Hedi Chaieb est un exemple parmi tant d’autres de Tunisiens qui font honneur à leur pays à l’étranger, et plus particulièrement en France. À 27 ans, ce jeune diplômé de la prestigieuse école polytechnique a fait le choix audacieux de réorienter sa carrière vers la médecine.

Après avoir brillamment réussi les épreuves écrites du concours national de médecine en France, il obtient la meilleure note parmi les treize spécialités de cet examen très réputé et difficile. Il se classe ainsi premier de ce concours exigeant.

Cependant, Hedi Chaieb n’avait pas initialement envisagé la médecine après le bac. Il craignait de regretter son choix, d’autant plus que les études médicales sont longues, comme il l’a expliqué dans une interview à un média français. Il choisit alors de suivre une classe préparatoire et intègre ensuite l’école polytechnique.

C’est après avoir collaboré avec des médecins sur une étude liée à la Covid-19 qu’une nouvelle passion pour la médecine naît en lui, notamment grâce à l’application des statistiques et des mathématiques appliquées. Mais c’est surtout le contact humain avec les patients qui l’a profondément marqué, apportant une chaleur et une proximité qui contrastent avec la froideur des chiffres. Le jeune polytechnicien opère alors un véritable tournant en changeant radicalement de cap.

Sa réussite exceptionnelle lui permet d’intégrer directement la troisième année de médecine. Plus qu’un simple parcours de réorientation, Hedi Chaieb a su créer une passerelle entre deux mondes, celui des ingénieurs et celui des médecins, deux univers qui, bien qu’ils parlent des langages différents, se complètent et se renforcent mutuellement.

Bon vent à Hedi Chaieb !

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