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Gestern — 13. August 2025Haupt-Feeds

Inclusion des détenteurs de doctorat : Rien ne vaut la dignité par le travail

13. August 2025 um 17:20

Alors que certains ont opté pour les plages dorées ou polluées de la Méditerranée et passent leurs journées à publier des communiqués de dénigrement et de mensonges éhontés, en Tunisie, les Tunisiens, conduits par leur Président, ont choisi de s’attaquer à la résolution des crises héritées de la décennie noire.

Et le Chef de l’Etat de promettre que le chômage des titulaires de doctorat a trop duré et que très prochainement, ils goûteront au sentiment de dignité par le travail.

La Presse — Quand les détenteurs de doctorat décident d’observer un sit-in illimité devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, bien que le Président de la République ait évoqué lors de sa dernière rencontre avec la Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, la possibilité de promulguer prochainement un décret-loi ordonnant le recrutement des diplômés du supérieur dont le chômage a trop duré, on peut dire qu’il existe quelque chose qui ne tourne pas rond au sein du ministère.

Et on est aussi en droit de s’interroger pourquoi ce même ministère reste muet depuis janvier dernier sur les modalités à mettre en œuvre pour concrétiser la promesse faite par le Chef de l’Etat concernant l’inclusion de 5.000 titulaires de doctorat dans les institutions relevant du ministère de l’Enseignement supérieur, bien avant le démarrage de la nouvelle année universitaire 2025-2026, en attendant l’inclusion aussi de leurs confrères dans les années à venir.

On se demande aussi ce que le gouvernement a entrepris, depuis janvier dernier, dans le but d’amener les autres ministères disposant d’unités de recherche scientifiques à assumer leur part de responsabilité en matière de concrétisation de la promesse présidentielle.

Hier, lundi 11 août, la coordination des docteurs au chômage a décidé d’investir le portail du ministère de l’Enseignement supérieur et de s’y installer jusqu’à ce que la Présidence de la République intervienne. La coordinatrice du mouvement a ainsi déclaré qu’au cas où leur mouvement ne serait pas entouré de l’intérêt qu’il mérite, les titulaires de doctorat déclencheront une grève de la faim, sans toutefois préciser combien elle durera.

Ce mouvement intervient et a décidé de se faire entendre quatre jours après l’audience accordée par le Président Kaïs Saïed à Mme Zaâfrani, Cheffe du gouvernement. Audience au cours de laquelle le Chef de l’Etat a levé toutes les équivoques à propos des événements survenus à la place Mohamed-Ali et a dissipé tous les doutes à propos des dysfonctionnements constatés dans certaines entreprises publiques pour ce qui est de l’application des dispositions de la loi sur la suppression de la sous-traitance.

Et ceux qui parlent des vacances parlementaires devant se prolonger jusqu’aux premiers jours d’octobre 2025 — ce qui rendra impossible le  recrutement de nouveaux enseignants universitaires — oublient qu’il existe un mécanisme permettant au Chef de l’Etat de contourner les congés des députés et de promulguer des décrets-lois permettant de prendre les décisions que des milliers de jeune Tunisiens attendent avec impatience et avec la conviction que le Président exaucera leurs vœux comme il l’a fait pour des centaines de milliers de Tunisiens et de Tunisiennes qui croupissaient depuis des décennies sous la domination des marchands de la main-d’œuvre et aussi de jeunes cadres fraîchement sortis des universités employés pour des miettes aussi bien au sein des entreprises publiques que privées.

Aujourd’hui et au moment des vacances au cours desquelles on a pris l’habitude d’ajourner l’examen des dossiers de développement, en premier lieu ceux dits prioritaires, en invoquant les congés des décideurs, il est un motif de fierté de relever que l’action gouvernementale se poursuit, sous le suivi quotidien du Président de la République, qui donne l’exemple à chaque fois qu’il s’adresse au peuple, car pour lui tous les dossiers se valent et qu’il ne peut y avoir de répit ou de relâchement de la part des responsables pour n’importe quel motif.

Et ceux qui préfèrent les plages de Djerba ou de Hammamet aux dépens des visites inopinées dans les marchés municipaux de Siliana, du Krib ou de Sidi Ali Ben Aoun n’ont qu’à faire leurs valises et céder la place aux patriotes qui préfèrent estiver sous la canicule pour mériter de la confiance de leurs concitoyens.

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Quand la jeunesse s’illustre

11. August 2025 um 17:00

LORSQUE le Chef de l’Etat a honoré le double champion du monde en natation, le jeune nageur Ahmed Jaouadi, et lui a assuré que la Tunisie était fière de sa jeunesse et des exploits qu’elle est en train de réaliser, sur le plan international en hissant haut les couleurs nationales, les Tunisiens ont senti du baume au cœur pour l’acte de reconnaissance que le pays exprime à l’adresse de son champion.

Et aussi pour le geste de reconnaissance témoigné par l’athlète à l’égard de son pays qui ne l’a pas lâché au moment de sa grande bataille pour s’imposer comme le nageur n°1 du monde. Même si certains administrateurs n’ont pas été à la hauteur de leur mission consistant à réunir les meilleures conditions possibles pour que le jeune prodige réussisse son exploit.

Et ce n’était pas une faveur qu’il quémandait auprès d’une horde de cols blancs rivés à leurs fauteuils et s’ingéniant à user de tous les stratagèmes possibles pour empêcher un talent prometteur de s’illustrer et de lever haut le drapeau national. Sous le prétexte fallacieux d’avoir agi en retard d’un ou deux jours pour soumettre son dossier au ministère des Sports.

Aujourd’hui qu’Ahmed Jaouadi a honoré la Tunisie en remportant deux médailles d’or à Singapour en surclassant largement des nageurs allemands, américains et japonais, on voit les professionnels de l’exploitation du temps perdu accourir pour instrumentaliser l’exploit à leur profit et montrer qu’ils sont à l’origine de la réussite du jeune Tunisien qui s’est senti, à quelques jours du démarrage de la compétition, livré à lui-même et a failli rater son rendez-vous avec l’Histoire.

Sauf qu’il a compris que son pays attend de lui un exploit historique, qu’il n’a pas le droit de décevoir les attentes d’un peuple qui croit en la capacité de sa jeunesse à titiller les sommets et qu’il peut rendre ses concitoyens fiers de leur appartenance à un pays qui s’impose sur la scène internationale comme un partenaire à la voix écoutée et aux approches hautement appréciées pour leur clairvoyance et leur caractère réaliste et réalisable.

A condition que la communauté internationale se libère de ses préjugés et décide de prendre ses responsabilité loin des agendas, des calculs étriqués et des intérêts sordides.

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