Une étude récente menée par un laboratoire de l’Institut Pasteur de Tunisie, sur le coût et les effets de la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), a révélé l’importance de cette vaccination en tant que mesure efficace pour réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus.

La même étude indique que la vaccination contre le HPV réduit les coûts élevés du traitement du cancer du col de l’utérus à un stade avancé.

Le papillomavirus est à l’origine d’un certain nombre de cancers, notamment le cancer du col de l’utérus, mais il peut être prévenu par la vaccination et un dépistage précoce, selon l’étude.

Les résultats de cette étude ont été présentés la semaine dernière lors d’une journée scientifique à l’Institut Pasteur de Tunis, en présence d’environ 80 participants, dont des représentants du ministère de la Santé, des experts en santé, des économistes de la santé, des membres d’associations scientifiques et des représentants de l’UNICEF.

Il importe de mentionner que le cancer du col de l’utérus est le quatrième cancer le plus fréquent chez les femmes en Tunisie en 2023, selon les statistiques officielles du département d’épidémiologie de Institut Salah Azaïz. En 2025, le ministère de la Santé prévoit d’inclure pour la première fois la vaccination contre le cancer du col de l’utérus dans le calendrier national de vaccination des jeunes filles âgées de 12 à 14 ans.