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Retour sur la prétendue «agression sexuelle» d’une touriste britannique à Sousse

06. August 2025 um 11:30

On en sait un peu plus sur l’affaire de la touriste britannique qui affirme avoir été agressée sexuellement par un jeune opérateur de 20 ans, en pleine séance de parachute ascensionnel, alors qu’ils étaient en plein vol au-dessus d’une plage de Sousse, en Tunisie. Ce que les médias britanniques ont écrit mérite d’être corrigé, car les faits ne plaident pas en faveur de la version présentée par Michelle Wilson, 52 ans.

En fait, la dame ne s’est pas plainte de l’agression sexuelle dont elle aurait été victime aussitôt descendue sur la terre ferme. Elle était même rayonnante et a suivi l’ascension de son amie avec le même parachute et, surtout, le même agent, et n’a même pas tenté de l’en dissuader.

Ce n’est donc que plusieurs heures après les faits allégués qu’elle s’est plainte auprès de la guide représentant l’agence de voyage, en exigeant d’être remboursée des 600 livres sterling qu’elle a déboursés. La guide lui a expliqué que les choses ne se passe pas ainsi et qu’elle doit porter plainte contre son supposé agresseur, qu’une enquête (policière et judiciaire) soit diligentée et qu’un jugement soit prononcé pour que les procédures de remboursement soient engagées par l’agence de voyage en question. Elle l’a d’ailleurs amenée au poste de police où elle a déposé plainte. Le prétendu agresseur sexuel a été convoqué pour être auditionné le lendemain, et il est venu, a été entendu et a tout nié en bloc. Les enquêteurs ont alors convoqué Mme Wilson pour une confrontation avec le jeune homme qu’elle accuse, mais elle a rejeté la convocation en s’en tenant à sa demande de remboursement.

En l’absence de preuves prouvant les accusations de Mme Wilson, les enquêteurs ont relâché le jeune homme et renvoyé le dossier devant la justice qui devra examiner l’affaire fin septembre prochain.

Tout ce remue-ménage n’a pas empêché Mme Wilson de rester encore quatre jours après les faits et de terminer son séjour à l’hôtel avec son fils et son amie. Et elle a attendu le retour en Grande-Bretagne pour ameuter les médias de son pays. Sauf que sa demande de remboursement ne sera satisfaite qu’après les procédures d’usage et notamment les résultats des enquêtes lancées par l’agence de voyage et la compagnie d’assurance. Et dans l’état actuel de l’enquête et au vu des données recueillies sur place, rien n’indique qu’elle aura finalement gain de cause, car beaucoup de spécialistes du parachute ascensionnel sont unanimes : dans les conditions où l’ascension a eu lieu, avec des vents très forts, et la durée de celle-ci, 3 à 4 quatre minutes, l’agression sexuelle telle que décrite par la concernée ne pouvait avoir lieu, «techniquement» parlant, les deux mains de l’opérateur étant nécessairement occupées à manœuvrer l’engin volant.

De toute façon, attendons le résultat des enquêtes et le verdict de la justice avant de donner raison à la plaignante.

I. B.

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