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Un début juin animé pour l’équipe nationale : Trois matches-repères !

29. Mai 2025 um 19:30

Pour Sami Trabelsi, la qualité des adversaires fait que l’on puisse tirer plein de leçons avant les éliminatoires du Mondial. 

La Presse —Ainsi donc, nous sommes déjà entrés en pleine période de pression, avec les trois rencontres à livrer le 2 juin à Radès face  au Burkina Faso, le 6 juin à Fès contre le Maroc  et le 10 juin  face à la Zambie à Casablanca. Ces deux dernières rencontres se joueront  donc en terre marocaine.

Avouons quand même que la FTF a bien fait d’accepter de faire évoluer l’équipe face à des adversaires de bon niveau et non de se contenter de concocter des matchs qui n’auraient servi à rien.

Autant dire que ce sera un début de mois de juin animé. L’adrénaline des grandes compétitions internationales sera en hausse. Après le tour de chauffe contre le Burkina Faso, ce sera une rencontre qui s’assimile à un derby, que nos amis marocains «jurent» d’enlever par un score éloquent. C’est franchement suffisant pour espérer faire bonne figure en cette fin de parcours.

N’oublions pas, en effet, que tous les joueurs viennent de boucler leurs  saisons et que les corps sont quelque peu secoués, émoussés par les efforts intenses fournis durant une année sportive éprouvante et que les blessures pourraient survenir à n’importe quel moment. D’où une prudence de mise pour éviter les complications.

Adversaires respectables 

Les adversaires choisis ne sont pas à présenter. Des équipes en pleine  possession de leurs moyens,  la présence d’éléments brillants figurant dans le gotha des grands, un large répertoire technique aussi bien individuel que collectif. En deux mots, tout ce qu’il faut pour permettre au sélectionneur de savoir sur quoi il pourrait  compter.

L’équipe de Tunisie est de celles que l’on considère des plus versatiles. Elle est capable de tout et,  d’une rencontre à l’autre,  elle est en mesure de présenter deux visages différents. Question d’ambiance, de motivation, de disponibilité aussi, toujours est-il que l’objectif influe énormément sur l’état d’esprit des joueurs. 

D’après les informations reproduites par la presse étrangère, quelques-uns de nos joueurs sont en pleine ascension. Il n’en demeure pas moins, qu’entre professionnels, on se comprend  et on respectera, sans doute, l’aspect prudence pour ne  pas nuire.

Après tout, dans un match amical ou d’application, on recherche beaucoup plus le rendement collectif, l’état  d’esprit et la disponibilité mentale, que le résultat. Sami Trabelsi a, sans doute, en tête l’ossature de son équipe qu’il a enrichie par de nouvelles convocations. Rappelons  que l’équipe de Tunisie affrontera la sélection libérienne, début septembre prochain, pour le compte de la 7e journée des éliminatoires du Mondial.

A propos de ceux qui changent de nationalité sportive : La fidélité, un signe de force

29. Mai 2025 um 17:20

La Presse — Quelle différence y a-t-il entre un jeune expatrié qui se jette à corps perdu pour défendre les couleurs d’un pays dont il n’a peut-être jamais foulé le sol et un né, élevé et formé dans ce pays, mais qu’il renie pour on ne sait quelles considérations ?

Le premier reconnaît que des milliers d’années d’histoire, de civilisation et de lutte pour asseoir cette reconnaissance qui inspire le respect et la considération méritent bien des égards. Ses gènes l’interpellent. Sa gratitude pour la terre de ses parents ou grands-parents ne le laisse pas indifférent.

Le second est de ceux qui sont perdus dans leur ignorance et qui se cachent derrière leur arrogance.

La fédération de volleyball, qui a décidé de se rapprocher de tous ceux qui ont rompu les liens avec l’équipe nationale, avons-nous appris, trouve des difficultés pour convaincre un des éléments opérant à l’étranger et qui a fait valoir qu’il se préparait à embrasser une nouvelle nationalité sportive. C’est assurément son droit, son choix.

Le sport tunisien, tout en nous limitant à ce secteur, est plus grand que les individualités qui pensent que leur avenir tient à cette option, à cette rupture.

Il n’en demeure pas moins que les responsables, à tous les niveaux, devraient se poser la question à propos de cette sécession, qui coupe les ponts de manière définitive. D’autres jeunes sportifs figurant parmi l’élite ont choisi ce chemin. Déçus,  perdant tout espoir, ne voyant rien venir à l’horizon, convaincus que leur avenir est en danger, ils s’engagent dans cette voie. Boxeurs, lutteurs, athlètes, handballeurs, etc. ont  accepté  de changer de nationalité sportive.

Cibles des «chasseurs de têtes»

En effet, des pays qui ne disposent que de l’argent ont accédé aux podiums mondiaux ou olympiques, grâce à la mise en place de «chasseurs de têtes», en quête d’éléments de valeur qui cherchent refuge pour assurer leur avenir.

Des pays des cinq continents ont accédé aux  plus hautes marches des podiums, en sports individuels ou collectifs grâce à ces expatriés, à ceux qui ont accepté de changer leur nationalité sportive. Quitte à ce qu’ils soient en fin de carrière la cible des racistes de tous bords.

Le sport tunisien a déjà fourni un lot appréciable de ces éléments qui ont rejoint les pays du Golfe ou d’Europe notamment.

Il y en aura d’autres. Parce que les mesures prises pour éviter cette émigration vers d’autres cieux sont insignifiantes. Un jeune qui a tout sacrifié pour hisser haut les couleurs nationales ne pourra jamais vivre, une fois sa carrière terminée, avec un peu plus que le Smig s’il a la chance d’être retenu parmi le lot que l’on choisit pour la mise à la retraite sportive.

Ces éléments d’élite savent que le temps dont ils disposent est très court. Ils se jettent à l’eau avant qu’on les déverse dans les marécages d’une «administrite» qui finira par en faire des ratés.

Ceux qui ont tout sacrifié

Le cas de ce volleyeur (s’il ne revient pas sur sa décision) aura au moins servi à quelque chose. Ceux qui ont décidé de tout sacrifier pour la cause du sport national doivent bénéficier de toute l’attention des autorités compétentes. Le fait de se préparer, en toute tranquillité d’esprit, décuple les moyens et accélère la progression d’un athlète.

Un sportif d’élite n’est pas un CDD mais bien un CDI dont on vient de voter la loi, protégeant ceux qui vivaient dans le doute, l’angoisse du lendemain et la précarité.

La balle est dans le camp du MJS qui se doit de régler de manière définitive ce problème au niveau des sports olympiques et paralympiques, à l’image de ce qui se fait  de par le monde et maintenant même chez nous, dans les autres secteurs de la vie sociale.

Parallèlement à leur carrière sportive, on doit assurer la reconversion pour que ceux et celles qui ont été des exemples, des idoles à imiter, des vedettes internationales, qu’on se lève dans des standing-ovations qui donnent la chair de poule,  pour saluer les performances, les prestations ne deviennent des ombres qui rasent les murs et tendent la main.

Personne, en Tunisie, ne doit rester au bord de la route, a-t-on décidé. Il faudrait qu’il en soit ainsi au niveau du sport national.

La fidélité est un signe de force dit-on, mais…  tout a des limites.

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Au fait du jour : Pour que seul le sage discoure…

27. Mai 2025 um 18:40

La Presse Nous sommes maintenant sûrs que nous  possédons  11.972.169 techniciens, analystes de VAR, « sages », commentateurs et historiens du sport. Nous pouvons être  tranquilles pour l’avenir de ce secteur, un des plus importants outils de formation pour nos générations futures. Ce chiffre a été confirmé par le dernier recensement de la population effectué en 2024. 

Bien entendu, il n’est nullement question de s’immiscer dans les programmations de nos confrères, mais, il ne faudrait pas que le « sage écoute et que le fou discoure». Il y a de ces émissions qui remettent en question la bonne foi de leurs concepteurs.

Surtout, lorsqu’on invite des personnes, anciens joueurs aigris, entraîneurs au bout du rouleau, dirigeants agitateurs,  qui se laissent aller sans retenue ni respect pour ceux qui les écoutent.

Des accusations gratuites, des noms cités à l’envolée, des idées saugrenues qui ne font aucunement avancer la cause que ces personnes croient défendre. Au contraire, elles expliquent les raisons pour lesquelles nombre de nos clubs piétinent, n’avancent pas et replongent dans des marécages sans fin.Le sport, malheureusement on ne veut pas le comprendre, est une arme dangereuse, que l’on ne saurait mettre entre les mains de ceux qui croient que cette activité c’est pour rire, s’amuser, courir derrière un ballon ou s’épancher sur des gradins.

N’exigeons pas que l’on y aille en famille, comme au bon vieux temps, mais le fait d’accentuer la scission entre le public,  les  supporters, les acteurs  et les dirigeants, qui sont de plus en plus montrés du doigt pour la bonne comme pour la mauvaise cause, est insupportable. Bientôt, si ce n’est pas déjà le cas, il n’y aura plus de candidats à ces postes pleins de risques, de danger.

Nous avons réussi, en dépit du peu de moyens, à faire progresser les choses au niveau des compétitions. Dans les quatre sports collectifs, les consécrations  se sont décidées lors des dernières journées. Mais sur le plan du comportement de notre public, cela n’a pas beaucoup évolué.

En cause, ces brûlots brandis par des inconscients, des malades  en mal de show  et que l’on alimente dans des émissions qui réveillent la haine, sèment le trouble et n’encouragent aucunement les autorités à revenir sur leurs décisions en autorisant la présence du public des deux équipes.

Jusqu’à quand allons-nous jouer devant des gradins à moitié vides ? Jusqu’au retour à la raison de ceux qui confondent arène sportive et champ de mines. C’est simple.

Les conséquences n’ont rien de surprenant. A part quelques équipes, nombre de nos ténors n’arrivent pas à rentrer dans leurs frais. L’apport du public ne figure pas ou plus dans les ressources sur lesquelles pourrait compter un club. Cela revient à dire qu’il y a une perte sèche de près de la moitié de la recette. Par la faute de ces comportements que les millions ramassés par la Ligue, suite aux sanctions  infligées  ne sauraient canaliser pour revenir à la normale.

Et on ne fait rien pour encourager ce retour à la normale. A croire qu’il n’y a plus d’éthique et que ceux qui sont chargés de l’imposer pour protéger notre sport sont insensibles et aux abonnés absents. Aux côtés des supporters chauvins, il y a des provocateurs qui viennent pour fausser les prévisions de l’adversaire, mais aussi ces «influenceurs»  qui s’ingénient à pourrir l’atmosphère et placer ceux qui les poussent en prévision de futures élections.

Des mangeurs à tous les râteliers qui se promènent d’une tribune à l’autre pour semer le désaccord et dresser les uns contre les autres. Il faudrait qu’on y mette un terme.  Le sport a besoin de quiétude et de sérénité, de loyauté et de solidarité.

Faisons en sorte que « le sage parle et que le fou écoute».

Arbitrage Tunisien – DNA : Lorsque l’on poursuit l’ombre…

26. Mai 2025 um 19:30

Les problèmes de l’arbitrage tunisien sont plus qu’un simple communiqué donnant plus de liberté d’action à la DNA.

La Presse — Assurément, l’arbitrage ira beaucoup mieux dans l’avenir. Il n’y aura plus de contestations, on n’émettra plus de demandes exigeant des arbitres étrangers, les équipes s’aligneront en ordre pour faire une haie d’honneur pour l’arbitre de leur rencontre, les clubs prépareront à l’avance les communiqués louant les qualités de leur arbitre du jour avec des remerciements à la FTF et à sa Direction de l’arbitrage, il y aura une majorité d’arbitres tunisiens dans les phases finales mondiales et africaines.

C’est ce que nous avons bien deviné et nous espérons ne pas nous tromper ou avoir mal compris, à la suite du communiqué d’information, portant sur la décision prise de confier les pleines responsabilités et la liberté d’action à la Direction Nationale de l’arbitrage.

Et pour confirmer cette décision révolutionnaire, on lui a permis d’ouvrir un compte courant. Voilà nos problèmes d’arbitrage en voie de résolution !

Des personnes suspectes 

Ce n’est pas du tout correct d’insulter l’intelligence de ceux qui vous écoutent.

Tous les problèmes vécus cette saison, et les saisons passées, n’ont rien à voir avec cette décision dont personne ne comprend les motifs et les mobiles.

La Tunisie, avec beaucoup moins de moyens, a toujours eu de très bons arbitres qui ont contribué à l’essor de l’arbitrage continental ou international. Notre cote a commencé à dégringoler le jour où les issues des rencontres n’étaient plus entre les mains des arbitres, mais imposées par des personnes obscurément tapies dans l’ombre.

Une époque sur laquelle il ne sert à rien de revenir, puisque nous ne pourrons jamais convaincre ceux qui croient encore dur comme fer, que cela continue à mal tourner. Sous d’autres formes.

On a fait appel à des personnes que l’opinion publique a toujours  classées parmi les plus suspectes, pour diriger ce secteur. Elles n’ont pas réussi. Pour diverses raisons, dont une arrogance malvenue et des comportements répréhensibles. Elles ont fini par remettre leur démission.

On a  fait appel à une nouvelle équipe qui a résolu une partie des problèmes qui se posaient toutes les semaines en faisant appel à des arbitres étrangers.

Cela suppose que ce secteur a perdu pied il y a un bon bout de temps et que s’obstiner à le remettre en ordre de marche par la grâce d’un coup de baguette magique tient du miracle.

Et en sport, il n’y a pas de miracles. Il y a des performances pour lesquelles on s’investit. Une direction de l’arbitrage est censée au moins se charger de la gestion technique des arbitres fédéraux, du corps des arbitres assistants fédéraux et des jeunes arbitres.

Ses attributions et prérogatives tournent autour de socles incontournables et dont la porosité est automatique : l’ arbitrage des compétitions professionnelles et amateurs, la formation des arbitres assistants et de la VAR, le développement de l’arbitrage féminin, le suivi des lois du jeu, le recrutement des arbitres, la détection des éléments et leur fidélisation, la formation et le perfectionnement des jeunes arbitres, le développement de l’arbitrage du football en salle et du football de plage. Sans oublier le suivi des talents détectés, en actionnant les accords conclus entre fédérations, pour des échanges d’arbitres.

Dans ce programme d’action, dont les objectifs figurent au sein de n’importe quelle fédération, où en sommes-nous ? Lorsque nous posons des questions, personne ne répond ou c’est la langue de bois qui est à l’honneur.

De toutes les façons, des arbitres qui tiennent la route, qui sont crédibles, difficilement influençables, ne se recrutent pas sur le tas sur les terrains de quartiers. Il n’y a qu’à voir les CV de quelques-uns qui nous sont envoyés pour arbitrer nos derbies ou nos matchs difficiles. Leur niveau est plus que respectable.

A-t-on la prétention de pouvoir convaincre  nos jeunes universitaires ou nos futurs avocats, médecins, ingénieurs de faire de l’arbitrage un hobby ou une profession ?

Avec l’ambiance qui règne, cela tient du domaine de l’impossible. Chaque semaine, à chaque match son lot de tourments, de contestations et de problèmes qui dénaturent la fonction et rabaissent le prestige et la notoriété de notre arbitrage.

Si cette ouverture de compte courant et cette « indépendance » sont en mesure de mettre un terme à ces tracas, ce sera tant mieux.

Des athlètes Tunisiens qui percent : De la bonne graine

26. Mai 2025 um 19:10

Oussama Farhati, Mohsen Anani, Dorra Mahfoudhi et Akram Aouina ont attiré les regards dernièrement. Ce sont des espoirs qu’il faudra entretenir.

La Presse — L’actualité impose souvent les équipes de sports collectifs. Le public est en effet beaucoup plus tourné vers les résultats que ses favoris enregistrent au niveau des compétitions régionales, continentales ou internationales.

Mais il y a des jeunes qui percent dans d’autres disciplines, quelque peu oubliées, négligées, mais qui sont les vraies porteuses de satisfactions. En sports collectifs, il y a de temps à autre quelques éclairs. Mais en sports individuels, c’est toujours une confirmation qui nous permet de situer l’avenir. Parce que tout simplement c’est la performance chronométrée, mesurée, qui ne trompe personne.

C’est ainsi que nous possédons par exemple deux jeunes qui percent en athlétisme. Le marcheur Oussama Farhati qui évolue au CJF Saint Malo. Il vient de se classer second du 5.000 mètres marche en 20’24“ 78 en Championnat de France.

Il a également de jolis temps sur le 10.000 mètres de la spécialité. La marche, c’est une spécialité discrète qui, depuis des années, cherche à revenir au premier plan et   qui se réveille et promet. Mais c’est aussi une spécialité difficile et qui exige des entraînements épuisants où l’homme ou la femme sont soumis à rude épreuve. Il n’est pas donné à tout le monde d’y réussir. Avoir sous la main un jeune de cette qualité est une chance qu’il faudra saisir.

La bonne étoffe 

C’est également un lanceur de marteau, Mohsen Anani, qui a enlevé la deuxième place dans cette spécialité en championnat de France où se mettre en évidence n’est pas à la portée de n’importe qui. Il vient  dernièrement de lancer  l’engin à 67 mètres 15. Il a commencé à s’imposer au Mondial des jeunes. Depuis, il a entamé une évolution notoire au niveau continental et international. Il s’est fixé comme objectif les prochains JO où il compte se classer honorablement.

Dorra Mahfoudhi s’est également mise en évidence en Championnat de France de saut  à la perche en réalisant un saut de 4 mètres. C’est sa meilleure performance de l’année.

Mais le saut à la perche est de ces spécialités difficiles où tout tient à un rien. Elle demeure une valeur sûre pour les compétitions arabes ou africaines.

Ne terminons pas sans citer la victoire de notre pugiliste Akram Aouina qui s’est établi en Italie et qui vient de confirmer sa valeur en conservant son titre WBC International Silver en poids welter, contre l’Italien Marco Giografo au terme d’une rencontre en dix rounds qu’il a dominée de bout en bout. Tous ces éléments, qui ont pris des voies différentes pour se perfectionner, faute de le faire sur place, sont à encourager. Ils possèdent l’étoffe des valeurs sûres dont nous avons besoin, pour marquer la présence du sport tunisien au niveau des grands rendez-vous internationaux.

Consommation : Les senteurs printanières de l’Aïd

26. Mai 2025 um 18:20

Ça bêle, mais pas encore partout. N’empêche, les préparatifs pour l’Aïd battent leur plein. 

La Presse — Les artisans donnent libre cours à leur inspiration en exposant, depuis quelques jours, leurs «inventions» à base de tôle artistiquement tournée ou de jantes de voiture joliment transformées, adaptées et peintes pour réussir de savoureux méchouis-maison. 

Un certain nombre de gouvernorats n’ont pas encore de points de vente désignés.  D’autres,  par contre, ont pris les devants, surtout ceux qui sont réputés pour la qualité et la valeur gustative de la viande de leurs moutons. Il y a ceux qui sont toujours disposés à effectuer des centaines de kilomètres pour satisfaire leurs goûts pour de la viande parfumée, par ces incomparables parcours, ces prairies parsemées de plantes aromatiques aux senteurs fantastiques.

De toutes les manières, du mouton en veux-tu en voilà. Une année exceptionnelle, où l’autosuffisance est notoire. Il n’y aura ni inquiétude ni stress. Les signes ne trompent pas. Devant les boucheries, en dépit de l’interdiction d’égorger sur la voie publique, des enclos ont été installés pour grouper un certain nombre de bêtes pour la consommation quotidienne du côté de Raoued. Le kilo se vend entre trente neuf et quarante cinq dinars. 

Déjà, les bergers exposent leurs bêtes bien dodues, à la faveur de quelques traversées des rues de cette cité, réputée pour l’étendue des choix que l’on offre. En dépit de la gêne que cela occasionne pour la circulation, ces apparitions donnent une idée de l’animation qui sera de plus en  plus notoire au fur et mesure que l’Aïd approchera. 

Une fois les points de vente fixés, l’acheteur aura un  choix plus vaste.

Dans d’autres villes, tout est déjà en ordre. 

Les autorités ont pris les devants pour  assurer une bonne répartition entre les points de vente, à l’effet d’éviter la spéculation. En élargissant l’offre on agit automatiquement en faveur d’une baisse sensible sur les prix.

La preuve, on ne parle plus de «millions» mais de «centaines». La raison s’est imposée et les prix annoncés sont plus cléments.

Il faut dire que le fait de décider l’importation de viande réfrigérée pour subvenir à la demande courante et alléger la pression qui pesait sur le marché a été une réaction salutaire. 

Ces dispositions prises pour alléger la tension sur le marché, en écartant l’approvisionnement des grands ensembles et le secteur hôtelier, ont en effet ramené la quiétude qui semble s’instaurer. 

Indépendamment des besoins du secteur hôtelier, ceux qui,  faute de moyens, se sont décidés à acheter des quartiers de mouton, iront se servir directement dans les grandes surfaces par exemple. Autant d’air pour le marché qui sera moins encombré.

Les municipalités se sont mobilisées pour assurer une fluidité dans les opérations en mettant en place une organisation qui évitera les encombrements et les bouchons qui entravent la circulation. Les barrières pour canaliser la foule sont déjà sur place.

Il faudrait reconnaître que le cheptel, qu’on a estimé largement suffisant, a contribué à la stabilisation de la situation. Il couvrira largement la demande, tout en répercutant cette aisance sur les prix, qui «observeront un repli certain dans les derniers jours» nous a assuré un berger qui nous a donné l’impression de savoir de quoi il parle. 

Il faudrait reconnaître que les envolées lyriques d’il y a deux ou trois mois, annonçant des prix hors de portée, n’ont plus cours. La disponibilité du cheptel, cette autosuffisance, a effectivement fini par calmer le jeu.

Etant donné que la fourchette des prix semble se situer entre sept cents et mille dinars, peut-être un peu plus, selon le poids de la bête. Officiellement le prix au kilo pour les bêtes  vivantes a été fixé à 21 dinars 900.

«Le cheptel aurait pu être plus nombreux si on avait pris la peine d’interdire formellement le sacrifice des brebis. Bon nombre de bouchers, surtout ceux qui sont sur les grandes routes, égorgent et vendent régulièrement des brebis. Cela se répercute sur la reproduction. Il faut sévir pour éviter une crise qui menace notre cheptel».

A Tataouine par exemple, le responsable régional a annoncé que plus de trente cinq mille bêtes seront disponibles avec la possibilité de renforcer ces chiffres. Toutes les régions ont réagi de la même manière et les chiffres qu’elles avancent répondent largement aux besoins.

Une fois les points de vente officiels mis en place, ce qui sera fait au plus tard cette semaine, «les services de contrôle seront déployés pour assurer la transparence des échanges et réprimer toute tentative de spéculation».

L’Aïd 1496 sera fêté dans une opulence que la saison hivernale bien arrosée et confortée.

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