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Heute — 12. Juni 2025Managers

La survie de la BFPME en jeu après de lourdes pertes

12. Juni 2025 um 16:36

La Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) risque la dissolution, selon les commissaires aux comptes, en raison d’une situation financière jugée très critique.

Ce constat alarmant repose sur l’article 388 du Code des sociétés commerciales tunisien, qui impose, en cas de pertes importantes, soit une dissolution, soit une régularisation du capital dans l’année suivant la constatation des pertes. Or, la BFPME ne s’est pas conformée à ces exigences.

En mars 2024, la banque avait réduit son capital social de 100 à 10 millions de dinars avant de l’augmenter à 69,06 millions de dinars en convertissant une dette due à l’État. Mais ces opérations n’ont pas suffi à résorber les pertes ni à stabiliser sa structure financière.

La banque affiche un déficit net de 16,2 millions de dinars sur un budget de 269,8 millions, avec une trésorerie provisoirement positive à 29,2 millions. En plus de la fragilité financière, les auditeurs dénoncent de graves lacunes dans le contrôle interne, un manque de personnel qualifié, des outils de gestion des risques inefficaces et des failles critiques dans le système informatique.

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Les nouvelles taxes américaines inquiètent les pays africains

12. Juni 2025 um 15:54

Plus de la moitié des pays africains sont exposés à un risque élevé de baisse de revenus à cause d’une potentielle chute des prix des matières premières, conséquence indirecte de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Selon un rapport publié le 3 juin 2025 par la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), cette situation pourrait fortement impacter les recettes d’exportation et compliquer l’accès au financement pour de nombreuses économies du continent.

Alors que les nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis auront un effet direct limité sur l’Afrique — le continent n’exporte que 6% de ses produits vers le marché américain —, la dépendance structurelle de nombreux pays africains aux matières premières les rend particulièrement vulnérables aux répercussions indirectes. Une baisse de la demande chinoise, provoquée par un ralentissement économique lié à l’escalade commerciale avec Washington, pourrait entraîner une baisse des cours du pétrole, des minerais et des métaux industriels.

Le rapport de la Ferdi précise que les tarifs douaniers américains, introduits en avril 2025 sous l’administration Trump, allaient initialement de 10 à 50% (notamment pour le Lesotho) avant d’être unifiés à un taux de 10% pour tous les exportateurs.

Parmi les pays d’Afrique du Nord, l’Algérie et la Libye sont cités dans le rapport comme étant relativement protégés des effets directs des nouveaux tarifs, leurs exportations étant dominées par le pétrole et le gaz — des produits exemptés des nouvelles barrières douanières. Toutefois, leur dépendance aux cours mondiaux des hydrocarbures les rend vulnérables à la baisse des prix induite par le ralentissement de la demande chinoise.

De son côté, l’Égypte n’est pas mentionnée parmi les pays les plus exposés, probablement en raison d’une diversification partielle de ses exportations. La Tunisie et le Maroc, bien que non nommés dans le rapport, pourraient aussi subir des effets indirects via les chaînes d’approvisionnement globales, notamment dans le textile et les composants industriels, si les marchés internationaux devenaient plus instables et plus coûteux à desservir.

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La BTL accorde des avantages bancaires exclusifs aux experts-comptables tunisiens

12. Juni 2025 um 11:34

 

La Banque tuniso-libyenne (BTL) et l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT) ont signé une convention de partenariat stratégique le 11 juin 2025, au siège de l’OECT, visant à offrir aux professionnels de la comptabilité des services bancaires personnalisés et avantageux.

Ce partenariat prévoit des conditions préférentielles, un accompagnement sur mesure et des solutions adaptées aux besoins professionnels et personnels des membres de l’Ordre. Une manière pour la BTL de renforcer son rôle auprès des professions structurantes de l’économie tunisienne, tout en consolidant son ancrage dans le tissu économique national.

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Blanchiment d’argent: l’Algérie conteste le classement réalisé par l’UE…

12. Juni 2025 um 11:05

L’Union européenne a ajouté l’Algérie à sa liste des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cette décision, annoncée mardi 11 juin par la Commission européenne, concerne aussi neuf autres pays, dont le Liban, le Venezuela et le Kenya. En parallèle, les Émirats arabes unis ont été retirés de cette liste. Bruxelles affirme suivre les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), mais cette mesure a suscité des critiques, notamment en Algérie, où les autorités affirment avoir accompli des progrès importants.

Pourquoi cette décision? La Commission européenne explique que cette mise à jour de la liste s’appuie sur les évaluations du GAFI, l’organisme international chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’Union de durcir son arsenal réglementaire contre les flux financiers illicites.

Une mesure jugée injuste par Alger

Pourtant, du côté algérien, cette décision est mal perçue. Les autorités affirment que le pays collabore activement avec le GAFI et qu’il a multiplié les réformes pour se conformer aux standards internationaux. La législation prévoit par exemple des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour blanchiment d’argent ou financement du terrorisme. La loi de finances 2025 introduit également la bancarisation obligatoire de certaines transactions, notamment dans l’immobilier.

En mai 2023, le GAFI avait reconnu les efforts de l’Algérie à travers un rapport d’évaluation mutuelle. Depuis, le nombre de recommandations en suspens est passé de 74 à 13. L’Algérie a notamment renforcé son système de surveillance, sa coopération internationale et la transparence sur les bénéficiaires effectifs.

Une dynamique de réforme continue

Un rapport complet sur les progrès réalisés sera présenté par l’Algérie au GAFI à la fin du mois. Ce document mettra en avant la stratégie nationale 2024-2026 et les actions du Comité national d’évaluation des risques. L’objectif est de démontrer que le pays a atteint un niveau de conformité technique suffisant pour être retiré de la liste grise.

Il est bon de rappeler que lors du Conseil des ministres du 18 mai, le président Abdelmadjid Tebboune a donné instruction d’appliquer toutes les recommandations du GAFI. Un cadre juridique solide a déjà été mis en place, y compris pour le suivi des organisations à but non lucratif, sans nuire à leurs activités.

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Voici les principales orientations du projet de loi de finances 2026

12. Juni 2025 um 09:18

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri, a présidé mercredi 11 juin 2025 un conseil ministériel consacré à l’examen des grandes lignes du projet de loi de finances et du budget de l’État pour 2026, en insistant sur la nécessité d’une rupture avec les mesures conjoncturelles et l’adoption d’une vision stratégique et durable.

Ce conseil, tenu au Palais du gouvernement à La Kasbah, s’inscrit dans le cadre des préparatifs du budget de 2026, censé incarner les politiques publiques du pays conformément au programme économique et social national. La cheffe du gouvernement a rappelé que les priorités doivent découler exclusivement des choix souverains du peuple, en cohérence avec le plan de développement 2026-2030. Ce dernier repose notamment sur la révision de certaines législations fiscales, la justice sociale et la relance du recrutement dans la fonction publique, conformément aux orientations du président de la République, Kaïs Saïed.

Le projet de loi de finances 2026 visera ainsi à consolider les fondations de l’État social tout en garantissant l’équilibre entre croissance économique et justice sociale. Il mettra l’accent sur une meilleure équité fiscale, le renforcement du pouvoir d’achat, la promotion de l’investissement et la création d’un cadre économique favorable à la relance.

Parmi les grandes orientations retenues figurent:

  • le soutien accru aux catégories sociales vulnérables et à faible revenu,
  • le développement des ressources propres de l’État à travers la lutte contre l’évasion fiscale et l’intégration de l’économie parallèle,
  • l’amélioration des conditions de vie, la protection sociale et la valorisation du capital humain,
  • l’augmentation de l’emploi et la réduction du travail précaire,
  • la relance de l’investissement public et privé,
  • l’accélération de la transformation numérique de l’administration pour plus de transparence et d’efficacité.

 

La méthodologie adoptée pour l’élaboration du plan 2026-2030 prévoit également une démarche participative ascendante: les projets de développement seront d’abord proposés au niveau local, puis consolidés au niveau régional et national.

Enfin, les principes directeurs du futur budget incluront le soutien aux startups, aux entreprises de l’économie sociale et solidaire, ainsi qu’à celles actives dans l’économie verte, bleue et circulaire. Des mesures spécifiques seront aussi envisagées pour simplifier les démarches administratives des Tunisiens résidant à l’étranger.

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L’italien Sage Automotive va doubler ses effectifs en Tunisie d’ici à 2027

12. Juni 2025 um 08:51

Le groupe italien Sage Automotive Interiors, spécialisé dans les textiles techniques pour l’industrie automobile, prévoit de renforcer significativement sa présence en Tunisie. D’ici à 2027, l’entreprise ambitionne de créer un nouveau site de production, portant à 3000 le nombre total d’emplois dans le pays.

Cette annonce a été faite à l’issue d’une réunion tenue le 11 juin entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et une délégation du groupe menée par Francesco Schettino, représentant du groupe Sage Automotive, en présence notamment du président de la Chambre tuniso-italienne de commerce et d’industrie, Mourad Fradi.

Au cours de l’échange, le groupe italien a présenté ses projets de développement en Tunisie, axés sur l’extension de ses activités, l’amélioration de la valeur ajoutée locale et la multiplication des opportunités d’emploi. Ces perspectives s’inscrivent dans la stratégie nationale de montée en gamme de l’industrie automobile, soutenue par le Pacte de partenariat pour la compétitivité du secteur à l’horizon 2027. Ce plan vise à doubler les exportations et les postes de travail dans le secteur. 

La ministre a réaffirmé l’engagement de son département à accompagner les nouveaux projets à forte valeur technologique, en lien avec les priorités de la Tunisie pour consolider sa position de hub régional dans le domaine des composants automobiles.

Implanté à la zone industrielle de La Goulette depuis mars 2019 sur un site de 27 000 m², le premier site tunisien de Sage Automotive emploie actuellement plus de 1 400 personnes. Au niveau mondial, le groupe possède 22 sites dans 18 pays.

Avec plus de 280 entreprises industrielles, dont 140 à participation étrangère, le secteur tunisien des composants automobiles génère aujourd’hui plus de 100 000 emplois. La Tunisie se classe au deuxième rang africain en matière d’exportation de pièces automobiles.

 

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L’immobilier en Bourse: à quand la revanche?

12. Juni 2025 um 08:16

Parmi les secteurs qui ne parviennent pas à redémarrer en Bourse, nous trouvons l’immobilier. Pourtant, les sociétés cotées sont parmi les plus gros opérateurs locaux, dont deux publics. Par rapport à fin 2019, la capitalisation boursière cumulée des trois a perdu 9,010 MTND, soit 10,2%. Ce n’est pas rien par rapport au Tunindex et aux autres financières qui ont surperformé sur la même période.

Il y a la Simpar qui a enregistré des pertes de 3,480 MTND, s’ajoutant à celles antérieures de 10,137 MTND. Le dernier dividende distribué remonte à 2018, au titre de l’exercice 2017. Depuis, les actionnaires attendent toujours que la société retrouve le territoire positif.

Idem pour Essoukna (une filiale de la Simpar) qui a affiché une nouvelle perte de 3,180 MTND. Toutefois, sa situation est nettement meilleure que sa mère, puisque ses résultats reportés négatifs sont limités à -2,295 MTND. La société a rémunéré ses actionnaires pour la dernière fois en 2020, au titre de l’année 2019.

Pour la SITS, pas de dividendes aussi, mais avec la différence majeure que la promoteur immobilier affiche un résultat positif de 1,035 MTND et n’a pas de résultats reportés négatifs. La période a connu aussi l’entrée d’un poids lourd dans son tour de table, à savoir l’une des filiales de PGH. La dernière rémunération des actionnaires remonte à août 2016. 

Sur le marché, c’est Essoukna qui s’en sort le mieux, avec un rendement de 16,67% depuis le début de l’année. Les investisseurs ont apprécié les ventes du premier trimestre 2025 qui ont totalisé 3,065 MTND, dont 2,883 MTND de terrains lotis. Elle devance la SITS (+8,95%) et la Simpar (-4,18%). Le marché assimile mieux la nature cyclique de l’activité et évalue les politiques mises en place pour générer des revenus. Il tient surtout compte du réservoir foncier des trois sociétés qui avoisine 49 MTND en coût d’acquisition. Même si les dettes sont aussi élevées, elles sont largement couvertes par la valeur marchande des terrains qui ne cesse de grimper. La conviction est que l’immobilier ne meurt jamais et qu’il prendra sa revanche prochainement.

 

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Gestern — 11. Juni 2025Managers

Bientôt la fin de Shein en France ?

11. Juni 2025 um 16:42

Le Sénat français a adopté hier le 10 juin, une loi contre la fast fashion, ce modèle de mode ultra rapide porté par des plateformes comme Shein. Objectif: protéger l’environnement et encourager une consommation plus responsable.

Le Sénat français a adopté, le 10 juin, une loi pour limiter l’expansion de la fast fashion, cette mode à très bas prix et au renouvellement ultra-rapide, portée notamment par la plateforme chinoise Shein. Ce texte prévoit plusieurs mesures: interdiction de la publicité, sanctions contre les influenceurs, écocontributions, et même une taxe sur les petits colis venus de pays hors Union européenne, comme la Chine.

La loi vise clairement les géants de la mode ultra-rapide, comme Shein ou Temu, qui inondent les marchés européens avec des milliers de nouveaux articles par jour à des prix très bas. L’objectif est de réduire l’impact environnemental, mais aussi de protéger les marques locales et les circuits de production durables.

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Malek Smaili nommé directeur régional de COPE pour l’Afrique du Nord

11. Juni 2025 um 15:17

Le groupe d’investissement COPE vient de nommer Malek Smaili au poste de directeur régional pour l’Afrique du Nord, à compter du 1er juin 2025. Il prend ainsi les rênes d’un groupe d’investissement basé à Chypre et présente aussi au Liban, spécialisé dans le courtage en assurance et réassurance, le conseil et la gestion opérationnelle. 

Fort de plus de 17 ans d’expérience dans le secteur de l’assurance et de la réassurance, Malek Smaili est reconnu pour son expertise pointue et son parcours structuré. Diplômé d’un master en gestion des risques, assurance et réassurance de l’École Supérieure de Commerce (2005-2007), il entame sa carrière en 2007 chez Aon Tunisie, où il passe plus de sept ans en tant qu’Account Executive, puis Senior Account Executive.

En novembre 2014, il rejoint la compagnie Assurances At-Takafulia en tant que directeur technique, où il supervise notamment la réassurance et les branches non-vie pendant près de six ans. En octobre 2020, il est recruté par ASTREE Assurances comme directeur de la réassurance, poste qu’il occupera jusqu’en mai 2025.

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Perspectives économiques mondiales: Moyen-Orient et Afrique du Nord

11. Juni 2025 um 14:59

Tendances récentes : Malgré la montée des tensions commerciales et de l’incertitude dans le monde, l’activité s’est renforcée dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), en partie sous l’effet de l’augmentation de la production pétrolière. Dans les pays exportateurs de pétrole, l’activité pétrolière se redresse grâce à l’annonce début avril 2025 de la suppression progressive des réductions volontaires de production, tandis que la croissance du secteur non pétrolier fait preuve de résilience.

Au sein des économies importatrices de pétrole, le secteur privé a renoué avec la croissance en 2024, en partie grâce à la réduction des tensions politiques et à la stabilisation macroéconomique dans plusieurs pays, et notamment en République arabe d’Égypte. Par ailleurs, l’activité industrielle, en particulier dans la construction, s’est renforcée au Maroc. L’activité en Cisjordanie et à Gaza a été anéantie: le capital productif a subi de lourdes destructions à Gaza, où le coût humanitaire du conflit est massif, tandis que la Cisjordanie est le théâtre d’une intensification des tensions.

Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient s’étaient quelque peu atténuées après les cessez-le-feu de fin 2024 et début 2025, mais les violences ont repris à Gaza et au Liban, et la situation reste très fragile et incertaine. Les tensions sont restées vives dans d’autres pays en situation de fragilité et de conflit.

Perspectives: La croissance dans la région MENA devrait s’accélérer pour s’établir à 2,7 % en 2025 puis se raffermir pour atteindre 3,7% en 2006 et 4,1% en 2027. Cette dynamique s’explique en grande partie par une expansion progressive de la production pétrolière qui fait plus que compenser les effets de la baisse des prix du pétrole, et ce malgré les contraintes qui pèsent sur les exportations du fait de l’augmentation des barrières commerciales. Les prévisions de croissance ont été revues à la baisse par rapport au mois de janvier, principalement en raison des effets de la hausse des restrictions commerciales et des incertitudes sur les investissements et les activités d’exportation.

La croissance dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait se renforcer progressivement pour atteindre 3,2% en 2025, 4,5% en 2026 et 4,8% en 2027. L’assouplissement des quotas devrait entraîner une augmentation de la production pétrolière, malgré la baisse prévue des prix pétroliers dans un contexte d’affaiblissement de la demande mondiale. L’expansion de l’activité non pétrolière devrait en outre continuer de tirer la croissance. Parmi les économies exportatrices de pétrole non membres du CCG, l’activité devrait être freinée dans plusieurs pays par la baisse des prix du pétrole et le recul de la demande extérieure.

Dans les pays importateurs de pétrole, les prévisions anticipent une accélération de la croissance à 3,6% en 2025, 3,9% en 2026 et 4,3% en 2027, qui s’explique principalement par le renforcement de la consommation privée à la faveur du ralentissement de l’inflation, par la reprise de la production agricole et par l’hypothèse d’une atténuation des tensions géopolitiques. En Égypte, la croissance devrait progresser à la suite du déploiement de l’accord d’investissement conclu avec les Émirats arabes unis. Elle devrait se raffermir au Maroc et en Tunisie avec l’amélioration attendue des conditions météorologiques. À Djibouti, l’activité portuaire, les recettes d’exportation et d’importants investissements étrangers dans le développement des infrastructures portuaires alimenteront la croissance.

Parmi les économies en situation de fragilité et de conflit, le Liban devrait afficher un taux de croissance de 4,7% cette année, sous réserve que la trêve perdure. Pour la Cisjordanie et Gaza, les prévisions tablent sur une reprise en 2026, dans l’hypothèse du lancement de la reconstruction. En Syrie, l’activité devrait progresser cette année, sous l’effet de l’amélioration des relations avec les grandes économies. En revanche, au vu de la situation sécuritaire, le PIB devrait à nouveau se contracter en 2025 dans la République du Yémen.

Risques : La possibilité d’une intensification des mesures commerciales protectionnistes de la part de ses partenaires commerciaux continue de poser un risque majeur à la région MENA. L’aggravation des incertitudes entourant les politiques commerciales mondiales, si elle se prolonge, pourrait également saper la confiance des entreprises et des consommateurs et réduire les investissements dans la région. Des politiques monétaires plus restrictives que prévu dues à une montée des pressions inflationnistes mondiales pourraient faire augmenter les coûts d’emprunt et entraîner des sorties de capitaux et des dépréciations monétaires. Dans les pays exportateurs de pétrole, une baisse des prix pétroliers au-delà de l’hypothèse du scénario de référence pourrait réduire les recettes budgétaires et les perspectives de croissance. Une recrudescence des conflits armés dans la région, ainsi que des flambées de violences et de troubles sociaux, et la survenue de catastrophes naturelles plus fréquentes et plus graves, pourraient également freiner l’activité dans la région.

Télécharger les Perspectives économiques mondiales: https://www.worldbank.org/gep.

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L’économie mondiale devrait enregistrer sa plus faible croissance depuis 2008

11. Juni 2025 um 14:32

Selon le dernier rapport publié par la Banque mondiale, l’intensification des tensions commerciales et l’incertitude entourant les politiques publiques devraient faire chuter la croissance mondiale cette année à son rythme le plus faible depuis 2008 (à l’exception des récessions caractérisées). Les turbulences récentes ont entraîné une révision à la baisse des prévisions de croissance pour près de 70 % des économies du monde, toutes régions et catégories de revenu confondues.

Les Perspectives économiques mondiales prévoient que la croissance ralentira à 2,3 % en 2025, soit une performance inférieure de près d’un demi-point de pourcentage à celle qui avait été projetée au début de l’année. Elles n’anticipent pas de récession mondiale. Néanmoins, si les prévisions pour les deux prochaines années se matérialisent, la croissance mondiale moyenne au cours des sept premières années des années 2020 sera la plus lente de toutes les décennies depuis les années 1960.

« En dehors de l’Asie, le monde en développement entre de plus en plus dans une ère de stagnation, alerte Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Économie du développement. Cette menace plane depuis plus d’une décennie maintenant. La croissance dans les économies en développement a progressivement marqué le pas depuis trente ans, pour passer de 6 % par an dans les années 2000 à 5 % dans les années 2010, avant de tomber à moins de 4 % dans les années 2020. Cette évolution suit la trajectoire de la croissance du commerce mondial, qui a baissé de 5 % en moyenne dans les années 2000 à environ 4,5 % dans les années 2010, puis chuté à moins de 3 % dans les années 2020. La croissance des investissements s’est également tassée, tandis que la dette a atteint des niveaux records. »

La croissance devrait ralentir dans près de 60 % des économies en développement cette année, pour s’établir en moyenne à 3,8 % en 2025 avant de remonter légèrement à 3,9 % en moyenne en 2026 et 2027. Des taux inférieurs de plus d’un point de pourcentage à la moyenne enregistrée dans les années 2010. Les pays à faible revenu devraient afficher une croissance de 5,3 % cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que le taux projeté au début de 2025. Le relèvement des droits de douane et le resserrement des marchés du travail engendrent également des pressions inflationnistes : selon les projections, l’inflation mondiale se situera à 2,9 % en moyenne en 2025, soit un taux qui reste supérieur aux niveaux d’avant la pandémie.

Le ralentissement de la croissance va entraver la capacité des pays en développement à stimuler la création d’emplois, réduire l’extrême pauvreté et combler le fossé qui les sépare des niveaux de revenu par habitant des économies avancées. La croissance du revenu par habitant dans les économies en développement devrait s’établir à 2,9 % en 2025, soit 1,1 point de pourcentage de moins que la moyenne enregistrée entre 2000 et 2019. En supposant que les économies en développement (hors Chine) soient en mesure de maintenir une croissance du PIB de 4 % (ce qui correspond aux projections pour 2027), il leur faudrait environ deux décennies pour retrouver leur trajectoire d’avant la pandémie.

La croissance mondiale pourrait rebondir plus rapidement que prévu si les grandes économies parviennent à atténuer les tensions commerciales, ce qui réduirait l’incertitude politique générale et la volatilité financière. Selon le rapport, si les différends commerciaux actuels étaient résolus par des accords qui réduisent de moitié les droits de douane par rapport à leur niveau de la fin du mois de mai, la croissance mondiale gagnerait 0,2 point de pourcentage de plus en moyenne sur la période 2025-2026.

« Les économies de marché émergentes et en développement ont récolté par le passé les fruits de l’intégration commerciale, mais elles se retrouvent aujourd’hui en première ligne d’un conflit commercial mondial, souligne M. Ayhan Kose, économiste en chef adjoint et directeur de la cellule Perspectives de la Banque mondiale.

La meilleure parade consiste à redoubler les efforts d’intégration avec de nouveaux partenaires, à faire avancer les réformes de soutien à la croissance et à renforcer la résilience budgétaire pour surmonter la tempête. Face à la hausse des barrières commerciales et à la montée de l’incertitude, une reprise du dialogue et de la coopération à l’échelle mondiale peut ouvrir la voie à un avenir plus stable et plus prospère. »

Alors qu’elles sont confrontées à une multiplication des obstacles aux échanges, les économies en développement devraient privilégier une plus grande libéralisation en nouant des partenariats commerciaux et d’investissement stratégiques avec d’autres économies et en diversifiant leurs échanges, notamment dans le cadre d’accords régionaux. Compte tenu des ressources publiques limitées et des besoins croissants de développement, les décideurs devraient s’attacher à mobiliser les recettes intérieures, donner la priorité aux dépenses en faveur des ménages les plus vulnérables et renforcer les cadres budgétaires.

Enfin, pour accélérer la croissance économique, les pays devront améliorer le climat des affaires et promouvoir l’emploi productif en dotant les travailleurs des compétences nécessaires et en créant les conditions d’une rencontre efficace entre travailleurs et entreprises sur le marché du travail. Une collaboration mondiale sera cruciale pour soutenir les économies en développement les plus vulnérables, notamment sous la forme d’interventions multilatérales, de financements concessionnels et, pour les pays en proie à des conflits, d’une aide et d’un soutien d’urgence.

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Dar Ben Gacem classée parmi les hôtels à impact social dans le monde

11. Juni 2025 um 12:38

Dans un secteur souvent axé sur le profit, certaines structures choisissent de placer l’humain et l’impact au cœur de leur modèle économique. C’est le cas de Dar Ben Gacem, maison d’hôtes nichée dans la médina de Tunis, qui vient d’être distinguée dans le répertoire international de l’École Hôtelière de Lausanne (EHL), réalisé en collaboration avec Ashoka, et dédié à l’entrepreneuriat social dans le tourisme et l’hospitalité.

Ce classement met en avant des hôtels, restaurants et services de voyage qui utilisent des stratégies d’entreprise pour créer de la valeur à la fois économique et sociale.

Fondée par Leila Ben-Gacem, la maison d’hôtes tunisienne se distingue par son engagement en faveur de la préservation du patrimoine culturel, le soutien à l’artisanat local et l’intégration des habitants de la médina dans une dynamique économique durable. Plus qu’un lieu d’hébergement, Dar Ben Gacem est un projet sociétal enraciné dans son territoire.

Parmi les autres projets sélectionnés dans le monde, on retrouve:

  • Albergo Etico en Italie, qui emploie des personnes en situation de handicap,
  • Gastromotiva au Brésil, engagée dans la formation culinaire des populations défavorisées,
  • La Tablée des Chefs au Canada, qui lutte contre l’insécurité alimentaire,
  • ou encore Mejdi Tours aux États-Unis, promoteur de voyages favorisant la paix et le dialogue interculturel.

Dar Ben Gacem est la seule initiative tunisienne présente dans ce répertoire, prouvant qu’un projet ancré localement peut rayonner à l’échelle internationale quand il combine authenticité, responsabilité sociale et excellence dans l’accueil.

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Cette compagnie aérienne fermera définitivement ses portes en juillet 2025

11. Juni 2025 um 11:25

La compagnie aérienne low-cost Jetstar Asia a annoncé sa fermeture définitive prévue pour le 31 juillet 2025, invoquant des coûts croissants et une concurrence régionale intense. L’annonce a été faite aujourd’hui 11 juin sur ses réseaux sociaux.

Basée à Singapour, Jetstar Asia a expliqué que cette décision découle de plusieurs facteurs économiques devenus difficilement soutenables: hausse continue des frais de fournisseurs, des taxes aéroportuaires et des charges d’aviation, couplée à une capacité excédentaire et une concurrence accrue dans la région. 

D’ici la date de fermeture, Jetstar Asia opérera un horaire réduit de manière progressive. Les clients concernés par les annulations à venir seront directement contactés par la compagnie pour bénéficier d’un remboursement complet ou d’un vol alternatif si possible.

Les vouchers avec un solde restant pourront également être convertis en remboursement monétaire, et les membres du Club Jetstar pourront demander leur remboursement à partir du mois d’août.

À noter que cette fermeture n’affecte pas les autres filiales du groupe Jetstar, à savoir Jetstar Airways (JQ), qui assure les liaisons internationales entre l’Australie et l’Asie du Sud-Est, ni Jetstar Japan (GK).

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Kilani Holding acquiert plus de 1 400 actions de la STA

11. Juni 2025 um 09:42

Kilani Holding a acquis, hier 10 juin, 1 219 actions de la Société tunisienne d’automobiles (STA) au prix de 24,400 dinars l’unité, pour un montant total de 29 743,6 dinars, dans le cadre de l’offre publique d’achat (OPA) obligatoire actuellement en cours. Le 9 juin, la société avait déjà acquis 195 actions pour 4 758,8 dinars.

Ces deux opérations, totalisant 1 414 actions pour 34 502,4 dinars, ont été publiées par la Bourse de Tunis conformément aux règles de transparence du marché.

Lancée le 22 mai et ouverte jusqu’au 20 juin 2025, cette OPA a été imposée par le Conseil du marché financier (CMF) après que Kilani Holding a franchi le seuil de 40% des droits de vote dans la STA. En effet, par décision n°12 du 24 avril 2025, le CMF a autorisé la société à acquérir un bloc de contrôle de 1 024 861 actions, soit 51,24% du capital.

Depuis, Kilani Holding a renforcé sa participation à 1 081 223 actions, représentant 54,06% du capital de la STA, ce qui a déclenché l’obligation réglementaire d’acheter les 918 777 actions restantes, soit 45,94% du capital, au même prix unitaire de 24,400 dinars.

 

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Faker Rais nommé directeur général de BNA Assurances

11. Juni 2025 um 09:31

Le Conseil d’administration de BNA Assurances, filiale de BNA Bank et acteur majeur du paysage assurantiel tunisien, s’est réuni le vendredi 23 mai 2025, et a procédé à la nomination de  Faker Rais au poste de directeur général. Cette nomination prend effet à compter du 10 juin 2025.  Faker Rais succède à Mohamed Skander Naija, appelé à de nouvelles responsabilités dans le secteur financier, après avoir contribué de manière significative à la transformation de la compagnie.

Faker Rais est titulaire d’une maîtrise en science de gestion option finance de la Faculté des sciences économiques et de gestion de Sfax. Il a ensuite obtenu un master en management des assurances à l’Institut de financement et du développement du Maghreb (IFID Tunis), renforçant ainsi son expertise dans le secteur financier et de l’assurance.

Avec plus de 36 ans d’expérience dans l’assurance et les finances, Faker Rais a occupé des postes de direction en Tunisie et à l’international. Il a notamment été directeur général adjoint de BNA Assurances, chef du pôle technique et du pôle financier chez AMI Assurances. Auparavant il a occupé le poste de Chief Financial Officer puis Acting Chief Executive Officer au sein de United Cooperative Assurance en Arabie saoudite.

Pendant 10 ans, il a été le directeur général de Labuan Reinsurance à Bahreïn. Sa première expérience en Tunisie était chez BESTRE où il occupait le poste de Treaty Area Manager. Son parcours est marqué par la gestion de projets stratégiques, la modernisation des offres et la transformation digitale, faisant de lui un leader reconnu dans le secteur. Cette nomination marque une nouvelle étape dans la dynamique de développement de BNA Assurances, avec une ambition renforcée d’innovation, de proximité et d’impact.

Le Conseil d’administration a tenu à remercier Mohamed Skander Naija, dont le passage a été marqué par une consolidation stratégique, un repositionnement clair de la marque et des résultats opérationnels solides.

“Nous saluons l’engagement et les réalisations de Mohamed Skander Naija ,qui a su redonner souffle et ambition à BNA Assurances dans une conjoncture exigeante. Nous sommes confiants que, sous la direction de Faker Rais, la compagnie poursuivra sa transformation pour affirmer pleinement son rôle d’acteur innovant, responsable et tourné vers l’avenir”, a déclaré Ahmed Ben Moulehom, président du Conseil d’administration.

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Le budget de l’État affiche un excédent de 2 milliards de dinars au 1er trimestre 2025

11. Juni 2025 um 09:15

Le budget de l’État tunisien a dégagé un excédent d’environ 2 milliards de dinars au cours du premier trimestre 2025, en hausse de 74% par rapport à la même période de 2024 (1,2 milliard de dinars), selon la note intitulée «Résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État à fin mars 2025», publiée par le ministère des Finances.

Cette évolution est principalement liée à une augmentation des ressources budgétaires de 3,9%, qui ont atteint 12,5 milliards de dinars. Les recettes fiscales ont progressé de 7,7%, s’établissant à 11,2 milliards de dinars, tandis que les recettes non fiscales ont légèrement augmenté de 2%, pour avoisiner 1,2 milliard de dinars.

Les charges budgétaires ont, de leur côté, enregistré une baisse modérée de 0,6%, pour un total de 10,3 milliards de dinars. Dans le détail, les dépenses de rémunération ont augmenté de 3%, passant de 53,1 à 54,8 milliards de dinars à fin mars 2025. Les dépenses liées aux interventions ont connu une hausse de 16%, atteignant 2,4 milliards de dinars.

À l’inverse, les dépenses d’investissement et de gestion ont reculé de manière significative: -33,7% pour l’investissement (0,5 milliard de dinars) et -27,7% pour la gestion (0,2 milliard de dinars). Par ailleurs, les charges de financement, c’est-à-dire les intérêts de la dette, ont diminué de 10,4%, pour s’établir à 1,6 milliard de dinars contre 1,8 milliard un an plus tôt.

La structure des dépenses de l’État à fin mars 2025 se répartit comme suit: les rémunérations représentent 53,2% du total, suivies des interventions (23,3%), des charges de financement (15,9%), des dépenses d’investissement (5%) et des dépenses de gestion (2,6%).

Les ressources de trésorerie ont, quant à elles, enregistré une hausse de 49,8%, atteignant 5,5 milliards de dinars. Ces fonds ont été principalement mobilisés pour le remboursement du principal de la dette.

Enfin, le service de la dette publique a augmenté de 26% par rapport au premier trimestre 2024, passant de près de 7,2 milliards de dinars à plus de 9 milliards. La dette extérieure représente 57% de l’encours total, soit environ 5,2 milliards de dinars.

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11,900 Mtnd de bénéfice pour Attijari Assurance en 2024

11. Juni 2025 um 08:29

Attijari Assurance a annoncé un bénéfice 2024 de 11,900 Mtnd, contre 11,705 Mtnd en 2023. La filiale d’Attijari Bank a vu son chiffre d’affaires atteindre 142,364 Mtnd, contre 133,936 Mtnd une année auparavant.

La gestion d’actif a renforcé les revenus de l’assureur, avec des produits de placement de 64,386 Mtnd alloués à l’état de résultat. Le portefeuille de placements totalise, en net, 752,042 Mtnd, dont 606,035 Mtnd dans les produits fixed income. L’encours des titres de créance souverains (bons du Trésor et obligations d’Emprunt national) s’est élevé à 575,635 Mtnd, faisant d’Attijari Assurance l’un des principaux investisseurs dans les titres publics. À noter que la plus-value latente est estimée à 8,263 Mtnd, ce qui confère à l’assureur une bonne marge de manœuvre.

La sinistralité de l’exercice s’est établie à 89,209 Mtnd, en forte hausse par rapport à 2023 (53,761 Mtnd). Le rythme de constitution de provisions techniques a été plus clément que les années dernières, avec des variations de provisions Vie de 77,035 Mtnd (101,898 Mtnd en 2023). Les provisions techniques brutes sont de 822,477 Mtnd fin 2024, dont 791,466 Mtnd pour le segment épargne et 31,010 Mtnd pour celui décès.

Les charges d’exploitation ont évolué de 18,8%, à 14,350 Mtnd. Le résultat technique s’est établi à 21,778 Mtnd.

L’assureur a pu maintenir son excellente profitabilité et est devenu une pièce maîtresse dans le groupe Attijari Bank. Les actionnaires ont été convoqués en une Assemblée générale ordinaire le 12 juin 2025. Le dividende à distribuer est de 7,790 Mtnd, soit 7,790 Tnd par action. Déjà un point positif pour les actionnaires de la banque mère.

 

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Podcast Héroïnes Africaines: la beauté sous la loupe

10. Juni 2025 um 16:58

Dans le cadre du programme Wing4Africa, soutenu par le projet Qawafel, financé par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France, deux entrepreneures africaines partagent leurs parcours dans notre podcast Héroïnes Africaines, qui met en lumière les parcours de femmes entrepreneures inspirantes et créatives.

La thématique de notre nouvel épisode est la beauté, élaborée avec nos deux invitées Ines Lowe Sall, la fondatrice de Melanin Care Cosmetics, et Salima Zawali, la fondatrice de Aseptika et Zynia.

Un épisode riche en conseils, où on explore comment des marques profondément ancrées dans le local peuvent séduire et franchir les frontières.

Vous pouvez écouter l’épisode via ce lien https://soundcloud.com/le-manager-551695484/7-heroines-africaines-beaute?si=8d980b6af20342cbaed292f6f2c25f26&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing 

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PGH: une solide performance financière en 2024 et une vision durable

10. Juni 2025 um 16:07


Poulina Group Holding (PGH) a dévoilé aujourd’hui, lors de sa communication financière annuelle, des résultats 2024 robustes, confirmant sa résilience et sa stratégie de croissance maîtrisée. 

Malgré un léger recul du chiffre d’affaires de 0,9%, atteignant 3 448 millions de dinars (Mtnd), le groupe a démontré une nette amélioration de sa rentabilité.

Le résultat net consolidé a bondi de 25% pour s’établir à 162,1 Mtnd, tandis que l’Ebitda a progressé de 11,6%, atteignant 612,4 Mtnd. Ces chiffres témoignent de la capacité de PGH à optimiser ses opérations et à maîtriser ses coûts, même dans un contexte économique exigeant.

Des facteurs de performance clés et des investissements stratégiques

Cette performance financière a été principalement portée par une maîtrise accrue des coûts variables et une optimisation des processus industriels. En 2024, Poulina Group Holding a investi 230 Mtnd, ciblant le développement des capacités industrielles, l’efficacité énergétique et l’expansion stratégique dans ses métiers phares. Parmi les projets majeurs, on note l’expansion de MEDOIL, la construction d’une nouvelle briqueterie au Kef et l’installation de centrales photovoltaïques sur ses sites.

Une structure financière renforcée

La gestion rigoureuse a également permis à PGH de renforcer sa structure financière. Le gearing s’est amélioré, passant de 147 à 129%, et le ratio Dettes nettes/Ebitda a diminué de 2,9 à 2,4x. Cette réduction de l’endettement net et le renforcement de la capacité d’autofinancement, combinés à une gestion maîtrisée du besoin en fonds de roulement (BFR), illustrent la vigilance du groupe sur sa liquidité et son efficacité opérationnelle. Comme l’a souligné Mahjoub Langar, PDG de PGH, “c’est un BFR administré qui illustre la vigilance permanente sur la liquidité et l’efficacité opérationnelle”.

Engagement social et environnemental au cœur de la stratégie

Poulina Group Holding s’affirme également comme une entreprise citoyenne et responsable. En 2024, le groupe a réutilisé 5 456 mètres cubes d’eau usée dans ses processus, équipé cinq sites supplémentaires en installations photovoltaïques (portant le total à 31 sites), économisé 18 000 tonnes d’équivalent pétrole et réduit ses émissions de CO2 de 4 500 tonnes. Le groupe accélère par ailleurs sa démarche bas carbone, avec 44 activités analysées sur les scopes 1 et 2, et travaille sur l’empreinte carbone de ses produits exportés en vue des certifications européennes de 2026-2027.

Sur le plan social, PGH reste un acteur majeur de la création d’emplois, avec 13 700 emplois directs et environ 1 000 recrutements par an. Le groupe met l’accent sur sa politique d’inclusion, la formation continue, la sécurité au travail et les initiatives sociales portées par la Fondation Poulina.

Gouvernance renforcée et perspectives d’avenir

La gouvernance du groupe est également renforcée par un dispositif de gestion des risques structuré, mis en place en 2024 avec l’accompagnement de Price Waterhouse. Après une année 2024 marquée par la résilience et la rigueur, PGH aborde 2025 avec ambition, détermination et une vision claire: celle de consolider un groupe durablement performant, profondément responsable et créateur de valeur pour tous.

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