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Gestern — 12. August 2025Haupt-Feeds

Départ imminent de la Flottille Soumoud en direction de Gaza

12. August 2025 um 10:02

Des dizaines de navires humanitaires se préparent à appareiller à la fin du mois d’août depuis plusieurs ports méditerranéens dans le cadre de la “Flottille Soumoud”, la plus vaste initiative internationale jamais organisée pour tenter de briser le blocus maritime imposé par l’entité sioniste à la bande de Gaza depuis plus de 17 ans.

Lancée par une coalition indépendante d’organisations humanitaires et de défense des droits humains, la flottille embarquera des activistes, artistes, médecins et personnalités publiques venus de 44 pays, avec parmi eux la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et l’actrice américaine Susan Sarandon.

Thunberg, très engagée contre l’agression continue sur Gaza depuis le 7 octobre 2023, a annoncé sur Instagram que la flottille quitterait l’Espagne le 31 août 2025, avant d’être rejointe par d’autres embarcations le 4 septembre depuis la Tunisie et d’autres ports du bassin méditerranéen.

“L’objectif est clair : briser le blocus maritime illégal de l’entité sioniste et livrer une aide humanitaire urgente à la population gazaouie assiégée”, a-t-elle déclaré.

Une mobilisation inédite

La campagne réunit des milliers de volontaires — médecins, humanitaires, intellectuels et artistes — dans un cadre se voulant apolitique et non affilié à un État ou parti. Les organisateurs affirment agir dans le respect du droit international humanitaire et de la Charte des Nations unies, qui interdit l’entrave à l’approvisionnement en nourriture et en soins des civils, même en temps de guerre.

Hüseyin Durmaz, coordinateur de la délégation turque, a précisé que cette opération regroupe plusieurs alliances internationales actives depuis des années, dont la “Flottille de la Liberté” et la “Caravane de la Résistance”.

“Ce blocus est une honte pour l’humanité. Nous ne pouvons plus rester silencieux”, a-t-il déclaré.

Cette mobilisation survient alors que plusieurs missions humanitaires maritimes ont été interceptées ces derniers mois par les forces navales de l’entité sioniste. En juin, le navire “Madeleine” a été arraisonné et dérouté vers le port d’Ashdod, suivi en juillet par le bateau “Handala”, dont les passagers ont été brièvement détenus puis expulsés.

Le “Handala” avait atteint les 70 milles nautiques de la bande de Gaza, un record de proximité par rapport à des précédentes tentatives : le “Mavi Marmara” (2010, 72 milles), le “Madeleine” (110 milles) ou encore le navire “Al-Dhamir”, qui avait parcouru 1 050 milles avant d’être intercepté.

Ces incidents ravivent le souvenir dramatique de l’assaut sanglant mené en 2010 contre le “Mavi Marmara”, où dix militants turcs avaient été tués par les forces d’occupation lors d’une mission similaire.

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Fort séisme dans l’ouest de la Turquie : Istanbul secouée

10. August 2025 um 19:25

Un séisme de magnitude 6,19 a frappé dimanche soir la région de Sındırgı, dans la province turque de Balıkesir, a annoncé le Centre allemand des sciences de la Terre. La secousse, enregistrée à 19h53 (heure locale), s’est produite à une profondeur de 10 kilomètres.
Selon l’Autorité de gestion des catastrophes et des urgences (AFAD), le tremblement de terre a été ressenti à Istanbul et dans plusieurs provinces avoisinantes. Aucune victime ni dégât matériel n’a été signalé jusqu’à présent.
Le ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, a précisé sur la plateforme X que l’AFAD et ses équipes avaient immédiatement lancé des opérations de vérification sur le terrain et qu’elles continuaient à suivre la situation de près.

La Presse avec Agences

Plan sioniste de contrôle de la ville de Gaza : Condamnations tous azimuts

09. August 2025 um 09:52

• Berlin, jusqu’ici l’un des plus fidèles alliés, a réagi en suspendant les exportations des armes que l’entité sioniste pourrait utiliser dans l’enclave palestinienne
• Le Hamas dénonce un « nouveau crime de guerre» qui «coûtera cher» à l’armée d’occupation

SYNTHÈSE — De l’Allemagne, l’un des plus fidèles alliés de l’entité sioniste, qui a annoncé suspendre les exportations d’armes susceptibles d’être utilisées par l’Etat yoyou dans la bande de Gaza à la Chine qui a dénoncé des «actions dangereuses», le plan sioniste de contrôle de la ville de Gaza a suscité une vaste réprobation internationale.

Selon le plan validé dans la nuit de jeudi à vendredi (hier) par le cabinet de sécurité sioniste, l’armée d’occupation «se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat», indique un communiqué des bureaux du Premier ministre.

«Le cabinet de sécurité — par un vote à la majorité — a adopté cinq principes pour conclure la guerre: le désarmement du Hamas ; le retour de tous les otages — vivants et morts — ; la démilitarisation de la bande de Gaza ; le contrôle sécuritaire israélien dans la bande de Gaza ; l’établissement d’une administration civile alternative qui ne soit ni le Hamas ni l’Autorité palestinienne», ajoute le texte.

«Catastrophe»

Le chef de l’opposition sioniste, Yaïr Lapid, a dénoncé hier matin sur X la décision du cabinet, la qualifiant de «catastrophe qui va entraîner beaucoup d’autres catastrophes». Il a estimé que ce plan allait amener «la mort des otages, celle de nombreux soldats, coûter des dizaines de milliards aux contribuables israéliens et (provoquer) une faillite diplomatique».

Plus tôt, jeudi, le Premier ministre sioniste avait annoncé sur Fox News que l’entité sioniste avait «l’intention» de prendre le contrôle de l’enclave mais « pas (de) la gouverner» ou de la «garder».

Actuellement, l’armée sioniste occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.

Actuellement, l’armée sioniste occupe ou opère au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.

«Pas une promenade de santé»

Le Hamas a quant à lui parlé d’un «nouveau crime de guerre» : «une aventure criminelle qui lui coûtera cher» et aboutira au «sacrifice des otages», a affirmé hier le Hamas.

«L’approbation par le cabinet sioniste des plans visant à occuper la ville de Gaza et à évacuer ses habitants constitue un nouveau crime de guerre que l’armée d’occupation souhaite commettre contre la ville et ses près d’un million d’habitants», a réagi le mouvement palestinien. «Cette aventure criminelle coûtera cher et ne sera pas un voyage facile» pour l’armée sioniste, ajoute ce communiqué diffusé sur Telegram.

Toujours, selon le Hamas, cette décision d’occuper Gaza-City confirme que Benjamin Netanyahu et son gouvernement « ne se soucient pas du sort de leurs otages ». «Ils ont compris que l’extension de l’agression signifie leur sacrifice, révélant leur imprudence envers la vie des prisonniers pour des objectifs politiques ayant déjà échoué», soutien le mouvement palestinien, qui retient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts, depuis son attaque sanglante le 7 octobre 2023 depuis Gaza en territoire sioniste.

Dénonçant «un revirement flagrant du processus de négociation (…) malgré la proximité d’un accord final», le mouvement palestinien assure que «toute escalade (…) ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux» pour l’entité sioniste.

Le Hamas soutient «qu’il n’épargnera aucun effort pour prendre toutes les mesures afin de préparer le terrain à un accord, y compris avancer vers un accord global pour libérer tous les prisonniers de l’occupation en une seule fois, parvenir à un arrêt de la guerre et au retrait des forces d’occupation».

Et les premières réactions internationales ne se sont pas fait attendre :

ONU

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde l’entité sioniste, par la voix d’une porte-parole, contre «une escalade dangereuse» qui «risque d’aggraver les conséquences déjà catastrophiques pour des millions de Palestiniens».

Le plan du gouvernement sioniste «doit être immédiatement stoppé», a lancé le Haut-Commissaire aux droits de l’homme Volker Türk, car il «va à l’encontre de la décision de la Cour internationale de justice selon laquelle Israël doit mettre fin à son occupation dès que possible, de la réalisation de la solution à deux Etats convenue et du droit des Palestiniens à l’autodétermination».

«Tout porte à penser que cette nouvelle escalade entraînera des déplacements forcés encore plus massifs, plus de meurtres,

plus de souffrances insoutenables, des destructions insensées et des crimes atroces», dénonce le Haut-Commissaire.

Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait tenir aujourd’hui à 19H00 GMT une réunion d’urgence sur Gaza ont indiqué à l’AFP plusieurs sources diplomatiques.

Allemagne

L’Allemagne a amorcé hier un changement de cap majeur vis-à-vis de l’entité sioniste, dont il était jusqu’ici l’un des plus fidèles alliés, en annonçant suspendre les exportations d’armes que l’Etat sioniste pourrait utiliser à Gaza.

Il devient «de plus en plus difficile de comprendre» en quoi le plan militaire sioniste permettrait d’atteindre ses objectifs dans la bande de Gaza, a asséné dans un communiqué le chancelier allemand Friedrich Merz. «Dans ces circonstances, le gouvernement allemand n’autorise pas, jusqu’à nouvel ordre, les exportations d’équipements militaires susceptibles d’être utilisés dans la bande de Gaza», a ajouté M. Merz, officiellement parti en vacances mercredi.

Union européenne

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a exhorté l’entité sioniste à «revenir» sur son plan pour Gaza. «Le gouvernement israélien doit revenir sur sa décision de prolonger son opération militaire à Gaza», a dit la cheffe de l’Exécutif européen sur le réseau social X. «Un cessez-le-feu est nécessaire immédiatement», a-t-elle affirmé, appelant à ce que l’aide humanitaire accède «immédiatement et sans entrave à Gaza».

Fin juin, la Commission européenne avait déjà estimé que l’entité sioniste violait un article de l’accord d’association qui l’unit à l’UE, en matière de respect des droits de l’homme, en raison de la situation humanitaire désastreuse à Gaza. En guise de riposte, elle avait ensuite proposé de suspendre certains financements européens pour des start-up sionistes. Cette proposition est examinée depuis plusieurs jours parmi les Etats membres qui ne l’ont pas encore validée.

Au sein même de la Commission, les lignes commencent elles aussi à bouger. Dans une interview donnée à Politico cette semaine, sa vice-présidente Teresa Ribera a estimé que la situation à Gaza « ressemblait beaucoup» à un «génocide».

Royaume-Uni

«La décision du gouvernement israélien d’intensifier son offensive à Gaza est une erreur et nous l’exhortons à (la) reconsidérer immédiatement», a com- menté le Premier ministre britannique Keir Starmer. «Cette action ne contri- buera en rien à mettre fin au conflit ni à obtenir la libération des otages. Elle ne fera qu’engendrer davantage de massacres», a-t-il conclu.

Jordanie

Le roi Abdallah II de Jordanie a fait état de son « rejet catégorique » du plan sioniste qui « sape la solution à deux Etats et les droits du peuple palestinien », dans une conversation téléphonique avec le président palestinien Mahmoud Abbas.

Belgique

La Belgique a quant à elle annoncé convoquer l’ambassadrice de l’entité sioniste après l’annonce du plan sioniste pour Gaza. « L’objectif est clairement de témoigner de notre totale désapprobation quant à cette décision », a affirmé le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot.

Espagne

Le plan sioniste ne provoquera « que davantage de destructions et de souffrances», a jugé le ministre espagnol des Affaires étrangères, Manuel Albares.

Chine

Pékin a exprimé sa «grave inquiétude», exhortant l’entité sioniste à « cesser immédiatement ses actions dangereuses». «Gaza appartient au peuple palestinien» et est une «partie intégrante du territoire palestinien», a réagi la diplomatie chinoise.

Arabie saoudite

L’Arabie saoudite «condamne catégoriquement la poursuite des crimes de famine, des pratiques brutales et d’un nettoyage ethnique contre le peuple palestinien frère».

Turquie

Le ministère turc des Affaires étrangères a «appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités en vue d’empêcher la mise en œuvre» du plan sioniste qui «vise à déplacer de force les Palestiniens de leur propre terre en rendant Gaza inhabitable».

Suisse

«L’intensification des hostilités risque d’aggraver encore la situation humanitaire déjà catastrophique », selon le ministère suisse des Affaires étrangères.

Egypte

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné «dans les termes les plus forts» le plan sioniste.

Une municipalité espagnole interdit Ramadan, l’Aïd et les célébrations musulmanes des espaces publics

08. August 2025 um 22:00

La municipalité de Jumilla, dans la région de Murcie en Espagne, a décidé d’interdire toutes les célébrations religieuses musulmanes dans ses bâtiments municipaux et espaces publics, provoquant une forte polémique et une vague d’indignation. Cette décision, adoptée par le conseil local, vise particulièrement les festivités du Ramadan et de l’Aïd al-Adha.
Le vote, soutenu par le Parti populaire (PP) et le parti d’extrême droite Vox, marque une première en Espagne au niveau local. Juan Agustín Navarro, conseiller municipal pour Vox, a affirmé espérer que cette interdiction « empêchera à l’avenir toute célébration de la fin du Ramadan ou de l’Aïd ici ».
Cette mesure soulève de nombreuses critiques, notamment pour son possible non-respect de l’article 16.1 de la Constitution espagnole, qui garantit la liberté religieuse et idéologique, sauf en cas de menace pour l’ordre public.
Face aux accusations, Navarro a justifié la décision en qualifiant les célébrations musulmanes de « coutumes étrangères » qu’il accuse la gauche de vouloir imposer à l’identité espagnole.
Le Parti socialiste espagnol (PSOE) a vivement condamné cette interdiction. Juan Antonio González Gómarez, membre du conseil, a déclaré « avoir honte de l’adoption d’une telle loi », tandis que Juana Guardiola, porte-parole socialiste, a dénoncé un « acte sectaire et xénophobe » visant une communauté vivant pleinement en tant que citoyens espagnols.
Cette décision s’inscrit dans un contexte tendu en Espagne concernant les droits des musulmans. Récemment, en Catalogne, la maire de Ripoll, Silvia Orriols, a interdit le port du burkini dans les piscines publiques de Barcelone, au nom de « raisons de sécurité », une mesure également critiquée pour restreindre la liberté d’expression religieuse.

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