L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beït al-Hikma accueillera, le mardi 3 juin 2025 à 16h00, une conférence en langue arabe intitulée « Les poèmes sataniques d’Abu Nuwas », présentée par le pr Mabrouk Mannai. L’expression «poèmes sataniques» (Iblisiyyet) désigne, selon la présentation de l’événement, les textes où «Iblis» (le Démon) occupe une place centrale, non seulement par son importance dans le poème, mais aussi par la manière particulière dont il y est représenté, ce qui confère à ces poèmes une portée morale et stylistique bien remarquée.

Ce phénomène intrigue, car il invite à s’interroger sur la façon dont Abu Nuwas, poète majeur de l’époque abbasside et l’un des poètes les plus importants du monde islamique au VIII^e siècle, utilise la figure d’Iblis dans ses poèmes, abordant les thèmes liés notamment aux plaisirs de la vie. 

La conférence proposera ainsi d’analyser les effets de cette figure sur le sens et l’esthétique de la poésie d’Abu Nuwas, pour mieux comprendre ce qui fait la particularité de son œuvre.

Une violente tempête orageuse accompagnée de pluies diluviennes et de vents descendants extrêmement puissants a frappé la ville d’Alexandrie, au nord de l’Égypte, dans la nuit du vendredi 30 au samedi 31 mai 2025.

Selon les autorités météorologiques locales, l’orage s’est déclenché aux premières heures de la journée, provoquant d’importants cumuls de pluie, des rafales de vent intenses et une forte activité électrique.

Le même système orageux s’est ensuite déplacé vers l’est, touchant la région de Tobrouk, à l’extrême est de la Libye, où une activité orageuse similaire a été signalée.

Le département d’État américain a ordonné, ce vendredi, à toutes les ambassades et consulats des États-Unis dans le monde de « procéder immédiatement à des vérifications supplémentaires » pour toute personne sollicitant un visa en vue de se rendre à l’Université de Harvard, « quelle qu’en soit la raison ».
Selon une note diplomatique signée par le secrétaire d’État Marco Rubio et consultée par les médias locaux, ces « contrôles supplémentaires » incluent un « examen approfondi de la présence en ligne » des demandeurs. Sont concernés, entre autres, les futurs étudiants, les étudiants déjà inscrits, les enseignants, les employés, les entrepreneurs, les conférenciers invités et même les touristes.
Le mot « tout » est imprimé en caractères gras dans la section du courrier précisant que ces contrôles s’appliquent à « tout demandeur de visa de non-immigrant » se rendant à Harvard, « pour quelque raison que ce soit ».
Cette mesure marque une nouvelle escalade dans la confrontation entre l’administration Trump et l’une des plus prestigieuses universités de l’Ivy League. Selon les médias américains, elle ne se limite pas aux étudiants et servira également de projet pilote pour un élargissement du filtrage des réseaux sociaux et de l’examen des profils de demandeurs de visa dans d’autres secteurs.
Par ailleurs, le gouvernement américain a annoncé mardi la suspension de la programmation de nouveaux entretiens pour les visas étudiants, précisant qu’il envisage de soumettre tous les étudiants étrangers souhaitant poursuivre leurs études aux États-Unis à un contrôle renforcé de leur activité sur les réseaux sociaux.