodologie basée sur le risque et la résilience

L’indice repose sur 13 indicateurs regroupés autour de deux grands piliers : le risque et la résilience.

Le pilier “Risque” explore les fragilités propres à chaque pays qui pourraient peser sur la performance des investissements. Il s’intéresse ainsi au taux d’inflation, à la volatilité monétaire, et à l’instabilité politique, source d’incertitudes et de tensions pour les acteurs économiques. Il examine également la qualité du cadre réglementaire et de l’État de droit, essentiels pour garantir la sécurité des contrats et la protection des investisseurs. Enfin, il prend en compte les risques climatiques physiques, comme les sécheresses ou les inondations, capables de fragiliser durablement les infrastructures et les activités économiques.

Par ailleurs, le pilier “Résilience”, quant à lui, évalue la capacité des pays à absorber et s’adapter aux chocs économiques et environnementaux. Il s’appuie sur des indicateurs tels que :

  • les comptes extérieurs,

  • la marge de manœuvre budgétaire,

  • la complexité économique,

  • la formation brute de capital fixe,

  • l’innovation,

  • la qualité de la gouvernance,

  • les progrès sociaux et la résilience climatique.

En ce qui concerne la Tunisie, elle figure à la 166e position avec un score 52.39. 

 

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NeoLedge obtient le Prix national du fournisseur de services de cloud computing

23. Oktober 2025 um 14:18

Bonne nouvelle pour l’écosystème numérique tunisien. La société NeoLedge vient d’obtenir le Prix national du fournisseur de services de cloud computing, lors d’une cérémonie organisée ce jeudi 23 octobre 2025 au siège du ministère des Technologies de la communication. La distinction a été remise par le ministre Sofiene Hemissi, en présence des représentants de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS).

Cette reconnaissance intervient à la suite de l’évaluation du dossier de NeoLedge par la commission technique créée à cet effet au sein de l’ANCS, conformément aux dispositions du décret-loi n°17 de l’année 2023, daté du 11 mars 2023, relatif à la cybersécurité. Ce texte encadre les conditions d’attribution du prix et fixe les normes de sécurité que doivent respecter les entreprises opérant dans le domaine du cloud computing.

Grâce à cette distinction, le nombre total d’entreprises tunisiennes primées s’élève désormais à neuf, confirmant la volonté du pays de structurer un écosystème local conforme aux standards internationaux de sécurité et de performance numérique.

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Tunisie: le top 10 des startups agricoles qui révolutionnent le secteur en 2025

23. Oktober 2025 um 11:12

La Tunisie confirme son dynamisme dans le secteur agricole avec un top 10 des startups et entreprises locales qui réinventent l’agriculture à l’ère de la technologie et de la durabilité. Ce classement, publié par la communauté F6S en octobre 2025, met en lumière 70 initiatives innovantes, allant de l’agroalimentaire durable à l’agritech, en passant par l’agriculture urbaine et la permaculture.

En tête du classement, Ecofeed, basée à Gabès et fondée en 2023, se distingue par sa production d’aliments et de compléments pour animaux 100% naturels. La startup valorise les produits locaux pour remplacer les importations et développe un processus éco-responsable intégrant une unité de production, une unité de déshydratation et une culture hydroponique. Avec 160,9 k$ levés, Ecofeed s’impose comme un acteur majeur de l’alimentation animale durable. Sa fondatrice, Malek Boukthir, a d’ailleurs été élue Femme Entrepreneure de Tunisie 2025, une reconnaissance de son innovation.

Ezzayra Solutions, fondée en 2016 à Tunis, mise sur la digitalisation complète de la chaîne agricole. Ses produits phares, AgriManager et IGS, permettent aux exploitants de planifier, suivre et analyser leurs activités. La startup a levé 200,3 k$ pour accélérer la technologie au service de l’agriculture et répondre aux défis de demain, notamment la croissance démographique et la rareté des ressources.

À Tabarka, Graine de Bonheur mise sur la biodiversité locale. Fondée en 2022 sur 6 000 m², cette pépinière maraîchère se spécialise dans la multiplication des variétés locales et des semences paysannes, tout en offrant des services d’installation de potagers urbains. Avec 8,3 k$ levés, la startup contribue à renforcer la souveraineté alimentaire locale.

Le classement inclut également AgriTechXchange, plateforme numérique facilitant les échanges et stages pour étudiants en agronomie à Siliana; Ecoferme, ferme pédagogique à Zaghouan combinant production de plantes aromatiques et médicinales, distillation d’huiles essentielles et tourisme vert; BeOrganik, producteur de poudre de caroube et d’additifs alimentaires biologiques à Sousse; IRIS Technologies, spécialisée dans l’apiculture de précision à Tunis; Green Harvest Solution, à Sfax, centrée sur des solutions agricoles innovantes; Ferme agricole Finixia, modèle d’agroécologie et de permaculture à El Fahs, fondée en 2025; et enfin TerraSens, startup tunisienne de 2024 qui développe des systèmes de gestion durable des ressources grâce à l’observation terrestre et des stations météorologiques low-cost.

Ce top 10 illustre l’évolution d’une agriculture tunisienne résolument tournée vers la durabilité, l’innovation technologique et la valorisation locale. Si certaines levées de fonds restent modestes, elles traduisent un intérêt croissant des investisseurs pour l’agritech, avec un accent sur la souveraineté alimentaire et l’écologie. En combinant technologie, écologie et développement local, ces entreprises tracent la voie d’une agriculture tunisienne capable de relever les défis alimentaires et climatiques des prochaines décennies.

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STAR Assurances enregistre une hausse de 8,2% de ses primes émises à fin septembre 2025

23. Oktober 2025 um 10:16

La Société tunisienne d’assurances et de réassurances (STAR) poursuit sa croissance. À la fin du troisième trimestre 2025, l’entreprise a enregistré une progression notable de ses performances, avec des primes émises en hausse de 8,2%, atteignant 356,8 millions de dinars (Mtnd) contre 329,8 Mtnd à la même période en 2024, selon ses indicateurs d’activité provisoires.

Cette évolution est principalement soutenue par la dynamique des assurances non-vie, notamment la branche santé, qui progresse de 11,2%, stimulée à la fois par les nouvelles souscriptions et la revalorisation des cotisations existantes. Le segment transport affiche, lui, une croissance de 12,9%, tirée par la hausse des polices abonnement et de nouvelles affaires dans l’assurance aviation.

Les branches incendie et risques divers ont également contribué à cette croissance avec une hausse de 3%, portée par l’expansion des contrats multirisques professionnels et agricoles. Le secteur automobile, pilier du portefeuille de la STAR, progresse de 6,7%, grâce à une augmentation des contrats individuels (+5%), des contrats flottes (+7,7%) et une forte envolée de l’assurance frontières (+54%).

Du côté de l’assurance vie, les primes affichent une amélioration de 9%, soutenue par les activités d’épargne et de contrats temporaires décès collectifs. Les primes acquises augmentent également de 8%, pour atteindre 331,1 Mtnd contre 306,6 Mtnd un an plus tôt, tandis que les primes cédées progressent légèrement de 1,5%.

Concernant les indemnisations servies, elles totalisent 208,2 Mtnd, en hausse modérée de 1,4% par rapport à 2024. Cette évolution s’explique par des mouvements contrastés selon les branches: une baisse de 5,2% pour l’automobile liée à une moindre fréquence des sinistres, une réduction de 60% pour le transport, mais une hausse marquée de 73% pour les sinistres incendie et risques divers, en raison de plusieurs dossiers importants ouverts en 2025. La branche santé progresse également de 4,6% et l’assurance vie de 20,4%, après la liquidation de divers dossiers décès collectifs.

Enfin, les produits financiers bruts de la STAR connaissent une progression de 11,5%, atteignant 86,7 Mtnd contre 77,8 Mtnd à fin septembre 2024, grâce notamment à une plus-value sur cession de titres estimée à 5,2 Mtnd.

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La Tunisie parmi les six premiers marchés d’assurance en Afrique, selon un rapport

23. Oktober 2025 um 09:19

Le secteur africain de l’assurance, encore marqué par de fortes disparités, connaît une évolution progressive vers plus de solidité et de professionnalisation. Selon le rapport annuel 2025 de l’Organisation des assurances africaines (OAA), l’Afrique affiche une dynamique économique favorable, avec les deuxièmes meilleures perspectives de croissance du PIB au monde pour 2025 et 2026. Cependant, la structure du marché de l’assurance reste extrêmement asymétrique, dominée par quelques géants régionaux, tandis que d’autres pays, comme la Tunisie, se positionnent dans une zone intermédiaire stable et en consolidation.

L’Afrique du Sud conserve une avance écrasante dans le domaine des assurances, représentant 83% des primes Vie et 54% des primes Non-Vie à l’échelle du continent. Avec un total de 38,4 milliards USD en primes Vie et 12 milliards USD en Non-Vie, son taux de pénétration atteint 11,54%, dépassant la moyenne mondiale (6,8%).
Derrière elle, le Maroc confirme sa solidité avec 2,7 milliards USD en Vie et 3,2 milliards USD en Non-Vie, soit un taux de pénétration de 4,1%. Le Kenya, l’Algérie et le Nigeria suivent, bien que ce dernier reste sous-exploité, avec un taux d’assurance très faible, autour de 0,2%.

La Tunisie…

La Tunisie s’impose dans ce paysage comme un marché intermédiaire équilibré et mature. Avec un taux de pénétration de 2,28% en 2024, le pays dépasse plusieurs marchés africains, dont le Kenya et le Nigeria, même s’il reste loin derrière l’Afrique du Sud et le Maroc.

Sur le plan des volumes, les primes brutes émises (GWP) en Tunisie atteignent 813 millions USD dans le secteur Non-Vie, la positionnant juste après l’Algérie, tandis que le secteur Vie enregistre 312 millions USD. Ces chiffres témoignent d’une économie assurantielle stable, où les compagnies locales, notamment Tunis Re, jouent un rôle clé dans la résilience du secteur.

Cependant, malgré les avancées, le continent reste confronté à un déficit de données et à une faible inclusion financière, freinant la croissance du secteur. Pour y remédier, l’OAA mise sur le développement du African Insurance Data Repository (AIDR), une plateforme panafricaine visant à centraliser et standardiser les données du marché.

 

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Tunis El Manar, première université du Maghreb, selon QS

23. Oktober 2025 um 08:13

Selon le classement régional 2026 du prestigieux organisme QS Quacquarelli Symonds, l’université Tunis El Manar occupe la première place nationale, la première au Maghreb, et pointe à la 41ᵉ place du monde arabe sur quelque 300 établissements évalués.

 

Ce succès n’est pas un simple jeu de chiffres. Il reflète et récompense un ensemble d’efforts concertés: l’université est classée parmi les 10 meilleures dans plusieurs indicateurs majeurs — force des réseaux de recherche internationaux, qualité du corps enseignant et de l’encadrement académique. C’est un signal fort envoyé à l’échelle locale, régionale et internationale.

Le rayonnement de l’UTM est ainsi mis en lumière: elle se présente comme un «fer de lance» de l’université publique tunisienne, mais aussi comme un acteur universitaire crédible dans tout l’espace arabe. L’annonce de ce classement a été accompagnée d’un message de l’institution: elle adresse ses «chaleureuses félicitations» aux enseignants-chercheurs, aux personnels administratifs, aux étudiants — bref, à tous ceux qui participent à ce rayonnement national et international.

Pourtant, derrière l’éclat se devine le travail: pour atteindre de tels indicateurs, l’université a dû renforcer ses liens de recherche, favoriser la mobilité internationale, améliorer la qualité de l’enseignement, multiplier les publications, densifier les collaborations. Ces efforts — dont la traduction se mesure dans ce classement — sont un pari sur l’avenir: non seulement pour l’UTM, mais également pour le système tunisien d’enseignement supérieur dans son ensemble.

Pour l’UTM, l’enjeu est désormais double: consolider cette position et traduire ce succès symbolique en retombées concrètes — attractivité accrue pour les étudiants étrangers, partenariats internationaux, financement de la recherche, innovation — afin que cette reconnaissance ne reste pas qu’un trophée mais devienne un levier.

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Gestern — 22. Oktober 2025Haupt-Feeds

La startup franco-tunisienne  Anavid lève plus de 500k dollars 

22. Oktober 2025 um 18:33

 

La startup franco-tunisienne Anavid confirme son statut de pionnière dans la tech africaine en bouclant une levée de fonds de plus de 500 000 dollars auprès de Madica by Flourish Ventures, GO BIG Partners et Dido Capital. Cette opération marque un tournant dans son développement international et illustre l’intérêt croissant des investisseurs pour les solutions d’intelligence artificielle appliquées au retail.

 
 Avec sa technologie, Anavid combine sécurité en magasin et optimisation opérationnelle. Les systèmes de la startup permettent de détecter en temps réel les vols à l’étalage, tout en offrant une analyse du parcours client. Ces outils donnent aux enseignes une vision précise de l’activité dans leurs magasins et leur permettent de prendre des décisions plus rapides et plus efficaces.

Dans ses propos, Ahmed Chaari, CEO d’Anavid, souligne l’importance de cette reconnaissance : « Aujourd’hui, Anavid se positionne parmi le TOP 3 mondial des startups de Computer Vision capables d’exploiter les caméras existantes pour offrir des solutions d’intelligence artificielle prêtes à l’emploi. » Il précise que cette levée de fonds permettra de renforcer l’expansion internationale de la startup, qui a déjà déployé ses solutions en Tunisie auprès de Monoprix, MG et ZEN, et qui s’étend désormais en France, Belgique et aux États-Unis.

L’équipe d’Anavid, composée d’ingénieurs et de chercheurs répartis entre Sfax et Paris, mise sur la recherche et le développement pour maintenir son avance technologique. La startup prévoit également d’organiser en novembre un hackathon international autour de l’IA et de la vision par ordinateur, invitant startups, chercheurs et étudiants à explorer de nouvelles applications dans le retail, le tourisme et la banque.

Pour Ahmed Chaari, cette étape marque la confirmation d’une vision ambitieuse : « Nous voulons montrer qu’une startup tunisienne peut rivaliser avec les leaders mondiaux et proposer une IA immédiatement utile pour nos clients. »

Grâce à ce financement et à sa stratégie d’innovation continue, Anavid se positionne comme un acteur majeur de la deeptech africaine, et confirme la capacité des startups tunisiennes à se faire une place sur le marché mondial de l’intelligence artificielle appliquée au retail.

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Agriculture et climat: comment combler le déficit de financement pour une transition durable ?

22. Oktober 2025 um 16:53

Le secteur agricole, à la fois victime et acteur du changement climatique, fait face à une crise silencieuse : un déficit massif de financement pour assurer sa transition écologique. Alors que l’agriculture et les systèmes alimentaires sont responsables de plus du tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), les flux financiers qui leur sont destinés restent très en deçà des besoins.

Selon l’ouvrage ” l’agriculture et les systèmes alimentaires du monde face au changement climatique”, il faudrait mobiliser entre 300 et 350 milliards de dollars par an pour rendre les systèmes agricoles et alimentaires durables. Or, le financement mondial pour le climat, bien qu’en hausse — 115,9 milliards de dollars en 2022 selon l’OCDE —, n’en consacre qu’une fraction à l’agriculture, à la sylviculture et à la pêche : 18 % pour l’adaptation, 4 % pour l’atténuation et 13 % pour les deux objectifs combinés, soit à peine 10,4 milliards de dollars.

Les oubliés de la finance climatique

Les petits exploitants, qui produisent une part essentielle de l’alimentation mondiale, restent largement exclus des mécanismes de financement. En 2021, seulement 2 % du financement public international pour le climat leur étaient destinés. Ces agriculteurs, souvent localisés dans les pays du Sud, sont jugés à haut risque et peu rentables par les investisseurs. Résultat : 95 % des fonds qu’ils reçoivent proviennent du secteur public, une source insuffisante face à l’ampleur des défis climatiques et économiques.

Attirer la finance privée : la nouvelle bataille

Face à l’insuffisance des financements publics, la réponse dominante passe par la financiarisation du climat. L’idée est d’utiliser les fonds publics pour « dérisquer » les investissements privés, notamment à travers des instruments financiers innovants.
La blended finance, ou financement mixte, en est l’un des exemples les plus promus. Des initiatives telles que AgriFI (Union européenne) ou le fonds Agri3 (UNEP et Rabobank) utilisent l’aide publique au développement comme levier pour attirer les capitaux privés vers l’agriculture durable.
Autre piste : les marchés volontaires de compensation carbone, fondés sur des projets d’agroforesterie ou d’agriculture régénérative, qui génèrent des crédits carbone. Mais ces approches restent controversées : le secteur agricole est souvent jugé trop risqué, et les projets, trop technocratiques, peinent à inclure les petits producteurs ou à garantir un impact durable.

Vers une finance climatique plus juste

L’enjeu aujourd’hui est de garantir une finance climatique équitable et coordonnée, capable d’intégrer les besoins spécifiques des pays du Sud et des communautés rurales. L’atelier de l’initiative quadriennale commune de Charm el-Cheikh sur l’agriculture (2025) devrait d’ailleurs approfondir les discussions autour de l’accès aux financements et des moyens de mise en œuvre.

Si la promesse des 100 milliards de dollars par an a enfin été atteinte en 2022, les experts insistent sur la nécessité de revoir le ciblage de ces fonds. Renforcer la coopération scientifique, consolider les institutions nationales et réformer les règles du commerce et de l’investissement apparaissent comme des priorités urgentes.

Face à l’urgence climatique, la transformation des systèmes alimentaires ne peut plus reposer sur des projets isolés ou des logiques de court terme. Combler le « financial gap » n’est pas seulement une question de capitaux : c’est une condition essentielle pour bâtir une transition agricole juste, inclusive et durable.

 

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La FIDEF met en garde contre l’exclusion des experts-comptables du conseil fiscal

22. Oktober 2025 um 14:15

La Fédération internationale des experts comptables et commissaires aux comptes francophones (FIDEF) met en garde contre les effets négatifs d’une limitation du conseil fiscal aux seuls membres d’ordres professionnels d’experts fiscaux. Cette réflexion, actuellement menée dans certains pays membres de la FIDEF et de l’IFAC (International Federation of Accountants), pourrait, selon la fédération, fragiliser la cohérence du système fiscal et compromettre la qualité de l’accompagnement offert aux contribuables.

Réunie en assemblée générale à Lyon les 16 et 17 septembre 2025, la FIDEF souligne le rôle central de la profession comptable dans la sécurisation de l’assiette fiscale et la lutte contre l’érosion des bases imposables. Les experts-comptables, garants de la fiabilité des déclarations d’entreprises et de la transparence de l’information financière, contribuent selon elle au renforcement des ressources publiques et à la confiance des investisseurs.

L’organisation estime qu’exclure les experts-comptables du champ du conseil fiscal reviendrait à instaurer une rupture artificielle entre l’information financière et l’information fiscale, deux domaines étroitement liés. Une telle orientation, précise la FIDEF, risquerait de nuire à la cohérence des dispositifs de conformité, à la fluidité de l’accompagnement des contribuables et, in fine, à l’efficacité des administrations fiscales elles-mêmes.

Face à ces enjeux, la FIDEF plaide pour une approche inclusive et complémentaire des compétences. Forte de l’expérience et de la formation pluridisciplinaire des experts-comptables, elle appelle les pouvoirs publics à consolider un cadre réglementaire équilibré, adapté aux réalités locales, mais garantissant avant tout la qualité, la transparence et la sécurité des pratiques fiscales.

Pour la fédération, le renforcement de la coopération entre professions fiscales constitue la meilleure voie pour assurer la performance et la crédibilité des systèmes fiscaux dans l’espace francophone.

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La Tunisie parmi les 25 destinations mondiales “Best in Travel 2026”, selon Lonely Planet

22. Oktober 2025 um 11:17

La Tunisie a officiellement été sélectionnée par le guide touristique international Lonely Planet comme l’une des 25 destinations mondiales à ne pas manquer en 2026. Cette reconnaissance met en avant le pays comme une destination prometteuse pour les voyageurs en quête de découvertes culturelles, historiques et naturelles.

Chaque année, Lonely Planet publie son classement « Best in Travel », qui recense les lieux les plus attractifs selon plusieurs critères, notamment les tendances émergentes, les expériences authentiques et les opportunités de découvertes inédites. L’inclusion de la Tunisie souligne le potentiel touristique du pays et sa capacité à offrir des expériences diversifiées et enrichissantes.

Parmi les atouts qui rendent la Tunisie incontournable, on retrouve ses sites archéologiques exceptionnels, tels que le site de Dougga ou l’amphithéâtre d’El Djem, qui témoignent de la richesse de son passé romain. Le pays séduit également par la variété de ses paysages, allant des plages méditerranéennes aux dunes du désert du Sahara. Enfin, la Tunisie se distingue par son patrimoine culturel vivant, avec notamment la médina de Tunis, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, et les villages berbères du sud qui offrent un aperçu des traditions ancestrales.

Cette distinction constitue une invitation pour les touristes du monde entier à redécouvrir la Tunisie et à explorer ses multiples facettes. Les voyageurs à la recherche d’authenticité, de culture et de paysages variés y trouveront une destination offrant une expérience complète et unique.

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L’ANPME appelle à la facilitation des transferts en devises pour soutenir les jeunes entrepreneurs

22. Oktober 2025 um 11:02

L’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) a exprimé, le 22 octobre 2025, son inquiétude face aux difficultés rencontrées par les jeunes et les petites entreprises tunisiennes pour percevoir leurs revenus en devises étrangères, notamment dans le secteur des services numériques et de l’exportation. L’association demande une intervention urgente du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie afin de simplifier les procédures bancaires et permettre aux acteurs économiques de recevoir leurs paiements sans entraves bureaucratiques.

Selon l’ANPME, ces obstacles freinent l’activité économique et affaiblissent la confiance dans l’environnement des affaires. Tout en saluant les efforts de la Banque centrale pour maintenir l’équilibre financier et monétaire, l’association insiste sur la nécessité de réviser et de moderniser la législation sur les changes, afin de s’adapter aux évolutions économiques et numériques.

L’ANPME souligne que l’avenir de l’emploi en Tunisie repose sur l’exportation de services et sur les métiers émergents, qui dépendent largement du travail indépendant (freelance), une forme d’emploi déjà adoptée dans de nombreux pays. Elle considère ce modèle comme une opportunité stratégique pour créer de la richesse, valoriser les jeunes talents et générer des devises de manière innovante et directe.

Pour l’association, tout retard dans ce processus prive le pays de ressources en devises et réduit sa compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux. Elle appelle donc à la simplification des procédures, à la digitalisation des transactions et à la suppression de la bureaucratie excessive, jugées essentielles pour augmenter les ressources en devises et stimuler l’économie nationale.

L’ANPME réaffirme son engagement à collaborer avec toutes les parties prenantes pour trouver des solutions rapides et concrètes qui renforcent la confiance des investisseurs et libèrent le potentiel créatif des jeunes.

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Impôt sur la fortune: voici ce que vous devez savoir !

22. Oktober 2025 um 09:34

Le Projet de Loi de Finances (PLF) pour l’année 2026 introduit une mesure fiscale inédite en Tunisie: un impôt progressif sur la fortune. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026–2030, qui vise à bâtir un modèle économique fondé sur la justice sociale et l’équité.
L’objectif est clair: consacrer davantage la justice fiscale en élargissant le champ d’application de l’impôt sur la fortune. Cette taxe concernera les personnes physiques détenant des actifs d’une valeur élevée au 1er janvier de chaque année, y compris ceux appartenant à leurs enfants mineurs sous tutelle.

Des taux progressifs selon la valeur du patrimoine
Le PLF 2026 propose un barème progressif basé sur la valeur totale des actifs :

  • 0,5 % pour un patrimoine compris entre 3 et 5 millions de dinars ;
  • 1 % pour les actifs dépassant les 5 millions de dinars.

Un champ d’application élargi
L’impôt sur la fortune sera assis sur un large éventail de biens :

  • les biens immobiliers, actifs commerciaux et biens meubles acquis ;
  • les dépôts bancaires, placements financiers, titres de valeurs mobilières et capitaux détenus.

Conformément aux conventions de non-double imposition, cet impôt s’appliquera :

  1. aux biens situés en Tunisie, quel que soit le lieu de résidence du contribuable ;
  2. aux biens situés en Tunisie et à l’étranger, si le contribuable est résident tunisien selon la législation fiscale en vigueur.

Des exonérations pour protéger l’activité économique
Pour ne pas freiner l’investissement ou pénaliser le logement essentiel, plusieurs catégories d’actifs seront exemptées :

  • la résidence principale et le mobilier qui s’y trouve ;
  • les biens immobiliers à usage professionnel et les actifs commerciaux exploités ;
  • les véhicules dont la puissance fiscale ne dépasse pas douze chevaux.

Une déclaration obligatoire avant fin juin
La valeur des actifs imposables sera calculée après déduction des dettes y afférentes. Les contribuables devront déposer leur déclaration et effectuer le paiement avant la fin du mois de juin de chaque année, auprès de l’administration fiscale compétente ou via une plateforme électronique sécurisée.

Enfin, la gestion, le contrôle et le contentieux de cet impôt relèveront des mêmes règles que celles prévues par le Code des droits et procédures fiscales.

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OneTech maintient sa stabilité au T3 2025 grâce à ses exportations

22. Oktober 2025 um 08:35

Le Groupe OneTech a réalisé un chiffre d’affaires de 254,15 millions de dinars au troisième trimestre 2025, demeurant globalement stable par rapport à la même période de 2024. Cette performance confirme la résilience du modèle économique du groupe, malgré un contexte européen marqué par la stagnation du secteur automobile.

Les exportations continuent de soutenir la croissance du groupe pour le quatrième trimestre consécutif, avec une hausse de 3 % pour atteindre 222 millions de dinars. Ce dynamisme est principalement porté par la branche mécatronique, en progression de 6 % (+7 millions de dinars), stimulée par la reprise des ventes de véhicules électriques sur les marchés internationaux.

Sur les neuf premiers mois de 2025, le chiffre d’affaires consolidé du Groupe s’établit à 799,04 millions de dinars, soit une augmentation de 1,6 % par rapport à la même période de 2024. Cette évolution provient essentiellement des exportations, en hausse de 4,2 % (+28,19 millions de dinars), représentant désormais 87,1 % du chiffre d’affaires total. La croissance du pôle Câbles (+6,1 %) et celle du pôle Mécatronique (+3,2 %) expliquent en grande partie cette performance à l’international.

En revanche, les ventes locales reculent de 12,9 %, pénalisées par la baisse du chiffre d’affaires du pôle Câbles sur le marché tunisien et par l’absence de la plus-value exceptionnelle liée à la cession d’Helioflex réalisée en 2024.

Dans le cadre de son plan stratégique « Challenge 2028 », OneTech poursuit ses investissements afin de renforcer sa compétitivité et son positionnement sur les marchés internationaux. Le volume global des investissements atteint 24,23 millions de dinars sur les neuf premiers mois de 2025, contre 20,54 millions un an plus tôt, soit une progression de 18 %. Ces investissements visent à améliorer la qualité, la productivité, la performance énergétique et le développement durable.

Enfin, le groupe continue de réduire son endettement, conformément à sa politique de discipline financière. Au 30 septembre 2025, l’endettement global affiche un repli net de 34,5 millions de dinars, soit une baisse de 27 % par rapport à fin 2024, témoignant de la solidité financière et de la bonne gestion du groupe.

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ARTES enregistre une hausse de 15% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre 2025

22. Oktober 2025 um 08:17

La société ARTES, représentant officiel des marques Renault et Dacia en Tunisie, a enregistré une progression notable de son activité au troisième trimestre 2025. Son chiffre d’affaires a atteint 76,56 millions de dinars à fin septembre 2025, contre 66,59 millions un an plus tôt, soit une hausse de 14,96 %, selon ses indicateurs d’activité publiés récemment.

Cette performance s’explique principalement par une forte dynamique commerciale. Le groupe a renforcé sa position sur le marché automobile tunisien avec 5 402 immatriculations à fin septembre 2025, contre 3 317 unités sur la même période de l’année précédente, marquant ainsi une progression de 62,85 %. Cette croissance confirme la solidité des marques Renault et Dacia, qui continuent de séduire une clientèle tunisienne à la recherche de véhicules fiables et accessibles.

En revanche, ARTES a connu un recul de ses produits financiers, qui se sont établis à un niveau inférieur de 1,37 million de dinars par rapport à 2024, soit une baisse de 10,76 %. Cette diminution provient essentiellement de la réduction des dividendes encaissés sur la période.

La société a également observé une baisse de sa trésorerie nette, qui s’est repliée de 103,31 millions de dinars à 86,41 millions de dinars au 30 septembre 2025, soit une diminution de 16,9 millions de dinars. Ce recul reflète notamment les effets conjugués d’une activité commerciale soutenue et d’investissements en cours.

 

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Afrique: Top 10 des marchés financiers les plus développés en 2025

21. Oktober 2025 um 15:53

L’Afrique du Sud conserve sa première place au classement des marchés financiers africains les plus développés en 2025, selon le rapport « Absa Africa Financial Markets Index 2025 », publié le 16 octobre 2025 par le groupe financier sud-africain Absa Group en collaboration avec le Forum officiel des institutions monétaires et financières (OMFIF). Ce classement met en lumière les performances de 29 marchés africains, représentant près de 80 % du PIB et de la population du continent.

En fait, le classement repose sur plus de 40 indicateurs regroupés en six grandes catégories, notamment la profondeur du marché, l’accès aux devises étrangères, l’environnement fiscal et réglementaire, la transparence du marché, le développement des fonds de pension, l’environnement macroéconomique ainsi que la solidité des normes juridiques. Chaque marché est noté sur une échelle de 10 à 100 points, et le score global correspond à la moyenne de ces différentes catégories.

Avec un score global de 86 points, en légère baisse par rapport à 2024, l’Afrique du Sud conserve la tête du classement. Son marché, le plus mature du continent, excelle dans plusieurs domaines, notamment les normes juridiques (100 points), la profondeur du marché (98 points) et la transparence réglementaire (96 points). En revanche, le pays recule légèrement sur le plan macroéconomique et dans le développement des fonds de pension.

Maurice maintient sa deuxième place avec 76 points, confirmant sa stabilité financière et réglementaire, tandis que l’Ouganda progresse et s’empare de la troisième position (66 points), devant le Nigeria (65 points) et la Namibie (64 points).

Voici le top 10 :

  1. Afrique du Sud – 86 points

  2. Maurice – 76 points

  3. Ouganda – 66 points

  4. Nigeria – 65 points

  5. Namibie – 64 points

  6. Botswana – 63 points

  7. Ghana – 60 points

  8. Maroc – 56 points

  9. Kenya – 56 points

  10. Zambie – 55 points

La Tunisie ?

Concernant la Tunisie, le rapport indique que son score est resté inchangé par rapport à l’année précédente, rejoignant les huit pays africains dont la performance n’a ni progressé ni reculé. 

Au total, neuf pays ont amélioré leurs scores – parmi lesquels le Rwanda, le Botswana et le Lesotho –, tandis que onze ont enregistré un recul, notamment le Maroc, le Kenya et l’Égypte.

 

 

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Gouvernance en Tunisie: 64% des entreprises non cotées sans comité d’audit

21. Oktober 2025 um 15:02

Une enquête menée auprès des entreprises non-financières et non cotées en Tunisie révèle que près de la moitié d’entre elles (49%) choisissent leurs commissaires aux comptes sur la base de recommandations personnelles, tandis que la majorité (63,8%) ne dispose d’aucun comité d’audit. Ces résultats mettent en lumière des défis majeurs en matière de transparence financière et de gouvernance au sein de ce segment d’entreprises.

Cette étude s’inscrit dans le cadre de la 7ᵉ édition du Forum de la Gouvernance, organisée par le Centre Tunisien de Gouvernance des Entreprises (IACE). L’événement évalue l’impact et les limites de la loi n° 2005-96 du 18 octobre 2005, vingt ans après son adoption, notamment en matière de sécurité des relations financières. L’enquête vise à analyser l’application concrète des dispositions légales, avec un focus sur la transparence de l’information financière, l’indépendance des commissaires aux comptes et la gouvernance interne des sociétés.

L’enquête a été menée auprès de 60 entreprises non-financières et non cotées, révélant des profils variés : 30% sont des sociétés anonymes (SA), 30% des sociétés à responsabilité limitée (SARL) et 40% des SUARL ou autres formes juridiques. En termes de taille, 44,7% emploient plus de 50 personnes, 36,2% entre 10 et 50, et 19,1% moins de 10 salariés.

Le Registre National des Entreprises (RNE) joue un rôle central dans la communication et la vérification des informations : 81% des entreprises l’utilisent pour publier leurs informations financières et 89,4% s’en servent pour vérifier la situation juridique de leurs partenaires.

Concernant l’audit externe, 66% des entreprises y recourent, mais les pratiques de sélection restent largement informelles : 49% des répondants privilégient la recommandation personnelle, 21% passent par des appels d’offres, 15% alternent entre cabinets, et 15% choisissent arbitrairement. La rotation des commissaires aux comptes en cas de conflits d’intérêt reste très faible : 91% n’ont jamais changé d’auditeur pour ce motif, contre seulement 8,5% qui l’ont fait.

Enfin, l’absence de comités d’audit constitue un point critique. Seulement 36,2% des entreprises disposent d’un comité d’audit, un indicateur qui souligne le besoin urgent de renforcer les mécanismes de surveillance interne et d’améliorer la gouvernance dans ce segment d’entreprises.

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Olfa Gam,  l’excellence tunisienne reconnue par Forbes 2025

21. Oktober 2025 um 11:10

Olfa Gam, CEO de Cytopharma, a été reconnue cette année par Forbes Middle East parmi les « Top Healthcare Leaders 2025 », soulignant son rôle clé dans le développement de l’industrie pharmaceutique spécialisée en oncologie.

Depuis 2019, Gam dirige Cytopharma, entreprise tunisienne spécialisée dans les injectables stériles oncologiques, et supervise aujourd’hui une équipe de 100 collaborateurs. Sous sa direction, la société a enregistré en 2024 une croissance de 42 % de son chiffre d’affaires par rapport à 2023 et a renouvelé sa certification EU GMP, garantissant la conformité de ses productions aux standards européens les plus stricts.

Olfa Gam a également initié plusieurs projets stratégiques d’envergure, dont la création d’une coentreprise pour une usine oncologique en Arabie Saoudite et l’enregistrement du premier biosimilaire oncologique en Tunisie et dans la région de la Communauté des États indépendants (CEI). Elle préside par ailleurs la Tunisia Health Alliance et siège comme administratrice indépendante au conseil de Julphar, consolidant ainsi son influence dans le secteur pharmaceutique au niveau régional et international.

Forbes Middle East met en avant sa capacité à allier croissance économique, innovation scientifique et expansion internationale, faisant d’Olfa Gam une figure incontournable de la santé et de la pharmacie en Afrique et au Moyen-Orient.

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La Tunisienne Sara Masmoudi parmi les top healthcare leaders 2025, selon Forbes Middle East

21. Oktober 2025 um 10:55

Sara Masmoudi, CEO du Kilani Group, figure cette année parmi les «Top Healthcare Leaders 2025» de Forbes Middle East, reconnaissant son influence et son leadership dans le secteur de la santé et de l’industrie pharmaceutique.

Depuis 2019, Masmoudi dirige le Kilani Group, un conglomérat tunisien aux activités diversifiées couvrant la pharmacie, la santé, l’agroalimentaire, la distribution et le commerce de détail. Sous sa direction, le groupe a consolidé sa présence locale et internationale à travers ses filiales clés, notamment ADWYA, TERIAK et PROTIS dans le domaine pharmaceutique et des soins de santé, ainsi qu’Argania, Nerolia et Prochidia pour la distribution, et Fatales dans le retail.

Au-delà de ses fonctions au sein du Kilani Group, Sara Masmoudi préside TERIAK, ADWYA et STA. Elle est également à la tête de la Tunisian Union of Pharma Industry et fondatrice de Pharma In Cluster, initiative visant à renforcer l’innovation et la collaboration dans le secteur pharmaceutique tunisien. Son influence s’étend au-delà des frontières africaines, avec des responsabilités de CEO pour Cinpharm au Cameroun et Cipharm en Côte d’Ivoire, consolidant son rôle comme figure majeure de l’industrie pharmaceutique en Afrique francophone.

Forbes Middle East souligne ainsi l’impact de Masmoudi sur le développement stratégique et opérationnel de ses entreprises, ainsi que sa capacité à transformer le paysage de la santé et de la pharmacie dans la région.

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La BAD mobilise plus de 600 millions d’euros pour soutenir les entreprises privées en Afrique du Nord

21. Oktober 2025 um 10:44

Lors des « Rencontres du Financement » organisées par la CCI Tuniso-Française, Fernando Rodrigues, Chef des opérations du secteur privé pour l’Afrique du Nord à la Banque Africaine de Développement (BAD), a présenté les principaux axes d’intervention de l’institution en faveur du développement économique régional. À ce jour, le portefeuille du département du secteur privé de la BAD pour l’Afrique du Nord représente plus de 600 millions d’euros, contribuant à des projets variés allant des infrastructures à l’énergie, en passant par l’agro-industrie et les services sociaux.

Depuis sa direction régionale à Tunis, Fernando Rodrigues supervise les opérations allant de la Mauritanie à l’Égypte, ciblant aussi bien les entreprises privées que certaines entreprises publiques financièrement autonomes. La BAD intervient principalement à travers des prêts, des garanties et des prises de participation en fonds propres, avec pour objectif de créer un effet catalytique en mobilisant d’autres investisseurs et partenaires financiers. « Notre vocation est d’accompagner des projets d’investissement, de diversification et de modernisation, tout en assurant leur durabilité sociale et environnementale », a-t-il expliqué.

L’institution distingue deux guichets complémentaires : le guichet public, qui soutient les États dans des projets d’envergure, notamment les infrastructures et les politiques incitatives aux investissements, et le guichet privé, qui se concentre sur les opérateurs économiques, en particulier les PME. Les financements proposés peuvent couvrir environ un tiers du coût total des projets, avec des montants généralement supérieurs à 10 millions d’euros ou de dollars. Les durées de financement varient de 8 à 12 ans pour la plupart des projets, et peuvent atteindre 20 ans pour les infrastructures ou l’énergie.

Parmi les secteurs financés, l’énergie, l’agro-business, l’éducation et la santé sont prioritaires, avec un accent sur l’impact environnemental et social. La BAD accompagne également les entreprises dans leur mise en conformité avec les standards internationaux et favorise l’accès à des financements en monnaie locale grâce à des mécanismes de garantie partielle en partenariat avec des banques commerciales régionales. « Nous cherchons à maximiser la création d’emplois, la génération de revenus et à renforcer la durabilité des entreprises », a souligné Fernando Rodrigues.

Opportunités d’accompagnement en Tunisie

 

Selon la BAD, la Tunisie présente plusieurs axes de développement à fort potentiel pour le secteur privé : La valorisation des ressources naturelles Le potentiel agricole pour le développement d’un secteur agro-industriel fort Une volonté de transformation du paysage énergétique vers une indépendance axée sur les énergies vertes Un vaste potentiel d’appui aux champions industriels nationaux pour les accompagner dans la diversification et l’expansion sur le continent africain Un secteur et des services financiers solides pour soutenir le développement du secteur privé
 
 

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