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La Tunisie écartée : L’Algérie rafle un projet chinois à 1,6 Md$, selon Houssem Saad

02. Oktober 2025 um 15:16

Selon un post publié sur sa page Facebook par Houssem Saad, membre de l’association Alert, le groupe chinois Asia Potash International Investment a finalement choisi l’Algérie pour développer un complexe industriel intégré d’un montant de 1,6 milliard de dollars, destiné à exploiter des phosphates et produire de l’ammoniac, de l’urée et des engrais composés.

Le projet reposera principalement sur le gaz naturel pour ses opérations industrielles et s’inscrit dans la stratégie algérienne de diversification économique au-delà des hydrocarbures, exploitant les vastes réserves locales estimées à plus de 4 milliards de tonnes.

Selon Houssem Saad, la Tunisie avait été approchée dès avril 2025, lors d’une visite exploratoire de la délégation chinoise. La communication officielle et médiatique tunisienne avait alors présenté cette visite comme un futur investissement d’environ 800 millions de dollars dans le phosphate de Sraouartan. Saad avait alors relativisé cette annonce dans une intervention radio : « Ce n’est pas le moment de célébrer, c’est un moment de travail. Exprimer un intérêt n’est pas un investissement. »

Trois mois plus tard, en juillet 2025, la délégation chinoise est revenue en Tunisie et a constaté que peu de mesures concrètes avaient été prises pour avancer le projet. Selon Houssem Saad, plusieurs facteurs expliquent pourquoi la Tunisie a été dépassée :

  • Lenteur administrative et absence d’actions concrètes pour concrétiser l’intérêt initial.
  • Communication triomphaliste et médiatisation prématurée, qui ont présenté un succès symbolique sans résultats tangibles.
  • Compétition internationale et rapidité dans le secteur de l’investissement direct étranger, où le pragmatisme prime sur les annonces.
  • Importance du concret et du travail sur le terrain, car les slogans et déclarations symboliques ne suffisent pas à sécuriser un projet industriel majeur.

Ces constats ont conduit la délégation chinoise à finaliser son choix en Algérie, où le projet avance rapidement avec une coordination technique entre le groupe et les autorités locales.

Cette affaire illustre un défi structurel pour la Tunisie : la lenteur et la communication symbolique peuvent faire perdre des projets stratégiques à haute valeur ajoutée, au profit de pays voisins mieux préparés et plus efficaces.

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Tunisie : 100 millions de dollars de prêts pour importer du gaz et moderniser le transport du phosphate

L’Assemblée des représentants du peuple examine ce mardi deux accords de prêts d’un montant total de 100 millions de dollars. Ils visent à renforcer l’approvisionnement en gaz naturel et à moderniser les lignes ferroviaires dédiées au transport du phosphate.

Lors de la séance plénière tenue ce mardi 22 juillet 2025, le Parlement tunisien s’est penché sur deux accords de financement conclus récemment.

Le premier a été signé entre la Tunisie et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe. Il concerne un prêt de 10 millions de dinars koweïtiens, soit environ 32 millions de dollars américains, destiné à financer le projet de renouvellement et de développement des lignes ferroviaires utilisées pour le transport du phosphate. L’objectif est d’augmenter la capacité logistique de la société nationale de transport ferroviaire et de soutenir l’exportation de cette ressource stratégique.

Le second accord porte sur une opération de financement entre la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et la Société internationale islamique de financement du commerce. Ce prêt de 70 millions de dollars américains servira à l’importation de gaz naturel, dans un contexte où la sécurité énergétique du pays demeure une priorité nationale.

Ces deux financements sont présentés comme des réponses concrètes aux défis structurels du pays : d’un côté, soutenir une industrie extractive essentielle (le phosphate), de l’autre, garantir un approvisionnement énergétique régulier pour faire face à la demande croissante et aux pics de consommation, notamment en période estivale.

La Tunisie est confrontée à une série de tensions économiques et énergétiques. La production de phosphate, longtemps entravée par des problèmes logistiques et sociaux, cherche à regagner sa compétitivité à l’export. Par ailleurs, la dépendance au gaz naturel importé s’est accrue avec l’augmentation de la consommation intérieure.

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Tunisie : Vers une relance du transport minier

15. Juli 2025 um 19:52

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a présidé mardi 15 juillet 2025 au siège du ministère, une réunion consacrée à l’examen du programme de restructuration de la Société tunisienne de transport des produits miniers (STTP).

Au cours de cette réunion, un état des lieux détaillé de la situation actuelle de la société a été présenté, mettant en lumière les défis majeurs auxquels elle est confrontée, notamment la faiblesse des capacités de transport et le besoin urgent de moderniser la flotte et les équipements. Des ajustements jugés essentiels pour accompagner la cadence croissante de production de phosphate attendue dans les années à venir.

Les participants ont également discuté de différentes pistes visant à améliorer la rentabilité de la société, renforcer la qualité de ses prestations et assurer sa pérennité à moyen et long termes.

La ministre a souligné l’importance stratégique de ce programme de restructuration pour permettre à la société de répondre aux exigences du marché, tout en appelant à accélérer la mise en œuvre des réformes et à mobiliser les investissements nécessaires. L’objectif est clair : faire du transport un levier essentiel pour soutenir la production et les exportations de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).

Elle a par ailleurs insisté sur la nécessité de surmonter les obstacles existants, tout en préservant la dimension sociale du projet, notamment par la valorisation des compétences internes et le renforcement des opportunités de formation et d’accompagnement professionnel.

La réunion a rassemblé, aux côtés de la ministre, le directeur général de la STTP, Makram Saaidia, le PDG de la CPG, Abdelkader Amaïdi, ainsi qu’un certain nombre de hauts cadres du ministère.

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