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Voici les pouvoirs du gérant dans une SARL tunisienne

13. November 2025 um 15:08

Dans une société à responsabilité limitée (SARL) en Tunisie, le gérant est la personne chargée d’assurer la gestion et la représentation de l’entreprise. Son rôle est défini par le Code des sociétés commerciales, notamment l’article 113, mais ses pouvoirs peuvent aussi être précisés ou limités par les statuts de la société.
Voici les principaux points à retenir selon les explications de Sami Haddad, avocat à la Cour, Managing Partner à Ghanmi & Haddad.

  1. Les pouvoirs du gérant

Le gérant dispose des pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de la société. Concrètement, il peut:

  • Conclure des contrats de vente, d’achat ou de location,
  • Embaucher ou licencier des employés,
  • Gérer les comptes bancaires et effectuer des paiements,
  • Représenter la société en justice,
  • Signer des accords ou transiger au nom de la société,
  • Assurer la gestion quotidienne (relations avec les clients, fournisseurs, administrations, etc.).
  1. Les limites à ses pouvoirs

Même si le gérant dispose de larges compétences, certaines limites légales ou statutaires s’imposent:

  • Il doit agir dans le cadre de l’objet social de la société (défini dans les statuts).
  • Les statuts peuvent restreindre certaines décisions, comme la vente d’un bien important ou la signature d’un contrat spécifique.
  • Il ne peut pas dépasser les compétences de l’assemblée générale (décisions réservées aux associés).
  • En cas de dépassement de ses pouvoirs, il engage sa responsabilité personnelle vis-à-vis des associés ou de la société.

Même si un acte dépasse l’objet social, il reste valable envers les tiers de bonne foi (clients, banques, etc.).

  1. Les décisions qui nécessitent l’accord des associés

Certaines décisions ne peuvent pas être prises par le gérant seul. Elles doivent être approuvées par l’assemblée générale:

  • Modification des statuts (changement du nom, du siège social, de l’objet, etc.),
  • Augmentation ou réduction du capital,
  • Transformation ou dissolution de la société,
  • Approbation des comptes et distribution des dividendes,
  • Cession de parts sociales à un nouvel associé,
  • Conventions réglementées (opérations entre la société et le gérant ou un associé).

Pour ces cas, la loi impose des règles de majorité précises selon la nature de la décision.

  1. La responsabilité du gérant

Le gérant doit toujours:

  • agir dans l’intérêt social de la société,
  • respecter les statuts et la loi,
  • éviter toute faute de gestion ou décision contraire à l’intérêt des associés.

S’il viole ces principes, il peut:

  • engager sa responsabilité civile (vis-à-vis de la société ou des associés), voire, dans certains cas, sa responsabilité pénale.
  1. “Gérant”, “DG” ou “PDG”: quelle différence?
  • Le terme “gérant” est réservé aux SARL.
  • Le “directeur général (DG)” ou “président-directeur général (PDG)” s’applique aux sociétés anonymes (SA).

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La Chine ouvre son marché à 53 pays africains: une chance à saisir ?

13. November 2025 um 15:05

Plus de 1,4 milliard de consommateurs : c’est l’ampleur du marché chinois désormais ouvert aux exportations africaines dans le cadre de l’initiative « zéro tarif ». Ce programme, lancé par Pékin, doit bénéficier à 53 pays du continent entretenant des relations diplomatiques avec la Chine, dont la Tunisie. L’objectif affiché est de rééquilibrer les échanges commerciaux sino-africains, longtemps dominés par les exportations de matières premières africaines vers l’empire du Milieu.

Cette mesure, annoncée en juin 2025 par le président Xi Jinping, prévoit une exonération complète des droits de douane pour 100 % des produits importés depuis ces pays. La seule exception concerne l’Eswatini, qui maintient des liens diplomatiques avec Taïwan. Pékin avait déjà appliqué une mesure similaire à 33 pays africains les moins avancés depuis décembre 2024, mais l’extension à l’ensemble du continent marque un tournant majeur.

Une ouverture sans précédent

Selon un rapport de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), cette initiative pourrait stimuler les échanges dans des secteurs à fort potentiel tels que la transformation agricole, l’industrie légère ou encore le traitement des minerais. En ouvrant son marché à des produits africains à valeur ajoutée, la Chine offre à l’Afrique une occasion unique de diversifier ses exportations et d’accroître ses revenus extérieurs.

Auparavant, plusieurs pays africains à revenu intermédiaire – comme l’Égypte, le Nigeria, l’Afrique du Sud et désormais la Tunisie – étaient soumis à des droits de douane chinois pouvant atteindre 25 %. Désormais, ces économies bénéficient d’un accès préférentiel inédit au marché chinois, ce qui pourrait améliorer leur compétitivité et renforcer leurs marges de négociation avec d’autres partenaires tels que les États-Unis ou l’Union européenne.

Cependant, cette opportunité ne pourra être pleinement exploitée que si les pays africains lèvent plusieurs obstacles. D’abord, les exportations vers la Chine restent concentrées sur un petit nombre d’États – notamment l’Angola, la RDC et l’Afrique du Sud – et concernent essentiellement du pétrole et des minerais bruts. Pour profiter de l’exemption tarifaire, il faut donc diversifier les produits exportés et les aligner sur la demande chinoise en forte évolution.

Ensuite, la qualité et la certification constituent un défi majeur. Les produits destinés au marché chinois doivent répondre à des normes strictes en matière d’emballage, d’étiquetage et de traçabilité. Les entreprises africaines devront également s’adapter aux canaux numériques de vente comme Alibaba, JD.com ou Pinduoduo, où les préférences des consommateurs évoluent rapidement.

Enfin, les infrastructures logistiques restent insuffisantes. Ports saturés, corridors ferroviaires limités, zones industrielles éloignées des axes d’exportation : ces contraintes réduisent la compétitivité des produits africains. Afreximbank recommande d’investir dans les zones économiques spéciales, les ports secs et les chaînes de froid pour fluidifier le commerce vers l’Asie.

Au-delà des infrastructures, le rapport souligne l’importance d’une intégration régionale plus forte via la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Celle-ci pourrait permettre de créer des chaînes de valeur régionales — par exemple, un corridor textile en Afrique de l’Est ou un pôle minier pour les batteries en Afrique australe — afin de produire et d’exporter à plus grande échelle.

La digitalisation des procédures douanières, l’harmonisation des normes et la simplification administrative figurent également parmi les leviers indispensables pour tirer parti de la politique « zéro tarif ».

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Nigeria: Presco PLC lance une augmentation de capital de 166 millions d’actions

13. November 2025 um 11:32

Presco PLC, un acteur majeur de l’industrie des huiles comestibles au Nigeria, ouvre une augmentation de capital par droits portant sur 166 666 667 actions ordinaires au prix de 1 420 nairas par action. Chaque actionnaire pourra souscrire une nouvelle action pour six actions détenues à la date du 13 octobre 2025.

Les actionnaires peuvent participer à l’offre jusqu’au 2 décembre 2025, soit via la plateforme NGX Invest (invest.ngxgroup.com), soit en remplissant le formulaire papier prévu à cet effet et en le transmettant avec le paiement aux agents désignés. Pendant la période de souscription, les droits sont également négociables sur le Nigerian Exchange (NGX).

Cette levée de fonds permettra de financer des acquisitions Greenfield et Brownfield en phase finale, ainsi que des projets d’extension industrielle destinés à augmenter la capacité de production et à consolider la position de Presco dans la région. 

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Tunisie: le ministère du Tourisme rappelle les règles pour une Omra sûre et encadrée

13. November 2025 um 11:14

Le ministère du Tourisme tunisien a publié, le 13 novembre 2025, un rappel essentiel aux citoyens souhaitant effectuer la Omra, insistant sur la sécurité, la qualité des services et la protection des droits des pèlerins tunisiens.

Le ministère met en garde contre tout contact avec des agences ou des individus non autorisés à organiser le pèlerinage et recommande de traiter exclusivement avec les agences de voyages de “catégorie A”, dûment agréées et approuvées pour la saison de la Omra.

Un contrat de Omra est obligatoire pour tout voyage, précisant clairement les services fournis, les coûts, ainsi que les droits et obligations des deux parties. Cette mesure vise à éviter les litiges et à garantir un voyage en toute sérénité.

Le ministère rappelle que ces mesures sont essentielles pour garantir un pèlerinage sécurisé et conforme aux normes officielles.

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Ce que va faire la Tunisie pour financer les exportations d’huile d’olive et de dattes

13. November 2025 um 10:51

Soutenir les exportations tunisiennes d’huile d’olive et de dattes a été au cœur de la réunion lancée mercredi 12 novembre 2025, sous la supervision du ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid. L’objectif: faciliter l’accès au financement et renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés internationaux.

Le ministre a insisté sur le rôle essentiel des banques pour accompagner les exportateurs tout au long de l’année, en particulier face aux récoltes record prévues dans les secteurs de l’huile d’olive et des dattes. Selon lui, l’accompagnement financier doit couvrir l’ensemble des étapes, de la production à la transformation, jusqu’à la commercialisation et l’exportation, afin de soutenir l’économie nationale et promouvoir l’image de la Tunisie à l’international.

La réunion a permis de présenter un programme promotionnel pour les principaux produits d’exportation, mettant l’accent sur le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME). Le ministre a souligné que l’investissement dans la production demeure la priorité stratégique, nécessitant des solutions adaptées aux difficultés rencontrées, notamment en matière de financement et d’investissement.

Les participants, représentants des banques, du Centre de promotion des exportations, de la Société tunisienne d’assurance du commerce extérieur et de l’administration douanière, ont confirmé leur engagement à fournir les financements nécessaires pour l’achat, le stockage, l’emballage et l’exportation. Ils ont également insisté sur la coordination entre tous les acteurs pour garantir un accompagnement efficace des PME et améliorer la qualité des services offerts.

Enfin, le ministre a annoncé l’organisation prochaine d’une journée d’information et de sensibilisation réunissant l’ensemble des parties prenantes. Cette initiative vise à approfondir l’étude des problématiques liées au stockage, à l’exportation et à la promotion des produits, tout en explorant de nouveaux marchés et en consolidant la présence tunisienne sur les marchés traditionnels.

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Les 10 pays d’Afrique où l’on travaille le plus en 2025

13. November 2025 um 10:08

En 2025, des millions d’Africains consacrent chaque semaine plus de 45 heures à leur travail, bien au-dessus de la moyenne mondiale de 38,7 heures. Ces longues semaines traduisent autant la résilience que les pressions économiques qui pèsent sur le quotidien de nombreux citoyens.

Au sommet du classement, le Soudan affiche en moyenne 50,8 heures de travail par semaine. Pour beaucoup, ce n’est pas un choix: l’inflation, la faible sécurité de l’emploi et le travail informel obligent les habitants à cumuler plusieurs activités pour subvenir à leurs besoins. Le Lesotho suit de près avec 50,2 heures, tirées par le textile et les déplacements professionnels vers l’Afrique du Sud. La République du Congo (48,7 heures) et São Tomé-et-Príncipe (48,2 heures) enregistrent aussi des semaines très longues, tandis que le Liberia atteint 47,5 heures, principalement dans le commerce et l’auto-entrepreneuriat. L’Égypte, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Zimbabwe et le Sénégal dépassent tous les 44 heures hebdomadaires.

Ces chiffres contrastent fortement avec les pays européens où la semaine de travail est souvent inférieure à 30 heures. Aux Pays-Bas, elle est de 26,8 heures, en Norvège de 27,1 heures. Dans ces pays, une productivité élevée s’accompagne de protection sociale et de technologies qui limitent la fatigue.

En Afrique, travailler plus de 50 heures par semaine ne signifie pas forcément produire davantage: il s’agit souvent d’un effort nécessaire pour survivre économiquement. Chaque heure supplémentaire témoigne de la détermination des travailleurs africains à soutenir leur famille et à maintenir une activité économique, malgré des conditions difficiles.

Ces longues semaines de travail révèlent un paradoxe: beaucoup travaillent plus, mais gagnent moins et bénéficient de moins de sécurité. L’enjeu pour le continent est de transformer ces efforts en meilleures conditions de travail et plus de productivité, afin que le travail acharné devienne un choix et non une nécessité.

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La Tunisie réussit sa première chirurgie robotique

13. November 2025 um 09:22

Une équipe tunisienne a réussi la première opération chirurgicale robotisée du système digestif à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis. Cette intervention marque officiellement l’entrée du pays dans l’ère de la chirurgie intelligente.

L’opération, dirigée par le docteur Ramzi Nouira et son équipe, avec la participation du service d’anesthésie et de réanimation conduit par la docteure Aliya Jabri, a duré 45 minutes. Selon le communiqué du ministère de la Santé, l’intervention s’est déroulée dans des conditions optimales, sans complications, et s’est soldée par un succès total.

Cette prouesse médicale illustre le potentiel de la chirurgie robotique, une technologie qui combine précision extrême, contrôle total des mouvements et vision tridimensionnelle amplifiée. Elle permet également de réduire la durée d’hospitalisation et d’améliorer la qualité des soins pour les patients.

À l’issue de l’intervention, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, s’est rendu sur place en compagnie de l’ambassadeur de Corée du Sud, Lee Tae-won, pour saluer l’équipe médicale et rencontrer la patiente opérée. Le ministre a souligné que cette réussite constitue la première étape d’une stratégie nationale visant à généraliser la chirurgie robotique et à former des équipes dans plusieurs spécialités et régions du pays.

Avec cette première chirurgie robotisée réussie, la Tunisie ambitionne désormais de devenir un centre régional en médecine intelligente et en chirurgie de pointe, marquant ainsi un tournant majeur dans l’histoire du système de santé national.

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Qui sont les principaux fournisseurs de la Tunisie en 2025?

13. November 2025 um 08:43

L’Union européenne demeure le principal partenaire commercial de la Tunisie en matière d’importations, représentant 43,3% du total sur les dix premiers mois de 2025, selon les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique (INS). La valeur des importations tunisiennes en provenance de l’UE a atteint 30 586,6 millions de dinars, contre 29 209,5 millions de dinars à la même période en 2024.

Cette hausse est portée principalement par les échanges avec la France et l’Allemagne, dont les importations tunisiennes ont progressé respectivement de +11,8% et +8,1%. En revanche, les importations en provenance d’Italie ont légèrement reculé de 1,2%, tandis que celles venant de Grèce et de Belgique ont chuté de 29,8% et 8% respectivement.

Hors de la zone européenne, la Chine consolide sa position comme principal partenaire asiatique de la Tunisie, représentant 13% des importations totales. Les achats tunisiens en provenance du géant asiatique ont enregistré une forte hausse de +25,1%. La Turquie affiche également une progression notable de +13,6%, confirmant son rôle croissant dans les échanges commerciaux tunisiens.

À l’inverse, les importations tunisiennes en provenance de la Russie et de l’Inde ont reculé, enregistrant respectivement des baisses de 19,4% et 4,9%. La Russie, qui représente environ 5% des importations totales, demeure néanmoins un fournisseur clé, notamment dans le secteur énergétique.

Globalement, ces chiffres traduisent une diversification progressive des partenaires commerciaux de la Tunisie, même si l’Union européenne reste de loin son principal fournisseur. La dynamique actuelle témoigne d’une réorientation partielle vers les marchés asiatiques, dominés par la Chine et la Turquie, dans un contexte mondial marqué par la recomposition des chaînes d’approvisionnement.

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Le turc Rixos Hotels investit 3 milliards de dirhams pour introduire le “luxe tout inclus” au Maroc

11. November 2025 um 16:56

Le Maroc s’apprête à franchir un nouveau cap dans son développement touristique. Le groupe immobilier marocain Alliances et la chaîne hôtelière turque Rixos Hotels ont signé, le 7 novembre à Casablanca, une lettre d’intention pour construire trois hôtels de luxe, représentant un investissement total de 3 milliards de dirhams (près de 320 millions de dollars).

Cette approche vise à renforcer l’attractivité du royaume et à diversifier son offre à l’horizon 2030, année où il espère figurer parmi les 10 premières destinations touristiques mondiales.

Le partenariat prévoit la construction de trois établissements : Rixos Marrakech, un complexe de 26 hectares comptant plus de 400 chambres et 60 villas ; Aliée Marrakech, un hôtel lifestyle de 150 chambres et 50 villas ; et Rixos Lixus Larache, un projet de 400 chambres destiné à revitaliser la côte nord du pays. Ces projets devraient générer environ 2 500 emplois directs et 3 000 emplois indirects.

Ce rapprochement stratégique s’inscrit dans la dynamique de transformation du secteur touristique marocain, qui a accueilli 17,5 millions de visiteurs en 2024, contre 14,5 millions l’année précédente. Avec des événements mondiaux à venir, notamment la Coupe du monde 2030, le Maroc entend renforcer sa position en misant sur le tourisme de luxe et l’expérience immersive — un tournant qui pourrait bien redéfinir son image sur la scène mondiale.

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Quand la communauté devient le laboratoire des marques africaines

11. November 2025 um 16:22

Dans le nouvel épisode du podcast Héroïnes Africaines, animé par Sahar Mechri, deux entrepreneures partagent leur vision d’un entrepreneuriat ancré dans la communauté. À Dakar, Salimata Thiam, juriste et fondatrice de Gl’amour by Lyssa, marque spécialisée dans la mode et la cosmétique, et à Tunis, Marwa Ben Ali, fondatrice de la marque de cosmétiques naturels Herbéos, racontent comment leurs clientes sont devenues les véritables moteurs de leurs marques.

Dès les premières minutes, Sahar Mechri donne le ton: «Ce n’est pas la communauté qui like une page, mais celle qui teste, recommande, et devient le meilleur département marketing d’un produit». Une phrase qui résume parfaitement la philosophie de ces deux femmes.

Pour Salimata Thiam, tout commence avec Gl’amour by Lyssa, une marque qui allie élégance et identité africaine à travers la mode et la cosmétique. De cette expérience naît le Club Act’Elles, un réseau de femmes entrepreneures unies par la solidarité. «On a compris que l’union fait la force», confie-t-elle. Le réseau favorise la visibilité, les ventes et le partage de compétences. Chaque membre soutient les autres en achetant leurs produits ou en relayant leurs pages. «Cette sororité crée une force incroyable», ajoute-t-elle.

De son côté, Marwa Ben Ali raconte la genèse de Herbéos, née d’un rêve d’enfance et développée depuis sa cuisine jusqu’à devenir une marque bio reconnue. Ingénieure en cosmétique, elle mise sur l’implication de sa communauté pour innover. «Mes premiers clients sont devenus mes ambassadeurs», explique-t-elle. Après la pandémie, elle renforce ce lien via les réseaux sociaux, en partageant son quotidien sur Instagram. Les clientes y participent activement, testent les nouveaux produits et orientent les choix de la marque.

Cette proximité va jusqu’à la co-création. Marwa décrit, par exemple, la conception d’un soin pour cils et sourcils dont la texture finale — une huile légère — a été choisie par les internautes. Autre réussite: la gamme anti-acné, testée sur plus de 100 clientes avant sa commercialisation. Résultat: «On a vendu pendant un mois sans publicité ni influenceuses», raconte-t-elle. Plus récemment, une brume relaxante issue d’une expérience personnelle de burn-out a vu le jour après un fort engouement de la communauté.

Les deux entrepreneures s’accordent sur un principe fondamental: la transparence. Chez Herbéos, les clientes ont accès aux champs de culture certifiés bio et aux certifications. Chez Gl’amour by Lyssa, les retours clients ont conduit à la création d’une “mini-gamme” plus abordable. «J’ai pris en compte le pouvoir d’achat des étudiantes et des jeunes femmes», précise Salimata.

L’épisode souligne aussi l’importance d’intégrer les clientes dans les moments forts de la marque. Après avoir constaté une frustration sur les réseaux sociaux — certaines clientes se sentant exclues d’événements réservés aux influenceuses —, Marwa a rectifié le tir: désormais, les clientes fidèles sont invitées à ces rencontres, devenant de véritables ambassadrices.

Au-delà des ventes, ces initiatives montrent comment les marques africaines réinventent leur rapport au consommateur. En plaçant la communauté au cœur de leur stratégie, elles transforment chaque cliente en partenaire, chaque retour en opportunité, et chaque échange en levier de croissance. Comme le conclut Sahar Mechri, «la communauté n’est plus seulement une audience, elle devient le laboratoire vivant de la marque».

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Les investissements étrangers en Afrique chutent de 42 % au premier semestre 2025

11. November 2025 um 15:58

Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers l’Afrique ont fortement fléchi au premier semestre 2025 : selon un rapport publié le 31 octobre par Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), ils s’établissent à 28 milliards de dollars, soit une baisse de 42 % sur un an. 

La correction est particulièrement nette en Afrique du Nord, où les flux se sont repliés à 11 milliards de dollars, contre 27 milliards sur la même période en 2024. 

En Afrique subsaharienne, la baisse atteint 23 %, les IDE tombant à 17 milliards de dollars au premier semestre 2025.

À l’échelle globale, les IDE ont aussi reculé – mais dans une moindre mesure : l’ensemble des flux mondiaux a reculé d’environ 3 % au premier semestre 2025, à 737 milliards de dollars. 

Ce recul s’explique par plusieurs facteurs : les taux d’intérêt élevés, des chaînes d’approvisionnement en mutation, des tensions géopolitiques croissantes, et une préférence des entreprises pour des opérations domestiques ou des réinvestissements plutôt que des expansions transfrontalières. 

Implications pour l’Afrique

Pour le continent, cette baisse des IDE est particulièrement préoccupante :

  • Moins d’entrées de capitaux étrangers ralentissent les projets d’infrastructure, de modernisation industrielle ou de transition verte.

  • Le fait que la baisse soit plus forte en Afrique du Nord reflète aussi la vulnérabilité aux grands ‘one-off’ (projets exceptionnels) qui peuvent fausser les chiffres annuels.

  • Pour les pays subsahariens, même si la baisse est moindre, elle reste significative et pourrait freiner les ambitions de développement et de diversification économique.

Perspectives & facteurs à surveiller

La CNUCED observe l’horizon avec retenue. Selon l’organisation, les prochains mois s’annoncent tendus pour l’investissement mondial, et ce, jusqu’à la fin de 2025. Les tensions géopolitiques ne cessent de s’intensifier, les chaînes d’approvisionnement se fragmentent sous l’effet du “de-risking”, tandis que les investisseurs redoublent de prudence face aux marchés émergents.
Sur le continent africain, l’enjeu est désormais clair : recréer la confiance. Cela passe d’abord par un renforcement des institutions et une stabilité macroéconomique durable. Mais l’Afrique doit aussi miser sur le concret, en soutenant des projets qui génèrent une véritable valeur ajoutée — dans la manufacture, les infrastructures ou encore le numérique — plutôt que de dépendre de quelques mégaprojets isolés qui gonflent artificiellement les chiffres.

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10 pays africains face à de longs délais pour un visa américain

11. November 2025 um 11:27

Des milliers de voyageurs africains font face à des retards sans précédent pour obtenir un visa américain, alors que la saison des fêtes approche. Les citoyens de dix pays — Nigeria, Ghana, Zimbabwe, Éthiopie, Maroc, Zambie, Kenya, Afrique du Sud, Ouganda et Égypte — attendent parfois plusieurs mois, voire deux ans, pour obtenir un rendez-vous dans les ambassades et consulats américains.

Selon Travel and Tour World, les ambassades américaines en Afrique de l’Ouest, de l’Est et australe font face à un retard post-pandémique, aggravé par le manque de personnel et des exigences documentaires plus strictes.

Au Nigeria, les consulats de Lagos et Abuja ont enregistré des délais historiques, avec des cas de révocation de visas sans préavis, touchant même des personnalités comme le prix Nobel Wole Soyinka. Au Ghana, les rendez-vous peuvent s’étendre jusqu’à deux ans, malgré une récente extension de validité pour les visas B1/B2 et F1.

En Zimbabwe et en Éthiopie, la situation s’est aggravée avec la suspension des services de visa de routine et l’annulation répétée des entretiens, tandis qu’au Maroc, des vérifications renforcées et des modifications procédurales ont allongé les délais de traitement. Les autres pays concernés, dont la Zambie, le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et l’Égypte, font face à des attentes prolongées et à des rendez-vous limités, montrant que le problème est systémique sur tout le continent.

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Tourisme: le Maroc, 1er en Afrique du nord et 13e au monde

11. November 2025 um 10:23

Le Maroc a accueilli 16,6 millions de touristes entre janvier et octobre 2025, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente, selon les chiffres annoncés par la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor. Cette progression confirme la reprise dynamique du secteur et renforce la position du royaume comme leader du tourisme en Afrique.

Le pays a d’ailleurs décroché la 13e place mondiale dans le dernier classement de l’Organisation mondiale du tourisme (UN Tourism), se hissant parmi les destinations les plus visitées au monde.

Ce résultat s’inscrit dans le cadre de la feuille de route nationale du tourisme 2023-2026, qui vise à faire du Maroc une destination compétitive, durable et diversifiée. Le pays ambitionne d’atteindre 26 millions de visiteurs d’ici 2030, en lien avec sa stratégie de diversification économique et la préparation de la Coupe du Monde 2030, qu’il coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.

Depuis 2023, le Maroc a ajouté 43 000 nouveaux lits hôteliers, soutenu par des investissements publics et privés. Parmi les projets phares figure le partenariat entre Alliances Group et Rixos Hotels, d’un montant de 1,5 milliard de dirhams, destiné à créer trois nouveaux complexes touristiques à Marrakech et Larache.

Cette dynamique traduit la confiance des investisseurs dans le potentiel touristique du pays, porté par la modernisation des infrastructures, la promotion du tourisme haut de gamme et une meilleure connectivité aérienne.

Avec cette croissance continue, le Maroc confirme son statut de destination mondiale incontournable, tout en illustrant la montée en puissance de l’Afrique du Nord dans l’économie mondiale du voyage.

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La Tunisie lance une plateforme numérique pour simplifier la création des sociétés communautaires

11. November 2025 um 09:47

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a officiellement lancé le registre national des sociétés communautaires, une nouvelle plateforme numérique accessible sur alahlia.tn. Ce portail vise à faciliter la création, la gestion et le suivi des sociétés communautaires en Tunisie, marquant une avancée importante vers la digitalisation de l’administration.

Cette plateforme offre un parcours numérique complet: inscription en ligne, accès aux textes juridiques, espace documentaire, sauvegarde sécurisée des données et suivi des réponses administratives. 

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiane Hemissi, a indiqué que ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale de modernisation de l’administration et d’interopérabilité des systèmes numériques, afin de rapprocher les services publics des citoyens.

Sur le plan économique, Riadh Chaouad a souligné que la gestion du dossier des sociétés communautaires relève désormais de son ministère, conformément au décret-loi n°3 de 2025, qui modifie le décret-loi n°15 de 2022. Ce nouveau cadre réduit le nombre minimal de participants et le capital exigé pour la création d’une société communautaire, tout en instituant le registre national pour renforcer la gouvernance du secteur.

Le ministre a également rappelé que la Tunisie compte actuellement 230 sociétés communautaires, regroupant environ 15 000 participants, dont 2 400 diplômés de l’enseignement supérieur. Parmi elles, 60 sociétés ont déjà démarré leurs activités, générant 380 emplois, tandis que 88 sociétés ont reçu un avis de financement.

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Le ministère de l’Industrie ouvre un concours pour recruter ces profils

11. November 2025 um 09:15

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie vient d’annoncer l’ouverture d’un concours externe pour le recrutement de neuf ingénieurs principaux, trois techniciens et trois administrateurs. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des compétences au sein du ministère et de la modernisation de ses structures techniques et administratives.

Les candidats intéressés sont invités à consulter le texte complet de l’annonce, les conditions de participation et les modalités de dépôt des candidatures sur le site officiel dédié aux concours: https://rec.e-industrie.gov.tn. L’inscription en ligne est ouverte du 10 novembre au 10 décembre 2025.

Le concours vise à attirer de nouveaux profils qualifiés pour répondre aux besoins croissants du secteur industriel et énergétique, un domaine stratégique pour le développement économique du pays. 

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L’Afrique attire les géants des centres de données

11. November 2025 um 08:25

Le marché africain des centres de données entre dans une nouvelle ère d’expansion. Après Digital Realty, qui a inauguré fin octobre un centre de données à Accra, au Ghana, c’est au tour du géant américain Equinix d’annoncer un investissement de 22 millions USD pour la construction d’un nouveau site à Lagos, au Nigeria. Baptisée LG3, cette installation devrait entrer en service au premier trimestre 2026 et marquer une étape majeure dans la transformation numérique du continent.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie d’expansion africaine d’Equinix. L’entreprise prévoit d’injecter 100 millions USD sur le continent au cours des deux prochaines années, dans le cadre d’un plan global de 390 millions USD sur cinq ans, annoncé en février 2024. Présente en Afrique depuis son entrée sur le marché en 2022, après l’acquisition du fournisseur nigérian MainOne pour 320 millions USD, Equinix a déjà étendu son réseau au Ghana, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud, où elle a inauguré son premier centre de données en octobre 2024.

Le nouveau centre LG3 sera implanté sur Victoria Island, au cœur du hub économique nigérian. Il offrira une surface de 610 m² sur quatre étages et proposera des services de colocation et de connectivité avancée destinés aux entreprises locales et internationales.

De son côté, Digital Realty, autre géant américain de l’infrastructure numérique, poursuit également son déploiement sur le continent. Son centre d’Accra, baptisé ACR2, dispose d’une capacité informatique de 1,7 MW et peut accueillir jusqu’à 500 racks. Ce projet s’inscrit dans un plan d’investissement de 500 millions USD sur dix ans annoncé dès 2021, confirmant l’intérêt croissant des investisseurs pour l’Afrique de l’Ouest.

Ces projets illustrent un mouvement plus large: celui d’un continent en pleine montée en puissance numérique. D’après le rapport Data Centres in Africa publié par Oxford Business Group en avril 2024, l’Afrique aurait besoin d’environ 1 000 MW supplémentaires de capacité et de 700 nouvelles installations pour répondre à la demande. Le marché africain des centres de données devrait ainsi passer de 1,94 milliard USD en 2025 à 3,85 milliards USD en 2030, selon Mordor Intelligence, soit une croissance annuelle moyenne de près de 15%.

Pour l’heure, le continent ne représente encore que moins de 2% de l’offre mondiale en matière de centres de colocation, et plus de la moitié de cette capacité est concentrée en Afrique du Sud. Mais la dynamique s’accélère. Des hubs comme Lagos, Accra ou Nairobi deviennent des pôles stratégiques où se croisent innovation, talents et infrastructures.

Au-delà des chiffres, cette ruée vers les data centers traduit la course à la connectivité et à la souveraineté numérique. Les grands opérateurs mondiaux y voient un relais de croissance et un moyen de rapprocher leurs services des utilisateurs africains. Les gouvernements, eux, y perçoivent un instrument de développement et d’attractivité économique.

Pour le continent, les enjeux sont multiples: sécuriser les données localement, soutenir l’émergence d’un écosystème tech performant, et créer des milliers d’emplois qualifiés dans les métiers du cloud et des infrastructures numériques.

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La fondation Gates consacre 1,4 milliard $ pour l’agriculture africaine

10. November 2025 um 16:36

La Fondation Bill & Melinda Gates vient d’annoncer un engagement d’au moins 1,4 milliard de dollars d’ici à 2029 pour aider les agriculteurs d’Afrique subsaharienne et d’Asie à s’adapter aux effets du changement climatique. L’annonce a été faite par le directeur général de la fondation, Mark Suzman, à la veille de la COP30 qui se tient au Brésil. 

L’objectif est clair: soutenir des innovations capables de préserver les rendements agricoles menacés par la hausse des températures, la raréfaction de l’eau et la variabilité des saisons. Les financements viseront à développer des solutions pratiques, allant des biofertilisants à base de micro-organismes aux outils numériques d’aide à la décision, en passant par la cartographie de la santé des sols. Ces technologies permettront aux petits producteurs d’adapter leurs pratiques pour compenser la baisse de 10 à 20% des rendements prévue pour les principales cultures du continent en l’absence de mesures d’adaptation.

L’Afrique reste la plus exposée à cette crise: environ 95% des terres agricoles y dépendent encore des pluies, selon l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI). Les saisons, autrefois régulières, sont devenues imprévisibles, entraînant des pertes de récoltes et une insécurité alimentaire croissante.

La Fondation Gates mise sur des initiatives déjà éprouvées. Le Centre international de la pomme de terre, par exemple, a créé une variété résistante au mildiou au Pérou grâce à un précédent financement de la fondation. 

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La Tunisie première en Afrique dans les chaînes de valeur vertes

10. November 2025 um 16:18

La Tunisie confirme sa position de pionnière en Afrique dans la transition énergétique mondiale. D’après le Greenplexity Index 2024, publié le 5 novembre par The Growth Lab de la Harvard Kennedy School, le pays se hisse à la 33e place mondiale.

Cet indice, qui couvre 145 pays, mesure la diversité et la complexité technologique des économies engagées dans la production et la transformation des technologies vertes. Il met en avant les pays capables d’aller au-delà de l’extraction de ressources naturelles pour développer des produits à plus forte valeur ajoutée, essentiels à la décarbonation mondiale.

Le bon classement de la Tunisie s’explique par la solidité de ses clusters industriels, notamment dans les secteurs de l’électrotechnique, des matériaux composites et des composants mécaniques. Le pays exporte aujourd’hui des câbles électriques isolés, des fibres de verre, des plaques d’aluminium et des barres de nickel, témoignant d’une montée en gamme industrielle fondée sur le savoir-faire technique et l’intégration technologique.

Ces performances traduisent la capacité de la Tunisie à s’inscrire dans les chaînes de valeur mondiales liées à la transition énergétique, un domaine où la demande internationale explose, notamment pour les véhicules électriques, les énergies renouvelables et les systèmes d’efficacité énergétique.

Le Maroc et l’Égypte dans le sillage tunisien

Sur le continent, le Maroc arrive en deuxième position avec un 58e rang mondial, suivi de l’Égypte (64e), l’île Maurice (67e) et l’Afrique du Sud (69e). Ces pays renforcent eux aussi leurs capacités dans les technologies vertes, mais restent en retrait par rapport à la diversité industrielle tunisienne.

Le top 10 africain est complété par le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Tchad, ce dernier fermant la liste avec une 89e place mondiale.

À l’échelle internationale, les économies les plus avancées conservent leur avantage. Le Japon occupe la première place du classement, suivi de l’Allemagne, de la République tchèque, de la France et de la Chine. Ces pays illustrent le rôle central de l’innovation et de la sophistication technologique dans la croissance verte.

Grâce à une industrie en évolution constante et à une base technologique solide, la Tunisie se positionne aujourd’hui comme un acteur clé de la transition énergétique en Afrique, capable d’attirer de nouveaux investissements et de consolider son rôle dans la chaîne mondiale de la décarbonation.

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En 2026, le carburant coûtera-t-il moins cher pour les Tunisiens?

10. November 2025 um 11:28

Les prix mondiaux de l’énergie devraient connaître une nouvelle décrue spectaculaire au cours des deux prochaines années. Selon le dernier Commodity Markets Outlook publié en octobre 2025 par la Banque mondiale, l’indice global des prix de l’énergie reculera de 12% en 2025, puis de 10% supplémentaires en 2026. Cette tendance s’explique avant tout par un excédent croissant de pétrole sur les marchés mondiaux, combiné à une demande qui stagne.

Le rapport prévoit que le prix du baril de Brent chutera à 68 dollars en 2025, contre 81 dollars en 2024, avant de descendre encore à 60 dollars en 2026. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ont en effet relevé leurs quotas de production, tandis que la croissance économique mondiale reste atone et que la transition vers les véhicules électriques réduit la demande de carburants fossiles.

«L’offre mondiale de pétrole dépasse largement la demande», souligne le rapport, estimant que l’excédent de production en 2026 sera supérieur de 65% au dernier pic enregistré en 2020.

Cette abondance d’or noir exerce une pression baissière sur l’ensemble des marchés énergétiques. Le charbon australien devrait ainsi perdre encore 7% de sa valeur en 2026, et les prix du gaz naturel afficheront des trajectoires contrastées: en hausse de 11% aux États-Unis, mais en baisse de 11% en Europe, à mesure que l’Union européenne réduit ses importations en provenance de Russie.

La Banque mondiale anticipe toutefois un léger rebond en 2027, avec une hausse de 6% de l’indice énergétique, mais prévient que les risques demeurent orientés à la baisse. Une croissance mondiale plus faible que prévu ou une nouvelle vague de surproduction pourraient accentuer la chute des cours.

En revanche, des tensions géopolitiques accrues ou de nouvelles sanctions sur le pétrole russe pourraient momentanément inverser la tendance.

Pour les pays importateurs d’énergie, cette évolution pourrait s’avérer bénéfique. La baisse des prix du pétrole «offre une occasion de réduire les subventions énergétiques et de réorienter les dépenses publiques vers la santé, l’éducation ou la transition climatique», souligne la Banque mondiale.

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