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Tunisie – Pays du Golfe : Des signes sérieux pour maintenir un partenariat stratégique solide

22. November 2024 um 17:29

Les relations de coopération entre la Tunisie et les pays du Golfe sont en train d’enregistrer une nouvelle impulsion susceptible de leur faire retrouver un niveau conforme aux aspirations et aux ambitions de leurs dirigeants et de leurs peuples.

En effet, le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, mercredi, le ministre des Affaires étrangères de l’Etat du Koweït, Abdullah Ali Abdullah Al-Yahya, et lui a exprimé l’attachement de notre pays à ses relations privilégiées avec le Koweït et la volonté de passer à un palier supérieur grâce au lancement de nouveaux projets communs dans des secteurs prioritaires dont notamment la sécurité alimentaire, la santé et le tourisme. 

Tout en intensifiant les échanges commerciaux en matière de coopération technique dans plusieurs secteurs dont en particulier l’éducation, l’enseignement supérieur et la justice.

C’est dire que les deux pays sont déterminés à consolider leurs partenariats stratégiques, déjà en vigueur, pour servir les intérêts des deux peuples frères afin d’aller de l’avant sur la voie d’un avenir commun marqué par la prospérité.

Le moment fort de la visite du ministre koweïtien a été, certes, l’entretien avec le Chef de l’Etat, mais on citera, également, la tenue des travaux de la 4e session de la Commission mixte tuniso-koweïtienne qui a constitué une opportunité pour la signature d’une série d’accords portant sur différents domaines dont notamment le développement des lignes ferroviaires pour le transport du phosphate, la coopération en matière de météorologie, de climat, de services aériens et l’échange de main-d’œuvre dans le secteur privé.

Il convient de souligner que la Tunisie et les pays du Golfe en général poursuivent leurs efforts en vue de renforcer les divers  partenariats stratégiques qui les lient.

C’est dans ce cadre qu’on relève, pas plus tard que le week-end dernier, l’entretien accordé par le Président de la République au ministre saoudien de l’Investissement, Khaled Ben Abdelaziz Faleh, qui a permis de faire prévaloir les nouvelles opportunités de coopération bilatérale et, surtout, d’encouragement à l’investissement étranger pour lancer des projets en Tunisie, tout en sauvegardant les droits et les intérêts de l’Etat tunisien, sachant que cette visite a constitué une occasion pour la signature d’une convention destinée à booster l’investissement commun.

Il est utile de rappeler que, contrairement aux idées préconçues répandues par des langues malveillantes, les relations de la Tunisie avec les divers pays du Golfe ont toujours été au beau fixe, tout en étant marquées par le respect mutuel et la recherche des intérêts réciproques.

Ainsi, les visites rendues en Tunisie, coup sur coup, par de hauts responsables de deux pays parmi les principaux du Golfe viennent à point nommé pour confirmer l’état avantageux des relations de coopération tout en étant appelées à passer à des stades encore plus positifs.

Si lors de la sombre décennie, les relations avec certains pays du Golfe sont passées par des moments de tiédeur, il n’en demeure pas moins qu’on enregistre un retour progressif à la normale, voire à une nouvelle dynamique encouragée par les dirigeants des différents pays en question.

En plus de la reprise de l’intérêt accordé au projet de l’hôpital Roi Salman à Kairouan, financé par la partie saoudienne, il faut rappeler la signature, le versement par le fonds islamique Itfc, basé au Royaume d’Arabie saoudite, d’une aide de 1,2 milliard de dollars sous forme de crédit octroyé à notre pays pour financer les importations de matières premières, plus précisément les produits pétroliers au profit des entreprises publiques tunisiennes.

En un mot, en dépit de certaines difficultés durant la période passée, les ponts semblent rétablis entre la Tunisie et les pays du Golfe, ce qui permettra l’engagement de nouveaux mégaprojets en mesure de générer de la croissance et de promouvoir le développement durable et global.

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Pour une gestion de proximité

21. November 2024 um 17:00

Le développement régional fait partie, certes, des programmes nationaux élaborés et fixés par le pouvoir central dirigé par le Président de la République avec l’aide de son équipe gouvernementale, mais il fait partie, également, des prérogatives des responsables régionaux.

En effet, certains dirigeants locaux semblent réticents, jusqu’à une période récente, à assumer leurs responsabilités pour des raisons diverses, à savoir la peur de se tromper.

Ainsi, et devant cette situation à l’origine de la stagnation et des retards dans la concrétisation de bon nombre de projets de développement malgré l’existence des allocations nécessaires à leur réalisation, le Président de la République a dû rappeler que les responsables régionaux et locaux n’ont plus à attendre les consignes et les ordres venant d’en haut pour agir et traiter certaines questions relevant de leurs prérogatives.

Autrement dit, les autorités régionales et locales sont tenues de ne plus se morfondre dans une attitude attentiste, mais qu’elles sont tenues d’agir dans les meilleurs délais en prenant les mesures qui s’imposent dans le cadre de l’oeuvre de développement de leurs régions et en assurant l’exécution des projets publics et privés.

Sans oublier, toutefois, que les gouverneurs sont appelés à revenir auprès du Gouvernement pour lui fournir des rapports réguliers concis dans lesquels ils exposent les éventuels problèmes rencontrés — de quelqu’ordre que ce soit — tout en prenant l’initiative de faire des propositions quant aux solutions qu’ils jugent adéquates pour les résoudre, ce qui est de nature à aider le pouvoir central à agir et à gagner du temps.

Cette nouvelle approche prouve que les méthodes de gestion de la chose publique ont nettement évolué suite à l’émergence d’un changement bien visible depuis la mise en place du processus du 25 juillet 2021.

En tout état de cause, il n’y aura plus de place pour le statisme et pour le prétexte “trop facile” d’attente des directives puisque tous les responsables, à toutes les échelles, obéissent aux mêmes orientations tracées par le Président de la République et renforcées, tout récemment, par une circulaire de la présidence du Gouvernement mettant l’accent sur l’importance du “renforcement du rôle des institutions régionales de l’exécutif”.

Plus encore, cette approche devrait contribuer à rapprocher davantage les responsables locaux des citoyens grâce à une meilleure identification des problèmes concrets de façon à garantir une gestion de proximité et plus efficace des affaires locales.

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Exportation de l’huile d’olive : Pour que les “petits” producteurs prospèrent

18. November 2024 um 18:00

La production d’huile d’olive est classée, depuis les dernières années, comme étant un des secteurs stratégiques qui boostent l’économie nationale grâce, notamment, à la demande croissante aussi bien locale qu’internationale, ce qui constitue un puissant levier pour les exportations et, par voie de conséquence, pour la trésorerie du pays et pour l’apport en devises fortes.

Aussi est-il nécessaire de briser les monopoles que veulent exercer certains lobbies, passés maîtres en matière de spéculation et de manipulation des prix au gré de leurs intérêts au grand dam des petits entrepreneurs.

C’est donc dans cet esprit qu’intervient la récente décision prise par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche consistant à annuler l’autorisation préalable pour l’exportation de l’huile d’olive afin de simplifier les procédures administratives et de permettre aux “petits” exportateurs de profiter pleinement des avantages du décret n°949 de 2019, complétant le décret n°94-1744 de 1994 et établissant les conditions d’exemption de contrôle technique à l’export.

Et tout en confirmant la poursuite de son programme d’intervention pour l’achat d’huile d’olive auprès des producteurs, l’Office national de l’huile (ONH) a assuré que les efforts seront redoublés en vue de faire bénéficier pleinement et directement les petits producteurs de ce soutien avec des mesures spécifiques adaptées à leurs besoins.

L’Office prévoit également de mettre en place les moyens adéquats pour le stockage à travers ses centres régionaux grâce au lancement d’un programme de financement pour le stockage de l’huile d’olive tout en faisant prolonger, de trois mois, le délai de remboursement des crédits saisonniers octroyés aux agriculteurs et aux propriétaires d’huileries.

D’autres initiatives sont en train d’être mises en place en vue d’améliorer la communication et la réactivité dans ce domaine, dans le but de pouvoir intervenir rapidement et efficacement par le biais du portail du commerce extérieur.

C’est dire que l’Etat est conscient de la situation tout en étant soucieux, voire déterminé à garantir la réussite de la campagne de récolte, de transformation et de commercialisation des olives, sans monopole, sans spéculation et sans favoritisme

En bref, et en soutenant activement les producteurs et les intervenants de la filière, le ministère entend préserver ce secteur stratégique tout en luttant fermement, selon les directives du Président de la République, contre les pratiques de spéculation et de monopole susceptibles de mettre en péril sa pérennité.

Il convient rappeler, à ce propos, les affirmations de l’ancien ambassadeur de l’Union européenne, Patrice Bergamini, en 2019 déjà et selon lesquelles les difficultés auxquelles fait face l’économie tunisienne sont dues au fait “qu’il y a des positions d’entente et de monopole, puisque certains groupes familiaux n’ont pas intérêt à ce que de jeunes opérateurs tunisiens s’expriment et percent au même moment que le poids de certaines familles tunisiennes pourrait entraver le décollage économique…” 

En tout état de cause, après les réussites enregistrées concernant la qualité et la valeur ajoutée de notre huile d’olive, qui multiplie les distinctions et les trophées à l’échelle internationale, il était temps de concrétiser l’option de l’égalité des chances entre tous les producteurs et exportateurs de l’or vert du pays.

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