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Poétesses tunisiennes : escale parisienne

16. Dezember 2025 um 10:55

Le 13 décembre 2025, le café littéraire et scientifique Sapiens, tenu par deux jeunes Tunisiens à Paris, a accueilli trois voix majeures de la poésie tunisienne d’expression française. Samar Miled, Hanen Marouani et Imèn Moussa y ont animé une soirée placée sous le signe de l’engagement et de l’exil.

Un lieu tunisien pour des voix tunisiennes

Fondé par Seif et Wajdi Fakhfakh, le café Sapiens s’impose comme un espace de rayonnement culturel tunisien dans la capitale française. C’est dans ce cadre que les trois poétesses ont partagé leurs réflexions sur des thématiques qui traversent leurs œuvres : l’exil, la condition des femmes, l’écriture engagée et la démocratisation de la poésie par les réseaux sociaux.

Trois parcours, une même langue

Samar Miled vit en Caroline du Sud où elle exerce comme docteure agrégée en lettres françaises. Écrivaine et poétesse, elle consacre ses recherches à la résistance dans la littérature tunisienne d’expression française. Parmi ses publications : Tunisie sucrée-salée (2020), Lettre à ma grand-mère (2022) et Printemps (2024).
Hanen Marouani navigue entre l’Italie et la France. Docteure en langue et littérature françaises, poète et traductrice, elle a publié quatre recueils de poésie entre Tunis et Paris : Les Profondeurs de l’invisible (2019), Le Soleil de nuit (2020), Le Sourire mouillé de pleurs (2020) et Tout ira bien… (2021). Diplômée de l’université de Sienne en langue italienne et de l’université de Rouen en didactique du français langue étrangère, elle interroge dans ses travaux la place des femmes dans la littérature, l’immigration et les inégalités de genre.
Imèn Moussa incarne une poésie du réel social. Autrice de deux essais sur le genre et l’émancipation des femmes au Maghreb (2023) et sur les représentations du féminin chez Maïssa Bey (2019), elle a également signé deux recueils : Il fallait bien une racine ailleurs (2020) et Nos coutures apparentes (2024).
 

Une poésie engagée et accessible

Au-delà de leurs parcours individuels, les trois poétesses partagent une préoccupation commune : rendre la poésie accessible et engagée. Elles ont évoqué leur rôle dans la transmission littéraire, l’utilisation des réseaux sociaux pour toucher de nouveaux publics et leur combat par les mots contre les injustices et la répression.

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