Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 20. September 2025Managers

Coupe d’Afrique des Nations 2025: le Maroc exige une procédure temporaire de visa électronique

20. September 2025 um 08:58

Les autorités marocaines ont annoncé la mise en place, à titre exceptionnel et temporaire, d’une procédure de visa électronique (AEVM) pour faciliter l’entrée au Maroc dans le cadre de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Cette mesure concerne les citoyens des pays soumis à l’obligation de visa, y compris les Tunisiens. Elle sera appliquée à partir du 25 septembre 2025 et restera en vigueur jusqu’au 25 janvier 2026.

Les personnes intéressées à assister aux matchs devront soumettre leur demande via l’application numérique «YALLA», spécialement développée pour l’événement en collaboration avec la Fédération royale marocaine de football. Les requérants devront déposer leur demande au moins 96 heures avant la date prévue de leur voyage, en accédant au portail officiel .

En revanche, les demandes de visa pour d’autres motifs, tels que le tourisme, les affaires ou les visites familiales, continueront à suivre la procédure habituelle.

Certains voyageurs resteront toutefois exemptés de cette procédure temporaire, notamment les titulaires de passeports diplomatiques et de service, les personnes disposant d’un titre de séjour valide au Maroc, les passagers en transit munis d’un visa de transit, ainsi que les conjoints de citoyens marocains et les personnes âgées de plus de 55 ans.

L’article Coupe d’Afrique des Nations 2025: le Maroc exige une procédure temporaire de visa électronique est apparu en premier sur Managers.

40% des dirigeants envisagent de quitter leur poste, selon une étude

20. September 2025 um 08:25

Le rapport Global Leadership Forecast 2025 du cabinet DDI dresse un constat préoccupant sur l’état du management dans le monde. Réalisée auprès de plus de 10 000 leaders et 2 000 responsables RH dans une cinquantaine de pays, l’étude révèle que 71 % des dirigeants ressentent davantage de stress depuis leur prise de fonction et que 40 % d’entre eux ont déjà envisagé de quitter leur rôle pour préserver leur bien-être.

Cette tension s’accompagne d’une crise de confiance : seuls 29 % des collaborateurs déclarent faire confiance à leur manager direct, un chiffre en baisse de 37 % par rapport à 2022. Dans le même temps, les compétences jugées importantes pour l’avenir, comme la capacité à définir une stratégie ou à gérer le changement, restent largement sous-estimées dans les programmes de formation des entreprises. Ce décalage nourrit une inquiétude: les talents à haut potentiel sont de plus en plus tentés de quitter leur organisation, avec un taux d’intention de départ passé de 13 % en 2020 à 21 % en 2024.

Face à ces signaux d’alerte, plusieurs pistes pratiques émergent. Les experts recommandent de renforcer la délégation pour réduire le stress des managers, d’instaurer une culture de transparence afin de restaurer la confiance interne, et de donner la priorité à la formation stratégique et au management du changement. Il devient aussi essentiel d’offrir aux jeunes talents des projets à forte visibilité et des perspectives de carrière concrètes, pour freiner l’attrition. Enfin, l’étude invite à mieux accompagner les managers dans l’intégration de l’IA, souvent perçue avec scepticisme au niveau opérationnel, afin qu’elle devienne un levier d’efficacité plutôt qu’une source d’angoisse.

 

L’article 40% des dirigeants envisagent de quitter leur poste, selon une étude est apparu en premier sur Managers.

La startup nigériane Moove va être valorisée à 2 milliards de dollars

20. September 2025 um 08:10

La fintech nigériane spécialisée dans la mobilité, Moove, soutenue par Uber, prépare un ambitieux plan de financement de plus de 300 millions de dollars. Cette initiative stratégique vise à porter la valorisation de Moove au-delà de 2 milliards de dollars et à accélérer ses avancées dans le domaine des véhicules autonomes.

Fondée en 2020 par Ladi Delano et Jide Odunsi, Moove utilise un système de scoring de crédit pour offrir un financement de véhicules à ses clients, leur permettant d’acquérir des véhicules neufs destinés au transport de passagers, à la logistique ou aux livraisons, via un remboursement basé sur un pourcentage de leurs revenus hebdomadaires. Elle est présente dans plus d’une douzaine de marchés, dont les Émirats arabes unis, le Mexique et l’Inde. Les revenus de l’entreprise ont explosé, atteignant 400 millions de dollars en 2024 et son Ebitda est passé en territoire positif l’année dernière.

En juillet 2024, la pépite a levé plus d’un milliard de dollars en dette afin de financer le déploiement de sa technologie de conduite autonome en partenariat avec Waymo, la filiale d’Alphabet, et d’accélérer son expansion aux États-Unis.

L’idée est très simple et on se demande toujours pourquoi ce type d’affaires peine à se faire une place en Tunisie. Encore une fois, il faut libéraliser l’initiative économique dans ce pays afin de permettre aux jeunes de mettre la pression sur les anciens business models rigides qui accablent l’économie.

 

L’article La startup nigériane Moove va être valorisée à 2 milliards de dollars est apparu en premier sur Managers.

Gestern — 19. September 2025Managers

Ciments de Bizerte: 26,7 millions de dinars de pertes au premier semestre 2025

19. September 2025 um 16:19

La société Les Ciments de Bizerte (SCB) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. Au premier semestre 2025, la SCB affiche une perte nette de 26,7 millions de dinars, contre 26,8 millions à la même période de 2024. Le chiffre d’affaires a reculé à 18,6 millions de dinars, contre 19,6 millions un an plus tôt.

La marge brute, déjà négative en 2024, s’est encore détériorée pour atteindre -2,6 millions de dinars, contre -1,8 million l’année précédente. Ce recul est directement lié à l’arrêt de la production de clinker, conséquence de ruptures d’approvisionnement en coke de pétrole dues à un manque de financement. Pour pallier cette situation, la société a dû importer 58 536 tonnes de clinker, un volume insuffisant pour répondre à la demande et maintenir sa compétitivité.

Le coût de cette sous-activité est lourd : 11,3 millions de dinars ont été imputés au coût de production pour la période.

Au 30 juin 2025, le total des actifs de la SCB s’établit à 379,7 millions de dinars, contre 400 millions un an plus tôt. Les immobilisations corporelles représentent l’essentiel des actifs non courants (334,1 millions).

Côté passif, l’endettement progresse à 263,2 millions de dinars, contre 238,6 millions en juin 2024, tiré par les dettes fournisseurs (70,5 millions) et les concours bancaires (85,3 millions).

Les pertes successives continuent d’éroder les fonds propres, passés de 161,4 millions de dinars en juin 2024 à 116,5 millions un an plus tard. Le poste des résultats reportés affiche désormais un solde négatif de -230,2 millions de dinars.

Des signaux contrastés

Malgré ce tableau préoccupant, certains indicateurs apportent une note plus positive :

  • Charges financières en recul : elles passent de 5,9 millions à 5,1 millions de dinars.

  • Revenus du quai en forte hausse : ils atteignent 2 millions de dinars, contre 702 000 dinars en 2024.

  • Provision fiscale accrue : la société a dû constituer une provision supplémentaire de 4,4 millions de dinars, en raison de retards dans ses obligations fiscales.

 

L’article Ciments de Bizerte: 26,7 millions de dinars de pertes au premier semestre 2025 est apparu en premier sur Managers.

Dattes tunisiennes: des exportations en recul mais des prix en hausse

19. September 2025 um 15:19

Les dattes tunisiennes gardent leur éclat sur les marchés étrangers, même si la campagne 2024/2025 s’annonce en léger recul. D’après les chiffres de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les exportations ont totalisé 132,1 mille tonnes pour une valeur de 841 millions de dinars durant les onze premiers mois, soit une baisse de 6 % en volume et de 3,8 % en valeur par rapport à la saison précédente.

Ce repli n’a toutefois pas freiné l’évolution des prix. À fin août 2025, le kilo de dattes tunisiennes se vendait en moyenne à 6,37 dinars, contre 6,22 dinars l’année dernière. Une hausse de 2,4 % qui illustre la résilience de ce produit emblématique de l’agriculture nationale.

L’Italie confirme son statut de premier client au mois d’août 2025, absorbant 18,4 % des exportations. L’Allemagne (11,2 %) et l’Espagne (9,7 %) complètent le podium, témoignant de l’ancrage européen de ce marché.

Du côté des dattes biologiques, la dynamique est encore plus marquée. Avec 8 322,8 tonnes exportées pour une valeur de 73,2 millions de dinars, elles représentent désormais 6,3 % des volumes et 8,7 % de la valeur totale. Leur prix moyen, 8,80 dinars le kilo, dépasse largement celui des dattes conventionnelles, confirmant leur positionnement premium.

L’Allemagne s’impose comme le premier débouché des dattes biologiques tunisiennes, recevant 31 % des volumes, suivie par la Belgique (14 %) et les Pays-Bas (11 %). Une percée qui traduit l’appétit croissant des consommateurs européens pour des produits alliant qualité et authenticité.

L’article Dattes tunisiennes: des exportations en recul mais des prix en hausse est apparu en premier sur Managers.

Tunisie: approbation de 4 nouveaux dossiers d’investissement

19. September 2025 um 13:55

Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a annoncé, vendredi 19 septembre, l’approbation de quatre nouveaux dossiers dans le cadre du Programme de mise à niveau industrielle des entreprises. La décision a été prise lors de la réunion du comité consultatif, présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub, en présence de responsables de l’UTICA, du ministère des Finances, du ministère de l’Économie et de la Planification, ainsi que du Banque centrale de Tunisie.

Ces projets concernent des entreprises actives dans les secteurs de l’agroalimentaire, du textile-habillement, des industries mécaniques et électriques, ainsi que d’autres branches diverses. Ils totalisent des investissements supérieurs à 110 millions de dinars, appuyés par des subventions d’environ 15 millions de dinars.

Par ailleurs, la ministre a validé les conclusions de la commission restreinte du programme, tenue le 17 septembre. Celle-ci avait donné son accord à 33 dossiers supplémentaires, représentant près de 53 millions de dinars d’investissements et des subventions estimées à 8,1 millions de dinars. Elle avait également approuvé 66 projets liés à des investissements technologiques prioritaires, pour un montant global de 4,6 millions de dinars, dont 2 millions en subventions.

Dans une perspective de durabilité, le ministère a aussi décidé d’accorder des incitations spécifiques, via le Fonds de développement de la compétitivité industrielle, aux entreprises qui installent des stations de traitement des eaux industrielles usées. Cette mesure vise à encourager les industries à intégrer des solutions de gestion environnementale dans leurs plans de développement.

L’article Tunisie: approbation de 4 nouveaux dossiers d’investissement est apparu en premier sur Managers.

9ᵉ Assemblée Générale Ordinaire de la TAA, vers une supply chain responsable & une coopération internationale renforcée

19. September 2025 um 12:09

La Tunisian Automotive Association (TAA) tiendra sa 9ᵉ Assemblée Générale Ordinaire, un rendez-vous clé pour les acteurs majeurs du secteur automobile tunisien. Cette rencontre annuelle permettra de faire le point sur les réalisations 2024 et de présenter les orientations stratégiques qui accompagneront le développement du secteur.

Au cœur de cette édition, les membres et partenaires de la TAA partageront les réalisations marquantes de l’association et de ses adhérents, ainsi que les activités et les perspectives d’évolution en cours et à venir.  La journée se poursuivra avec un side-event intitulé “Driving Responsibility: The Future of Tunisian Automotive Supply Chains”, organisé en collaboration avec The Responsible Supply Chain Initiative (RSCI), qui mettra en avant les défis et opportunités liés aux chaînes d’approvisionnement responsables, un sujet clé pour la compétitivité durable de la filière automobile tunisienne.

Aujourd’hui, la filière automobile tunisienne représente près de 80% des exportations industrielles du pays, avec un volume d’affaires estimé à 4 milliards de dinars d’ici fin 2025, contribuant ainsi à hauteur de 4% au PIB national. Elle regroupe environ 300 entreprises et emploie plus de 100 000 personnes, dont entre 12 000 et 15 000 ingénieurs spécialisés. Cette évolution est portée par des initiatives ciblées de Recherche & Développement, notamment sur des projets axés sur les systèmes d’aide à la conduite, la maintenance prédictive et les plateformes de mobilité intelligente, favorisant l’implantation de nouvelles filiales internationales en Tunisie.

Rappelons-le, l’industrie automobile mondiale traverse une phase de mutation accélérée, portée par l’électrification des véhicules, la mobilité connectée et l’intégration croissante des technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle et le software. La Tunisie, grâce à ses compétences en ingénierie logicielle et ses initiatives en matière d’innovation, affirme sa place dans cette évolution globale.

Avec cette assemblée, la TAA réitère ainsi sa vision de positionner la Tunisie comme un hub automobile durable et compétitif, moteur d’innovation technologique, d’emplois hautement qualifiés, et de standards élevés en matière de responsabilité à chaque maillon de la chaîne d’approvisionnement. L’événement sera aussi l’occasion officielle de signer des accords de partenariat structurants avec le RSCI, ainsi qu’avec la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK), visant à renforcer une coopération économique tournée vers l’impact technologique et environnemental pour le secteur automobile tunisien.

La TAA poursuit ses efforts pour faire rayonner l’ensemble des maillons de la chaîne de valeur automobile en Tunisie.  Forte de sa présence récente à des événements internationaux majeurs tels que le salon IAA Mobility de Munich, l’E-Mobility Show en Ouganda, et l’IATF à Alger, l’association consolide la position géostratégique de la Tunisie sur les scènes africaine et européenne. Ces participations soutiennent la dynamique d’attraction des investissements, le développement des partenariats technologiques, et contribuent à l’accélération de la montée en puissance des sites industriels tunisiens, reconnus comme des acteurs innovants et précurseurs dans la région.

A propos de la TAA :

La Tunisian Automotive Association est une association Professionnelle à but non lucratif créée en février 2016 à l’initiative des acteurs de l’industrie des composants automobiles en Tunisie afin de favoriser les échanges, la collaboration et la synergie entre les entreprises du secteur de l’industrie automobile et d’accompagner les autorités Tunisiennes pour développer et promouvoir le secteur en Tunisie.

 

L’article 9ᵉ Assemblée Générale Ordinaire de la TAA, vers une supply chain responsable & une coopération internationale renforcée est apparu en premier sur Managers.

Le Franco-Tunisien Khalil Dinguizli est désormais premier représentant de la BERD au Sénégal

19. September 2025 um 11:13

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé la nomination de Khalil Dinguizli en tant que premier directeur pour le Sénégal, pays qui a rejoint l’institution financière internationale en 2025 en tant que membre et pays d’opérations. Basé à Dakar, il aura pour mission de diriger l’installation et le développement des activités de la BERD sur le territoire, sous la supervision de Heike Harmgart, directrice générale pour l’Afrique subsaharienne.

Cette décision s’inscrit dans le prolongement des amendements approuvés lors de l’assemblée annuelle de la BERD en 2023 à Samarkand, ouvrant la voie à l’élargissement de son champ d’action vers l’Afrique subsaharienne et l’Irak. Pour l’institution, il s’agit d’un pas stratégique afin de soutenir la transition économique et l’investissement privé dans une région à fort potentiel.

De double nationalité tunisienne et française, Dinguizli a rejoint la BERD en 2014 en Tunisie, où il a piloté des projets d’investissement pour le secteur privé avant de devenir chef intérimaire du bureau tunisien en 2020. Il a ensuite été nommé responsable du bureau du Liban en 2021, une fonction qui l’a amené à accompagner le secteur privé et à coordonner le dialogue avec les autorités et les partenaires internationaux dans un contexte économique difficile.

Avant son parcours à la BERD, il a travaillé pendant dix ans dans la banque d’investissement au Crédit Agricole CIB à Paris. Diplômé en finance de l’IHEC Carthage en Tunisie et de l’ESCP Business School à Paris, il apporte une expertise reconnue en matière d’investissement et de financement.

Depuis sa création en 1991, la BERD a investi plus de 215 milliards d’euros dans 42 économies émergentes, dont 79% dans le secteur privé. L’institution poursuit son objectif d’accompagner une transition vers des modèles économiques plus verts, inclusifs et numériques, ambition qu’elle compte désormais étendre au Sénégal et à l’Afrique subsaharienne.

 

L’article Le Franco-Tunisien Khalil Dinguizli est désormais premier représentant de la BERD au Sénégal est apparu en premier sur Managers.

WIDU Africa: la diaspora tunisienne peut désormais soutenir les entrepreneur.e.s depuis toute l’UE

19. September 2025 um 11:00

De Paris à Rome, en passant par Madrid et Varsovie, les Tunisien.ne.s de la diaspora peuvent désormais financer et accompagner directement des micro- et petites entreprises dans leur pays d’origine grâce au projet WIDU.Africa Cette ouverture à tous les pays de l’Union européenne, ainsi qu’à la Norvège et la Suisse, marque une nouvelle étape pour ce programme qui a déjà permis de créer ou maintenir près de 1970 emplois en Tunisie.

WIDU Africa, un pont entre la diaspora et les entrepreneur.e.s Tunisien.ne.s

WIDU.Africa est un projet qui vise à optimiser le potentiel de la diaspora au profit du développement des micro et petites entreprises, financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et mis en œuvre par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH. 

Depuis son lancement en 2019, WIDU a soutenu les MPME dans six pays africains: le Cameroun, l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, le Togo et la Tunisie grâce à un appui financier et un accompagnement technique adapté.

L’approche de WIDU.Africa stimule la croissance économique en renforçant l’esprit d’entreprise, en soutenant la création d’emplois et en augmentant les revenus. 

WIDU constitue un pont qui lie les communautés de la diaspora et les entrepreneur·e·s locaux·les, et interconnecte les ressources, les apprentissages et les opportunités.  

WIDU élargit ses horizons pour renforcer l’engagement de la diaspora en faveur des entreprises locales

Initialement accessible aux membres de la diaspora africaine résidant dans neuf pays européens, WIDU est désormais ouvert aux communautés de la diaspora dans l’ensemble des pays membres de l’Union Européenne ainsi qu’en Norvège et en Suisse. 

Cette expansion offre un accès plus large aux mécanismes de soutien aux entrepreneur·e·s en Afrique et crée de nouvelles opportunités à la diaspora pour contribuer directement au développement économique de leurs pays d’origine.

Les communautés de la diaspora dans les pays inéligibles à la participation au projet WIDU dans le passé, tels que l’Italie ou l’Espagne, ont dorénavant la possibilité de soutenir leurs amis et leurs proches dans leurs ambitions entrepreneuriales. 

Cette portée plus large permettra une croissance importante des activités de WIDU. Africa à travers une mobilisation de la diaspora africaine en Europe plus élargie.

WIDU.Africa est désormais disponible à la diaspora africaine résidant dans les pays européens suivants: Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse. 

Un soutien financier renforcé aux entreprises locales

Parallèlement à cette ouverture géographique, WIDU.africa a également renforcé son instrument de financement principal, l’Original WIDU Grant, afin de mieux répondre aux besoins des entrepreneur·e·s en constante évolution.

Le principe du projet est simple:

  • Un membre de la diaspora et un.e entrepreneur.e local.e investissent chacun un montant équivalent dans un projet.
  • WIDU double cette somme sous forme de subvention.

 

Ce mois-ci, le seuil maximal de cette subvention a été augmenté jusqu’à 3000€ (soit plus de 10 000 DT). Cela signifie que les donateurs·rices de la diaspora et les entrepreneur·e·s tunisienn·e·s peuvent dès à présent investir conjointement entre 150€ et 1500€ chacun. 

Afin d’apporter un soutien plus substantiel, WIDU.Africa a également réévalué à la hausse les montants maximaux de la subvention Original WIDU Grant pour les deuxièmes et troisièmes cycles de participation. 

En effet, les entrepreneur·e·s qui décident de participer à nouveau au programme WIDU peuvent obtenir jusqu’à 5 000€ sous forme de subvention WIDU (soit près de 16 800 DT).

Ces améliorations garantissent un impact plus significatif à chaque participation, soutiennent les entrepreneur·e·s dans le développement d’entreprises durables, et contribuent à la croissance économique à long terme.

WIDU.Africa: déjà plus de 7’500 MPME soutenus en Afrique pour un impact durable

Depuis son lancement en 2022 en Tunisie, WIDU a financé 685 projets grâce à plus de 1.4 million d’euros versé sous forme de subventions. Les entreprises soutenues ont créé et maintenu plus de 1970 emplois, dont 61 % sont occupés par des femmes.  

Au niveau régional, WIDU est présent dans cinq autres pays: le Cameroun, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya et le Togo. 

Dans les six pays participants, le projet a soutenu plus de 7 500 projets, ce qui a permis de créer et de maintenir plus de 16 550 emplois (dont 52% occupés par des femmes) et de verser un total de plus de 12 millions d’euros en subventions. 

En améliorant ses outils de financement et en élargissant sa portée géographique, WIDU.Africa ouvre de nouveaux horizons et crée des opportunités inédites pour les entrepreneur·e·s en Tunisie et au-delà. 

L’article WIDU Africa: la diaspora tunisienne peut désormais soutenir les entrepreneur.e.s depuis toute l’UE est apparu en premier sur Managers.

Mahdia accueille le premier atelier scientifique sur l’avenir de la gestion fiscale à l’ère de l’IA

19. September 2025 um 10:30

Le premier atelier scientifique dédié à «l’avenir de la gestion fiscale à l’ère de la révolution de l’intelligence artificielle» se déroulera les 27 et 28 septembre à Mahdia, organisé par l’Association nationale des huissiers du Trésor.

Cet événement rassemblera des experts issus des secteurs de la fiscalité, de la comptabilité, des finances publiques et du milieu académique.

L’atelier a pour objectif d’analyser les profondes transformations que l’intelligence artificielle pourrait impulser dans la gestion fiscale, en mettant l’accent sur la transparence, la lutte contre la fraude fiscale, l’amélioration des services aux contribuables et le renforcement de la justice fiscale. 

Plusieurs sessions thématiques discuteront également des enjeux, risques et opportunités liés à l’adoption des technologies innovantes dans l’administration fiscale.

Fondée en novembre 2023, l’Association nationale des huissiers du Trésor regroupe les huissiers du Trésor tunisiens. Elle a pour mission de former ses membres au recouvrement des créances publiques, d’organiser des rencontres nationales et de promouvoir une meilleure connaissance des lois financières.

L’article Mahdia accueille le premier atelier scientifique sur l’avenir de la gestion fiscale à l’ère de l’IA est apparu en premier sur Managers.

L’Égypte et l’Espagne signent un partenariat pour le développement durable 2025-2030

19. September 2025 um 09:44

L’Égypte et l’Espagne ont signé, jeudi 18 septembre, au Caire, un partenariat pour le développement durable couvrant la période 2025-2030. L’accord a été paraphé par la ministre égyptienne de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, et le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, en marge du Forum d’affaires égypto-espagnol.

Ce partenariat, présenté comme le premier du genre pour l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), fixe un cadre de collaboration dans des domaines prioritaires: la croissance inclusive, l’action climatique, la sécurité alimentaire, l’égalité de genre, la gestion de l’eau, la biodiversité et l’amélioration des services publics. Une commission mixte égypto-espagnole sera chargée d’assurer le suivi et l’évaluation des projets engagés.

Au-delà de son volet bilatéral, l’accord ouvre la voie à une coopération régionale et trilatérale, renforçant le rôle de l’Égypte comme partenaire de référence en Méditerranée et en Afrique.

L’article L’Égypte et l’Espagne signent un partenariat pour le développement durable 2025-2030 est apparu en premier sur Managers.

Premier vol direct bulgare à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet

19. September 2025 um 09:42

L’aéroport d’Enfidha-Hammamet a reçu jeudi 18 septembre son premier vol direct de la compagnie aérienne bulgare Electra Airways, a annoncé le groupe turc TAV Airports, gestionnaire des aéroports d’Enfidha-Hammamet et de Monastir.

Ce vol inaugural, opéré à bord d’un Boeing 737-400 de 149 places, arrivait directement des villes bulgares de Varna et Burgas. 

Cette nouvelle liaison, proposée deux fois par semaine, relie Enfidha aux stations balnéaires de Varna et Burgas, renforçant ainsi les échanges touristiques et culturels entre la Tunisie et la Bulgarie et offrant aux voyageurs de nouvelles possibilités de découverte.

L’article Premier vol direct bulgare à l’aéroport d’Enfidha-Hammamet est apparu en premier sur Managers.

Où investir en Afrique? Voici les destinations les plus attractives

19. September 2025 um 09:20

La 10e édition du Global Attractiveness Index (GAI) 2025 met en lumière les forces et fragilités des économies internationales. L’indice évalue 146 pays selon leur compétitivité et leur capacité à attirer investissements et talents.
Le classement africain est dominé par l’île Maurice, classée 76ᵉ au niveau mondial. Le pays insulaire gagne six places par rapport à 2024, confirmant sa réputation de hub économique régional. L’Égypte arrive ensuite à la 78ᵉ position mondiale, bien qu’en léger recul par rapport à l’an dernier. L’Algérie suit de près, également 78ᵉ mais en progression d’un rang. Le Maroc progresse également et se hisse à la 85ᵉ place, tandis que la Côte d’Ivoire continue sa dynamique positive en passant de la 95ᵉ à la 89ᵉ position.

Le rapport souligne que plusieurs économies africaines affichent un fort “dynamisme”, signe d’une croissance en mouvement. Toutefois, l’Afrique du Sud fait figure d’exception, stagnant à la 96ᵉ place avec un profil de dynamisme jugé “critique”. La Tunisie, de son côté, se situe à la 101ᵉ place mondiale avec un score de 23,0, traduisant des défis persistants pour renforcer son attractivité.

Le trio mondial
À l’échelle mondiale, les États-Unis gardent leur statut de première puissance attractive. La Chine progresse et s’installe en deuxième position, dépassant l’Allemagne, désormais troisième. Singapour réalise une percée remarquable en montant de la 7ᵉ à la 4ᵉ place, alors que le Japon reste stable en cinquième position.

Le Royaume-Uni recule à la 6ᵉ place, fragilisé par les effets persistants du Brexit et la baisse des investissements directs étrangers. La France chute également au 13ᵉ rang, plombée par un ralentissement économique. En revanche, l’Espagne gagne cinq places pour atteindre la 19ᵉ position, et l’Italie améliore sensiblement son rang, passant de la 19ᵉ à la 16ᵉ place.

L’article Où investir en Afrique? Voici les destinations les plus attractives est apparu en premier sur Managers.

Sotuver: des comptes solides qui valident la stratégie

19. September 2025 um 09:18

La Société tunisienne de verreries (Sotuver) a enregistré un bénéfice net de 2,162 Mtnd au terme du premier semestre 2025, contre 6,119 Mtnd à la même période en 2024. Le chiffre d’affaires a progressé de 5,0%, atteignant 51,106 Mtnd, dont 40,042 Mtnd réalisés à l’export et 11,064 Mtnd sur le marché local. Cette répartition confirme la stratégie de la société, axée principalement sur les marchés étrangers. Par ailleurs, les autres produits d’exploitation se sont élevés à 4,755 Mtnd.

Les charges d’exploitation ont été maîtrisées, avec une hausse de 9,4% à 45,288 Mtnd. L’EBIT du premier semestre s’établit ainsi à 10,573 Mtnd, en hausse de 16,4% sur un an.

En revanche, les charges financières nettes ont fortement augmenté, atteignant 9,139 Mtnd à fin juin 2025, contre 6,413 Mtnd un an plus tôt. L’endettement de la société s’est sensiblement alourdi, avec des emprunts totalisant 81,160 Mtnd et des concours bancaires s’élevant à 116,787 Mtnd. À cela s’ajoute une baisse de 46,3% des produits de placement, qui se sont établis à 1,664 Mtnd. Ces éléments financiers, expliqués entre autres par les investissements importants engagés au cours de 2024 (97,977 Mtnd) et qui se sont poursuivis cette année, ont pesé sur la rentabilité.

Au niveau consolidé, la Sotuver a quasiment doublé son bénéfice net, à 26,693 Mtnd. Sur le marché boursier, le titre affiche un rendement de 7,45% depuis le début de l’année et les chiffres publiés devraient consolider la performance de l’action.

L’article Sotuver: des comptes solides qui valident la stratégie est apparu en premier sur Managers.

Ältere BeiträgeManagers

Guide: accès au microcrédit en Tunisie

18. September 2025 um 17:58

Adoptée en 2011, la loi encadrant le microcrédit en Tunisie a ouvert la voie à un secteur en pleine expansion. Destiné aux personnes exclues du système bancaire classique, ce financement vise à soutenir les petits projets commerciaux, artisanaux ou agricoles. Aujourd’hui, plusieurs institutions spécialisées, associations et filiales bancaires opèrent sur le marché tunisien, toutes soumises au même cadre légal. L’objectif est clair : offrir des montants modestes mais accessibles, adaptés aux besoins des petits entrepreneurs.

Selon Slim Ouesleti, expert en valorisation et financement pour startups et PME, parmi les institutions reconnues figurent Enda Tamweel, Taysir, Advans, CFE et Microcred. À côté, des associations locales complètent l’écosystème avec des montants plus réduits, tandis que certaines banques participent via des filiales dédiées.

1. Les montants proposés

  • Associations : jusqu’à 5 000 dinars.
  • Institutions spécialisées : plusieurs dizaines de milliers de dinars, selon la nature et la taille du projet.

2. Les documents indispensables

Le dossier de microcrédit reste allégé, mais trois pièces sont incontournables :

  • Copie de la carte d’identité nationale (CIN).
  • Justificatif de domicile (facture d’eau ou d’électricité, ou tout document officiel prouvant l’adresse).
  • Extrait de naissance ou état civil.

Pour renforcer la crédibilité du dossier, il est possible d’ajouter des états financiers, si le porteur de projet en dispose. Sinon, les établissements se contentent de collecter le maximum de justificatifs disponibles, tels que extraits de comptes, bons de livraison ou commandes.

Chez Microcred par exemple, la procédure de crédit s’appelle procédure de crédit à impact : le chargé de clientèle doit identifier un ou plusieurs impacts que le crédit pourrait générer pour stabiliser ou développer l’activité, plutôt que de se baser uniquement sur des documents comptables, selon Awatef Mechri, DG de Microcred.

3. Les critères d’évaluation

L’octroi d’un microcrédit repose avant tout sur la capacité réelle de remboursement. Les revenus pris en compte peuvent être :

  • Réguliers : salaire, commerce, artisanat.
  • Saisonniers ou informels : vente au marché, activités ponctuelles.
  • Transferts de fonds : envoyés par un proche à l’étranger.

La situation familiale et la clarté du projet sont également analysées.

4. Le rôle du garant

  • Certains établissements peuvent demander un garant.
  • Le garant n’est pas forcément responsable du remboursement, mais sa capacité financière est analysée pour s’assurer qu’il pourrait couvrir le prêt si nécessaire.
  • La loi protège les individus contre les engagements excessifs de garantie.

5. L’importance du rapport de l’agent de crédit
Le rapport de l’agent de crédit est souvent plus déterminant que la documentation elle-même. L’agent effectue des visites sur le terrain pour :

  • Vérifier l’existence et la localisation du projet ou de l’activité.
  • Évaluer visuellement les besoins et les moyens.
  • Confirmer les informations fournies dans le dossier.

C’est cette évaluation, combinée à l’analyse de l’impact potentiel du crédit, qui sert de base à la décision d’octroi.

6. Délais de réponse

Le temps de traitement varie en moyenne entre 25 et 35 jours, et peut atteindre 45 jours selon l’établissement.

L’article Guide: accès au microcrédit en Tunisie est apparu en premier sur Managers.

Le RNE suspend temporairement son site du 19 au 22 septembre pour maintenance

18. September 2025 um 17:11

Le Registre national des entreprises (RNE) annonce dans un communiqué que sa plateforme électronique accessible via le site www.registre-entreprises.tn  sera temporairement indisponible pour des opérations de maintenance. 

Cette interruption débutera à partir de demain, vendredi 19 septembre 2025, à 13h00 et se prolongera jusqu’au lundi 22 septembre 2025 à 6h00.

L’article Le RNE suspend temporairement son site du 19 au 22 septembre pour maintenance est apparu en premier sur Managers.

Tourisme, santé, agriculture: des secteurs tunisiens en mode survie malgré leur potentiel

18. September 2025 um 16:55

Les secteurs de la santé, du tourisme et de l’agriculture pourraient constituer des moteurs économiques régionaux pour la Tunisie. Pourtant, leur développement reste freiné par des blocages réglementaires et une gouvernance inadaptée, ont souligné les intervenants du panel Accélération économique par la valorisation des secteurs à haut potentiel tenu à Tunis le 18 septembre 2025.

Tourisme médical : un potentiel sous conditions éthiques

Ryhm Ghachem, présidente du Conseil de l’Ordre des médecins, a identifié la Tunisie comme futur hub médical régional grâce à ses compétences et infrastructures. Le pays attire déjà pour la chirurgie esthétique, la procréation médicalement assistée ou les soins aux seniors. Mais le développement exige rigueur administrative, accréditations strictes et respect de l’éthique.

Depuis mars 2025, une charte encadre la communication médicale, interdisant par exemple de montrer le visage des patients. Ghachem a insisté sur l’importance de bien informer les malades pour éviter les déceptions, et plaidé pour un marketing international coordonné, tout en explorant des niches comme la diététique.

Tourisme balnéaire : restructurer pour survivre

Pour Dora Miled, présidente de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie, le secteur touristique, qui pourrait attirer 20 millions de visiteurs mais n’en reçoit que 10 millions, est en crise avec 170 hôtels fermés. Les erreurs stratégiques des années 1990, fondées sur le volume plutôt que la qualité, ont laissé des entreprises sous-capitalisées, fragilisées par les crises.

Elle préconise une restructuration financière inspirée des pratiques internationales, notamment le modèle du spin-off séparant actifs lourds et légers. Un livre blanc co-rédigé avec les banques en 2017 n’a jamais été appliqué.

Autres défis : la fuite des saisonniers tunisiens vers la France (5000 cette année) et la nécessité de recourir légalement à une main-d’œuvre étrangère. Miled a aussi rappelé que sans un meilleur transport intérieur, aucun développement régional du tourisme ne sera possible, même avec une diversification de l’offre.

Agriculture : une résilience bridée

Leith Ben Becher, représentant des agriculteurs, a mis en avant la résilience du secteur agricole, qui croît malgré une “hyperlégislation” et un passage brutal d’une économie protégée à une libéralisation sans accompagnement.

Il a dénoncé la bureaucratie excessive, l’absence de lien entre production et transformation (céréales et agroalimentaire), ainsi que le déséquilibre dans le secteur laitier dominé par un acteur transformateur face à une multitude de petits éleveurs.

Concernant l’huile d’olive, il a fustigé la dispersion institutionnelle entre plusieurs opérateurs publics non coordonnés. Il appelle à une gouvernance unifiée, une meilleure intégration professionnelle et des choix culturaux durables, alertant contre l’exploitation non maîtrisée des ressources hydriques.

Coopération Sud-Sud : une opportunité africaine

Adama Lam, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal, a souligné les complémentarités entre la Tunisie et l’Afrique subsaharienne, notamment dans les céréales. Mais il dénonce des administrations trop lentes et concurrentes du privé, ainsi qu’un coût du crédit élevé.

Il plaide pour des réformes fiscales, un meilleur financement des PME, et une intégration du numérique et de l’intelligence artificielle afin de profiter du contexte mondial marqué par le repli des grandes puissances.

Marché financier : levier sous-exploité

Bilel Sahnoun, directeur général de la Bourse de Tunis, a rappelé que le marché ne finance que 5 à 10% de l’économie contre 30% dans d’autres pays émergents. Avec seulement 75 sociétés cotées et une capitalisation de 20% du PIB, des secteurs entiers comme le tourisme ou l’agriculture sont absents.

Il propose de réviser la réglementation pour créer de nouveaux produits financiers (marchés de commodités, produits dérivés), diversifier l’offre et instaurer une introduction en bourse obligatoire pour certaines entreprises stratégiques, mesure adoptée aux États-Unis et en Inde. Cette obligation, associée à des incitations fiscales, renforcerait la transparence, la gouvernance et la capitalisation boursière.

L’article Tourisme, santé, agriculture: des secteurs tunisiens en mode survie malgré leur potentiel est apparu en premier sur Managers.

Économie verte et intelligence artificielle: l’entrepreneuriat féminin méditerranéen au cœur du débat

18. September 2025 um 16:49

Le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR), la Fondation des femmes de l’Euro-Méditerranée (FFEM) et l’Union pour la Méditerranée (UpM) ont organisé aujourd’hui, 18 septembre, un atelier sur le thème «Économie verte, circulaire et intelligence artificielle: leviers d’entrepreneuriat des femmes de la Méditerranée». 

La rencontre a ouvert un espace de réflexion sur la double transition écologique et numérique, et sur la manière dont elle affecte – ou peut dynamiser – la place des femmes dans l’économie régionale.

Vers un dialogue intergénérationnel et inter-rives

L’un des enjeux soulevés a été celui du dialogue entre les femmes des deux rives de la Méditerranée et entre générations. 

Soukeina Bouraoui, présidente de la FFEM et directrice exécutive du CAWTAR, a rappelé que la vocation première de la FFEM est de créer des passerelles de coopération. Pour elle, l’avenir passe par la construction d’un espace commun de réflexion et d’action: «Mon rêve, qui reste à concrétiser, est de bâtir un véritable dialogue entre les femmes arabes et européennes, au-delà des frontières méditerranéennes».

Les opportunités et les risques de l’intelligence artificielle

La question de l’intelligence artificielle a également occupé une place centrale. Si elle peut offrir des opportunités en termes de création d’emplois et d’innovation, elle comporte aussi des risques d’exclusion, notamment pour les jeunes femmes diplômées employées dans les secteurs des services financiers. Soukaina Bouraoui a alerté: «Ce ne sont pas les plus pauvres qui seront directement affectés, mais plutôt les jeunes femmes actives dans des secteurs comme la banque ou les assurances». Elle appelle les États à anticiper ces bouleversements afin d’éviter un accroissement des inégalités.

L’importance des données et de l’optimisme pragmatique

L’autre levier mis en avant est celui des données. 

Sans statistiques fiables et genrées, il reste difficile de mesurer les avancées vers l’égalité ou d’évaluer l’impact réel des politiques. 

«Il nous faut des données de qualité pour éclairer nos décisions», a insisté Soukaina Bouraoui, tout en affirmant son choix de rester optimiste face aux retards.

Un changement de regard sur le rôle des femmes

De son côté, Gemma Aubarell, directrice du département culture, genre et société civile à l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed), a insisté sur la nécessité de changer de regard sur la question féminine. Trop souvent perçues comme un groupe vulnérable, les femmes doivent être considérées comme actrices de solutions. «La fondation a voulu travailler toujours sur la vérité du terrain. C’est une valeur ajoutée majeure», a-t-elle affirmé, rappelant que l’intégration de la dimension genre ne doit pas être pensée comme un dossier séparé mais comme «une manière de gouverner autrement».

Une approche intégrée des ressources

Parler d’économie verte et circulaire implique aussi de repenser la manière dont les ressources naturelles sont gérées. Eau, énergie, alimentation et climat ne peuvent plus être envisagés séparément sans risquer de créer de nouveaux déséquilibres. 

C’est ce qu’a rappelé Ali Rhouma, professeur en recherche agricole et chargé de projet à la fondation PRIMA, en présentant le concept de Nexus, qui relie ces quatre dimensions. Selon lui, seule une gestion intégrée peut répondre durablement aux besoins croissants, notamment dans les pays du Sud. «Si nous continuons à gérer les ressources en silos, nous n’atteindrons pas les Objectifs de développement durable », a-t-il averti.

Au fil des échanges, une conviction s’est imposée, à savoir que l’économie verte, circulaire et l’intelligence artificielle ne représentent pas seulement des défis techniques ou environnementaux mais bien des enjeux sociétaux et de gouvernance. Leur réussite dépendra de la capacité des pays méditerranéens à inclure les femmes comme actrices à part entière de ces transformations.

Qu’il s’agisse de bâtir des ponts entre générations et rives, d’anticiper les impacts de l’IA, de produire des données fiables ou encore de gérer les ressources de manière intégrée, cet atelier a montré que l’avenir de la région repose sur la manière dont elle saura valoriser l’entrepreneuriat féminin. 

C’est un pari ambitieux et indispensable pour un développement durable et équitable en Méditerranée.

L’article Économie verte et intelligence artificielle: l’entrepreneuriat féminin méditerranéen au cœur du débat est apparu en premier sur Managers.

 Investissement privé et logistique: les clés oubliées de la compétitivité tunisienne

18. September 2025 um 15:47

Un consensus puissant s’est dégagé entre experts du secteur privé, représentants institutionnels et universitaires: la Tunisie doit accélérer ses réformes pour libérer son potentiel économique. Entre un plaidoyer pour une libéralisation quasi totale de l’investissement, la nécessité d’une refonte de la logistique et l’urgence d’une stabilité réglementaire, les intervenants ont esquissé les contours d’une nouvelle ambition pour le pays, soulignant que les blocages persistants freinent une croissance qui pourrait être bien plus élevée.

À Tunis, ce 18 septembre 2025, lors d’un panel sur le cadre institutionnel et réglementaire tenu au cours de l’événement «Tunisie 2.0», les discussions ont mis en lumière une tension palpable entre l’impatience des opérateurs économiques et le rythme des réformes gouvernementales. Si tous s’accordent sur le diagnostic et les atouts indéniables du pays, les avis divergent sur la profondeur et la vitesse des changements à opérer pour réinventer l’attractivité économique tunisienne.

Tarak Cherif, président de ANIMA Investment Network, a livré un plaidoyer passionné et sans concession pour un changement radical. Affirmant que la Tunisie manque cruellement d’ambition et pourrait viser une croissance bien supérieure à l’objectif de 3,2%, il a dénoncé la persistance de blocages structurels qui freinent le développement. Pour lui, la clé réside dans l’investissement privé, qui est l’unique moteur de la croissance. Sa proposition phare est la libération totale de l’investissement, à l’exception des secteurs liés à la sécurité nationale et aux activités illicites, s’interrogeant sur les raisons de la lenteur à supprimer les autorisations promises. Il a également identifié la logistique comme le “meilleur investissement” possible pour le pays, arguant qu’une infrastructure portuaire et aéroportuaire défaillante anéantit toute compétitivité des entreprises. Citant l’exemple des Émirats arabes unis, il a insisté sur l’urgence d’agir après des décennies de discussions. Enfin, il a appelé à l’instauration d’une politique de l’Open Skies pour stimuler le tourisme et, surtout, faciliter les visites de la diaspora tunisienne, une source de devises fondamentale pour le pays.

Adoptant une approche d’économiste, Moez Soussi, professeur universitaire en économie, a analysé les freins structurels à l’investissement privé. Il a rappelé que si le capital humain et financier reste important, les facteurs institutionnels et le climat géopolitique sont devenus déterminants dans la décision d’investir. Il a pointé du doigt l’impact négatif de la politique monétaire restrictive des dix dernières années, citant une étude qui démontre qu’une hausse de 100 points de base du taux d’intérêt directeur entraîne une baisse de 16% de l’investissement privé. Un autre facteur majeur d’érosion de la confiance est, selon lui, l’écart systématique entre les taux de croissance annoncés dans les lois de finances et les résultats réels, ce qui nuit à la prévisibilité pour les investisseurs. Malgré ces constats critiques, il a réaffirmé que la Tunisie ne manque de rien pour réussir, possédant l’ingéniosité et les talents nécessaires, mais qu’elle a un besoin urgent d’un arsenal législatif mieux adapté pour accélérer sa croissance.

Ghali Mannoubi, chef de pôle des politiques d’investissement et de réforme à la TIA, a apporté une perspective internationale en se basant sur les meilleures pratiques mondiales. L’intervenant a souligné une tendance globale favorisant les investissements via des joint-ventures et des fusions-acquisitions plutôt que par des projets Greenfield. Face à une concurrence internationale féroce pour attirer les capitaux, menée par l’Asie et l’Afrique, il a formulé des recommandations concrètes. Il a proposé l’adoption d’une “autorisation unique” pour les investisseurs, un concept qui a fait ses preuves en Égypte et aux Émirats arabes unis. Le responsable a également préconisé de rendre la politique d’incitations plus ciblée, en passant des 20 secteurs prioritaires actuels à des niches et métiers d’avenir plus précis, à l’image du Maroc ou de la Turquie. Enfin, il a suggéré d’unifier les différents régimes de zones (franches, technologiques) sous un concept unique de “zones économiques spéciales” pour plus de clarté et d’efficacité.

En réponse à ces analyses, Mohamed Ben Abid, directeur général du suivi et de l’évaluation des réformes du climat des affaires, a exposé la démarche du gouvernement. Il a reconnu un rythme lent dans la mise en œuvre des réformes, avec seulement 50% de réalisation des 185 mesures de la stratégie du climat des affaires 2023-2025. Il a toutefois assuré que le travail se poursuit, notamment à travers le décret 417 visant à supprimer les autorisations, avec une troisième vague en préparation. Il a justifié la complexité du processus par la nécessité de consulter une cinquantaine de ministères et d’éviter la déstabilisation de filières entières, tout en luttant contre l’économie de rente. Tirant les leçons du passé, il a annoncé que la nouvelle stratégie de développement se concentrera sur quatre axes prioritaires: la logistique, la digitalisation (avec une plateforme unique de l’investisseur prévue pour le premier trimestre 2026), l’accès au financement pour les PME et l’amélioration de l’offre foncière.

Néjia Gharbi, DG de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a insisté sur le besoin impératif de stabilité réglementaire. Pour elle, “trop de textes, trop de lois” est un mauvais signal envoyé aux investisseurs. Elle a plaidé pour un cadre simple basé sur le principe que “l’investissement est libre sauf liste négative”.

Elle a critiqué une tendance à la sur-réglementation, citant les lois sur les partenariats public-privé (PPP) et le crowdfunding qui, en voulant trop contrôler, ont finalement bloqué leur propre essor. Elle a positionné la CDC comme un partenaire de confiance et un catalyseur d’investissement à long terme, cherchant non seulement la rentabilité mais aussi l’impact. Rappelant les atouts majeurs du pays, comme son classement dans le top 20 mondial pour la qualité de ses talents et sa position de porte d’entrée en Afrique, elle a confirmé que la CDC est activement engagée dans le financement des priorités nationales, notamment les projets d’infrastructure logistique et le soutien aux PME et aux jeunes entrepreneurs, en mobilisant des financements auprès des grands bailleurs de fonds internationaux.

 

L’article  Investissement privé et logistique: les clés oubliées de la compétitivité tunisienne est apparu en premier sur Managers.

❌
❌