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Turquie | Erdogan vs Imamoglu ou le pouvoir et ses mirages

26. März 2025 um 07:30

Erdogan a peut-être gagné une manche en incarcérant Imamoglu, son potentiel vainqueur lors des prochaines présidentielles en 2028. Mais ce ne sont pas les répressions qui étouffent les révolutions. C’est la perte de contrôle du récit. Et c’est là que tout se joue. 

Manel Albouchi *

J’étais en séance avec un cadre dirigeant. Il se plaignait : «Madame, je suis directeur, mais ils ne m’écoutent pas. J’ai l’impression qu’ils obéissent à un autre leader que je ne connais pas !» J’ai souri : « Ah… C’est la première fois que vous entendez parler de l’État profond dans votre propre entreprise?» 

Il y a toujours un pouvoir derrière le pouvoir. Une ombre derrière l’autorité officielle. Ce qui se passe en Turquie aujourd’hui, ce n’est pas simplement une question de politique ou d’élections. C’est une question de mécanique du pouvoir, de ces forces invisibles qui, comme dans un bureau où les employés n’écoutent plus leur directeur, décident en silence de qui règne vraiment. 

Le piège du pouvoir visible  

Recep Tayyip Erdogan le sait mieux que personne. Il a lui-même été arrêté lorsqu’il était maire d’Istanbul, pour avoir récité un poème jugé subversif. Ironie du sort, c’est précisément cette arrestation qui a renforcé son aura et lancé sa carrière politique nationale. Alors pourquoi reproduire ce schéma aujourd’hui avec Ekrem Imamoglu, l’actuel maire  d’Istanbul? 

Soit Erdogan se trompe. Soit il sait exactement ce qu’il fait. Et là, la lecture change. 

Une arrestation spectaculaire ? C’est la meilleure façon de transformer un adversaire en martyr. Et qui dit martyr dit héros. Erdogan, qui a construit sa carrière en jouant sur l’image du leader persécuté, sait que la politique ne se limite pas à la répression brute. Il joue avec le feu, avec cette frontière ténue entre écraser un rival et lui donner une dimension mythique. 

Alors, quel est son calcul? Cherche-t-il à tester la résistance du système que lui-même domine, à forcer une réaction de la population pour mieux la réprimer ensuite ? Ou, au contraire, à imposer l’idée que le jeu démocratique est faussé d’avance, pour pousser à la résignation et tuer dans l’œuf toute tentative de changement ? 

Le pouvoir qui ne dit pas son nom 

Michel Foucault nous apprend que le pouvoir n’est jamais une simple question de domination frontale. Il est diffus, insidieux, incorporé dans les structures, dans les discours, dans les normes. L’État profond, ce n’est pas une organisation secrète qui tire les ficelles dans l’ombre. C’est plus subtil. 

C’est un mode de fonctionnement, un tissu d’habitudes et d’alliances invisibles qui fait qu’un président peut être élu, mais ne jamais avoir réellement le contrôle. Que des institutions peuvent exister, mais ne jamais être fonctionnelles. Que le peuple peut voter, mais que le résultat soit déjà verrouillé ailleurs. 

Si Imamoglu inquiète le régime, ce n’est pas seulement parce qu’il pourrait gagner des élections. C’est parce qu’il menace un équilibre invisible, celui qui garantit que, quoi qu’il arrive en surface, rien ne change en profondeur. 

Où se joue la vraie bataille ? 

Il y a une leçon à retenir, pas seulement pour la Turquie, mais pour toutes les sociétés contemporaines : le pouvoir réel ne se voit pas. 

Dans une entreprise, ce n’est pas toujours le PDG qui décide, mais peut-être son conseiller de l’ombre, ou le réseau informel des cadres intermédiaires qui filtrent l’information. 

Dans un pays, ce n’est pas toujours le président qui contrôle tout, mais les forces économiques, les services de renseignement, la bureaucratie enracinée qui survit à tous les régimes. 

Et si Erdogan arrêtait İmamoglu précisément pour montrer qu’il en avait encore le pouvoir? Comme un directeur qui crie plus fort parce qu’il sent que son autorité lui échappe. 

Mais alors, si tout est si verrouillé, où se situent les failles? Là où le pouvoir croit avoir gagné, dans l’excès de contrôle. À trop montrer sa force, il trahit sa peur. Un pouvoir sûr de lui n’a pas besoin d’écraser. 

Erdogan a peut-être gagné une manche. Mais si Foucault a raison, ce ne sont pas les répressions qui étouffent les révolutions. C’est la perte de contrôle du récit. Et c’est là que tout se joue. 

Le pouvoir est un jeu d’illusions. Tant que tout le monde croit que l’histoire est écrite d’avance, rien ne change. Mais quand la réalité commence à diverger du récit officiel… alors, tout devient possible. 

* Psychologue, psychanalyste.   

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Sous le ciel de Tunis, Turkish Airlines signe une soirée envoutante

À l’heure où le Ramadan enveloppe la ville d’une aura de sérénité et de partage, la compagnie Turkish Airlines a perpétué sa belle tradition en conviant ses partenaires et son réseau de vente à une soirée d’exception. Sous le ciel étoilé de Tunis, un rendez-vous où élégance traditionnelle et convivialité se sont entremêlées, laissant place à une célébration mémorable.

Le rouge, couleur de passion et d’énergie, dominait le décor raffiné de la soirée annuelle de Turkish Airlines, reflétant à la fois la chaleur de l’hospitalité et l’excellence d’une compagnie qui unit les horizons. Les convives, parmi lesquels l’ambassadeur de Türkiye, Ahmet Misbah Demircan, et Gürel Tümer, le représentant de la compagnie pour la Tunisie avec son staff au grand complet, ont partagé un moment unique, portés par une ambiance musicale envoûtante et le plaisir des retrouvailles.

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Le staff Turkish Airlines à Tunis.

Dans ce cadre feutré et festif, les principaux agents de voyages billettistes et spécialistes de l’outgoing BtoB et BtoC étaient présents, témoignant des liens forts qui unissent Turkish Airlines à son réseau de vente.

Puis, comme un souffle de promesse et d’évasion, la soirée s’est achevée sur une note d’excitation et de rêve : une tombola tant attendue.

Quatre heureux élus ont vu leur horizon s’élargir. Deux d’entre eux s’envoleront à travers la Türkiye (n’importe quelle ville) en classe économique, tandis qu’un troisième goûtera au confort exclusif de la business class également vers ce pays.

Mais c’est le dernier billet, le plus convoité, qui a fait briller les yeux de tous : un voyage en business class, vers n’importe quelle destination du vaste réseau de Turkish Airlines. Une invitation à parcourir le monde, à la rencontre de nouvelles émotions et d’inoubliables découvertes.

La gagnante du billet Turkish Airlines partout dans le monde en Business Class s’est vue remettre son prix par l’ambassadeur de Türkiye en Tunisie en présence de Gürel Tümer (à l’extrême droite) et de Can Çayirci, directeur commercial et marketing, en présence de la créatrice de contenu Mayssa Ferchichi.

Ainsi s’est refermée cette soirée empreinte de magie et de raffinement, fidèle à l’esprit de Turkish Airlines : une compagnie qui ne se contente pas de relier des destinations, mais qui tisse, avec ceux qui la soutiennent, des liens précieux et indélébiles.

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Attaque armée contre le consulat irakien à Istanbul

21. März 2025 um 23:39
Attaque armée contre le consulat irakien à Istanbul

Un attentat armé a visé le consulat irakien à Istanbul dans la soirée du vendredi 21 mars 2025. Des individus non identifiés, circulant à moto, ont tiré plusieurs coups de feu sur le bâtiment sans faire de victimes ni causer de dégâts matériels, selon le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Oğünç Keçeli. Ce […]

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Voyager durant le mois de Ramadan: Istanbul, un côté spirituel et des traditions à découvrir

Istanbul est une mosaïque de patrimoine et de traditions pendant le Ramadan. Tout au long du mois, une atmosphère de spiritualité y prévaut.

Aller à Istanbul pendant le Ramadan -qui a lieu cette année tout au long du mois de mars- permet de découvrir une autre facette de la ville. Le soir, des tables d’iftar sont installées sur les places de la ville, où familles, amis et étrangers se réunissent pour partager et savourer.

 Des traditions qui traversent les siècles

Les mahyas de style ottoman constituent une belle tradition du Ramadan à Istanbul. Pendant des siècles, les minarets des mosquées ont été drapés de bannières portant des messages du Mois saint et, de nos jours, les messages sont écrits en lumière – un spectacle évocateur entre l’heure du soir et l’heure de l’Asr. Un autre rituel charmant est le réveil à l’heure du Shour, exécuté par les tambours du Ramadan qui parcourent les rues. En collectant des pourboires, les musiciens accompagnent leurs tambours de magnifiques « manis » et récitent des poèmes sur le Ramadan pour réveiller les gens avant le Shour qui précède l’appel à la prière de l’aube. L’heure de l’iftar, qui marque la fin du jeûne, est annoncée par l’Adhan du soir et le son des canons.

 Tables abondantes

Voisins, amis et parents se réunissent autour des tables de l’iftar pour rompre le jeûne avec une gorgée d’eau, une olive ou une datte. Le pain pita du Ramadan (Ramazan pidesi) est un élément indispensable des tables chargées des plats les plus délicieux de la cuisine turque. Autre tradition séculaire, ce pain n’est disponible que pendant le Ramadan et des files d’attente se forment devant les boulangeries à l’approche de l’iftar. Un autre plat spécial du Ramadan est le güllaç, le célèbre dessert turc. Nommé d’après l’eau de rose ajoutée au pudding, ce dessert léger et laiteux est un incontournable de la table de l’iftar.

Alors que les tables d’iftar dans les maisons des habitants d’Istanbul reflètent l’abondance du Ramadan, les tables d’iftar collectives, installées sur des places célèbres telles que Sultanahmet, renforcent le sentiment d’unité, de communauté et de partage. En outre, les repas de l’iftar sont distribués aux personnes qui ne peuvent pas rentrer chez elles à temps, dans des tentes d’iftar installées à différents endroits d’Istanbul. Ces repas communautaires de l’iftar, où les bénédictions du Ramadan sont profondément ressenties, sont également un excellent moyen d’expérimenter le plaisir spirituel de la rupture du jeûne. Il est également de tradition dans la ville de passer l’iftar avec des amis, dans des restaurants modernes ou traditionnels proposant des menus spéciaux pour le Ramadan.

Voyage vers le côté spirituel d’Istanbul

Istanbul, seule ville au monde à s’étendre sur deux continents, est une destination qui fascine toujours, grâce à l’héritage culturel des civilisations qu’elle a accueillies. Le Ramadan est une période idéale pour découvrir les sites historiques et sacrés de la ville, en particulier ceux qui datent de la période ottomane. La mosquée Eyüp Sultan, qui abrite la dernière demeure de Khalid bin Zeyd Abu Eyyub El-Ansari, un compagnon du prophète Mohamed (S.A.S), est l’un de ces sites.

Parmi les autres lieux saints de la ville, citons la mosquée de Sultanahmet, la tombe d’Oruç Baba et la mosquée de Süleymaniye. Pendant ce mois, vous pouvez admirer les Hırka-i Şerif et Sakal-i Şerif (la barbe et le manteau) du prophète Mohamed (S.A.S) à la mosquée Hırka-i Şerif, et visiter le palais de Topkapı, l’ancienne résidence des sultans ottomans. Le département des reliques sacrées du palais (Kutsal Emanetler Bölümü) expose de nombreux objets inestimables, notamment des objets censés avoir appartenu au prophète Mohamed (S.A.S), à ses compagnons et à d’autres prophètes de l’islam, ainsi que la porte, la gouttière d’or et les clés de la Kaaba.

Visiter istanbul en Turquie

Le palais de Topkapi à Istanbul

Des divertissements qui entretiennent l’esprit du Ramadan

Après la prière du Traweeh du soir, Istanbul commence à briller et à scintiller, tandis qu’une aura particulière s’élève dans la ville. Diverses manifestations, organisées sur des places publiques, telles que Feshane et Sultanahmet, font partie des nombreux attributs qui rendent le Ramadan à Istanbul si spécial : Les concerts de musique soufie, les récitals de poésie et les spectacles traditionnels « Karagöz et Hacivat » entretiennent l’esprit du Ramadan jusqu’à Shour.

À la fin du Ramadan, Istanbul célèbre l’Aïd avec style. La matinée commence par la prière de l’Aïd et, après la prière, vous verrez les habitants d’Istanbul vêtus de leurs plus beaux habits pour aller rendre visite à leur famille et à leurs amis. Après avoir passé du temps avec leurs proches, une autre coutume locale consiste à explorer la ville et à profiter d’un merveilleux Aïd en visitant les mosquées, les palais, les sites historiques et d’autres lieux de la ville, l’un après l’autre. D’autres arrêts emblématiques, tels que le Grand Bazar et le Bazar des épices, sont souvent inclus dans cette visite spéciale, pour une expérience de shopping particulière le jour de l’Aïd.

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Voyage: Le Grand Bazar d’Istanbul, une aventure shopping emblématique

C’est l’un des plus anciens et des plus grands bazars au monde, abritant des auberges, des cafés et des boutiques; c’est un lieu incontournable pour les visiteurs d’Istanbul.

Classé parmi les plus importants patrimoines culturels d’Istanbul en Türkiye, le Grand Bazar a une histoire qui s’étend sur plus de cinq siècles. Il accueille des milliers de visiteurs six jours par semaine qui viennent faire des affaires, visiter les ateliers des artisans ou acheter des produits faits à la main, authentiques et luxueux, allant des bijoux aux tuiles traditionnelles jusqu’aux tissus de soie et aux tapis.

Petite histoire du Grand Bazar

 Le Grand Bazar a été érigé en 1461 afin de générer des revenus pour la Sainte-Sophie. Situé sur la péninsule historique, à cheval sur les quartiers de Nuruosmaniye, Mercan et Beyazıt, la structure était à la base un centre commercial dynamique. Les marchands, qui empruntaient les routes commerciales, se rencontraient au Grand Bazar pour échanger des pierres précieuses, des bijoux, des soies et d’innombrables autres produits du monde entier. Le complexe  comprend 22 portes couvertes de toits plats ou en érigées en dôme. Les rues, qui sont plus de 60, sont nommées d’après les métiers qui y étaient pratiqués à l’origine – orfèvres, fabricants de chéchias et tisseurs de tapis, pour n’en citer que quelques-uns.

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Abritant 3 600 boutiques, le bazar est ouvert de 8h30 à 19h30 en été et de 8h30 à 19h00 en hiver. Divers produits artisanaux y sont exposés, notamment des textiles, des articles en cuir et des tapis.

Mais le bazar est aussi remarquable pour son rôle de pépinière d’artisans et pour la tradition séculaire du maître-apprenti, en particulier dans le domaine de la bijouterie et d’autres artisanats turcs tels que l’ornementation et la calligraphie. Les artisans entraient au Grand Bazar en tant qu’apprentis, devenaient compagnons au fil des ans et continuaient finalement à exercer leur métier en tant que maîtres, formant des dizaines d’apprentis. Ces artisans sont considérés comme les « trésors humains vivants du Grand Bazar ».

Un lieu de tournage naturel

 Outre ses artisans résidents et l’artisanat vendu à l’intérieur de ses portes, le Grand Bazar se distingue par sa structure labyrinthique, presque un monde à l’intérieur d’un monde. Il est facile de se perdre dans l’immensité du bazar et de ses nombreux couloirs et passages, mais il est tout aussi simple de s’arrêter dans une boutique où les visiteurs se voient régulièrement offrir une tasse de thé ou de café turc. Un autre aspect du Grand Bazar est sa culture du marchandage: une règle non écrite veut que le premier prix soit toujours contré !

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Construit sur une surface de 45 000 m² et fort de ses 563 ans d’histoire, ce complexe massif est un musée vivant et l’un des lieux les plus animés et colorés d’Istanbul.

 En tant que structure symbolique d’Istanbul, le Grand Bazar figure en bonne place dans de nombreux films et séries télévisées. Dans le film From Russia with Love (1963), Sean Connery parcourt le bazar sous les traits du fringant agent britannique James Bond, tandis que dans Skyfall, sorti en 2012, Daniel Craig, dans le rôle de Bond, traverse le toit du bazar à moto. Dans le film d’espionnage Argo, Ben Affleck visite le Grand Bazar, tout comme Russell Crowe dans le film Last Hope (2014).  L’apparition la plus récente du bazar se trouve dans la série de 2024 The Veil, un thriller policier mettant en scène l’actrice Elisabeth Moss, récompensée par un Emmy Award.

 Découvertes gastronomiques

 Cet illustre marché est également connu pour ses restaurants historiques, dont la plupart se trouvent à l’intérieur des auberges du Grand Bazar. On peut y déguster des plats traditionnels d’Istanbul ou vous rendre dans les cafés, pâtisseries et cafés-restaurants disséminés parmi les boutiques.

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