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Kaïs Saïed rencontre les dirigeants des médias tunisiens pour discuter du rôle crucial des médias

26. November 2024 um 11:35

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce lundi après-midi, au Palais de Carthage, la présidente-directrice générale de la Radio tunisienne, Henda Ghribi, le président-directeur général de la Télévision tunisienne, Chokri Ben Nessir, le président-directeur général de l’Agence Tunis Afrique Presse, Najeh Missaoui, le président- directeur général de la société Snipe La Presse Saïd Ben Kraïem et l’administrateur délégué de Dar Assabah, Mohamed Ben Salem.

La rencontre a porté sur le rôle des médias nationaux dans la conjoncture actuelle que traverse la Tunisie surtout que la guerre de libération nationale n’est pas qu’un simple slogan, mais une lutte qui s’étend sur plusieurs fronts, dont l’un des plus importants est celui des médias, lit -on dans un communiqué de la présidence de la République.

A cette occasion, Saïed a évoqué plusieurs étapes historiques qu’a connues la Tunisie dans le domaine de la presse écrite, puis audiovisuelle, signalant que certains journaux, dont la disparition avait été envisagée, représentent une part intégrante de l’histoire de la Tunisie, et qu’il serait impossible pour quiconque d’effacer ou d’occulter.

Il a, en outre, estimé que toute l’humanité traverse des bouleversements, notant que, bien que la pensée humaine ait évolué, certains concepts restent figés. Le conflit entre de nouvelles idées et des concepts anciens aboutira, selon lui, à l’émergence de notions novatrices, adaptées aux transformations rapides et sans précédent que connaît le monde.

D’après le chef de l’Etat, le véritable révolutionnaire est celui qui se soulève pour les causes de la liberté et de la justice, valeurs désormais partagées par toute l’humanité. “C’est également celui qui construit sur des bases solides, inébranlables face aux assauts de la régression, de l’injustice et de la corruption”, a-t-il ajouté.

Interview – Dorra Zarrouk à La Presse Magazine: Mon Film est un témoignage sur le nettoyage ethnique à Gaza

26. November 2024 um 08:12

Un grand moment est d’ores et déjà attendu pour la 35e session des JCC du 14 au 21 décembre 2024. Une séance spéciale du programme dédiée à la Palestine nous permettra de découvrir le premier film produit et réalisé par la comédienne tunisienne Dorra Zarrouk.

Un long-métrage documentaire «The life that remains» (Wein serna?), qui suit le parcours de réfugiés de Gaza en Egypte. Mais Dorra Zarrouk sera également présente sur nos écrans en tant que tête d’affiche dans le film de Kaïs Chekir «Sahbek Rajel», en compagnie de Karim Gharbi et Yassine Ben Gamra. Nous l’avons sollicitée pour cet entretien qui signe le retour de notre supplément du dimanche La Presse Magazine et elle a gentiment accepté de répondre à nos questions.


A la 35e session des JCC vous serez présente avec votre film «The life that remains», c’est un documentaire dédié à la Palestine. Comment êtes-vous venue à la réalisation et parlez-nous de ce film que les Tunisiens attendent avec impatience.

“The life that remains“ ou «Wein Serna?» est le premier film que je fais en tant que réalisatrice et productrice. C’est un long documentaire qui dure une heure 19 minutes. C’est un film sur la question palestinienne à travers le vécu d’une famille de Gaza. Mais avant tout, c’est un film humain, sur l’instinct de survie, la famille et l’amour en temps de guerre. Mon film est aussi un témoignage sur le nettoyage ethnique en cours à Gaza. J’ai fait ce film pour montrer juste le côté humain et digne de mes personnages. Quant à la réalisation, ça a toujours été un rêve refoulé en moi. Je m’y suis lancée quand j’ai senti l’envie et l’urgence de faire ce film.

Qu’a ajouté «The life that remains» à votre parcours personnel et à votre expérience humaine ?

Ce documentaire a une grande valeur humaine et sentimentale pour moi. C’est un projet que j’ai fait par pure conviction et dans lequel je me suis investie sans rien attendre en retour. Je crois que sans Nadine et sa famille je ne l’aurais pas fait. J’avais besoin d’elles autant qu’elles ont eu besoin de moi et elles m’ont apporté beaucoup humainement.

Vous êtes à l’affiche du film «Sahbek Rajel» de Kaïs Chekir qui sortira bientôt sur nos écrans. Par quoi expliquez-vous votre retour au cinéma tunisien après une longue absence ? Et qu’est-ce qui vous

a attirée dans ce scénario ?

Le cinéma tunisien m’avait un peu manqué. j’ai toujours aimé varier les genres cinématographiques en général et les rôles que j’ai joués dans ma carrière. Kaïs Chekir m’a raconté le film avant que je lise le scénario et m’a parlé des personnages avec beaucoup d’enthousiasme. J’ai senti que c’était différent et surtout proche du grand public et cela m’a encouragée à me lancer dans cette aventure.

 

Est-ce qu’on va vous voir, ramadan prochain, sur les chaînes égyptiennes ? Et dans quels feuilletons?

On m’a proposé un grand feuilleton égyptien “Sid el nas” du réalisateur Mohamed Sami, mais le rôle ne me convenait pas. Donc je ne ferai pas de série ramadanesque cette année, mais j’attends la diffusion de ma série “El Zanb” avec Hani Salama sur une des plateformes. J’aimerais aussi noter qu’en Egypte et dans le monde arabe aujourd’hui le mois de ramadan n’a plus le monopole des séries télévisées. Plusieurs séries ont eu un très grand succès en dehors de ramadan.

Quels conseils donnerez-vous aux jeunes Tunisiennes qui vous prennent pour modèle de réussite et qui rêvent de devenir un jour actrices?

Je leur dis que c’est un métier difficile et pour cela il faut le faire pour de bonnes raisons. C’est-à-dire qu’il faut d’abord qu’elles soient sûres d’aimer ce qu’elles font, car il ne s’agit pas seulement de vouloir juste la célébrité et la notoriété rapidement. Il y a un grand travail derrière et rien n’est garanti d’avance. Et si c’est vraiment leur rêve, elles pourront le réaliser avec beaucoup de volonté, de patience et de détermination.

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High Tech – Mohamed Nabli: le gaming pour passion

26. November 2024 um 08:11

En entrant dans le duplex de Mohamed Nabli, on se retrouve entouré de trésors insoupçonnés. Des consoles rétro, des jeux soigneusement rangés, deux imposantes bornes d’arcade — comme un musée personnel de l’histoire du jeu vidéo. Entre les murs de son appartement, à côté de cette fausse épée de Zelda, on découvre un monde parallèle, où le gaming devient un mode de vie, une culture et, surtout, une passion.

Mohamed, développeur freelance et créateur de contenus, vit presque exclusivement la nuit, mais ce n’est sûrement pas le profil du jeune enfermé dans sa chambre que certains parents imaginent. Ici, le gaming prend une dimension d’artisanat, un investissement en soi. « J’ai appris sur le tas », raconte Mohamed, avec un regard perçant et une voix  passionnée. « C’était une question de passion… je voulais comprendre ce qu’il y avait derrière ». Mohamed sourit quand on lui parle des clichés sur les gamers, ces jeunes prétendument isolés, perdus dans des mondes imaginaires. Pour lui, ces idées sont complétement fausses. « C’est tout le contraire, assure-t-il, aujourd’hui, un gamer interagit avec des gens aux quatre coins du monde ».

Photo : Salma GUIZENI

À travers les jeux en ligne, les sessions de streaming, les discussions interminables sur les forums, les gamers créent des communautés. Ils échangent des astuces, discutent de stratégies, débattent des nouveautés et des personnages, comme d’autres le feraient autour d’un match de foot ou d’un film-culte. À première vue, il y a de quoi surprendre : des milliers, voire des millions de personnes rivées à un écran pour regarder d’autres jouer à des jeux vidéo. Le concept paraît étrange à ceux qui n’ont jamais pénétré cet univers. Mais Mohamed Nabli, lui, compare ça sans détour à un match de foot regardé au café, entouré d’amis, partageant une même ferveur. L’e-sport, aujourd’hui, c’est aussi un spectacle, un véritable rendez-vous de masse. En 2017, le championnat du monde de « League of Legends » a réuni 58 millions de spectateurs, pas encore au niveau des 124 millions du Super Bowl, mais la croissance est impressionnante. Sur leurs écrans, les amateurs de gaming ne cherchent pas seulement la performance d’un joueur, mais partagent une passion commune. Ils suivent leurs équipes, analysent les stratégies, admirent la beauté d’un mouvement comme on s’émerveillerait devant un but marqué à la dernière seconde. Mohamed insiste : Ce n’est pas seulement un divertissement, c’est une culture partagée. Pourtant, il ne se voile pas la face : un gamer peut facilement s’énerver, notamment lorsqu’une connexion lente ou un coéquipier peu motivé vient gâcher une partie. « La semaine dernière, j’ai mis un coup de poing dans le mur, avoue-t-il en riant, mais cela ne veut pas dire que le gaming rend irritable ».

Pour Mohamed, le gaming n’a rien de dangereux pour les jeunes, tant qu’il est compris et bien encadré et que les parents s’intéressent aux jeux de leurs enfants, comprennent cet univers au lieu de le craindre. « C’est comme quand on s’inquiète des fréquentations dans la rue, dit-il, il faut savoir avec qui traîne votre enfant en ligne, et surtout à quoi il joue ». Au fond, Mohamed rêve d’un monde où le gaming serait perçu comme une voie à explorer, et non une activité à craindre ou à bannir. « Expliquez à votre enfant qu’il y a des développeurs derrière chaque jeu. Dites-lui qu’il pourrait, lui aussi, devenir créateur, commentateur ou même joueur professionnel », conseille-t-il aux parents. Cependant, nostalgique, Mohamed ne voit pas d’un très bon œil les jeux populaires actuels, qu’on appelle Battle Royale, dans le milieu. Pour lui, les jeux Fortnite ou Freefire manquent de substance. Ils sont, dit-il, construits pour l’adrénaline mais dépourvus de profondeur.  « Quand j’ai commencé, je jouais à The Legend of Zelda ou Final Fantasy… des œuvres. On y retrouvait de la culture, des références mythologiques, historiques. Ces jeux m’ont appris l’anglais ! ».

Pour lui, ce sont les créateurs, comme Shigeru Miyamoto ou Hironobu Sakaguchi, qui ont fait de ces jeux des univers singuliers, où l’on pouvait apprendre autant qu’on jouait. Aujourd’hui, il déplore que de nombreux jeux soient devenus des produits de consommation rapide, sans valeurs ajoutées, sans héritage. Pour l’amour du gaming, Mohamed n’hésite pas à investir des sommes importantes pour enrichir sa collection ou améliorer son matériel. «Être gamer, ça coûte cher, il faut l’avouer», souligne-t-il en se rappelant l’une de ses folies: une pièce de collection venue du Japon, acquise pour 3000 dinars.

Derrière cette passion, il y a un marché en pleine expansion, et en Tunisie, responsables politiques et annonceurs commencent à s’y intéresser. « Le ministère de la Jeunesse et des Sports commence à soutenir le gaming, mais ce n’est pas suffisant », explique Mohamed. 

Ailleurs, sous d’autres cieux, en France et au Canada, la boîte de développement de jeux vidéo Ubisoft bénéficie de crédits d’impôt, pouvant atteindre 37%. De quoi permettre à un secteur de véritablement prendre son envol.

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Sophia Feriani, Coach de Vie, à La Presse: le « je », le « tu » et le « nous », l’équilibre du couple

26. November 2024 um 08:10

En 2024, une vague d’intérêt pour le coaching émerge en Tunisie, particulièrement autour des transitions familiales comme les mariages, divorces et adoptions. Imaginez des familles, confrontées à ces moments cruciaux, cherchant un phare dans la tempête des émotions et des changements. Ces bouleversements, souvent déroutants, poussent les gens à chercher un soutien, à la fois pratique et émotionnel, pour naviguer dans ces eaux tumultueuses. C’est ici qu’intervient Sophia Feriani, avocate et coach de vie bien connue, pour répondre à ce besoin croissant, déterminée à offrir des outils et des stratégies qui aideront les familles à intégrer ces transitions dans leur quotidien. Dans cette interview, elle partage son expérience et dévoile les enjeux d’une telle démarche, éclairant ainsi la lanterne de ceux qui se trouvent à la croisée des chemins.

De quelle manière la révolution de 2011 a-t-elle impacté le couple tunisien? 

Je dirais que la révolution de 2011 a marqué un tournant, c’était un événement socio-culturel, géographico-politique mais un événement plus récent, comme la pandémie de Covid-19, a eu un impact encore plus profond sur la vie des couples et des familles à l’échelle mondiale. En 2020, la crise sanitaire a bouleversé notre quotidien, isolant de nombreuses familles et mettant à l’épreuve des relations déjà fragiles.La pandémie a généré des tensions psychologiques considérables. Beaucoup de couples se sont retrouvés face à face dans un environnement confiné, ce qui a exacerbé des conflits existants. Par ailleurs, les statistiques montrent une augmentation alarmante de la violence à l’égard des femmes pendant cette période. Cette situation a conduit à une prise de conscience sur les difficultés relationnelles et la nécessité de réévaluer les liens personnels.

Cependant, il est également important de souligner que la pandémie a permis à certains couples de se redécouvrir et d’adopter une nouvelle dynamique. En étant forcés de vivre ensemble dans un espace réduit, certains ont réussi à renforcer leur complicité et à aborder leurs relations différemment. Néanmoins, le phénomène des divorces a fortement augmenté après le confinement, témoignant de l’impact durable de cette période sur les relations humaines, tant ici qu’ailleurs.

Je constate souvent, en tant qu’avocate et coach, que ce temps d’écoute et d’échange est négligé. La vie quotidienne, avec ses obligations professionnelles
et familiales, peut reléguer le couple au second plan.

Par quoi expliquez-vous le taux de divorce de plus en plus croissant en Tunisie?  

Il existe plusieurs raisons qui expliquent l’évolution des relations de couple aujourd’hui. Tout d’abord, sur le plan culturel, nous ne sommes plus au début du XXe siècle. À cette époque, le mariage était perçu comme un engagement à vie, et le divorce était mal accepté dans de nombreux milieux sociaux. Les couples se mariaient avec l’idée de rester ensemble, que ce soit l’homme ou la femme. Au fil du temps, des évolutions sociales et culturelles ont eu lieu. De nos jours, tant les hommes que les femmes travaillent, ce qui change la dynamique du couple. Les femmes ne sont plus seulement des épouses au foyer, attendant patiemment le retour de leur mari. Elles ont désormais leur propre indépendance financière et une vie sociale active, ce qui peut parfois entraîner une désunion. Dans ce contexte, il est fréquent que les couples ne prennent pas le temps de s’asseoir ensemble pour se recentrer sur leur relation. Un couple repose sur un équilibre entre le « je », le « tu » et le « nous ». Or, je constate souvent, en tant qu’avocate et coach, que ce temps d’écoute et d’échange est négligé. La vie quotidienne, avec ses obligations professionnelles et familiales, peut reléguer le couple au second plan. Cependant, l’amour aujourd’hui est aussi synonyme de liberté. On peut aimer son conjoint tout en préservant son jardin secret et sa propre identité. Pour moi, un mariage est une construction qui nécessite un entretien quotidien. Cela demande attention et engagement, comme arroser une plante. Malheureusement, lorsqu’on est pris dans un tourbillon d’obligations, il est facile de perdre de vue cette construction commune, ce qui peut mener à une séparation.

Un autre aspect que je constate est un manque de responsabilité dans la gestion de la relation. De nombreux couples choisissent le divorce par consentement mutuel, mais il est crucial de bien le faire, surtout lorsqu’il y a des enfants. Cette étape peut être ressentie comme un tsunami, révélant blessures, des souffrances et une confiance ébranlée. Dans chaque situation de divorce, je souligne toujours l’importance de l’enfant. Celui-ci n’a pas demandé à ce que ses parents se séparent et en subit souvent les conséquences. Les séquelles peuvent être importantes, mais tout dépend du comportement de chacun des parents. Il est essentiel que chaque parent respecte ses droits et ses responsabilités envers son enfant.

Pourquoi les enfants sont devenus aujourd’hui (dans certains couples) un instrument de chantage? 

Le divorce est souvent une décision difficile, parfois subie par l’un des partenaires. J’ai rencontré de nombreux cas où une cliente m’a confié que son mari voulait divorcer après vingt ans de mariage. Cela peut être un choc émotionnel profond et difficile à accepter. Dans ces moments, l’expression de la douleur et des souffrances peut se manifester de manière destructrice, notamment à travers les enfants: « Non, je ne te les confierai pas » ou « Tu ne verras pas ton fils. ». Je suis fermement en faveur du divorce par consentement mutuel, car il contribue à apaiser les tensions et à mieux gérer l’intérêt des enfants. Il est crucial de rappeler que le père restera toujours le père et la mère toujours la mère. Lorsqu’une annonce de divorce survient, elle s’accompagne souvent de colère et de tristesse, et les parents peuvent, à tort, utiliser les enfants comme un moyen de faire pression sur l’autre.

Ce qui me préoccupe particulièrement, c’est lorsque les parents critiquent l’autre devant l’enfant. Ces échanges doivent être évités; les conflits doivent être réglés entre adultes, sans impliquer les enfants. J’encourage toujours mes clients à préserver leur rôle parental, quel que soit le contexte. Aujourd’hui, les enfants grandissent souvent dans des environnements où le divorce est courant. À Tunis, par exemple, on estime que deux couples sur cinq sont divorcés. Cela signifie que beaucoup d’enfants se retrouvent dans des situations similaires.

Cependant, il arrive que l’un des parents, après avoir refait sa vie, néglige les enfants du premier mariage, ce qui entraîne une grande souffrance. Divorcer est une affaire d’adultes, tout comme se remarier. Les enfants ont besoin de soutien et d’amour, que les parents soient ensemble ou séparés. Malheureusement, le chantage émotionnel peut laisser des séquelles durables, car les enfants vivent dans un environnement de colère, de tristesse et de déchirement.

Que conseillez-vous aux nouveaux mariés? 

L’amour est un roman enchanteur, où tout semble magique et où l’on désire ardemment partager chaque moment avec l’autre. Cependant, pour qu’un couple fonctionne, il est important de considérer le « nous », qui repose sur le « je » et le « tu ». Il est utile que chacun trouve son harmonie pour construire une relation solide. Par exemple, je suis passionnément amoureuse d’un homme qui adore le football, alors que je ne comprends rien à ce sport. L’essentiel est de respecter ses passions et d’accepter l’autre tel qu’il est, sans chercher à le changer.

Au-delà de l’amour et du respect, la communication est primordiale dans une relation. Écouter l’autre est essentiel. Lorsque des tensions se manifestent, il est important de prendre un moment pour se calmer avant d’aborder des sujets délicats. Parfois, il vaut mieux s’accorder un temps de réflexion, boire un verre d’eau, respirer profondément, puis engager le dialogue avec son partenaire. Un couple repose sur un échange constant et quotidien. Toutefois, avant d’accepter pleinement l’autre, il est crucial d’apprendre à s’accepter soi-même et de travailler sur sa propre personne. C’est ainsi que l’on peut construire une relation équilibrée et épanouissante.

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Échappées belles – Village de Béni Mtir: L’ irrésistible appel de la nature !

26. November 2024 um 08:09

Partir vers une échappée belle en dehors des vacances scolaires a ses avantages. C’est l’opportunité de voyager à prix abordables, sereinement et loin de la foule. Il s’agit vraiment d’un plaisir que cherchent plusieurs personnes. Aller dans des lieux atypiques et authentiques, profiter de la nature sont vraiment sources de bonheur et de plaisir. En ce moment de l’année où les températures commencent à baisser, plusieurs endroits à travers notre beau pays appellent les amateurs de la nature à voyager en temps décalé et à s’épanouir dans des destinations coups de cœur.

Vous cherchez une vraie déconnexion de la ville ? Vous êtes en quête de lieux de détente et de calme en solo, en famille ou entre amis ? C’est le moment idéal de l’année. Le temps d’un week-end suffit pour une échappée belle à Beni Mtir  pour se ressourcer, faire un plein d’énergie et réduire le stress. Ce voyage ne nécessite pas beaucoup de préparations. En voiture ou en transport en commun, il suffit d’effectuer le saut et faire votre première échappée !

Beni Mtir est un village du Nord-Ouest de la Tunisie, situé dans la région montagneuse de Kroumirie à quelques kilomètres d’Aïn Draham. Il est inscrit dans la liste des communes touristiques.

Le village est unique. Son architecture est à l’origine de son originalité et sa singularité. Il a été créé en 1948 par le Protectorat français pour loger les ingénieurs et les ouvriers qui travaillaient dans le chantier de construction du grand barrage. Heureusement, le village a conservé son architecture originale et typique à la suite d’un décret municipal : toits en tuiles et façades identiques avec volets noirs et cadres rouges. L’ancienne église s’est transformée en jardin d’enfants. A quelques mètres, on trouve la mosquée. Les anciens chalets abritent les bureaux des différentes administrations… Un autre aspect insolite du village fait rêver les visiteurs : ces belles maisons sont implantées dans la montagne avec leurs tuiles rouges et leurs anciennes cheminées. Tout autour s’étendent les forêts de chênes. En sillonnant les ruelles de ce magnifique village, le visiteur voyage dans l’histoire. Que chercher mieux qu’une échappée belle loin du béton, au cœur de la nature.

Le plaisir de la découverte ne s’arrête pas au niveau du village, les visiteurs peuvent visiter le barrage, les cascades et faire des randonnées dans les forêts avoisinantes. Ainsi, entre village, forêt et lac de barrage, le voyageur découvre des sites exceptionnels pour passer des instants uniques en pleine nature loin des soucis quotidiens. De ce fait, pour vivre des moments de bonheur, nul besoin de dépenser une fortune.

Pour ceux qui veulent passer quelques jours dans la nature, il y a des chalets nichés au cœur de la nature. Et pour ceux qui adorent le camping en tente et veulent faire le plein d’adrénaline, il existe un centre aménagé sur la rivière de Beni Mtir, ce centre peut accueillir les campeurs avec leurs tentes et les visiteurs qui souhaitent loger dans des bungalows et dans les treehouses. Ce lieu est un paradis sur terre pour les gens qui adorent la nature et aiment les randonnées. Bon voyage !

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La boite automatique (BA): Facile, discrète et agréable

26. November 2024 um 08:08

La boîte automatique permet de conduire avec moins de stress, de façon reposante, plus sûre, et le tout très sereinement. Ou quand conduire devient un jeu d’enfant…


Les voitures à boîtes automatiques (BA) sont de plus en plus souvent associées à des moteurs essence dernière génération. Plus douce, plus rapide, plus efficace, la BA compte de plus en plus d’adeptes au sein des conducteurs. La révolution apportée par la boîte de vitesses automatique, particulièrement dans les grosses cylindrées comme les SUV britanniques et qui s’est démocratisée réellement en Tunisie durant ces 20 dernières années, rompt avec les boîtes de vitesses manuelles ou semi-automatiques. A titre de comparaison, la part des ventes en France de véhicules neufs équipés de boîte automatique est de 8% en 2004, puis de 54% en 2021 (selon Wikipédia).

Une conductrice tunisienne quadragénaire d’une SUV, acronyme de Sport Utility Vehicle, évoque sans ambages la finesse alliée à la justesse de l’avantage comparatif obtenu avec la boite automatique : «La BA permet une conduite plus facile, plus fluide. Ceci étant, quand on aime conduire, on peut être frustré par l’automatique qui donne l’impression d’être dans une auto-tamponneuse. On peut aussi conduire en semi-automatique pour un mix de confort et de sensations dans la conduite. En conclusion, je n’échangerais pas ma BA qui permet une conduite facile contre une manuelle. Mais j’aime bien passer en mode semi-automatique de temps en temps pour le plaisir !».

La plupart des conducteurs qui l’utilisent quotidiennement dans leur «bagnole» ne peuvent plus s’en passer et s’emmêlent les pinceaux quand il s’agit d’utiliser une boîte de vitesses manuelle classique dans une voiture qui le serait tout autant… C’est que l’habitude du confort et de la grande maniabilité en font son atout principal. Aujourd’hui, parmi les boîtes automatiques les plus évoluées, on trouve les boîtes à double embrayage (DCT) et les boîtes automatiques à convertisseur de couple avancées. Voici quelques exemples d’automobiles récentes en BA réputées pour leurs performances et technologies de pointe. La PDK (Doppelkupplung) embarquée dans une automobile allemande est un système à double embrayage qui permet des changements de vitesse extrêmement rapides et sans interruption de puissance, idéal pour les voitures sportives. La ZF 8HP est une boîte à 8 rapports, utilisée par plusieurs marques haut de gamme.

C’est une boîte automatique à convertisseur de couple. Elle est réputée pour sa réactivité, son efficacité énergétique et sa douceur de passage. La 9G-Tronic d’une marque de véhicules allemands est une boîte automatique à 9 vitesses, offrant une grande souplesse et une efficacité accrue en consommation de carburant, particulièrement dans les véhicules de luxe et les SUV. Enfin, l’Autopilot Transmission de l’automobile futuriste inventée par le savant américain, Elon Musk, ne propose pas de boîte de vitesses traditionnelle, mais la transmission de ses véhicules électriques est optimisée pour un passage fluide et silencieux, en intégrant des fonctionnalités de conduite autonome qui apportent une nouvelle dimension. Les boîtes automatiques actuelles intègrent également des technologies intelligentes, qui adaptent le passage des rapports en fonction des conditions de conduite, de la route et des préférences du conducteur, tout en étant de plus en plus efficaces énergétiquement pour s’adapter aux exigences modernes.

Avantages de la boîte automatique

Parmi les avantages reconnus de la BA, il y a le confort. La conduite plus fluide, pas de manipulation de l’embrayage, idéal pour les embouteillages et la conduite en ville. Ensuite l’aspect sécurité, les deux mains restent sur le volant, améliorant la concentration sur la route. Egalement la facilité d’utilisation, parfait pour les débutants ou les personnes ayant des difficultés à manier une boîte manuelle. La réduction du stress, suscitant moins de manipulations, donc moins de fatigue pendant la conduite. Enfin, l’allié du progrès technologique, puisque les BA modernes sont de plus en plus efficaces et peuvent améliorer la consommation de carburant. La boîte automatique offre une expérience de conduite plus détendue et pratique, tout en apportant des avantages en termes de sécurité et de confort.

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Animaux: La rage animale en Tunisie panique à bord

26. November 2024 um 08:07

La rage est une maladie virale qui touche le système nerveux central des animaux à sang chaud et de l’homme. Les signes peuvent apparaître jusqu’à plusieurs semaines après la contamination et une fois que les symptômes sont présents, la maladie est toujours fatale, aussi bien chez les animaux que chez l’homme.


Le virus de la rage fait partie des lyssavirus, un groupe de virus responsables d’encéphalites qui inclut également des lyssavirus de la chauve-souris récemment identifiés. Il existe plusieurs souches de virus classique de la rage, dont chacune est généralement confinée à une espèce principale qui joue le rôle de réservoir.

La rage est connue depuis plusieurs siècles mais ce n’est qu’en 1880 que les travaux de Louis Pasteur ont montré que cette pathologie était due à un virus.

La rage est inscrite sur la liste des maladies qui figurent dans le code sanitaire pour les animaux terrestres de l’Organisation mondiale de la santé animale (l’OIE). Il s’agit d’une maladie à déclaration obligatoire auprès de l’0IE. Certains pays ont mis en place des mesures sanitaires rigoureuses et sont parvenus à éradiquer la maladie et à répondre aux conditions exigées par l’OIE pour obtenir le statut indemne de la rage. par contre, dans certains pays, la rage reste endémique et présente principalement dans des espèces réservoir sauvages.

Même si la maladie peut avoir des conséquences économiques dans certains pays quand elle touche les animaux d’élevage, c’est la contamination des chiens domestiques qui reste une préoccupation majeure dans plusieurs pays en développement ou en transition, car elle constitue une véritable menace pour l’homme dont le vecteur essentiel est le chien. La contamination, chez l’homme comme chez l’animal, se fait par morsure ou par griffure profonde d’un chien ou d’un chat. Chez l’animal, la durée d’incubation est variable et les symptômes apparaissent de quelques jours à quelques semaines en se manifestant par des changements de comportement de l’animal tels qu’une excitation exagérée ou au contraire une apathie, une agressivité, une paralysie partielle ou généralisée et le symptôme le plus évocateur est l’incapacité à déglutir, d’où l’animal refuse de manger et de boire et commence à baver d’une manière excessive. Le virus de la rage se transmet généralement par la salive lors d’une morsure d’un animal domestique ou sauvage infecté et rarement lors d’une griffure profonde.

Si vous craignez d’avoir été contaminé par une morsure ou une griffure et même si la plaie vous semble sans gravité, il faut primordialement commencer par nettoyer la plaie abondamment avec de l’eau et du savon de Marseille pendant plusieurs minutes afin d’éliminer tout résidu et ne pas utiliser un antiseptique contenant de l’alcool puisqu’il fera propager davantage le virus. Et en urgence, il faut contacter votre vétérinaire traitant et un centre de traitement et de vaccination antirabique au sein de l’Institut Pasteur.

Vu que le principal réservoir et vecteur du virus est le chien, des mesures et actions radicales en termes de rage canine doivent être réalisées pour éradiquer cette maladie : une vaccination de masse des chiens errants, la stérilisation des chiens à l’échelle nationale, des actions médico-sanitaires en cas d’apparition d’un foyer de rage, à savoir l’abattage des animaux contaminés et la vaccination immédiate des autres animaux dans les alentours du foyer de contamination. Ces mesures de prévention seront les principales actions et les seules qui s’avèrent efficaces contre cette maladie.

Les actions menées jusqu’à ce jour, à savoir l’abattage des chiens errants, à part la cruauté de cet acte, n’ont pas permis de diminuer l’incidence de la maladie chez les chiens et autres animaux, ce qui n’a pas permis l’éradication de la rage animale sur le territoire tunisien.

Une réorganisation de la stratégie et une concentration des ressources sur les campagnes de stérilisation s’avèrent nécessaires. par contre, l’abattage des chiens errants effectué depuis des décennies n’a pas prouvé son efficacité vu la prolifération continue de l’espèce canine avec un risque accru de propagation de la rage et de sa contamination aux animaux et à l’homme. Cependant, l’éradication de la rage animale en Tunisie reste difficile à atteindre mais pas impossible si la lutte est plus proactive et plus concentrée sur les campagnes de stérilisation et de vaccination antirabique des chiens errants au lieu de les abattre sans avoir un résultat palpable.

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Appel à rassemblement à Paris pour les libertés en Tunisie

13. November 2024 um 08:00

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) organise un rassemblement à Paris pour la défense des libertés et des droits humains en Tunisie.

L’association franco-tunisienne a lancé un appel où elle invite les militants des libertés et des droits humains en Tunisie à «unir leurs voix pour exiger la libération des détenu·e·s politiques et d’opinion, la liberté de la presse, l’abrogation des lois liberticides (décret 54), l’indépendance de la justice, la justice sociale et un État de droit».

Le rassemblement est fixé pour le 15 novembre 2024, la Place Joachim-Du-Bellay, Fontaine des Innocents, Paris  75001, Métro Châtelet (Lignes 1, 4, 7, 11, 14).

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