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Heute — 08. Juli 2025Haupt-Feeds

« Afro Arabiq Walzer Archestra » à Dougga : Un patchwork orchestral

08. Juli 2025 um 17:50

Autour des pierres millénaires et au fil de voix contemporaines, le théâtre antique de Dougga a vibré, le temps de la soirée du vendredi 4 juillet 2025, au rythme d’une odyssée musicale hors du commun.

La sixième soirée, dans le cadre de la 49e édition du Festival international de Dougga, a été animée par Afro Arabiq Walzer Archestra, grand orchestre afro-arabe de la valse venu d’Autriche, pour un patchwork orchestral d’exception, à la croisée des continents.Née d’une alchimie entre la délicatesse de la valse viennoise, les profondeurs des modes arabes et la vitalité des percussions africaines, le grand orchestre, placé sous la direction du compositeur et musicien autrichien Harald Huber, a réuni des artistes de quatre pays, l’Autriche, la Syrie, le Sénégal et la Tunisie.

Célébrant les 300 ans des relations diplomatiques entre la Tunisie et l’Autriche, le concert a débuté avec une composition inédite intitulée «Tahya Carthage» (Vive Carthage), un subtil hymne musical, résonnant sur les pierres séculaires du théâtre de Dougga comme un manifeste de l’universalité de l’art.

Le programme a par la suite navigué entre les célèbres compositions du pianiste de jazz américain, Sun Ra, les morceaux contemporains du violoniste et compositeur français Jean-Luc Ponty, avec des clins d’œil à Férid El Atrach et Ramez Jabr.

Et c’est avec la chanteuse syrienne Basma Jabr, dans son interprétation de «Ordhouni zouz sbeya», célèbre chanson de Saliha, que l’émotion a atteint son apogée.

Réarrangée dans une version où les rythmes africains épousent la sensibilité viennoise, cette relecture poignante d’un classique tunisien, portée par la voix d’une Syrienne, a déclenché une salve d’applaudissements dans les gradins.

Avec le Sénégalais Ibou Ba au tambour (djembé, sabar), le compositeur et violoniste autrichien Andreas Schreiber, la voix de Damas, Basma Jabr, et la sonorité du malouf tunisien avec le grand percussionniste Habib Samandi, chaque note dessinait une cartographie sonore, au grand bonheur d’un public cosmopolite, de multiples nationalités.

Interrogé par l’agence TAP, Harald Huber est revenu sur la genèse du projet : «L’idée est que la valse autrichienne peut rencontrer, dans une même mesure, les rythmes africains et arabes. A partir de là, j’ai composé plusieurs pièces mêlant des mélodies folkloriques d’Autriche, des chansons populaires de Tunisie, du Maghreb et du monde arabe, et des rythmes venus d’Afrique de l’Ouest».

Évoquant la magie du lieu, il a confié : «Je n’avais jamais joué dans un espace d’une telle majesté. Ce théâtre donne à la musique une résonance unique. Je remercie la direction du festival et l’ambassade d’Autriche pour leur soutien à l’organisation de cette soirée mémorable».

Revenant sur sa relation avec la Tunisie, où il est venu pour la première fois en 2009 à l’occasion du Forum mondial de la musique, le musicien a déclaré : «Grâce à mon ami le musicien tunisien Habib Samandi, j’ai découvert le malouf, la chanson tunisienne… J’ai beaucoup appris ici, et je reste passionné par la musique arabe».

La musique ne connaît pas de frontières géographiques, a-t-il ajouté. Même si nos cultures sont éloignées, les mélodies ont toujours «ce pouvoir de créer des ponts. C’est cette conviction qui guide la collaboration entre les artistes, porteuse d’un message d’amitié et d’un exemple de ce que les peuples peuvent accomplir lorsqu’ils s’unissent».

Dans ce cadre millénaire inscrit au patrimoine mondial de l’humanité, le musicien témoigne, dans son mot de la fin: «L’art a cette capacité unique de rapprocher les êtres et la magie exceptionnelle de dessiner la paix universelle dans les quatre coins du monde».

Gestern — 07. Juli 2025Haupt-Feeds

Le retour des rencontres internationales de la Photographie de Ghar El Melh : Après l’éclipse revient la lumière

07. Juli 2025 um 19:10

Ce retour est également marqué par un jumelage avec la campagne de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, «Sawer Bel Akhdhar» (Peins en vert), dédiée à la durabilité et à la lutte contre le changement climatique.

Après une éclipse de dix ans depuis la dernière édition (la neuvième s’est tenue du 7 au 13 juin 2015), la 10e édition des Rencontres internationales de la photographie de Ghar El Melh signe son grand retour, du 8 au 11 septembre 2025, au fort ottoman Lazaret.

Organisé par l’Association Club Photo de Tunis, avec le soutien notamment de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie et de l’équipe Europe, l’événement est parrainé par l’association Aderc, en partenariat avec la galerie Le 32BIS. Il proposera une exposition principale, une participation internationale, des masterclasses, des ateliers, ainsi que des activités récréatives.

Un programme d’animations riche et varié sera à la disposition des visiteurs, des passionnés et des participants au fort Lazaret et dans le village de Ghar El Melh : ateliers pour enfants, workshops, masterclasses, projections nocturnes, animations pour jeunes photographes, spectacles, etc.

Après Ghar El Melh, l’exposition principale sera prolongée dans une galerie de la capitale, où sera présentée, en plus des œuvres de cette 10e édition, une rétrospective des neuf éditions précédentes, depuis la toute première en 2003.

A cet effet, les photographes de tous horizons souhaitant exposer dans ce festival d’envergure internationale sont invités à soumettre leur candidature avant le 11 août 2025 à l’adresse rencontresdegharelmelh@gmail.com

Le dossier doit comporter au minimum 15 photographies.

Ce retour est également marqué par un jumelage avec la campagne de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, «Sawer Bel Akhdhar» (Peins en vert), dédiée à la durabilité et à la lutte contre le changement climatique.

Créées en 2003, les Rencontres de Ghar El Melh se sont tenues chaque année jusqu’en 2009, portées par l’engagement de quelques photographes bénévoles. Après une interruption de quatre ans, elles sont revenues avec deux éditions, les 8e et 9e en 2014 et 2015.

Seul grand rendez-vous culturel consacré à la photographie en Tunisie, cette manifestation  se tient au fort ottoman du Lazaret, principal lieu d’exposition, qui héberge à chaque édition une trentaine d’expositions de photographes professionnels et amateurs, tunisiens et étrangers, couvrant diverses disciplines photographiques. Un catalogue est édité à chaque édition afin de garder une trace des expositions et des moments forts de chaque rencontre.

Grand Prix Livres Hebdo des librairies 2025 : Belle distinction pour Al Kitab

07. Juli 2025 um 19:00

Décerné par un jury interprofessionnel et paritaire, le Grand Prix Livres Hebdo des Librairies récompense des librairies francophones indépendantes proposant des services particulièrement efficaces et novateurs sachant que la candidature pour ce prix est ouverte à toutes les librairies indépendantes francophones, quels que soient leur pays d’origine, leur taille, leur nature ou leur année d’ouverture.

La librairie indépendante tunisienne Al Kitab a remporté le Prix spécial de la librairie francophone hors de France 2025. Cette distinction lui a été décernée dans le cadre de la 7e édition du Grand Prix Livres Hebdo des Librairies. Ce prix, institué par Livres Hebdo (pôle média français de référence sur l’industrie du livre destiné aux professionnels du livre, notamment les libraires, les bibliothécaires et les éditeurs), vise à promouvoir les acteurs et les initiatives innovantes des librairies indépendantes.

Les lauréats des cinq catégories thématiques (animation, valorisation du fonds, espace intérieur, service innovant et communication) ainsi que les vainqueurs des Prix spéciaux, dont celui remporté par Al-Kitab, ont été dévoilés lors d’une cérémonie organisée le jeudi 3 juillet 2025 au Théâtre Debussy de Maisons-Alfort, dans le cadre de l’Université d’été de l’Ecole de la librairie.

Décerné par un jury interprofessionnel et paritaire, le Grand Prix Livres Hebdo des Librairies récompense des librairies francophones indépendantes proposant des services particulièrement efficaces et novateurs sachant que la candidature pour ce prix est ouverte à toutes les librairies indépendantes francophones, quels que soient leur pays d’origine, leur taille, leur nature ou leur année d’ouverture.

Le Prix spécial de la Librairie francophone hors de France distingue un projet original et innovant mené par une librairie indépendante située en dehors du territoire français.

Selon Livres Hebdo, «Al Kitab» se distingue par une approche singulière où le livre devient une véritable source d’inspiration visuelle, offrant à un public varié une expérience sensorielle et intellectuelle enrichie. Véritable passerelle littéraire entre la Tunisie et la France, la librairie réussit aussi à fédérer les générations autour de la culture dans une perspective fédératrice, ouverte et innovante.

Dans cette perspective, ajoute la même source, le lieu mêle les langues et les styles via une redécouverte du livre sous toutes ses dimensions et à travers toutes les époques. Chez Al Kitab, ajoute la même source, l’écrit devient une passerelle interculturelle avec des rayons qui font habilement cohabiter des romans tunisiens traduits en français tels que ceux de Faten Fazaâ ou encore des livres écrits dans la langue de Molière comme ceux de l’écrivain tunisien Saber Mansouri, avec les plumes françaises incontournables de Proust, Zola ou Voltaire.

La création d’une galerie d’art dédiée au livre est venue prolonger cette démarche. Située au-dessus de la librairie, elle permet également à la littérature d’être sublimée par d’autres formes d’expression, au moyen d’expositions picturales et d’événements réguliers.

Au service du livre depuis 1967, Al Kitab est la première librairie du monde arabe fondée par une femme, Lilia Kabadou. Aujourd’hui, près de soixante ans plus tard, son petit-fils Skander Jabbes en reprend le flambeau, avec l’ambition de donner «un second souffle à la tradition livresque dans le nouveau siècle tunisien».

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L’entité sioniste frappe 130 sites à Gaza et tue au moins 33 personnes

06. Juli 2025 um 16:02

L’armée sioniste a annoncé dimanche avoir frappé environ 130 sites à Gaza au cours des 24 dernières heures.
Selon un communiqué de l’armée, les frappes ont visé des structures de commandement et de contrôle, des installations de stockage, des armes, des lanceurs et un nombre indéterminé de militants dans la ville de Gaza et à Jabalia.
Par ailleurs, les responsables de la santé de Gaza ont signalé qu’au moins 33 Palestiniens avaient été tués par les frappes sionistes.
Ces frappes interviennent alors que l’entité sioniste envoie dimanche une équipe de négociation au Qatar pour des discussions avec le Hamas sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages.
Vendredi, le Hamas a déclaré avoir apporté une réponse « positive » aux médiateurs concernant une proposition de cessez-le-feu à Gaza, ajoutant qu’il était « sérieusement prêt à entamer immédiatement un cycle de négociations sur les modalités de mise en œuvre de cet accord ».

« La Nuit des Chefs » avec l’Orchestre Symphonique Tunisien : Une belle tournée estivale

04. Juli 2025 um 18:10

Conçu et dirigé sous le signe de la diversité artistique, le concert sera interprété sous la baguette de plusieurs chefs invités, venus de pays proches ou lointains. Rendez-vous à Hammamet, El Jem et Carthage. 

Avec « La Nuit des Chefs », l’Orchestre symphonique tunisien sera en tournée estivale dans trois des festivals les plus prestigieux du pays à commencer par le Festival International de Hammamet (FIH), le 12 juillet 2025, enchaînant le 20 juillet au Festival International de Musique Symphonique «Les Nocturnes d’El Jem» et le 1er août 2025 au Festival International de Carthage (FIC).

Conçu et dirigé sous le signe de la diversité artistique, le concert sera interprété sous la baguette de plusieurs chefs invités, venus de pays proches ou lointains. Sélectionnés pour l’excellence de leur parcours et la singularité de leur direction, ces chefs partagent tous une même passion pour la musique, ce langage universel propre à l’humanité. Chacun d’eux apportera sa propre lecture, sa touche personnelle, sa sensibilité et son énergie à une œuvre ou à un mouvement.

La présence de plusieurs chefs dans une même soirée constitue une invitation à redécouvrir l’orchestre comme un organisme capable de se transformer sous l’impulsion de mains différentes.

Bien plus qu’une simple performance, ce concert se veut un véritable dialogue entre chefs, musiciens et spectateurs, dans une célébration de la richesse et de la diversité de l’interprétation musicale, sublimée par la participation des chœurs du Théâtre de l’Opéra de Tunis.

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