L’effondrement d’un mur au collège Mezzouna à Sidi Bouzid devrait constituer le point de départ pour repenser la gouvernance du système de maintenance et de construction dans les établissements scolaires publics, a déclaré le président de l’Association tunisienne pour la Qualité de l’Enseignement Slim Kacem, lors de son intervention sur une radio.

Le ministère de l’Education a entrepris des efforts ces dernières années pour rénover et équiper de nombreuses écoles, mais la charge est trop importante, a-t-il dit, appelant à ce que la construction et l’équipement soient de la responsabilité de la municipalité afin que le ministère de l’éducation puisse se consacrer à ses principaux domaines de compétence.

Il a également appelé à un cadre structuré et organisé pour assurer la transparence des interventions en termes d’engagement, d’entretien et de construction par la société civile et les particuliers afin d’éviter certains financements douteux.

Il a souligné l’importance de gérer les procédures au niveau local plutôt qu’au niveau central afin d’éviter les retards administratifs

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