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Tourisme intĂ©rieur: Une vision nationale prend dĂ©jĂ  forme

26. Juni 2025 um 19:04

ConsidĂ©rĂ© comme un bouclier face aux chocs extĂ©rieurs, le tourisme intĂ©rieur occupe aujourd’hui une place cruciale dans l’activitĂ© touristique. DĂ©sormais, la prioritĂ© des professionnels du secteur et du ministĂšre de tutelle est d’adapter l’offre aux attentes des touristes locaux.

Le tourisme intĂ©rieur a Ă©tĂ© au centre des dĂ©bats lors de la journĂ©e d’information organisĂ©e hier Ă  Tunis, en prĂ©sence du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, SofiĂšne Tekaya, ainsi que de reprĂ©sentants des diffĂ©rentes structures et organisations professionnelles du secteur.

L’évĂ©nement visait Ă  mettre en lumiĂšre l’importance du tourisme intĂ©rieur, considĂ©rĂ© comme un levier de rĂ©silience pour l’ensemble de l’activitĂ© touristique. Il s’agissait Ă©galement de dĂ©battre des moyens d’amĂ©liorer et d’adapter l’offre et les services touristiques aux attentes des touristes locaux.

Un rÎle socioéconomique grandissant

Selon les statistiques de 2024, les Tunisiens ont gĂ©nĂ©rĂ© plus de 6 millions de nuitĂ©es dans les Ă©tablissements hĂŽteliers, reprĂ©sentant ainsi 25 % du total. Plus de 2,5 millions de rĂ©sidents ont choisi de sĂ©journer Ă  l’hĂŽtel, portant leur part Ă  plus de 35 % du nombre total de rĂ©sidents dans les Ă©tablissements touristiques du pays.

« Ces chiffres reflĂštent l’engouement croissant des Tunisiens pour les produits touristiques locaux. Ils confirment l’importance du tourisme intĂ©rieur et le rĂŽle socioĂ©conomique grandissant qu’il est en train de jouer », a dĂ©clarĂ© le ministre dans son allocution d’ouverture.

Il a aussi insistĂ© sur l’importance de la digitalisation dans l’organisation des rĂ©servations et l’accĂšs des touristes locaux Ă  des tarifs prĂ©fĂ©rentiels, contribuant ainsi Ă  l’amĂ©lioration de la qualitĂ© des services. « La rĂ©servation Ă  l’avance est un levier essentiel pour une meilleure organisation des voyages, un accĂšs Ă  des prix compĂ©titifs et Ă  des prestations de qualitĂ©, via les agences de voyages accrĂ©ditĂ©es, qui garantissent les droits des consommateurs. Par ailleurs, les voyages organisĂ©s jouent un rĂŽle central dans le dĂ©veloppement du tourisme intĂ©rieur, en facilitant l’accĂšs Ă  des offres ciblĂ©es et complĂštes », a-t-il prĂ©cisĂ©.

Saison estivale 2025 : cap sur la propreté des plages

Concernant les prĂ©paratifs pour la saison estivale 2025, le ministre a annoncĂ© l’allocation de 1,5 million de dinars Ă  l’Agence de protection et d’amĂ©nagement du littoral pour la mise en Ɠuvre de programmes de nettoyage des plages. En parallĂšle, un budget de 2,4 millions de dinars a Ă©tĂ© consacrĂ© aux 57 municipalitĂ©s touristiques dans le cadre du programme de propretĂ© des plages. À cela s’ajoutent 1,7 million de dinars mobilisĂ©s pour l’acquisition d’équipements de nettoyage. « Le ministĂšre accorde une attention particuliĂšre Ă  l’amĂ©nagement des 133 plages publiques. Des mĂ©canismes d’entretien et d’appui continu sont mis en place pour garantir leur propretĂ©, amĂ©liorer les infrastructures d’éclairage et assurer un cadre agrĂ©able. Ces interventions sont menĂ©es en Ă©troite coordination avec le ministĂšre de l’Environnement et les structures chargĂ©es de la prĂ©servation du littoral », a-t-il soulignĂ©.

De nouveaux concepts touristiques Ă  explorer

Le ministre a, par ailleurs, mis en avant l’émergence de nouveaux concepts comme les villages de vacances et de camping, qu’il juge adaptĂ©s au contexte tunisien. Il a indiquĂ© que leur concrĂ©tisation nĂ©cessitera l’intervention de l’Agence fonciĂšre touristique, appelĂ©e Ă  mobiliser ses rĂ©serves fonciĂšres pour permettre le dĂ©veloppement de nouveaux projets.

« Mettre simplement des terrains Ă  disposition des investisseurs ne suffit plus. Le complexe El Kantaoui constitue un modĂšle de rĂ©ussite Ă  l’échelle mĂ©diterranĂ©enne, qui mĂ©rite d’ĂȘtre reproduit et dĂ©clinĂ© sous d’autres formes dans diffĂ©rentes rĂ©gions. Repenser les choix antĂ©rieurs devient impĂ©ratif pour ouvrir la voie Ă  l’innovation. Nous devons faire preuve de crĂ©ativitĂ© et de vigilance dans le contexte mondial actuel », a-t-il dĂ©clarĂ©.

Enfin, le ministre a annoncĂ© le lancement prochain d’une Ă©tude pour mieux cerner les prĂ©fĂ©rences des touristes locaux en matiĂšre d’hĂ©bergement, notamment ceux qui privilĂ©gient la location de maisons. Il a aussi soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de voir Ă©merger des plateformes de location de vacances, Ă  l’image d’Airbnb, qui devraient ĂȘtre intĂ©grĂ©es dans le paysage touristique tunisien.

Quand la Chine m’est contĂ©e (3e et derniĂšre partie): Shanghai : lĂ  oĂč le communisme est nĂ© et oĂč le futur s’écrit 

26. Juni 2025 um 18:15

Par notre envoyée spéciale Marwa Saidi |

Ville cosmopolite, Shanghai est le symbole de l’ouverture de la Chine sur le monde. ConvoitĂ©e par les puissances occidentales Ă  la fin du 19e siĂšcle, elle a Ă©tĂ© vouĂ©e Ă  un destin politique forgĂ© dans la rĂ©sistance. Shanghai fut le théùtre nĂ©vralgique de nombreuses batailles, notamment contre la dynastie Qing, contre les Japonais, et celles de Tchang KaĂŻ-chek. Ces Ă©pisodes ont profondĂ©ment marquĂ© l’histoire de cette ville lĂ©gendaire. Aujourd’hui, un monument commĂ©moratif, le “Monument des hĂ©ros”, trĂŽne au cƓur du Bund — le boulevard emblĂ©matique de la ville — en hommage Ă  ses “hĂ©ros”. Shanghai a Ă©galement jouĂ© un rĂŽle dĂ©cisif dans l’histoire politique de la Chine. C’est lĂ  qu’a eu lieu, en juillet 1921, le premier congrĂšs national du Parti communiste chinois, en prĂ©sence de Mao Zedong et d’une vingtaine de participants, dont trois communistes soviĂ©tiques. Le bĂątiment qui a abritĂ© cette rĂ©union fondatrice a Ă©tĂ© transformĂ© en musĂ©e, ouvert au grand public, oĂč chaque dĂ©tail a Ă©tĂ© soigneusement prĂ©servĂ© pour faire revivre l’histoire du parti.

À travers sa mosaĂŻque architecturale, la ville raconte son passĂ© mais surtout se projette  vers l’avenir. Une ligne de dĂ©marcation sĂ©pare ces deux mondes : le Bund, qui longe la riviĂšre Huangpu. Sur la rive gauche, s’élĂšve l’ancienne concession internationale, avec ses bĂątiments d’architecture occidentale gothique et baroque, aujourd’hui une attraction trĂšs prisĂ©e des touristes. De l’autre cĂŽtĂ© du fleuve, le cĂ©lĂšbre quartier financier de Lujiazui qui abrite la Bourse de Chine, la quatriĂšme plus haute tour du monde (dotĂ©e de l’ascenseur le plus rapide), ainsi qu’une centaine de banques nationales et Ă©trangĂšres, toise avec ses gratte-ciel imposants le passĂ© colonial de la ville.

Compte tenu de son importance historique et Ă©conomique, Shanghai s’est dotĂ©e d’un Centre d’exposition de la planification urbaine – Ă©galement appelĂ© musĂ©e de l’urbanisme – retraçant l’évolution de la ville. Si son premier plan d’amĂ©nagement remonte Ă  1931, le vĂ©ritable tournant urbanistique s’est opĂ©rĂ© en 1959, avec le premier projet d’urbanisme qui a permis d’installer des zones industrielles, des campus universitaires et des quartiers rĂ©sidentiels. En 1986, dans le sillage des rĂ©formes Ă©conomiques chinoises, les autoritĂ©s ont fait de Shanghai un laboratoire d’expĂ©rimentation urbaine. Dix ans plus tard, toutes les industries furent dĂ©localisĂ©es, et la ville s’imposa peu Ă  peu comme le centre financier du pays. Depuis les annĂ©es 1990, les gratte-ciel y poussent Ă  une cadence soutenue, accompagnant une mĂ©tamorphose urbaine continue. Le nouveau plan “Shanghai 2035” trace dĂ©sormais les contours d’une mĂ©tropole Ă©cologique, intelligente et durable.

La Chine, une société moderne enracinée
dans ses traditions

À Shanghai, comme dans la plupart des grandes mĂ©tropoles chinoises, le mode de vie des Chinois laisse entrevoir une  sociĂ©tĂ© chinoise qui navigue entre attachement Ă  ses traditions et ouverture Ă  la modernitĂ©. Lors de notre sĂ©jour, nous avons appris que les nouvelles gĂ©nĂ©rations, dĂšs la majoritĂ©, choisissent souvent de quitter le foyer familial pour poursuivre leurs Ă©tudes dans les grandes universitĂ©s des grandes villes. Rompant avec l’ancienne tradition selon laquelle tous les membres de la grande famille vivent rĂ©unis ensemble sous le mĂȘme toit, les jeunes choisissent de faire cavalier seul et les seniors, dotĂ©s d’un pouvoir d’achat confortable, vivent de maniĂšre indĂ©pendante. Au fil des annĂ©es, le niveau de vie des Chinois — notamment des retraitĂ©s — n’a cessĂ© de progresser. On nous a indiquĂ© que la pension moyenne des anciens ouvriers d’État atteint les 800 euros, une somme suffisante pour mener une vie aisĂ©e et voyager. Cette transformation sociale, amorcĂ©e dans les annĂ©es 1990 avec la rĂ©forme Ă©conomique, s’est accĂ©lĂ©rĂ©e grĂące Ă  l’augmentation continue des revenus : le salaire moyen dĂ©passe aujourd’hui les 1 500 dollars. Fort d’un systĂšme de sĂ©curitĂ© sociale robuste, d’une fiscalitĂ© allĂ©gĂ©e pour les classes moyennes, et d’un systĂšme Ă©ducatif performant qui forme des Ă©lites promues Ă  un bel avenir, la sociĂ©tĂ© chinoise valorise le travail, l’excellence et la mĂ©ritocratie. Se consacrer au travail est perçu comme une vertu dont les Chinois sont fiers. À Shanghai Ă©galement, nous avons dĂ©couvert que la communautĂ© musulmane – bien que minoritaire (2 % de la population) – bĂ©nĂ©ficie de certains avantages : points bonus aux examens nationaux, congĂ©s supplĂ©mentaires, allocations mensuelles
 Elle Ă©tait par ailleurs exemptĂ©e de la politique de l’enfant unique. On recense aujourd’hui plus de 35.000 mosquĂ©es Ă  travers le pays.

L’incontournable expĂ©rience culinaire

Enfin, la dĂ©couverte de la Chine ne saurait ĂȘtre complĂšte sans une immersion dans son univers culinaire, aussi riche que dĂ©paysant. Parmi les incontournables : la fondue chinoise. Ce plat traditionnel attribuĂ© Ă  la ville de Chongqing est un  vĂ©ritable symbole de convivialitĂ©, et rĂ©unit famille et amis autour d’une marmite de bouillon fumant. Autrefois prĂ©parĂ©e avec des abats, du sel et des Ă©pices, cette spĂ©cialitĂ© se dĂ©cline dĂ©sormais en une infinitĂ© de variantes. Le principe reste immuable : autour d’une marmite chauffĂ©e Ă©lectriquement, chacun plonge avec ses baguettes de fines tranches de viande, des lĂ©gumes, des champignons ou du tofu, avant de dĂ©guster le tout accompagnĂ© de sauces Ă©picĂ©es. Une expĂ©rience sensorielle chaleureuse, authentique et mĂ©morable.

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Amen Bank – Transition Ă©nergĂ©tique : S’imposer comme un partenaire clĂ© des entreprises

24. Juni 2025 um 18:10

Dans un contexte marquĂ© par un dĂ©ficit Ă©nergĂ©tique croissant et des contraintes environnementales renforcĂ©es, Amen Bank entend jouer un rĂŽle moteur dans la transition Ă©nergĂ©tique tunisienne. À travers un sĂ©minaire dĂ©diĂ©, la banque a rĂ©affirmĂ© sa volontĂ© de devenir un partenaire incontournable pour les entreprises engagĂ©es dans la dĂ©carbonation, en mobilisant financements, expertises et accompagnement sur mesure.

La Presse — Acteur financier majeur, Amen Bank rĂ©affirme son engagement en faveur de la dĂ©carbonation de l’économie tunisienne. Un engagement rĂ©itĂ©rĂ© par son prĂ©sident du directoire, NĂ©ji Ghandri, lors d’un sĂ©minaire organisĂ© hier par la banque, sur le thĂšme : «Transition Ă©nergĂ©tique : Amen Bank, la banque de rĂ©fĂ©rence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne».

L’évĂ©nement, qui s’est tenu en prĂ©sence de chefs et dirigeants d’entreprises, ainsi que d’experts en transition Ă©nergĂ©tique, a Ă©tĂ© l’occasion de prĂ©senter les enjeux de transition verte pour l’économie tunisienne.

Dans son allocution d’ouverture, Ghandri a soulignĂ© le rĂŽle stratĂ©gique que joue la banque dans ce chantier national qu’est la transition Ă©cologique. Un engagement qui, selon ses propos, vise Ă  appuyer les entreprises dans un contexte marquĂ© par un dĂ©ficit Ă©nergĂ©tique structurel dĂ©passant les 9 milliards de dinars, et une dĂ©pendance excessive au gaz naturel importĂ© d’AlgĂ©rie, qui alimente plus de 90% de la production nationale d’électricitĂ©. À l’opposĂ©, la part des Ă©nergies renouvelables demeure infĂ©rieure Ă  4%, tandis que les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dĂ©passent les 50 millions de tonnes par an. 

Dans ce contexte, le banquier a affirmĂ© que la transition Ă©nergĂ©tique est devenue une nĂ©cessitĂ© impĂ©rieuse, car elle renforce la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique du pays et amĂ©liore la compĂ©titivitĂ© des entreprises tunisiennes en rĂ©duisant le coĂ»t de l’énergie «Si aujourd’hui, nous essayons de mettre en place des mĂ©canismes d’autoconsommation et de production d’énergie, cela rĂ©duira les charges opĂ©ratoires des entreprises, et amĂ©liorera leur compĂ©titivitĂ© ainsi que leur rentabilitĂ©, notamment dans un contexte Ă©conomique difficile, tant Ă  l’échelle nationale qu’internationale», a-t-il affirmĂ©.

Une mobilisation collective

Ghandri a poursuivi en soulignant que cette transformation ne pourra rĂ©ussir qu’à travers une mobilisation collective impliquant l’État, les entreprises et les banques. Il a saluĂ© le cadre rĂ©glementaire dĂ©sormais en place, qui offre un terrain balisĂ© pour permettre aux acteurs financiers de jouer pleinement leur rĂŽle d’accompagnement.

«Le secteur bancaire doit jouer pleinement son rĂŽle de catalyseur, en dĂ©veloppant des produits financiers adaptĂ©s, et en accompagnant les entreprises aussi bien sur le plan technique que sur les modalitĂ©s pratiques, comme le choix des Ă©quipements », a-t-il dĂ©clarĂ©. Et d’ajouter: «Il faut — je pense – oser. Il faut passer la vitesse supĂ©rieure pour rattraper notre retard, notamment sur le photovoltaĂŻque, mais aussi sur l’éolien et le «Refuse Derived Fuel» (RDF). Il est Ă©galement nĂ©cessaire de revoir les mĂ©canismes et les processus d’industrialisation pour plus d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique».

Une trajectoire engagée depuis 15 ans

Revenant sur les efforts dĂ©ployĂ©s par Amen Bank pour soutenir la transition Ă©nergĂ©tique des entreprises tunisiennes, Ghandri a rappelĂ© que la banque est engagĂ©e depuis plus de 15 ans dans ce domaine. En 2022, elle a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e premiĂšre banque verte en Tunisie lors du «World Energy Congress». Toujours dans les radars des bailleurs de fonds, Amen Bank a Ă©tĂ©, Ă©galement, le partenaire exclusif du programme «Power Tunisia». Il a affirmĂ© que la banque a consenti d’importants efforts pour mobiliser des financements Ă  taux bonifiĂ©s ou rĂ©duits, afin d’encourager ses clients Ă  franchir le cap de la transition Ă©nergĂ©tique : «Nous restons en veille permanente sur les lignes de financement internationales et les dispositifs de subvention, pour proposer Ă  nos clients des solutions avantageuses. Le mĂ©canisme de bonification ou de subvention permet d’adoucir les taux de sortie des lignes extĂ©rieures, avec bien Ă©videmment l’assistance nĂ©cessaire», a-t-il prĂ©cisĂ©.

Une dynamique qui s’accĂ©lĂšre

Selon le prĂ©sident du directoire d’Amen-Bank, l’annĂ©e 2024 a Ă©tĂ© marquĂ©e par une dynamique soutenue, avec le financement de 23 projets dans les domaines des Ă©nergies renouvelables et de l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. En 2025, cette dynamique devrait s’accĂ©lĂ©rer. 

Au total, la banque a pu mobiliser prĂšs de 100 millions de dinars au bĂ©nĂ©fice des grandes entreprises comme des PME. «Ce volume d’engagement tĂ©moigne non seulement de la vitalitĂ© du secteur, mais aussi de la volontĂ© de notre banque de jouer un rĂŽle moteur et inclusif dans la dĂ©carbonation de notre Ă©conomie», a-t-il commentĂ©. 

L’ambition affichĂ©e par Amen Bank est claire : devenir un partenaire de rĂ©fĂ©rence pour toutes les entreprises. Si la prioritĂ© est accordĂ©e aux sociĂ©tĂ©s Ă©nergivores, l’appui sera Ă©largi Ă  toutes celles qui s’engagent dans une trajectoire bas carbone, quels que soient leur secteur d’activitĂ© ou leur taille.

Anticiper les exigences du marché européen

Évoquant l’impact du MĂ©canisme d’ajustement carbone aux FrontiĂšres (Macf) sur les entreprises exportatrices — un mĂ©canisme dĂ©sormais entrĂ© en phase transitoire —, Ghandri a insistĂ© sur l’urgence d’investir dans la dĂ©carbonation et d’anticiper les exigences du marchĂ© europĂ©en. «Dans ce contexte, Amen Bank se tient aux cĂŽtĂ©s de ses entreprises clientes, quels que soient leur secteur ou leur taille, pour les accompagner techniquement et financiĂšrement dans cette transformation Ă©nergĂ©tique hyper stratĂ©gique», a-t-il conclu.

Quand la Chine m’est contĂ©e (2e Partie) : Chongqing, la ville la plus folle du monde

22. Juni 2025 um 17:10

La Presse — Par son architecture ingĂ©nieuse, cette ville dressĂ©e sur plusieurs niveaux dĂ©fie la montagne et embrasse le YangtsĂ©, pour offrir un paysage Ă©poustouflant et unique.

Peu connue du grand public, Chongqing occupe pourtant une place majeure en Chine. Elle est considĂ©rĂ©e comme le cƓur battant de l’industrie du plus grand pays industriel du monde, puisqu’elle accueille Ă  la fois les industries lourdes et technologiques. Mais au-delĂ  de son poids Ă©conomique, cette mĂ©gapole se distingue par une autre spĂ©cificitĂ© : son architecture urbaine, aussi vertigineuse que complexe.

SituĂ©e Ă  l’intersection du fleuve YangtsĂ© et de la riviĂšre Jialing, la ville est nichĂ©e au sommet de montagnes et de collines qui bordent ces deux cours d’eau. Avec ses immeubles vertigineux (en moyenne 30 Ă©tages) et ses ponts monumentaux qui surplombent le YangtsĂ© en reliant les diffĂ©rentes sections de la ville, elle offre un paysage si Ă©tonnant que certains la surnomment dĂ©sormais « la ville la plus dingue de la planĂšte ».

Depuis des années, Chongqing ne cesse de grandir et de se développer, portée par une infrastructure impressionnante qui en met plein la vue à tout visiteur découvrant pour la premiÚre fois cette mégapole foisonnante de vie. Les bùtiments y poussent comme des champignons sur les flancs de montagne, dessinant des panoramas à couper le souffle.

De la magie qui rĂšgne

À Chongqing, les ingĂ©nieurs chinois ont sans doute dĂ» dĂ©ployer tout leur gĂ©nie : la ville s’élĂšve littĂ©ralement sur plusieurs niveaux. Et c’est ici, uniquement, qu’un phĂ©nomĂšne pour le moins insolite peut se produire : en traversant une route ou en flĂąnant pour faire du lĂšche-vitrine, on peut croire se trouver au pied de la montagne. DĂ©trompez-vous : on est au 22e Ă©tage, et il faut prendre l’ascenseur pour accĂ©der au rez-de-chaussĂ©e ! DĂ©cidĂ©ment, Chongqing est une ville sans pareille.

Des touristes venus des quatre coins de la Chine — et d’ailleurs — font de longs trajets pour y filmer une scĂšne devenue culte : un train traversant un immeuble de 19 Ă©tages, avec une station situĂ©e entre le 6e et le 8e Ă©tage. La ville n’arrĂȘte pas de surprendre ses visiteurs. Chongqing possĂšde aussi une autre attraction remarquable : son parc zoologique, qui s’étend sur environ quarante hectares.

TrĂšs frĂ©quentĂ©, il l’est surtout pour une raison toute particuliĂšre : ses  pandas gĂ©ants. IrrĂ©sistiblement adorables, ces animaux fainĂ©ants passent leurs journĂ©es sous les yeux attendris des touristes, qui guettent le moment opportun  pour immortaliser ces crĂ©atures qui semblent n’avoir pour seule ambition que celle de se la couler douce.

À la tombĂ©e de la nuit, la magie opĂšre de nouveau et Chongqing offre un paysage Ă©poustouflant. Pour en profiter, une croisiĂšre fluviale nocturne vous permet d’admirer la beautĂ© de la ville qui met ses plus beaux atours en s’habillant de lumiĂšres et devient un Ă©crin scintillant.

La vieille ville, quant Ă  elle, devient un lieu féérique oĂč les jeunes femmes chinoises aiment se vĂȘtir de robes traditionnelles, semblables Ă  celles des princesses, pour se faire photographier dans ce dĂ©cor enchanteur. Et on se plaĂźt Ă  se perdre dans les venelles de cette vieille ville, oĂč l’architecture authentique confĂšre un charme féérique. Et l’on aime flĂąner entre ses Ă©choppes, oĂč les vendeuses, tout sourire, vous invitent Ă  goĂ»ter des friandises traditionnelles auxquelles il est bien difficile de rĂ©sister.

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