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Journée mondiale de l’Ozone : La Tunisie se mobilise pour sauver la planète

19. September 2024 um 10:16

 

A l’occasion de la Journée mondiale de l’ozone, une réflexion collective d’envergure a été tenue, sous le slogan «Le Protocole de Montréal, faire progresser l’action climatique».

L’Agence nationale de protection de l’environnement (Anpe), avec le soutien du ministère de l’Environnement et de partenaires internationaux, tels que l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) et le programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), a organisé, mardi dernier, un symposium auquel ont pris part industriels, institutions publiques et privées, ainsi que des représentants des centres sectoriels.

Ils se sont réunis pour affirmer leur engagement dans la protection de l’ozone.

Ensemble, ils ont abordé les défis planétaires tout en examinant les réponses apportées par la Tunisie, dans une démarche collective en faveur d’un avenir plus vert. Cette rencontre, formelle dans son cadre, s’est rapidement transformée en une réflexion profonde et introspective.

Appel à l’action pour sauver l’ozone 

La cérémonie d’ouverture a été marquée par des discours qui ont résonné comme un appel à l’action collective. En effet, tous les participants ont partagé leur vision d’un avenir où la coopération internationale transcende les intérêts nationaux pour s’unir dans un dessein commun: la préservation de la couche d’ozone. Leurs interventions se sont focalisées sur l’urgence d’une mobilisation mondiale pour contrer les menaces invisibles, mais omniprésentes que sont les substances appauvrissant l’ozone. Ils ont appelé à un renouveau de la conscience collective, rappelant que notre survie dépend de notre capacité à harmoniser nos efforts à l’échelle globale.

Mohamed Naceur Jeljeli, directeur général de l’Anpe, a pris la parole pour évoquer le Protocole de Montréal, un projet clé pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (Eges) nocives pour la couche d’ozone et les océans. Le protocole est particulièrement pertinent face aux défis climatiques actuels auxquels la Tunisie est confrontée. Jeljeli a souligné que ce protocole ne se contente pas de limiter les émissions nocives, mais vise également à transformer ces défis environnementaux en opportunités économiques. Et de noter que les efforts de la Tunisie dans ce domaine montrent des résultats positifs, comme la réduction des émissions et la mise en place de nouvelles législations.

Le projet, qui a débuté en Tunisie, se développe à l’échelle régionale, avec des initiatives visant à former près d’un millier de personnes en Afrique, tout en mettant l’accent sur la protection de l’environnement et la génération de revenus économiques. Il a aussi mis en lumière l’importance de la gestion des équipements énergétiques. Certains appareils, bien que peu coûteux, consomment beaucoup d’énergie et émettent des gaz à effet de serre nocifs, comme certains systèmes de climatisation. Pour y remédier, des unités douanières ont été créées et des lois sont en cours d’élaboration pour limiter l’offre de ces appareils nocifs.

Protocole de Montréal, où en est-il?

Le protocole de Montréal, dont la phase actuelle s’étend de 2024 à 2029, est un cadre international crucial pour la protection de la couche d’ozone. Sa mise en œuvre est assurée par l’Onudi et le Pnue, en étroite collaboration avec l’Unité nationale de l’ozone de l’Anpe en Tunisie, visant à réduire les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, en particulier les hydrochlorofluorocarbures (Hcfc). Ces substances, utilisées dans des applications, telles que la réfrigération et la climatisation, sont connues pour leur potentiel de dégradation de l’ozone atmosphérique. En 2023, le protocole a permis une réduction significative de 55% de l’utilisation des Hcfc en Tunisie, avec les émissions passant de 723 t en 2022 à 325 t.

Cette diminution notable des émissions est le résultat direct des politiques et des mesures mises en place sous ce Protocole, illustrant ainsi l’efficacité des stratégies adoptées pour limiter l’impact environnemental de ces substances nocives. Cette réussite reflète non seulement l’engagement de la Tunisie à se conformer aux objectifs internationaux de protection de l’ozone, mais aussi la capacité du pays à mener des actions concrètes pour atténuer les effets du changement climatique. En parallèle, le protocole encourage l’innovation technologique et le développement de solutions de rechange plus respectueuses de l’environnement.

Les efforts de formation et les initiatives de sensibilisation visent à renforcer les capacités locales et à promouvoir des pratiques durables à long terme. L’engagement de la Tunisie et la coopération internationale sous ce protocole sont essentiels pour continuer à progresser dans la lutte contre la dégradation de la couche d’ozone et répondre aux défis environnementaux mondiaux.

La première session du symposium a fourni une analyse détaillée des avancées réalisées dans le cadre du programme national d’élimination des substances appauvrissant l’ozone (SAO) et de la Réduction des hydrofluorocarbones (HFC). Youssef Hammami, coordinateur de l’Unité nationale d’ozone à l’Anpe, a dépeint un tableau nuancé des réalisations et des défis persistants. Son exposé a révélé un paysage de progrès substantiels, avec des initiatives, telles que la mise en place d’un système de certification nationale pour les secteurs de la réfrigération et de la climatisation. Il a également insisté sur l’importance de la gestion du cycle de vie des réfrigérants pour assurer la durabilité à long terme, nécessitant vigilance et adaptation continue.    

Gestion holistique des fluides frigorigènes

La deuxième session a mis en lumière les stratégies de réduction des HFC, avec une attention particulière portée au Plan d’implémentation de Kigali (KIP). Andrés Celave, de l’Onudi, a détaillé les implications profondes de ce plan sur la transition vers des alternatives plus écologiques. La stratégie de Kigali ne s’est pas contentée de prescrire des réductions, incarnant une vision de transformation systémique vers une économie bas-carbone. En parallèle, Madi Sakande, consultant international en Réfrigération et Climatisation (RAC), a présenté un projet ambitieux pour la création d’un centre régional d’excellence dédié à la formation en réfrigération et climatisation. Cette initiative est perçue comme une pierre angulaire pour élever les compétences locales et propulser l’innovation technologique, reflétant ainsi une volonté de croissance durable et d’émancipation régionale face aux défis globaux. La troisième session a exploré la gestion du cycle de vie des fluides frigorigènes fluorés, un sujet d’une importance capitale pour limiter leur impact environnemental. Abdel Kader Baccouche, directeur à l’Anme, a introduit le projet «Mécanisme PromoClim», une initiative visant à encourager des pratiques de réfrigération durables. La présentation d’Ahmed Kamoun, consultant national en RAC, sur le modèle technico-économique pour la récupération, le recyclage et la régénération des fluides frigorigènes dans le cadre du projet des solutions innovantes pour l’amélioration de la recyclabilité, le recyclage et la réincorporation des matériaux (RRR), a présenté une perspective claire sur la manière dont les processus peuvent être optimisés pour réduire les coûts et l’impact environnemental.

Collaboration transcendant les frontières

Bien plus qu’une simple réunion, le symposium a constitué un véritable carrefour de rencontres des acteurs venus d’horizons divers. Et c’est précisément cette diversité de visions qui a conféré au symposium une profondeur inédite. Les contributions de l’Onudi et du Pnue, en tant qu’agences exécutives du Fonds multilatéral du Protocole de Montréal, ont été essentielles. Voire un engagement concret témoignant de l’importance de la coopération internationale pour relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Ce symposium n’aurait pas atteint une telle portée sans cette synergie entre les acteurs locaux et internationaux. Les représentants tunisiens, qu’ils soient du secteur public ou privé, ont trouvé dans cette collaboration internationale un soutien indispensable. Les échanges ont permis de partager des savoir-faire, d’apprendre de meilleures pratiques internationales, mais aussi d’adapter ces solutions aux réalités tunisiennes. Cette coopération, transcendante par sa nature, a parfaitement illustré l’esprit du Protocole de Montréal : un engagement global où chaque nation, quelle que soit sa taille ou son niveau de développement, joue un rôle crucial. En Tunisie, ce symposium a marqué un pas de plus vers cet objectif, démontrant que l’action collective peut véritablement faire la différence.

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1er édition du salon Professionnel ARTICREA : Faciliter des contacts stratégiques entre artisans et partenaires internationaux

11. September 2024 um 11:55

 

Le parc des expositions du Kram a abrité hier 10 septembre la première édition du Salon professionnel de l’artisanat, baptisé « ArtiCrea » organisé par l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat). Un salon qui constitue un moment clé pour l’artisanat tunisien, à la croisée des chemins entre tradition et modernité, et comme un tremplin vers une reconnaissance accrue sur la scène mondiale.

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiane Tekaya, a donné le coup d’envoi officiel de l’événement. À ses côtés, nous noterons la présence des  ministres du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, et des Technologies de la communication, Sofiène Hemissi ainsi que le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, ainsi que d’autres personnalités et invités,  Il conviendrait aussi de noter que  « ArtiCrea » n’est pas simplement une exposition parmi tant d’autres. C’est un tournant et , un symbole de renaissance pour un secteur vital. Les allées du salon se transforment en un véritable théâtre de la créativité et de l’authenticité tunisiennes. Chaque stand, chaque pièce exposée raconte l’histoire de l’artisanat tunisien avec une intensité nouvelle, reflétant le dévouement et la passion des artisans.  C’est la mise en valeur  d’un secteur qui, jusqu’alors, attendait de dévoiler tout son potentiel sur la scène mondiale.

Cadre international pour l’artisanat tunisien

Se déroulant du 9 au 15 Septembre 2024, «ArtiCrea» rassemble plus d’une centaine d’artisans et artisanes, mettant en lumière la richesse et la diversité du savoir-faire tunisien. Ce salon constitue une plateforme exceptionnelle pour découvrir et promouvoir des produits artisanaux qui répondent aux tendances actuelles du marché mondial. Les exposants couvrent des domaines variés tels que le mobilier, la décoration, la céramique et le design d’intérieur, démontrant ainsi la capacité de l’artisanat tunisien à évoluer et à s’adapter aux exigences contemporaines. En réunissant une telle diversité de talents et de spécialités, le salon illustre non seulement la profondeur des traditions artisanales tunisiennes, mais aussi leur pertinence dans un contexte global en perpétuelle évolution.

Le ministre Tekaya a souligné l’importance cruciale de cet événement pour les 45 acheteurs et médias internationaux présents, le qualifiant d’opportunité clé pour découvrir les produits tunisiens et explorer des avenues de collaboration. «ArtiCrea» va au-delà de la simple exposition de produits artisanaux, il joue un rôle actif dans la facilitation des contacts stratégiques entre artisans et partenaires internationaux. En créant un environnement propice à la planification de projets communs et à la passation de commandes sur mesure, le salon encourage l’établissement de relations commerciales durables et la concrétisation de projets ambitieux. Ainsi, ce salon s’affirme-t-il comme un tremplin pour l’internationalisation et la croissance du secteur de l’artisanat.

Impulsion pour l’Exportation

«ArtiCrea» se déroule dans un contexte où les exportations des produits de l’artisanat tunisien connaissent une forte croissance. En 2022, les exportations ont franchi la barre des 40 millions d’euros, avec les États-Unis se positionnant comme la principale destination des produits artisanaux tunisiens. Cette dynamique de croissance est le fruit d’une série d’incitations étatiques visant à promouvoir l’internationalisation des artisans tunisiens et à explorer de nouveaux marchés à l’échelle mondiale. L’État a mis en place divers programmes et aides pour soutenir les artisans dans leur démarche d’exportation, facilitant ainsi leur accès à des opportunités commerciales internationales.

Le soutien apporté par le projet Creative Tunisia, qui se concentre sur le renforcement des chaînes de valeur dans le secteur de l’artisanat, amplifie encore cette ambition. Ce projet vise à améliorer la compétitivité des produits tunisiens à l’international en offrant une visibilité accrue tant au niveau national qu’international. Grâce à ce soutien, «ArtiCrea» bénéficie d’une reconnaissance et d’une portée élargies, consolidant ainsi la présence des artisans tunisiens sur la scène internationale et renforçant leur capacité à répondre aux exigences des marchés globaux.

Ateliers pratiques et innovations numériques

Au-delà de l’exposition, «ArtiCrea» se consacre à la modernisation et à l’optimisation du secteur de l’artisanat tunisien par le biais d’ateliers pratiques et d’innovations numériques. Les sessions, dirigées par des spécialistes du domaine, offrent aux artisans et professionnels des outils essentiels pour relever les défis contemporains et saisir les opportunités. L’accent est mis sur la simplification des procédures d’exportation, la numérisation des processus, et l’intégration de plateformes numériques pour élargir la portée des produits artisanaux. Cette approche pragmatique et avant-gardiste vise à moderniser le secteur, à améliorer son efficacité et à renforcer sa compétitivité sur les marchés internationaux, tout en répondant aux nouvelles attentes des consommateurs.

Le premier atelier d’hier a été dédié à la simplification des procédures d’exportation des produits artisanaux tunisiens. L’objectif est de rendre l’exportation plus accessible tout en respectant les normes internationales. La Directrice de la Qualité de l’Onat a présenté les démarches administratives simplifiées. Un représentant des douanes a clarifié les exigences douanières, tandis qu’un intervenant de «Creative Tunisia» a mis en avant le rôle des Tunisiens à l’étranger dans la promotion des produits artisanaux. De plus, l’introduction du système « TTN» et le certificat électronique « Certtech », vise à moderniser le contrôle technique et à améliorer l’efficacité des exportations. Cet atelier a souligné l’importance de la numérisation pour soutenir la croissance des exportations.

Le deuxième atelier, qui aura lieu aujourd’hui mercredi, offrira un aperçu pratique des démarches d’exportation. Animé par les experts Habib Shabouh et Riadh Ben Youssef, il présentera des témoignages réels et des études de cas. Shabouh partagera des stratégies pour surmonter les défis du marché international, tandis que Ben Youssef expliquera la gestion des relations avec les partenaires étrangers et la conformité aux normes. Les jeunes entrepreneurs pourront bénéficier de conseils pratiques et se connecter à des professionnels établis, facilitant ainsi leur entrée sur les marchés globaux.

Le troisième atelier demain, jeudi 12 septembre, introduira «Ileycom», une plateforme numérique pour la commercialisation des produits artisanaux. Les participants découvriront comment Ileycom, avec son engagement écologique et inclusif, élargira l’accès des artisans tunisiens et africains aux marchés internationaux. L’atelier mettra en avant les fonctionnalités de la plateforme, les avantages pour les artisans, et les opportunités offertes par la convention de partenariat avec l’Onat. Cette session soulignera l’importance de la présence en ligne pour la visibilité et la croissance des produits artisanaux.

Pont entre tradition et innovation

Un des objectifs majeurs du salon ArtiCrea est de servir de pont entre tradition et innovation, un équilibre crucial pour l’évolution du secteur de l’artisanat. Les ateliers organisés au salon sont conçus pour encourager les artisans à partager leurs savoir-faire ancestraux tout en explorant des idées et des techniques modernes. Ces sessions interactives permettent aux artisans de transmettre leur expertise traditionnelle, tout en s’ouvrant aux possibilités offertes par les nouveaux matériaux et technologies. Ce processus d’échange et d’intégration est essentiel pour maintenir la pertinence des métiers artisanaux dans un contexte économique et culturel en constante évolution. En introduisant des éléments innovants, tels que des matériaux contemporains ou des techniques de fabrication avancées, les artisans peuvent moderniser leurs créations tout en préservant l’authenticité et l’héritage de leurs méthodes traditionnelles.

Les échanges au sein des ateliers permettent également aux artisans de découvrir comment d’autres créateurs intègrent ces innovations dans leurs pratiques, stimulant ainsi la créativité et l’adaptabilité au sein du secteur. En favorisant un dialogue continu entre les traditions artisanales et les innovations modernes, ArtiCrea aide à créer des synergies qui enrichissent le savoir-faire artisanal, tout en répondant aux exigences contemporaines du marché. Cette approche intégrative assure non seulement la pérennité des savoir-faire traditionnels mais aussi leur évolution en harmonie avec les tendances actuelles, garantissant ainsi leur vitalité et leur succès à long terme.

Forum de réseautage et de collaboration

Les ateliers d’ArtiCrea ne se contentent pas de proposer des formations et des échanges techniques; ils fonctionnent également comme un forum de réseautage essentiel pour le secteur de l’artisanat. Ils créent un espace dynamique où les artisans peuvent rencontrer des représentants d’institutions, des entreprises tunisiennes, ainsi que des acheteurs étrangers, facilitant ainsi la création de connexions stratégiques et la découverte de nouvelles opportunités commerciales.

Lors de ces rencontres, les artisans ont la possibilité de présenter directement leurs produits à des acteurs clés du marché, d’établir des relations professionnelles et de discuter des modalités de collaboration avec des entreprises locales et internationales. Cette interaction directe est cruciale pour les artisans, qui peuvent ainsi mieux comprendre les besoins et les attentes des acheteurs potentiels, tout en adaptant leurs offres en conséquence.

En outre, le réseautage pendant les ateliers ouvre la voie à des opportunités commerciales significatives. Les artisans peuvent explorer divers canaux de distribution, négocier des contrats de fourniture, ou même envisager des partenariats de joint-venture avec des entreprises intéressées par l’intégration des produits artisanaux tunisiens dans leurs offres. Cela contribue non seulement à la visibilité des produits traditionnels tunisiens, mais aussi à leur introduction dans de nouveaux segments de marché, tant locaux qu’internationaux.

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