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Heute — 05. Februar 2025Haupt-Feeds

Statut de l’artiste en Tunisie : la ministre Srarfi auditionnée sur le projet de loi

05. Februar 2025 um 15:41

La Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat a auditionné, hier mardi au palais du Bardo, la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, au sujet du projet de loi sur le statut de l’artiste et les métiers artistiques, informe l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) sur sa page officielle.

La ministre s’est félicitée de l’intérêt accordé par la commission au domaine culturel et de sa contribution à l’élaboration des orientations nationales dans les secteurs de la culture et des arts de manière à concrétiser les orientations du Président de la République en matière de coopération entre les pouvoirs législatif et exécutif, afin de formuler des textes concrets et conformes aux attentes des citoyens.

La directrice des affaires juridiques du ministère a, dans ce contexte, présenté une série d’observations concernant les articles du projet de loi. Elle a mis sur l’accent sur la nécessité de préciser les définitions des concepts et de clarifier certaines dispositions relatives notamment à l’exercice des activités artistiques par les étrangers résidant en Tunisie ou par les enfants.

Les députés ont, à leur tour, souligné la nécessité de prendre en compte les observations du ministère afin d’élaborer une version qui reflète les avis des différents acteurs culturels et artistiques ainsi que des autorités concernées, dans le cadre de l’approche participative adoptée par la commission.

Ils ont également abordé la situation du secteur culturel, mettant en avant l’importance de son développement en tant que levier de changement social et d’épanouissement humain et artistique.

La séance a permis d’aborder plusieurs questions portant notamment sur les projets culturels en suspens et la dégradation des infrastructures de nombreuses maisons de la culture. Certains intervenants ont également insisté sur la nécessité de rompre avec la centralisation culturelle, en transformant les régions en pôles de production intellectuelle, et en encadrant les jeunes des quartiers populaires et des régions intérieures.

Par ailleurs, les intervenants ont souligné la nécessité d’améliorer les textes réglementaires régissant les activités artistiques et culturelles relevant que ce projet de loi vise à promouvoir les conditions des créateurs, à accélérer la mise en place d’un système de couverture sociale et d’assistance médicale en faveur des artistes et des créateurs, en vue de garantir leurs droits.

Les députés ont également mis l’accent sur la nécessité de revoir le cadre réglementaire des autorisations, afin d’éviter tout blocage pour les artistes, réaffirmant que ce projet de loi protège les artistes sans compromettre les équilibres financiers de l’Etat. Ils ont en outre interrogé la ministre sur la position de son département à l’égard du texte et sur sa volonté de publier les décrets nécessaires à sa mise en oeuvre.

Les membres de la commission ont enfin rappelé que l’objectif principal est d’inscrire ce projet dans une logique de réforme globale dès lors que ce texte, ont-t-il avancé, constitue la première étape d’un processus cohérent visant la protection des artistes, la promotion de la production nationale et la mise en place d’une industrie culturelle, afin de créer une véritable économie de la culture.

La ministre des affaires culturelles a, dans sa réponse, souligné que son département déploie des efforts considérables pour surmonter les défis auxquels est confronté le secteur culturel, notamment ceux liés à la protection des artistes. Elle a ajouté sur ce point que la commission en charge de la révision des lois régissant les divers secteurs culturels, a été activée au sein du ministère.

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Gestern — 04. Februar 2025Haupt-Feeds

En hommage à Abdellatif Ben Ammar (1942-2023): La Cinémathèque Tunisienne présente son film « Sejnane »

04. Februar 2025 um 21:35

A l’occasion de la commémoration du 2ème anniversaire du décès du cinéaste Abdellatif Ben Ammar, la Cinémathèque Tunisienne a annoncé la projection de son film « Sejnane », ce jeudi 6 février, coïncidant avec la date de sa mort en 2023. Sejnane (1973, 110’) est le deuxième long-métrage d’Abdellatif Ben Ammar (25 avril 1945 – 06 février 2023 Tunis) qui est un des pionniers du 7ème art national.

Ce film culte du cinéma tunisien est lauréat, en 1974, du Tanit de Bronze des Journées cinématographiques Carthage (JCC). En 1976, le film a remporté le prix spécial du jury au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

La projection aura lieu à 18h30 à la salle Taher Cheria, au siège de la Cinémathèque à la Cité de la Culture.

Synopsis de « Sejnane » : Kemal est interne au collège Sadiki. Depuis la mort de son père, assassiné par une organisation secrète coloniale, Kemal se pose des questions sur la situation politique de la Tunisie. Il trouve du travail dans une vieille imprimerie. Si Taïeb, le propriétaire, doit marier sa fille Anissa, contre son gré, à un homme qu’elle ne connaît pas. Dès lors, la vie de Kemal se scinde en deux : une vie sentimentale cachée, secrète, avec la fille de son patron, et une vie socio-professionnelle qui débouche sur des prises de positions politiques. Alors qu’Anissa assiste, soumise, à la préparation de son propre mariage, Kemal rejette de plus en plus l’ordre établi au point de se solidariser avec des mineurs en grève…

Abdellatif Ben Ammar a fait ses études secondaire au Lycée Alaoui pour ensuite s’installer en France où il a poursuivi ses études à l’Institut des Hautes études cinématographiques (IDHEC) de Paris. Il a débuté son parcours dans des productions nationales et étrangères avant de fonder sa propre société de production.

Après avoir été assistant-réalisateur, il s’était lancé dans la réalisation de ses films dans le cadre de « Latif Productions », une société fondée avec son ami Abdellatif Layouni. Le duo avait produit des documentaires, des fictions et des spots publicitaires. A son retour en Tunisie, il avait occupé le poste de chef opérateur des « Actualités tunisiennes » (1965-1968) produites par la Société anonyme tunisienne de production et d’expansion cinématographique (SATPEC). Créée en 1957, la Satpec avait le monopole des productions et des importations de films de 1967 à 1981, avant de cesser ses activités en 1992. Ben Ammar était opérateur dans des films comme « Octobre 65 » de Hassen Daldoul (1965) et Confession d’un cannibale de Moncef Ben Mrad (1973). Entre 1966 et 1973, il était également assistant opérateur dans des films comme Les Aventuriers de Robert Enrico et Indomptable Angélique de Bernard Borderie. Entre 1968 et 1975, il était assistant réalisateur dans « Follow me » de Roberto Cavalloni et Justine de Joseph Strick, Biribi de Daniel Moosman, Rebel Jesus de Larry Buchanan, Le Messie de Roberto Rossellini et Les Magiciens de Claude Chabrol. Dans « Jésus de Nazareth » de Franco Zefirrelli (1976), il occupait le poste de directeur de production. Parmi ses premiers films, les courts-métrages, savoir « 2 + 2 = 5 », coréalisé avec Hassen Daldoul et Mustapha Fersi (1966), Le Cerveau et Opération yeux (1967) et L’Espérance (1968). Sa filmographie comporte plusieurs longs et courts métrages dont il est le producteur. Il est auteur d’un premier long-métrage « Une si simple histoire » (1969, 97′), pour ensuite reprendre la réalisation de courts dont « Sur les traces de Baal (1970) et Mosquées de Kairouan (1973) et Métamorphoses (1977).

 « Sejnane » est son deuxième long-métrage (1973) suivi de Sadikia (1975) et Aziza (1980), Le Chant de la Noria (2002), Khoutaf faouka assahab (2003) et Les Palmiers blessés (2010). Abdellatif ben Ammar est trois fois primé aux Journées cinématographiques Carthage (JCC) dont deux Tanits de Bronze pour « Une si simple histoire » 1970) et Sejnane (1974) et un Tanit d’Or pour Aziza (1980). Ce dernier est sélectionné, au cours de la même année, à la Quinzaine des Réalisateurs, section parallèle du festival de Cannes.

« Sejnane » est également lauréat du prix spécial du jury au Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou) en 1976.

Avec TAP

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2025 : l’Égypte rend hommage à Oum Kalthoum, une légende de la musique arabe

02. Februar 2025 um 20:31
2025 : l’Égypte rend hommage à Oum Kalthoum, une légende de la musique arabe

En 2025, l’Égypte célébrera le cinquantième anniversaire de la disparition de la légendaire chanteuse Oum Kalthoum, surnommée “Kawkab al-Sharq” (Planète de l’Orient), avec une année dédiée à son héritage artistique et humain. La Ministère de la Culture égyptienne a annoncé un programme riche en événements pour honorer sa mémoire, comprenant des concerts, des expositions, des […]

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Kamel Maddouri réunit un CMR sur le projet de restructuration de la Cité de la Culture

30. Januar 2025 um 10:28

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, mercredi 29 janvier au palais du gouvernement à La Kasbah, un conseil ministériel restreint. Lequel était consacré à l’examen du projet de restructuration de la Cité de la Culture. Et ce, dans la perspective de promouvoir son rendement et de garantir la bonne gestion de ses ressources et potentialités.

La présidence du gouvernement indique, dans un communiqué, que ce conseil s’inscrit dans le droit-fil de la vision du chef de l’Etat tendant à promouvoir les attributs d’efficacité et de rendement des établissements et entreprises publics, dont la Cité de la Culture. Ainsi qu’à identifier les solutions idoines permettant de développer et de restructurer les institutions culturelles et de développer la production culturelle, créative et artistique. Afin de contribuer à la production d’un contenu artistique et créatif de qualité qui soit en mesure de permettre d’affiner le goût public.

Après délibération et discussion, le Conseil a approuvé une série de mesures et décisions suivantes :

  • Adopter le principe de la révision globale de la structure et des attributions dévolues à la Cité de la Culture selon une vision et projet culturel intégré et durable qui rompt irréversiblement avec la profusion et l’hypertrophie des institutions et le chevauchement des tâches et met ainsi fin au manque au d’efficacité au niveau de leur gestion.

Cette approche aura le mérite de garantir l’attributs de la soutenabilité financière à travers la diversification de ses sources de financement et le développement de ses activités, précise le communiqué.

Dans ce contexte, il a également été décidé de mettre sur pied une commission technique associant les différents départements ministériels et organismes publics concernés. Cette commission sera chargée de la mission de superviser le processus de concrétisation de ce projet dans le cadre d’un plan exécutif établi à cet effet et assorti d’un échéancier précis.

  • Appeler le ministère des Affaires culturelles à entamer une refonte globale de l’ensemble des textes juridiques régissant l’activité culturelle et créative. Et ce, afin d’être en phase avec les derniers développements au double plan national et international. Dès lors que la culture est une industrie tout comme elle est un investissement dans la créativité et les créateurs.
  • Appeler le ministère des Affaires culturelles à œuvrer à diversifier la production culturelle au sein de la Cité de la Culture et à développer les contenus culturels de manière à contribuer à la diversification des sources de financement.
  • Réaffirmer la nécessité d’exploiter de manière optimale les différents espaces culturels dont dispose la cité de la culture de manière à exploiter comme il se doit les différentes potentialités de manière à permettre de diversifier les sources de financement.
  • Appeler le ministère des Affaires culturelles à la nécessité de coordonner étroitement avec le ministère de l’équipement et de l’habitat s’agissant d’identifier les modalités appropriées en vue d’exploiter au mieux la tour de la Cité de la Culture.
  • Appeler le ministère des Affaires culturelles à coordonner davantage avec le Ministère de l’Equipement et de l’habitat afin de parachever la remise du projet de la Cité de la Culture ainsi que le transfert des dossiers techniques afférents au projet sur la base desquels les garanties financières et légales sont suivies et les travaux d’entretien seront menés.
  • Appeler le département des Affaires culturelles à élaborer une stratégie de communication dans la perspective de promouvoir la Cité de la Culture conformément à la vision culturelle éminemment nationale.
  • Inviter le ministère des Affaires culturelles à réviser les textes relatifs au patrimoine et aux structures et organismes chargés de sa protection et soumettre un dossier à cet effet qui sera examiné en réunion d’un conseil ministériel restreint.

La restructuration de la Cité de la Culture s’inscrit dans le processus national et global de réformes

Prenant la parole, le chef du gouvernement a saisi l’occasion pour mettre l’accent sur l’importance majeure que revêt la culture en Tunisie en tant que droit constitutionnel et un secteur parmi les secteurs de souveraineté.

Il a tenu à souligner que cet intérêt particulier porté à la culture procède de l’engagement à bâtir une culture nationale dans le cadre de la bataille de la libération nationale conformément à l’approche globale du président de la République, Kaïs Saïed.

M. Maddouri a souligné à ce propos que la restructuration de la Cité de la Culture est un projet qui s’inscrit dans le processus national et global de réformes centré autour du souci de garantir la gestion optimale des ressources de l’Etat. Mais aussi de l’impératif de conférer un surcroît d’efficience au rendement des entreprises et établissements publics, notamment ceux impliqués dans les affaires culturelles.

Cette nouvelle restructuration, a-t-il poursuivi, devra reposer nécessairement sur une vision innovante, dans le cadre d’un projet culturel global et durable.

Le chef du gouvernement a également mis l’accent sur la nécessité de concrétiser les attributs de la révolution législative. Et ce, conformément aux instructions du président de la République. A travers, notamment, les textes juridiques régissant le patrimoine, attribut essentiel de la souveraineté culturelle.

Il a, en outre, appelé à la nécessité d’être en phase avec les différents types de patrimoine culturel, naturel et géologique, tout particulièrement le patrimoine immatériel.

Dans ce contexte, le chef du gouvernement a vivement recommandé de s’aligner sur les définitions affinées de la notion du patrimoine telles qu’adoptées et élaborées par l’UNESCO. Tout en appelant à soutenir ces réformes structurelles à travers une révision en profondeur des législations régissant le domaine de la création culturelle et les créateurs dans les différents domaines.

Mobilisation générale

Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de mobiliser toutes les ressources et les énergies en vue de parachever les différentes réformes dans le secteur culturel. De manière à conforter le rôle de la Cité de la Culture en tant qu’espace inclusif et un environnement propice à la créativité et à l’innovation.

L’objectif ultime, selon le chef du gouvernement, est de permettre à la Cité de la Culture d’accomplir au mieux sa mission dans la construction de sociétés saines et de les protéger face aux différentes formes de déviance et d’extrémisme intellectuel.

Cette cité devra, en outre, servir d’expression privilégiée de la richesse et à la diversité que connaît la Tunisie et contribuer ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable. Et ce, à travers une bonne gestion des projets culturels, la protection du stock patrimonial et la valorisation de la production créative.

Un acquis national

Le chef du gouvernement a en outre mis l’accent sur l’importance de l’espace réservé à la Cité de la Culture, qui s’étale sur une superficie de neuf hectares au cœur de la capitale. Ce qui en fait un acquis national d’une richesse incontestée, illustrée à travers ses espaces culturels et ses domaines d’activité.

Un tel acquis si important, a fait savoir le chef du gouvernement, commande impérativement de veiller autant que possible à œuvrer à garantir sa bonne gestion et à restructurer de manière à en améliorer le rendement et à garantir la cohérence et l’harmonie entre les différents établissements culturels nationaux. Et ce, dans le cadre d’une vision nationale globale qui conforte le rôle sociétal de la cité culturelle.

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Kamel Maddouri annonce un plan de restructuration pour dynamiser la Cité de la Culture

Von: walid
30. Januar 2025 um 09:39

Le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a présidé, mercredi, au palais du gouvernement à la Kasbah, un conseil ministériel restreint consacré à l’examen du projet de restructuration de la Cité de la culture dans la perspective de promouvoir son rendement et de garantir la bonne gestion de ses ressources et potentialités.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, ce conseil s’inscrit dans le droit-fil de la vision du chef de l’Etat tendant à promouvoir les attributs d’efficacité et de rendement des établissements et entreprises publics et à identifier les solutions idoines permettant de développer et de restructurer les institutions culturelles et de développer la production culturelle, créative et artistique afin de contribuer à la production d’un contenu artistique et créatif de qualité qui soit en mesure de permettre d’affiner le goût public.

Après délibération et discussion, le Conseil a approuvé une série de mesures et décisions qui se présentent comme suit :

-Adopter le principe de la révision globale de la structure et des attributions dévolues à la Cité de la culture selon une vision et projet culturel intégré et durable qui rompt irréversiblement avec la profusion et l’hypertrophie des institutions et le chevauchement des tâches et met ainsi fin au manque au d’efficacité au niveau de leur gestion.

Cette approche aura le mérite de garantir l’attributs de la soutenabilité financière à travers la diversification de ses sources de financement et le développement de ses activités, précise le même communiqué.

Dans ce contexte, il a été décidé également de mettre sur pied une commission technique associant les différents départements ministériels et organismes publics concernés. Cette commission sera chargée de la mission de superviser le processus de concrétisation de ce projet dans le cadre d’un plan exécutif établi à cet effet et assorti d’un échéancier précis.

-Appeler le ministère des affaires culturelles à entamer une refonte globale de l’ensemble des textes juridiques régissant l’activité culturelle et créative afin d’être en phase avec les derniers développements au double plan national et international, dès lors que la culture est une industrie tout comme elle est un investissement dans la créativité et les créateurs.

-Appeler le ministère des affaires culturelles à œuvrer à diversifier la production culturelle au sein de la Cité de la culture et à développer les contenus culturels de manière à contribuer à la diversification des sources de financement.

-Réaffirmer la nécessité d’exploiter de manière optimale les différents espaces culturels dont dispose la cité de la culture de manière à exploiter comme il se doit les différentes potentialités de manière à permettre de diversifier les sources de financement.

-Appeler le ministère des affaires culturelles à la nécessité de coordonner étroitement avec le ministère de l’équipement et de l’habitat s’agissant d’identifier les modalités appropriées en vue d’exploiter au mieux la tour de la Cité de la culture.

-Appeler le ministère des Affaires Culturelles à coordonner davantage avec le Ministère de l’Equipement et de l’habitat afin de parachever la remise du projet de la cité de la culture ainsi que le transfert des dossiers techniques afférents au projet sur la base desquels les garanties financières et légales sont suivies et les travaux d’entretien seront menés.

-Appeler le département des affaires culturelles à élaborer une stratégie de communication dans la perspective de promouvoir la Cité de la Culture conformément à la vision culturelle éminemment nationale.

-Inviter le ministère des affaires culturelles à réviser les textes relatifs au patrimoine et aux structures et organismes chargés de sa protection et soumettre un dossier à cet effet qui sera examiné en réunion d’un conseil ministériel restreint.

Prenant la parole, le chef du gouvernement a saisi l’occasion pour mettre l’accent sur l’importance majeure que revêt la culture en Tunisie en tant que droit constitutionnel et un secteur parmi les secteurs de souveraineté.

Il a tenu à souligner que cet intérêt particulier porté à la culture procède de l’engagement à bâtir une culture nationale dans le cadre de la bataille de la libération nationale conformément à l’approche globale du Président de la République, Kais Saïed.

Maddouri a souligné à ce propos que la restructuration de la Cité de la Culture est un projet qui s’inscrit dans le processus national et global de réformes centré autour du souci de garantir la gestion optimale des ressources de l’Etat et de l’impératif de conférer un surcroît d’efficience au rendement des entreprises et établissements publics, notamment ceux impliqués dans les affaires culturelles.

Cette nouvelle restructuration, a-t-il poursuivi, devra reposer nécessairement sur une vision innovante dans le cadre d’un projet culturel global et durable.

Le chef du gouvernement a également mis l’accent sur la nécessité de concrétiser les attributs de la révolution législative conformément aux instructions du Président de la République, notamment à travers les textes juridiques régissant le patrimoine, attribut essentiel de la souveraineté culturelle.

Il a, en outre, appelé à la nécessité d’être en phase avec les différents types de patrimoine culturel, naturel et géologique, tout particulièrement le patrimoine immatériel.

Dans ce contexte, le chef du gouvernement a vivement recommandé de s’aligner sur les définitions affinées de la notion du patrimoine telles qu’adoptées et élaborées par l’UNESCO, appelant à soutenir ces réformes structurelles à travers une révision en profondeur des législations régissant le domaine de la création culturelle et les créateurs dans les différents domaines.

Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de mobiliser toutes les ressources et les énergies en vue de parachever les différentes réformes dans le secteur culturel de manière à conforter le rôle de la cité de la culture en tant qu’espace inclusif et un environnement propice à la créativité et à l’innovation.

L’objectif ultime étant, selon le chef du gouvernement, de permettre à la Cité de la culture d’accomplir au mieux sa mission dans la construction de sociétés saines et de les protéger face aux différentes formes de déviance et d’extrémisme intellectuel.

Cette cité devra en outre servir d’expression privilégiée de la richesse et à la diversité que connaît la Tunisie et contribuer ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable à travers une bonne gestion des projets culturels, la protection du stock patrimonial et la valorisation de la production créative.

Le chef du gouvernement a en outre mis l’accent sur l’importance de l’espace réservé à la Cité de la culture, qui s’étale sur une superficie de 9 hectares au cœur de la capitale, ce qui en fait un acquis national d’une richesse incontestée illustrée à travers ses espaces culturels et ses domaines d’activité.

Un tel acquis si important, a fait savoir le chef du gouvernement, commande impérativement de veiller autant que possible à œuvrer à garantir sa bonne gestion et à restructurer de manière à à en améliorer le rendement et à garantir la cohérence et l’harmonie entre les différents établissements culturels nationaux dans le cadre d’une vision nationale globale qui conforte le rôle sociétal de la cité culturelle.

L’article Kamel Maddouri annonce un plan de restructuration pour dynamiser la Cité de la Culture est apparu en premier sur WMC.

La Fête du Japon à la Cité de la Culture de Tunis

Von: Yusra NY
25. Januar 2025 um 19:32

L’ambassade du Japon en Tunisie a annoncé que la Fête du Japon sera organisée, le 9 février prochain à la Cité de la Culture de Tunis.

« Le 9 février, de 11h à 16h, le Japon vous accueille à la Cité de la Culture. Bienvenue au Japon », a commenté l’ambassade qui précise que cet événement qui invite à découvrir la culture traditionnelle, prévoit plusieurs activités.

En effet, la Fête du Japon sera célébrée avec des spectacles traditionnels de tambour par des musiciens venant du Japon et des démonstrations de Budo par les budôkas tunisiens, films japonais et des expositions d’art floral…

Y. N.

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