Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Wautabouna Ouattara nominé au 25e siège du FMI

04. November 2024 um 08:47

Pour la première fois en 32 ans, le FMI a voté pour un 25e siège au conseil d’administration. Désormais, c’est Ouattara Wautabouna qui représentera un nouveau groupe de pays africains, dans le cadre d’un plan de réformes destiné à accroître la représentativité du continent au sein de l’institution.

Un ivoirien né en 1971 à Abidjan, Wautabouna Ouattara est un diplomate expérimenté, titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Il a dirigé la politique d’intégration ivoirienne de 2013 à 2022 avant de succéder à Marcel Amon-Tanoh au poste de secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, puis d’être nommé ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration et des Ivoiriens de l’extérieur dans le gouvernement de Robert Beugré Mambé.


L’ajout de ce 25e siège, introduit par une résolution en juillet, marque la première réforme majeure du conseil d’administration du FMI depuis 1992. La nécessité d’une plus grande représentativité africaine au FMI s’est accentuée pendant la pandémie de Covid-19, lorsque l’Afrique, bien que vulnérable aux impacts économiques, n’a reçu qu’environ 33 milliards des 650 milliards de dollars alloués par l’institution. Cette situation a renforcé la détermination des dirigeants africains à réformer l’architecture financière mondiale.

 

L’article Wautabouna Ouattara nominé au 25e siège du FMI est apparu en premier sur Managers.

Pourquoi j’ai quitté Washington avant la fin des Annual Meetings du FMI et de la BM

25. Oktober 2024 um 09:48

Circulez, il n’y a rien à voir! Les Rencontres annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), qui se déroulent du 21 au 26 octobre 2024, sont un fiasco lamentable. Je les ai quittées amer et déçu, donnant totalement raison à ceux et celles qui pestaient contre les diktats des institutions de Bretton Woods.

Moktar Lamari *

Les massacres inhumains à Gaza et au Liban ont fait tomber les masques de ces accords de la liberté tant clamés par les accords de Bretton Woods. Ces accords qui ont perdu leur raison d’être, leur âme. Ces accords qui ont retrouvé l’esprit cow-boy, caché sous le vernis d’institutions capitalistes capables d’être crapuleuses.

Les masques sont tombés

Ce matin, entre 10 et 11h, les écrans du FMI et de la BM ont donné la parole au gouverneur de la Banque centrale de l’Ukraine. Un discours à vomir, un discours qui détourne les fonds du FMI pour une guerre qui n’a rien à voir avec l’ordre du jour de ces rencontres automnales.

Ce qui compte n’est rien d’autres que les intérêts hégémoniques américains, contre les Russes, contre les Chinois, contre les Palestiniens, et tous les autres.

C’est crapuleux, aussi parce que la campagne électorale américaine a biaisé l’ordre du jour de ces rencontres automnales, qu’on croyait capables de donner un écho pour ces dizaines de milliers et de femmes qui meurent brûlés vifs avec les bombes made in USA. Est-ce cela l’économie du bien-être ?

La chute d’un empire

Aucun discours dissonant, aucune fausse note. Tous et toutes dans les panels de ces rencontres annuelles occultent les massacres et les diktats américains pour conserver un pouvoir hégémonique, partout dans le monde. En gommant la Palestine de la carte mondiale.

La chute des Bretton Woods est manifeste dans l’ordre du jour de ces rencontres. Le fait de passer sous silence les guerres actuelles, en Palestine, au Liban, au Soudan… a terni ces rencontres, salissant les ambitions économiques d’un monde nouveau, juste et le moins destructeur possible.

On a parlé de la monnaie électronique, des transferts monétaires, du bilan du Bretton Woods, mais les salles étaient vides, désertées. Tout le monde sait que l’argent du FMI va en Ukraine, et pas ailleurs.

L’Afrique subsaharienne est encore une fois utilisée comme écran de fumée, mais ce n’est pas là que l’argent va en priorité.

Arabes, l’éternel profil bas

L’Arabie Saoudite, les Émirats, l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie… et les autres larbins sont introuvables dans les couloirs, ils ont juste disparu des écrans. On les a utilisés en masse lors des dernières rencontres ici à Washington.

À se demander quelle stratégie ont-ils adoptée? Ces pays qui financent à fonds la caisse les armées américaines, et les entreprises américaines, sont encore une fois démasqués par l’histoire, par les faits.

Ces rencontres ont aussi démontré que les postes clefs au sein des institutions du Bretton Woods sont détenus par les Américains et les Européens. Les Blancs d’abord, chacun pour soi. Aucune place de haut niveau pour cette «populace» ayant un héritage noir, musulman ou arabe.

Ma déception est totale, et le temps est venu pour le reviewing des stratégies… et des paradigmes des Bretton Woods.

Il faut dire que le sommet des Brics, qui a ouvert ses travaux à Kazan, en Russie, le 22 octobre, pèse de tout son poids sur les humeurs des argentiers occidentaux et les oblige à revoir certains de leurs dogmes, dans l’espoir de surmonter les doutes et les suspicions qu’ils inspirent désormais aux dirigeants des pays du Sud Global.

* Economiste universitaire.

Blog de l’auteur : Economics for Tunisia, E4T.

L’article Pourquoi j’ai quitté Washington avant la fin des Annual Meetings du FMI et de la BM est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌