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Kais Saied trace les contours d’un État social : Vers la fin de « l’esclavage administratif »

Von: MC
29. Mai 2025 um 10:03

Dans un contexte marqué les attentes pressantes de la population, le président de la République, Kais Saied, a réaffirmé la volonté ferme de l’État de mettre en œuvre une politique sociale ambitieuse et globale. C’est ce qui ressort de sa rencontre, mercredi 28 mai, avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, au palais de Carthage.

Le chef de l’État a insisté sur le fait que cette orientation sociale n’est pas une option, mais une nécessité nationale. « L’État est résolu à concrétiser la volonté du peuple », a-t-il déclaré, en soulignant que les politiques futures ne doivent plus être pensées de manière sectorielle ou fragmentaire. Pour lui, il s’agit désormais d’aborder les problématiques sociales dans une approche intégrée, qui tienne compte du destin collectif de la nation.

Une réforme profonde du cadre juridique

L’un des points centraux de cette entrevue a été l’annonce de nouvelles mesures législatives en faveur de la justice sociale. Le président a notamment évoqué un projet de décret visant à interdire ce qu’il a qualifié d’« esclavage administratif », faisant référence aux formes de précarité, d’abus et de traitement inéquitable qui subsistent dans certaines administrations et entreprises publiques.

Ce décret viendra compléter une révision du Code du travail déjà entamée, et devrait, selon le président, offrir davantage de garanties aux travailleurs : sécurité de l’emploi, respect de la dignité professionnelle, et lutte contre les formes d’exploitation institutionnalisée.

« Lorsque le travailleur se sent stable et assuré que ses droits ne seront pas violés, il fournit plus d’efforts. C’est ainsi que se construit une économie forte et un climat d’investissement sain », a affirmé Kais Saied, reliant directement les droits sociaux à la performance économique nationale.

Responsabilisation et renouvellement des élites

Le président a également adressé un avertissement clair aux responsables qui, selon lui, ne s’acquittent pas de leurs fonctions dans l’intérêt du pays. Il a dénoncé les attitudes opportunistes au sein de l’administration, appelant à un renouvellement générationnel et moral des élites.

« Ceux qui considèrent leur mission comme un tremplin personnel doivent s’effacer. Il est temps de faire confiance à la jeunesse, qui est capable de travailler avec honnêteté et d’innover dans l’intérêt commun », a-t-il déclaré, en évoquant une relève générationnelle alignée sur les choix nationaux fondamentaux.

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Kais Saied prône un virage social : « Le peuple paie pour des choix qu’il n’a pas faits »

Von: MC
27. Mai 2025 um 10:23

Le président de la République, Kais Saied, a clairement exprimé sa volonté d’infléchir la politique financière de l’État vers davantage de justice sociale.

En recevant, hier, au Palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, et la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, le chef de l’État a défendu une approche budgétaire centrée sur les besoins du peuple tunisien, loin des logiques imposées de l’extérieur.

Des décennies de politiques d’endettement jugées stériles

Dans un communiqué diffusé par la présidence, Kais Saied a appelé à définir les équilibres budgétaires sur la base de « choix typiquement nationaux », et non en fonction des modèles dictés par les institutions financières internationales.

A cet égard, il a exhorté à donner la priorité au volet social dans la conception des politiques publiques, estimant que les Tunisiens paient aujourd’hui « un lourd tribut » pour des orientations qui ont aggravé la pauvreté, y compris au sein des catégories instruites et qualifiées de la population.

« De nombreux crédits ont été accordés à la Tunisie contre des intérêts écrasants, sans qu’un bénéfice réel ne soit ressenti par la communauté nationale », a-t-il déploré, dénonçant des décennies de politiques d’endettement jugées stériles.

Rouvrir la porte aux recrutements publics

Dans un discours à la fois économique et politique, le président a plaidé pour la régularisation de situations professionnelles bloquées, nées selon lui de politiques d’exclusion.

Il a également donné ses instructions pour rouvrir la porte aux recrutements publics dans plusieurs secteurs, signe d’un changement d’orientation par rapport au gel des embauches dans la fonction publique imposé ces dernières années.

Mise en garde contre tout manquement de la part des responsables publics

Par ailleurs, Kais Saied a insisté sur la nécessité d’une administration efficace, alignée sur les priorités de l’État. Il a mis en garde contre tout manquement ou obstruction de la part de responsables publics, affirmant qu’il n’est plus acceptable de se cacher derrière de faux prétextes pour ne pas assurer les services dus aux citoyens.

Évoquant une nouvelle fois l’idée d’un « État profond » entravant le fonctionnement des institutions, le président a appelé à ce que ce système parallèle « facilement discernable » soit définitivement écarté. « Il n’y a qu’un seul et unique État, celui dont les institutions émanent du libre choix du peuple », a-t-il martelé.

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