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Hand – en marge du Mondial : Juniors Ils ne pouvaient faire plus

30. Juni 2025 um 18:40

Une 21e place qui ne fait pas l’affaire, mais il y a encore du chemin à parcourir pour cette équipe jeune et d’avenir.

La Presse —La sélection tunisienne masculine junior a pris part au championnat du monde  de la catégorie qui s’est déroulé en Pologne du 18 au 29 juin. La Tunisie, après avoir perdu contre la Suisse  41 à 31 et la Serbie  38 à 33, a été battue par l’Allemagne 26-39.

Pour le compte de la deuxième demi-finale de la coupe du président de l’IHF ou le classement  de la 21e à la 24e place, la sélection tunisienne a battu l’Arabie Saoudite  35 à 21, le Bahreïn 39 à 27, la Corée du Sud 31-29 (14-19 à la mi-temps).

Les Aiglons ont ensuite affronté leurs homologues marocains, vainqueurs de la 1ère demi-finale contre l’Argentine (30-30), 3-2 aux tirs au but. Le match s’est terminé en faveur de l’équipe de Tunisie  34 à 32  (18-13 à la mi-temps) après un duel équilibré. Il est à noter que Ben Fraj Kossai, professionnel au sein du club de Chartre, a marqué pas moins que treize buts. Un élément à suivre.

Insuffisant

Nous avons accordé un préjugé favorable à cette équipe junior engagée au mondial de la catégorie qui a eu lieu en Pologne. La Fthb a essayé  de la préparer au mieux pour faire bonne figure. Elle l’a engagée en coupe arabe pour l’aguerrir et la faire monter en rythme tout en lui permettant de se rapprocher de la rigueur dont on doit faire preuve en compétition officielle. Elle s’est assez bien comportée. Mais cela n’à pas suffi. On ne rattrape pas des  années de vadrouille à la belle franquette par une mobilisation totale de quelques mois.

Reconnaissons quand même qu’avoir comme adversaire la Serbie, l’Allemagne et la Suisse en ouverture, ce n’était pas facile. Tout en sachant que, dans cette catégorie, l’équipe de Tunisie a à une certaine époque dominé largement son sujet.

Nos adversaires potentiels ont joué les premiers rôles. L’Égypte a même battu les tenants du titre, l’Espagne,  sur le score de 30 à 29, terminant en tête du groupe avec trois victoires. L’équipe égyptienne compte un gardien talentueux, et son entraîneur a su remporter ses matchs et revenir au score, pour s’imposer grâce à une performance héroïque. Les Egyptiens possèdent  une équipe de classe mondiale. C’est le fruit d’un travail acharné effectué à partir de la base, un investissement.

Et les moyens ?

A partir de là, nous pouvons situer notre valeur et le chemin à parcourir pour revenir parmi les nations crédibles.  Ces nations ont investi et se sont appliquées à  multiplier les compétitions tout en mettant leurs représentants dans les meilleures conditions de réussite.

En fin de compte, nous savons ce qui nous reste à faire. Ce raisonnement s’applique d’ailleurs à toutes les catégories. Avons-nous les moyens de le faire? La Fthb peut-elle remplacer les subsides que lui  accorde la tutelle par un apport plus substantiel à même de lui permettre la mise en place d’une restructuration du handball?

La balle est, dans tous les cas, dans le camp de la tutelle et de la fédération. Indépendamment des moyens, nous avons besoin d’un tout autre état d’esprit au sein de nos sélections. On y vient, non pas par respect des règles en vigueur, mais avec un esprit conquérant. Pas pour améliorer son CV personnel, mais  pour conforter les acquis de notre handball national. Nous n’avons presque plus le temps de tergiverser, les prochaines compétitions sont pour bientôt.

Retour sur les dernières noyades : Ne les quittez jamais des yeux à la plage 

30. Juni 2025 um 10:41

«Sur la côte de Soliman, trois jeunes filles de la région de Khanguet Al-Hajjej se sont noyées. Le corps de l’une d’elles, âgée d’environ 17 ans, a été retrouvé.

Les équipes de la Protection civile ont poursuivi leurs efforts pour retrouver les deux jeunes filles disparues, malgré des conditions météo difficiles dues à des vents violents.

Selon une source bien informée, une fillette d’environ trois ans a disparu sur la plage d’Ain Gharnez à Kélibia après avoir été emportée par les vagues alors qu’elle était assise sur une bouée, à cause des vents violents, tandis que sa mère nageait.

Des communiqués pareils, nous risquons d’en voir encore.

En effet, Partout où il y a de l’eau, il y a un risque de noyade, surtout pour les jeunes enfants» Si pour la plupart des enfants, l’eau est synonyme de plaisir, de jeu et d’aventure, que ce soit à la piscine ou à la mer, elle peut être aussi à l’origine de la noyade d’un jeune enfant dans sa baignoire.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, environ 300.000 décès par noyade surviennent chaque année dans le monde, dont près d’un quart chez les enfants de moins de cinq ans.

Dans la plupart des pays du monde, la noyade figure parmi les trois principales causes de décès par traumatisme accidentel, La hausse des températures se traduit par un été plus chaud pour les enfants comme pour les adultes. Sortir, rejoindre les côtes est important, pour le développement physique, mental et émotionnel des enfants.

Mais les parents doivent surveiller l’indice de chaleur, le comportement de leurs enfants pour leur éviter la fatigue, l’insolation et autres problèmes de santé.

Des conseils de sécurité nous avons préféré les avoir auprès d’un pédiatre qui a été un très grand nageur international; «Dès que la température dépasse 32 °C, les parents doivent limiter le temps passé par leurs enfants à l’extérieur. Selon les experts en la matière, il est conseillé de rester à l’intérieur d’une tente, sous un parasol, dès que la température atteint 37 °C.

Il faudrait leur faire boire de l’eau et rester à l’ombre, pour garder les enfants au frais plus longtemps et profiter des bienfaits du plein air en toute sécurité.  Si les enfants transpirent ce n’est pas grave. Au contraire, c’est positif. La transpiration est en quelque sorte le système de climatisation de notre corps. Notre chaleur interne transforme la sueur en vapeur, ce qui baisse la température corporelle. Tant que cela ne présente aucun danger, encouragez les enfants à jouer et à travailler dur, sans se laisser décourager par la transpiration Expliquez-leur les bienfaits de ce processus ingénieux, que le corps subit automatiquement. Gardez simplement des bouteilles d’eau à proximité pour compenser les pertes d’eau.

La sécurité aquatique

Que ce soit à la piscine ou à la plage, la sécurité aquatique est primordiale. Parents ou moniteurs, se doivent de surveiller attentivement les enfants lorsqu’ils sont à proximité ou dans l’eau. La noyade peut survenir en quelques minutes en eau peu profonde, et même si les enfants semblent capables de nager seuls, il est essentiel de les avoir à l’œil en permanence. Il est essentiel d’apprendre aux enfants à nager dès leur plus jeune âge avec un moniteur spécialisé, car cette compétence peut s’avérer vitale en cas de noyade.

En Hollande, un pays gagné sur la mer, n’est inscrit à l’école que l’enfant qui présente son brevet de natation !

Utilisation de gilets de sauvetage et de flotteurs 

On a tendance à négliger le port du gilet de sauvetage et on opte pour les bouées. C’est une faute, car les bouées peuvent se renverser et l’enfant n’aura plus aucun recours. Ne pouvant plus  flotter, il devient difficile de le repérer. Le gilet de sauvetage permet une bien meilleure visibilité pour les sauveteurs. Les gilets de sauvetage doivent être homologués lorsqu’ils pratiquent des sports nautiques. Encouragez-les également à utiliser des flotteurs portés sur le corps et les épaules pour les maintenir à flot.

Les risques d’hydrocution

On a tendance à oublier que l’on peut se noyer dans dix centimètres d’eau. Il faudrait sensibiliser les enfants aux dangers de l’eau, notamment à l’importance de ne pas courir près des piscines ou au bord de la mer et de ne pas plonger dans les zones peu profondes, pour se protéger des blessures à la tête et surtout de ne pas risquer une hydrocution. Entrer dans la mer ou dans une piscine, se fait de manière progressive. Le choc thermique peut être fatal.

Leur rappeler que c’est dans leur intérêt de ne pas rester hors de votre vue et à toujours nager avec vous ou avec un adulte».

Drones et zones protégées

Nous avons régulièrement souhaité que les autorités municipales, avec le concours de la Protection civile et la fédération tunisienne de natation, créent des zones protégés qui reçoivent les enfants pour leur apprendre à nager et les surveiller durant cette journée pour eux exceptionnelle. Ces «champs d’eau» (un ou des espaces pris sur la mer en zone peu profonde et entourés de simples cordes.

On les mettait en place durant une bonne partie de la saison estivale  avant l’indépendance, mais elles disparurent quelques années après.

Pour un pays comme le nôtre, ils sont importants. La preuve, des enfants perdent la vie parce que tout simplement, on les laisse seuls tout d’abord et on ne sait pas les surveiller ensuite.

Les agents de la Protection civile à part leurs matériels spéciaux, leurs moyens d’intervention rapides en mer, pourraient être équipés de drones pour leur permettre de repérer plus rapidement ceux qui sont en perdition.

Ces drames, en tout début  de la saison estivale, pousseront -ils les autorités des lieux, à remettre en place ces champs d’eau protégés ?

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Taekwondo et lutte – Championnats du monde militaires : Bon comportement et des médailles

29. Juni 2025 um 18:50

L’équipe nationale militaire tunisienne de taekwondo, en ce 69e anniversaire de la création de l’armée nationale, continue de briller sur la scène internationale.

La Presse — Ces championnats du monde militaires en Allemagne ont enregistré la victoire de Mohamed Jihad Ridan qui a offert à la Tunisie une médaille de bronze dans la catégorie des -68 kg après   un match décisif contre un Allemand.

Une rencontre passionnante qui a tenu en haleine et dont le doute s’est maintenu jusqu’aux derniers instants, avant que le champion tunisien ne remporte le match grâce à une performance héroïque et une technique exceptionnelle.

Cet exploit marque le premier sacre international de la carrière de Mohamed Jihad Ridan. Il a déjà remporté des victoires aux niveaux arabe et africain. Il écrit ainsi un nouveau chapitre au sein  de sa carrière sportive.

De son côté, Badreddine El Guermiti s’est  qualifié pour la finale de la catégorie des -74 kg après avoir remporté la demi-finale face au champion de l’Uruguay sur le score de deux rounds à zéro.

En finale, il a remporté la médaille d’argent de cette catégorie, après une finale difficile face à un adversaire français expérimenté et tenace.

Malgré sa défaite, il a prouvé qu’il était l’un des meilleurs combattants de la scène nationale. Rappelons qu’il avait  remporté la médaille de bronze en Corée en 2023.

Une participation honnête qui s’est soldée par une médaille d’argent pour Badreddine et deux médailles de bronze pour Mohamed Jihad Ridan et Mohamed Mir. Signalons qu’en lutte, le caporal Khair Eddine Ben Tlili a obtenu la médaille de bronze dans la catégorie des moins de 74 kg.

FTF – encadrement de l’équipe nationale : Questions sans réponses

28. Juni 2025 um 19:10

Ce n’est pas encore clair le statut du staff technique national, faute de contrats entérinés.

La Presse —Curieux que certains ne remarquent pas que dans tous les secteurs, on a engagé une lutte acharnée contre la précarité. La raison est tout ce qu’il y a de plus simple : relancer l’envie de travailler et inciter le citoyen dans tous les domaines à se comporter de manière digne et volontaire, pour le bien de la communauté. C’est le seul moyen de remettre au travail le pays. 

Comment poser ces deux questions qui taraudent l’esprit de la majorité des observateurs et, bien entendu, ceux qui sont directement intéressés par les réponses ?

Commençons par le communiqué devant fixer les modalités à observer pour le « mercato » estival. En général, à la veille de cette date, un communiqué résume ce que les clubs doivent savoir: les dates, le nombre de joueurs, les âges, les dispositions concernant les étrangers, etc. Cela rend service, surtout pour ceux qui accèdent pour la première fois aux responsabilités.

Jusqu’à présent, motus et bouche cousue. La seconde question est relative au personnel d’encadrement de l’équipe nationale. La FTF n’a pas encore reçu  la réponse que devrait lui adresser le ministère de la Jeunesse et des Sports. Son accord est pourtant nécessaire. Cette absence de réponse est un motif de démobilisation. Et aux commentaires d’aller bon train. Toutes les rumeurs sont bonnes pour semer le doute et chahuter l’ambiance.

Où est la confiance ? 

A se demander si ce silence est voulu pour changer ce personnel d’encadrement ou pour lui… mettre les bâtons dans les roues. Dans ce cas, et face à cette lenteur administrative insupportable et inexplicable qui bloque tout, à quoi servent les recommandations présidentielles et les Conseils des ministres si l’on continue à se comporter avec autant de déliquescence ?

Il faudrait se mettre à la place du sélectionneur qui, sollicité alors qu’il avait un poste de tout repos et coulait agréablement sa vie, avait tout laissé tomber pour répondre au sens du devoir. Un entraîneur étranger aurait-il entamé le travail sans un contrat blindé en main ?

Cela fait combien de mois qu’il a pris en charge la sélection? Ce silence est de nature à imposer une question légitime. Si cet encadrement  technique ne fait pas l’affaire, il faudrait le lui dire et chercher quelqu’un d’autre. Il n’y a pas de plus simple et de plus honnête.

Le sport est un lieu où on apprend la confiance qui doit régner entre joueur et entraîneur, clubs et équipes, dirigeants entre eux, fédérations et clubs et où on rejette les faux fuyants. Il y a même, pour le moment, ceux qui croient dur comme fer que… Ben Yahia, qui n’a pas renouvelé son contrat au MCA avant de rentrer à Tunis pour des affaires familiales, serait sollicité pour prendre le relais.

Des enfantillages qui alimentent les discussions et qui enlèvent beaucoup de crédibilité aux relations de confiance et de bonne moralité, tout en mettant en porte à faux un technicien tunisien qui a réussi à s’imposer au sein d’un des bastions du football maghrébin et fait honneur à son pays d’origine. Que l’on soit clair et que l’on réponde par oui ou par non. La timidité de la FTF est réellement surprenante.

Plages interdites à la baignade : Mais à quoi servent ces communiqués ?

28. Juni 2025 um 18:10

Les alertes que lancent différents organismes, ministères ou autres services doivent bien servir à quelque chose

En effet, que ce soit au niveau des questions sanitaires ou du changement de plan de circulation, l’objectif reste le même. Conseiller le citoyen et lui éviter les désagréments d’un blocage qui pourrait lui  faire perdre un temps précieux ou mettre en danger sa santé.

Reste l’application qui est du ressort du citoyen, lequel, par acquit de conscience ou en toute inconscience, se plie ou passe outre ces conseils et recommandations et fait la sourde oreille.

Nous pensons que c’est le cas sur les portions de plage de Raoued où on a constaté que ces consignes ont été ignorées et que tentes, parasols, tables pour services, etc. sont bien là.

Impropres à la baignade  

Les gamins sont dans l’eau et les parents les observent.

Pourtant, vingt-huit plages ont été déclarées impropres à la baignade en raison de la pollution de l’eau dans les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, Ariana (embouchure de la Sebkha (Raoued), en face du centre d’élevage de chevaux d’Akrout (Raoued). Lotissements résidentiels : Plage des Pionniers, Quartier des Juges, Canal du Golfe, à 50 mètres au nord du canal du golfe et Bizerte, selon les résultats d’un contrôle de la qualité de l’eau de mer menée en juin par le ministère de la Santé.

Ledit ministère a exhorté la population à éviter la baignade dans ces zones, précisant qu’il avait procédé au contrôle de 539 plages le long du littoral. Cette opération a révélé que 71 % des plages étaient de bonne qualité.

Depuis le 21 mars 2025 dans nos colonnes, nous avions relevé que la plage de Raoued, située dans le gouvernorat de l’Ariana, a été le théâtre d’un incident préoccupant   avec le retour des eaux usées directement rejetées sur le littoral. Face à cette situation, le directeur régional de l’assainissement à l’Ariana, Tahar Belkaid, avait réagi rapidement en ouvrant une enquête administrative pour déterminer les causes de ce dysfonctionnement.

Conforme aux normes sanitaires

Dans une déclaration à la Radio nationale, Belkaid a précisé que des mesures seraient prises pour identifier les responsables et corriger la situation. Il a également assuré que les services techniques de l’Office national de l’assainissement (Onas) étaient intervenus le jour même, pour rétablir l’ordre et assurer que la plage est de nouveau conforme aux normes sanitaires.

Le directeur régional a présenté ses excuses publiques aux habitants de la région, pour le désagrément causé par cet incident, qui, selon lui, a été résolu dans les plus brefs délais.

Eh bien, si l’on parle des mêmes lieux, rien n’a été résolu et cette plage encore vierge plaît énormément avec sa large étendue de sable et la clarté de ses eaux.

N’empêche, les autorités sanitaires trouvent qu’elle est impropre à la baignade. Comment doit-on réagir dans ce cas, alors que des services de secours sont en place, cela suppose qu’on l’a agréée et qu’elle ne manque pas de fans, et des étrangers, qui y viennent en famille ?

Préciser

Un candidat à une journée à la plage ne se promène pas avec un double décamètre et une carte des lieux. Il faudrait que les municipalités concernées posent des pancartes d’interdiction, tout en précisant que les seuls endroits autorisés sont ceux où se trouvent les postes de secours. A tous les points de vue, c’est le meilleur garant d’une baignade en toute sécurité.

Adnène Yaâkoubi : Un des cadres qui ont quitté

27. Juni 2025 um 19:30

La Presse — Un communiqué de ministère de la Jeunesse et des Sports a annoncé le recrutement de 440 enseignants d’Education physique et sportive pour les besoins de l’école primaire. Bonne nouvelle pour les étudiants qui ont eu leur diplôme depuis des années et qui n’ont pu être recrutés pour les raisons qu’il serait inutile de rappeler.

Reconnaissons qu’aussi bien l’état de nos finances que les problèmes de gouvernance ont poussé vers l’établissement d’autres priorités. De toutes les manières, ce décalage imposé par ces circonstances a énormément desservi la propagation de bien des disciplines sportives et la prospection des jeunes. Bien des disciplines, où l’on est dans l’obligation de prendre l’enfant au berceau, ont payé ces dysfonctionnements.

Heureusement que dans bien des cas, la réaction des parents a été salutaire. Et c’est grâce à ce réflexe, que nombre de ces éléments ont percé. Toujours est-il que le poids et l’omniprésence de l’Etat sont aussi indispensables qu’irremplaçables. Certains clubs ont pris le train en marche. Une fois leurs adhérents proches des marches du podium, ils s’empressent de leur enfiler le maillot et de poser sans vergogne pour la photo souvenir.

La mise en place de ces futurs enseignants ( nous n’avons franchement pas compris pourquoi on a précisé sur le communiqué que le recrutement est «sous contrat») permettra de revenir sur un programme ambitieux tué dans l’œuf, visant à doter toutes les écoles primaires ou de base d’enseignants et d’instaurer l’éducation physique comme matière enseignée. Une avancée qui aurait permis de meilleurs résultats.

Inutile de le rappeler, le sport ce n’est pas seulement un loisir, c’est aussi un moteur pour le troisième milieu que l’on doit mettre en place pour encadrer ces milliers de jeunes et les retirer de la rue.

Les autorités locales

C’est là qu’intervient le rôle des autorités locales. Pour les établissements qui ne disposent pas d’installations sportives, le gouverneur des lieux pourrait assurément intervenir auprès des autorités compétentes pour céder un terrain que l’on équipera progressivement.

Sans cette action qui engagera toutes les parties prenantes, ces futurs enseignants ne pourront pas remplir efficacement leur mission. Aller en cours d’éducation physique en gardant ses habits ou « s’entraîner » sur un terrain vague ne signifie absolument rien.

Les délégués régionaux du sport devraient s’empresser d’instruire des dossiers complets pour gagner du temps et donner à cette initiative de relance la portée qu’elle mérite.

Les vandales sont toujours là : Le gazon artificiel du stade Moez-Touihri découpé et brûlé !

27. Juni 2025 um 18:00

Cette installation venait de bénéficier de pas moins de six cents dinars pour sa remise et état.

Qui est l’auteur de cette lâcheté? Quels sont ses mobiles? Comment fonctionne sa cervelle de moineau? L’enquête en cours le déterminera.

Des dispositions ont été prises pour éviter la répétition de pareilles insanités.

Mais comme le dit notre bon vieux dicton «il s’est acheté un fusil après la catastrophe»,

Effectivement, pour faire l’économie d’un système de gardiennage ayant pour mission de faire respecter l’ordre ou la pose de caméras de surveillance on est bien obligé d’entériner ces destructions.

Cela nous fait penser aux centaines de nouveaux bus que l’on a débarqués en provenance de Chine. Rutilants, beaux, étincelants et propres, ils seront déployés sur des chaussées pleines de trous et de crevasses et prendront en charge des voyageurs qui ne respectent rien. Nous avons bien constaté les dégâts qu’on a causés aux  bus,  aux rames de métros,  aux trains précédemment achetés.

Nous avons vu les bus d’occasion acquis pour renforcer le parc existant et offrir de meilleures conditions de transport pour le citoyen. Aucune rayure, des feux bien en place, des sièges en très bon état. Tout sert à convaincre que ce n’est pas seulement une question de surveillance mais surtout d’éducation et du sens du devoir citoyen.

Et c’est ce qui manque le plus. Nous avons vu des personnes venir voir un match de football repartir avec sous les bras un lavabo. Certains ont profité d’un moment d’agitation pour arracher qui un lavabo, qui un robinet, ou une pomme de douche pour l’emporter.

Ce comportement se retrouve dans l’état lamentable dans lequel on laisse les plages. Si le gardien n’ouvre pas l’œil, pastèque et melon, spaghetti et couscous, sont laissés sur place ou… au mieux enfouis dans le sable.

Les poubelles  posées quelques mètres plus loin ne servent que pour le décor.

Ne parlons pas des déchets de construction vus pas plus tard que la semaine passée, au Parc du Belvédère, appelé pompeusement poumons de Tunis.

Ou encore la décision d’occuper de droit une partie de la chaussée ou du trottoir.

Le destin de notre service d’ordre, de notre police municipale et autres services veillant sur les acquis du peuple, est-il de ne s’occuper que de ces tâches aussi ingrates que sordides?

A quoi servent les cours d’éducation civique si l’enfant n’apprend pas à respecter ce qui appartient aux autres à tous les citoyens?

Est-on obligé de poser une caméra ou placer un garde à chaque coin de rue pour espérer protéger ces biens communs?

De toutes les façons, cela détonne avec l’action citoyenne  de ces Tunisiens vivant en Suisse qui ont offert deux cents bus en bon état pour contribuer à l’effort de reconstitution de parc de la Tranquillité ou d’une autre société régionale.

Tout n’est donc pas noir et il y a des citoyens qui veulent se rendre utiles. Alors que d’autres mus par des pulsions destructives n’agissent que pour faire du mal.

Il faudrait apprendre aux jeunes générations ce que représente un bien commun.

En commençant par le rôle de la famille, première école, tout en insistant sur la mission de l’école où le choix des thèmes de lecture qui devraient être mieux choisis, écrits dans une langue facile à comprendre, tournures alambiquées et inutiles, en passant par les activités collectives qui resserrent les liens et exaltent l’appartenance à un pays dont la civilisation est trois fois millénaire. 

Commerce électronique: Serait-ce la fin de l’arnaque ?

26. Juni 2025 um 18:20

La Presse — Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a, dans un récent communiqué, appelé les commerçants faisant la promotion de leurs produits ou services via des sites web, des plateformes, des applications et des pages de médias sociaux à informer les consommateurs des détails des offres proposées et à leur fournir des informations transparentes et précises avant de conclure des transactions et pendant les différentes étapes de leur réalisation (identité du vendeur : nom commercial, identifiant unique de l’établissement, adresse, moyen de communication, description précise du produit ou du service, prix, conditions de garantie, frais de livraison, la logistique et les délais de livraison, les délais de mise en œuvre et modes de paiement, modalités et procédures d’annulation d’un achat, de retour ou d’échange…) les frais d’expédition, etc.

Ces précisions, et il y en a d’autres, ont été motivées par les dépassements et les problèmes qui se multiplient et dont sont victimes les consommateurs. Des consommateurs qui ne savent pas ou plus où s’adresser pour recouvrer leurs droits.

Quoi qu’on dise et qu’on affirme, l’arnaque est parfois au tournant des belles promesses et des discours «d’influenceurs et d’influenceuses» professionnels.

Les difficultés sont multiples. Elles peuvent être au niveau des processus de paiement, du mauvais système de retour, de l’absence de garantie d’exigences contraignantes, les fraudes, les difficultés liées à l’essayage des produits, les politiques de retour et les aspects de sécurité.

De toutes les manières,  cela n’a rien à voir avec une entrée dans  un magasin, un coup d’œil aux rayons, la fixation d’un choix, l’essai et le retour chez soi avec son objet sous le bras.

En ayant recours à l’e- commerce, le  produit peut être excellent, mais cela ne représente pas une garantie pour le consommateur.

Ce consommateur d’ailleurs a appris à donner la  priorité au moment de l’achat, la période, pendant et après l’achat. Autrement dit, le service après-vente.

Sur le produit livré, rien n’apparaît et commence, dès lors, une course contre la montre pour découvrir le lieu du vendeur pour faire valoir ses droits.

C’est la raison pour laquelle le ministère a rappelé aux entreprises de livraison de colis, qu’outre la nécessité de respecter le cadre juridique régissant leur activité, elles doivent inclure diverses dispositions relatives à l’identité des parties impliquées dans le processus commercial (vendeur, entreprise de livraison et consommateur) dans le reçu de commande, la facture ou le bon de livraison, en plus de la date de livraison du bien ou du service, le nom précis, la quantité et le prix.

Il a également appelé les consommateurs à exercer leur droit de choix et de vérification lors de leurs achats à distance et via les canaux de commerce électronique tout en  évitant de traiter avec des sites qui ne fournissent pas les informations susmentionnées. Il leur a rappelé leur droit de demander une facture documentant la transaction commerciale, car il s’agit d’un moyen essentiel pour préserver leurs droits à l’indemnisation, au remboursement et à la garantie, le cas échéant.

Le ministère a affirmé que les organismes de surveillance économique s’efforcent de lutter contre toutes les pratiques susceptibles de porter atteinte à l’intégrité et à la sécurité des transactions de commerce électronique et de protéger les droits des consommateurs, conformément aux lois et réglementations régissant le secteur. Mais le consommateur a un rôle essentiel à jouer.

Face à toutes ces difficultés et aux problèmes que posent les vendeurs peu scrupuleux, des boutiques  échouent et certaines violent même les droits des utilisateurs, les investissements dans la cybersécurité augmentent en raison du nombre croissant des menaces.

Dans le commerce en ligne, on est contraint de faire preuve de prudence. Le traitement des achats nécessite l’envoi d’informations sensibles sur les consommateurs, lesquelles informations doivent être protégées.

Toutes ces recommandations sonnent comme une alerte pour que les consommateurs évitent de foncer, tête baissée dans ces achats qu’on décide sans trop réfléchir.

Reste maintenant à mettre de l’ordre, de manière progressive mais sûre, dans ce milieu inévitable, incontournable, en prenant mille et une précautions.

Tout a tendance à se faire au moyen du web, de l’achat de quelques kilos de légumes à la commande d’une voiture dans une ambiance où  défis, concurrence et arnaque se côtoient.

Sourire aux lèvres.

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