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Sidi Bou Said : Ces insupportables ordures qui indignent des milliers de touristes

22. Juli 2025 um 09:58

Décidément, les goujats sont légion et laissent toujours des détritus dans leur sillage y compris à l’un des sites les plus visités de Sidi Bou Said.

Chaque jour, des milliers de touristes admirent cette vue sur le golfe de Tunis alors que de coupables abrutis viennent y déverser leur crasse.

Qu’on se le dise : tous les touristes de passage sont surpris par la pollution urbaine qu’ils constatent à chaque endroit. Demandez-leur si quelque chose les choque et ils vous répondront  » la saleté « .

Que cette saleté s’incruste y compris dans les hauts-lieux du tourisme tunisien est un scandale inqualifiable.

La municipalité de Sidi Bou Said doit être dotée de moyens exceptionnels pour être apte à gérer au mieux la propreté. Et les coupables qui souillent le village perché doivent être punis de manière exemplaire.

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Commune de Carthage | Des taxes municipales pour des services inexistants

19. August 2025 um 07:24

L’auteur de ce texte se présente comme «payeur de taxe insatisfait» et ce sont des millions de Tunisiennes et de Tunisiens dans son cas, contribuables honnêtes, qui se plaignent de la médiocrité des services publics, s’ils existent, et de la gabegie générale régnant dans le pays du fait d’une administration souvent aux abonnés absents.   (Ph. Les agents de la municipalité de Carthage sont occupés à libérer la Palestine. Ils n’ont pas le temps pour s’occuper du ramassage des ordures et autres corvées).

Abdelwaheb Jebri *

Pendant 23 ans, j’ai payé mes taxes municipales avec rigueur et loyauté, convaincu que c’était là le fondement du contrat social : je contribue, la commune me sert. Mais aujourd’hui, je ne peux que constater l’échec total de ce pacte. Carthage, ma ville, est devenue le symbole d’une administration absente, d’une gestion défaillante, et d’un mépris institutionnalisé envers ses citoyens.

Tout a commencé par une demande simple : obtenir un numéro pour ma maison. Une formalité, pensais-je. Ce fut en réalité le début d’un parcours kafkaïen. Des semaines de démarches, des portes closes, des rendez-vous fantômes, des responsables invisibles. Chaque interaction avec la municipalité est une épreuve, chaque silence un affront.

Une cacophonie numérique

Excédés par cette inertie, les citoyens ont fini par attribuer eux-mêmes des numéros à leurs maisons, de façon arbitraire, sans ordre ni logique, dans le seul but d’avoir une adresse postale permettant aux facteurs de livrer leur courrier. Le résultat est aussi absurde que révélateur : dans une même rue, on trouve des maisons portant des numéros à deux chiffres précédant des numéros à un chiffre, ou l’inverse. Une cacophonie numérique qui illustre le désengagement total de l’administration et le bricolage citoyen devenu nécessité.

Ma maison, pourtant bien réelle et solidement bâtie, semble souffrir d’un mal étrange : l’invisibilité municipale. Elle donne fièrement sur deux rues — l’Avenue Hedi Chaker, grande et fréquentée, et la rue Hassen ibn Noômen, paisiblement aménagée depuis 2002 — mais elle n’a pas de numéro. Et pourtant, malgré cette double exposition, elle reste officiellement introuvable. Ni numéro à l’avant, ni numéro à l’arrière. Rien. Un exploit bureaucratique qui défie les lois de la géolocalisation. Comme si elle avait été construite dans une dimension parallèle où l’administration n’a pas encore posé le pied.

Devant cette énigme bureaucratique, j’ai dû me résoudre à une solution aussi inventive qu’improbable : emprunter l’adresse de ma belle-famille pour recevoir mon courrier. Oui, ma maison est là, mais elle vit sous l’identité d’une autre. Une sorte de témoin protégé du système postal. On pourrait presque croire que c’est une stratégie de discrétion, sauf que même les facteurs hésitent entre rire et pleurer.

C’est une situation qui ferait un excellent sketch, si elle ne révélait pas si crûment le naufrage du service public. Car dans un État censé servir ses citoyens, devoir faire appel à sa belle-famille pour exister sur une enveloppe, c’est tout sauf banal.

Et pendant que je me bats pour un droit élémentaire, la ville se délite. Les ordures s’amoncellent, les sacs éventrés jonchent les trottoirs. Le soir, l’obscurité règne : les réverbères sont morts, et l’insécurité s’installe. Carthage n’est plus qu’une ombre d’elle-même, abandonnée par ceux qui devraient la servir.

A quoi bon payer des taxes ?

Alors je pose la question : à quoi bon payer des taxes quand les services sont inexistants ? Pourquoi continuer à financer une institution qui nous ignore, qui nous méprise, qui nous abandonne ?

Ma décision est claire : je suspends le paiement de mes taxes municipales. Ce n’est ni un caprice, ni une provocation. C’est un acte de résistance. Un signal d’alarme. Car la patience des citoyens a des limites, et la loyauté ne peut être unilatérale.

Je m’adresse aujourd’hui à vous, Monsieur le Président : Carthage mérite mieux. Elle mérite une administration digne, des services fonctionnels, une écoute réelle. Il est temps de secouer cette inertie, de réveiller les consciences, de remettre le citoyen au cœur de l’action publique.

Le contrat social doit être rétabli. Et cela commence par le respect

* Payeur de taxe insatisfait.

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Tunisie | Proposition d’une loi sanctionnant le jet d’ordures dans l’espace public

18. August 2025 um 11:28

Il fallait y penser car spectacle des ordures jonchant les trottoirs à tous les coins de rue est devenu insupportable pour les citoyens et les visiteurs : promulguer une loi qui sanctionne le jet d’ordures dans les lieux publics.

Un projet de loi en ce sens a été présenté, le 10 juillet 2025, par 17 députés. Il ne vise pas seulement à instituer des amendes à l’encontre des citoyens qui se rendent auteurs d’un tel délit. Il vise surtout à préserver l’environnement et à protéger la santé publique en interdisant le jet des ordures sous toutes leurs formes dans les espaces publics et à instaurer une citoyenneté soucieuse de la qualité de l’environnement, a déclaré l’un de ces députés, Youssef Toumi, lors de son intervention dans l’émission ‘‘Ahla Sbah’’ sur Mosaïque ce lundi 18 août 2025.     

Ce projet de loi stipule l’interdiction du jet des ordures ménagères, industrielles, commerciales, agricoles et électroniques, qu’elles soient solides ou liquides, dans des endroits non-autorisés.

La loi prévoit trois types de sanctions : une amende allant de 100 à 300 DT pour le jet de mégots de cigarettes, de papiers mouchoirs ou de sacs en plastique. Les contrevenants seront aussi obligés de participer aux travaux de nettoyage de l’espace public pendant un à trois jours, selon l’appréciation de l’autorité locale     

Pour les contraventions moyennes, comme le jet de gros sacs, de déchets domestiques devant les habitations, les boutiques et les magasins en dehors des horaires de travail, il est prévu une amende allant de 300 à 1000 dinars, en plus du paiement par le contrevenant des frais de la saisie administrative des débris et ordures en question. En cas de récidive, le dossier sera remis à la justice.

Pour les grosses contraventions, comme le jet de déchets médicaux, industriels et électriques et des débris de construction en grande quantité susceptibles de polluer les sources d’eau et les parcs publics, la loi prévoit une amende de 2000 à 5000 dinars et, en cas de récidive ou d’atteinte à la santé d’autrui, une peine de 6 mois de prison.

I. B.

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