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Heute — 06. November 2025Haupt-Feeds

Projet de loi de finances 2026 : Un front institutionnel uni pour un État social, souverain et proche du peuple

06. November 2025 um 17:30

Avec le Président de la République en chef d’orchestre, les institutions tunisiennes unissent leurs priorités autour du budget 2026, plaçant la justice sociale, le soutien aux revenus, l’investissement productif et la souveraineté économique au cœur de l’action publique. Une cohérence stratégique rare, qui marque le passage à une phase d’application concrète des réformes.

La Presse — À l’occasion de l’examen du projet de loi de finances 2026, une convergence inédite se dessine au sommet de l’État tunisien. La Présidence de la République, l’Assemblée des représentants du peuple et le gouvernement affichent un même cap, à savoir ancrer la justice sociale au cœur de l’action publique et consolider la souveraineté économique du pays.

Le passage à la troisième république semble ainsi entrer dans une phase opérationnelle, celle où les principes constitutionnels se mueront en politiques tangibles au bénéfice du citoyen. Dans cette architecture renouvelée, l’État retrouve son rôle central comme protecteur, régulateur et garant d’un développement équitable.

En plaçant l’équité sociale au centre du logiciel économique national, les plus hautes autorités du pays affichent, sous les multiples recommandations du Président de la République, leur volonté de rompre avec les approches antérieures fondées sur les équilibres comptables au détriment du quotidien des Tunisiens. Désormais, chaque décision budgétaire, chaque initiative de réforme et chaque programme public doit être mû par un même impératif qui consiste à répondre aux besoins du peuple, restaurer la confiance et soutenir une croissance inclusive.

Il faut rappeler que la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présenté au Président de la République, en octobre dernier, les grandes orientations du budget et du programme économique pour 2026. Le Chef de l’État a souligné, à cette occasion, que la politique budgétaire ne saurait être réduite à des équations comptables.

Elle doit traduire des avancées palpables dans la vie quotidienne des Tunisiens, dans toutes les régions. Kaïs Saïed a insisté sur la primauté du volet social et la nécessité de mener des réformes profondes, tout en soulignant la capacité de la Tunisie à honorer ses engagements grâce à ses propres ressources et sans ingérence étrangère. Il a, par ailleurs, dénoncé les dysfonctionnements persistants au sein de l’administration et promis de rompre avec les pratiques de privilèges, ouvrant la voie à une nouvelle génération de responsables.

Cette orientation a trouvé un écho immédiat au Bardo. Lors de la séance plénière consacrée au budget 2026, le président de l’Assemblée a appelé à faire de ce rendez-vous national un moment de renouveau institutionnel et d’enrichissement des programmes de développement.

L’accent a été mis dans le discours du Cheffe du gouvernement et du président de l’ARP sur la nécessité de renforcer le rôle social de l’État, de promouvoir la justice sociale sous toutes ses formes et de mener une «révolution législative» pour moderniser un corpus juridique jugé dépassé et déconnecté des aspirations populaires.

La Cheffe du gouvernement a annoncé des priorités centrées sur l’emploi, la réduction du chômage, la stabilité sociale et l’amélioration du pouvoir d’achat. Des augmentations salariales dans les secteurs public et privé sont prévues, de même qu’une revalorisation progressive des pensions de retraite entre 2026 et 2028.

Une enveloppe de 93 millions de dinars sera dédiée au soutien aux PME, avec des mécanismes de crédit avantageux destinés notamment aux jeunes entrepreneurs et aux entreprises implantées dans les régions à faible développement. Les sociétés communautaires bénéficieront également d’un prolongement des dispositifs d’appui jusqu’à fin 2027, tandis qu’une ligne de financement spécifique sera consacrée aux petits agriculteurs pour soutenir la campagne agricole 2025-2026.

Ainsi, Carthage, Le Bardo et La Kasbah parlent d’une seule voix, celle d’un État garant de la cohésion sociale et moteur de développement. Cette synchronisation institutionnelle, inédite par son intensité et sa clarté, entend mettre fin à la fragmentation des politiques publiques et ouvrir une nouvelle phase où réformes structurelles, équité sociale et souveraineté économique avancent de concert.

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Cohésion gouvernementale et réforme sociale : Les axes prioritaires de Kaïs Saïed

04. November 2025 um 17:30

La semaine dernière, le Président Kaïs Saïed a rencontré la Cheffe du gouvernement et le ministre des Affaires sociales, dans le cadre de la coordination des politiques publiques et de la supervision des réformes sociales. Il a réaffirmé l’urgence de protéger les droits sociaux, de rétablir l’équilibre des caisses publiques et de sanctionner tout abus, tout en appelant à la vigilance des citoyens face à la désinformation et aux ingérences étrangères.

La Presse — Lors de son entretien avec Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, le Président a insisté sur la nécessité d’une plus grande cohésion au sein de l’Exécutif et des services publics, affirmant que la Tunisie traverse «une phase historique décisive».

Il a assuré que les décisions en cours de préparation «ne décevront pas les attentes du peuple tunisien» et a réaffirmé que «le rôle social de l’État» demeure une ligne rouge.

Ces mesures visent à garantir des perspectives nouvelles pour les victimes de l’ancien système, «fondé sur l’affamement, l’humiliation et la division».

Kaïs Saïed a appelé les institutions publiques à rester au service des citoyens et a averti que «tout abus serait sanctionné».

Il a mis en garde contre les tentatives de nuire aux Tunisiens ou de semer la discorde, notamment de la part de ceux qui sont «au service de puissances étrangères».

Répondant aux campagnes de désinformation sur les réseaux sociaux, il a rappelé que «l’État ne se gouverne pas dans le monde virtuel» et que la vigilance du peuple tunisien la rendrait inefficace.

Lors de sa deuxième rencontre, le Président a reçu le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, pour évoquer la situation critique des caisses sociales, en particulier la Cnam, confrontée à un déficit structurel aux lourdes conséquences pour les citoyens.

Il a souligné l’urgence de réformer le cadre législatif pour restaurer leur équilibre financier et assurer pleinement leurs missions.

Un autre dossier sensible abordé concerne  la sous-traitance. En effet, le Président a réaffirmé l’application stricte de la loi interdisant ce système dans le secteur public, rappelant que la situation d’environ 82.000 travailleurs avait déjà été régularisée.

Il a averti que toute tentative de contourner la législation serait sévèrement sanctionnée, réitérant sa détermination à combattre la corruption et les abus administratifs.

Kaïs Saïed a également salué les initiatives citoyennes, notamment les études locales menées sur la situation environnementale à Gabès, et a affirmé partager les souffrances et aspirations des habitants.

Il a souligné l’esprit d’initiative et la cohésion de la population face aux tentatives de semer la discorde et a adressé un salut patriotique à l’ensemble du peuple tunisien, qualifié de «rempart solide» garant de la stabilité nationale.

Enfin, le Président a réaffirmé sa confiance dans la capacité du peuple tunisien à surmonter les défis et promis des solutions imminentes, assurant que «chaque Tunisien respirera bientôt un air pur, exempt de toute pollution».

Ces réunions illustrent la ferme volonté du Chef de l’Etat de promouvoir une politique sociale forte. Elles confirment également son approche souverainiste, avec un accent sur la défense de la nation contre toute ingérence extérieure et la lutte contre le fléau de la désinformation, conjuguant stabilité politique, justice sociale et vigilance citoyenne.

En résumé, l’Exécutif doit agir avec cohérence, les institutions doivent rester au service des citoyens et toute corruption ou abus sera sanctionné.  

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Financements étrangers : Transparence et enjeuxde souveraineté

02. November 2025 um 17:20

Les récentes suspensions d’associations tunisiennes illustrent en arrière-plan des tensions croissantes autour du financement étranger du tissu associatif.

La Presse — La question des financements étrangers destinés à certaines ONG et associations tunisiennes refait surface, à l’occasion de la suspension pour un mois des activités de l’Association tunisienne des femmes démocrates (Atfd) et du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (Ftdes) suite à une infraction administrative du décret-loi 88 portant organisation des associations. 

Ces décisions revêtent une dimension politique et s’inscrivent dans un contexte de restrictions accrues de l’espace civique, selon les deux associations épinglées.

Parallèlement, le nom de bailleurs de fonds, dont l’Open Society Foundations (OSF), fondation du milliardaire américain George Soros, œuvrant à «la construction de démocraties dynamiques et inclusives» revient au-devant de la scène à l’occasion d’une enquête judiciaire récente rapportée par plusieurs médias.

Cette enquête a été déclenchée par des rapports émis par la Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf) et la Cour des comptes, ciblant des associations tunisiennes soupçonnées d’avoir bénéficié de financements étrangers non déclarés, dont certains émanant en particulier de l’OSF.

Cela remet au premier plan la question du financement étranger des ONG en Tunisie, au moment où le projet d’amendement du décret-loi précité n’a pas été discuté à l’ARP. 

Entre exigences de transparence légale et soupçons d’ingérence étrangère, cette question ne fait que relancer un débat ancien.

Mais, jusqu’où la souveraineté nationale peut-elle être préservée face aux réseaux de ce que l’on appelle communément la «société ouverte» ?

Quand les financements étrangers redéfinissent le jeu politique et associatif

Depuis la chute de l’ancien régime de Ben Ali en 2011, notre pays a connu un essor spectaculaire du secteur associatif et politique.

Mais cette « ouverture » s’est malheureusement accompagnée d’un phénomène moins visible marqué par l’afflux massif de financements étrangers, via des ONG, des fondations et des programmes internationaux, qui ont joué un rôle central dans des tentatives visant à «remodeler» le paysage national. 

Il est bien utile de rappeler et de souligner à cet effet que le décret-loi 88 de 2011 a libéralisé la création d’associations et permis la réception de financements étrangers sans autorisation préalable.

Dès lors, des milliers d’organisations ont vu le jour partout dans le pays. Ces financements ne sont pas restés cantonnés dans des activités d’éducation civique ou de développement.

En effet, ils ont trouvé des relais dans les partis politiques, les médias de l’opposition ou les ONG militantes.

Environ 40% des associations tunisiennes dépendent partiellement ou majoritairement de fonds étrangers, selon le rapport annuel 2018 de la Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf).

Dans ce contexte, il faut aussi rappeler que certains partis et associations ont bénéficié de moyens accrus pour mobiliser, informer et, surtout, influencer le débat public, ce qui soulève des questions sur l’équité politique et la souveraineté nationale.

Pour le financement des associations par des fonds étrangers, la Cour des comptes a estimé que les fonds étrangers destinés aux associations s’élevaient à 68 millions de dinars (MDT) en 2017 et à 78 MDT en 2018.

Cependant, plus de 500 associations n’ont pas divulgué leurs parts en fonds étrangers, ce qui suggère que les chiffres officiels pourraient sous-estimer la réalité du financement externe ; ajoute la même source.

Transparence légale, contrôle renforcé

La loi tunisienne prévoit depuis 2018 une régulation du financement des associations, notamment l’obligation de déclaration des dons étrangers.

Une proposition de loi à été déposé à l’ARP. Elle vise à rendre obligatoire l’autorisation préalable des financements étrangers. 

Le 16 septembre 2024, le Président Kaïs Saïed a reçu le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) pour lui remettre le rapport de la Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf).

Il y évoqua l’importance de surveiller «la multitude d’associations recevant des fonds considérables de l’étranger et finançant des entités à des fins politiques».

Selon le communiqué, une association avait reçu 9 579 908,300 dinars jusqu’au 28 août, une autre 255 512,250 dinars. Ces chiffres illustrent l’ampleur des flux.

Le financement étranger ne concerne pas uniquement les ONG. Les partis politiques aussi ont largement profité, directement ou indirectement, de réseaux associatifs puissants. 

Ainsi, certains crédits et donations externes ont pu être canalisés vers des campagnes, des médias ou des relais d’influence depuis 2011.

Dans l’optique de cette même analyse, les observateurs pointent du doigt plusieurs risques, parmi lesquels figurent en premier lieu la dépendance financière des ONG à des bailleurs étrangers, réduisant leur marge d’initiative locale, l’usage du secteur associatif comme levier d’influence politique, voire idéologique, par des acteurs externes, d’où le risque d’ingérence étrangère dans les choix et politiques intérieures du pays.

Samir DRIDI

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