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Gestern — 08. Januar 2025Haupt-Feeds

Autour du Stambali à Ennejma Ezzahra : Un voyage musical entre mystique et mémoire

08. Januar 2025 um 17:30

Porté par trois artistes, Salah Ouergli, dernier maître vivant de ce savoir à la fois musical, culturel et spirituel, Khaled Haddad, gardien d’un héritage familial profond, et Mehdi Belhassen, musicien et chercheur, porteur du gougai,  ce projet est présenté comme un lien vivant entre passé et avenir, avec l’ambition de faire résonner cette musique à nouveau à travers le monde.

Le Centre des musiques arabes et méditerranéennes (Cmam)— Palais Ennejma Ezzahra— organise, dans le cadre du deuxième rendez-vous de son nouveau Salon culturel à vocation artistique, «Majales Ennejma Ezzahra», une matinée musicale, le vendredi 10 janvier 2025 consacrée au Stambali.

Animée par le trio «Ganadima Stambali», gardien des secrets du stambali, la manifestation propose un voyage musical entre mystique et mémoire, explorant une tradition en voie de disparition qui tente de reprendre vie en réintégrant le gougai, un violon monocorde d’origine africaine.

Porté par trois artistes, ce projet est présenté comme un lien vivant entre passé et avenir, avec l’ambition de faire résonner cette musique à nouveau à travers le monde.

Enraciné dans la tradition spirituelle du stambali, le trio est composé de Salah Ouergli, dernier maître vivant de ce savoir à la fois musical, culturel et spirituel, Khaled Haddad, gardien d’un héritage familial profond, et Mehdi Belhassen, musicien et chercheur, porteur du gougai, le seul instrument à archet de la famille des vièles utilisé dans la musique stambali, une tradition musicale et rituelle tunisienne d’origine africaine, mêlant musique, danse et pratiques spirituelles, caractérisée par l’utilisation d’instruments, tels que le «gombri», (instrument à trois cordes), considéré l’instrument roi du stambali, celui qui touche les profondeurs de l’âme jusqu’à la transe d’où la spécificité de cet art festif autant que médiatif.

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A l’espace Art et culture Hédi Turki «Génération 70 et leurs invitées»

07. Januar 2025 um 17:30

Une exposition d’arts plastiques qui s’intitule «Génération 70 et leurs invitées» a débuté depuis samedi dernier à l’espace Art et culture Hédi Turki, et se poursuivra jusqu’au jeudi 23 janvier 2025.

Cette première exposition de l’année 2025, dont le vernissage a eu lieu ce samedi 4 janvier, réunit «une collection unique de tableaux qui célèbre la créativité et l’émotion à travers l’art», a annoncé l’espace Hédi Turki, baptisé au nom de l’artiste-plasticien Hédi Turki.

L’exposition est placée sous le commissariat du grand artiste peintre Aly Zenaïdi qui est actif depuis les années 70 dans le cadre d’expositions en Tunisie et à l’étranger.

Dans une déclaration, vendredi, à l’agence TAP, Aly Zenaïdi a présenté une exposition composée d’une sélection de 24 tableaux de 7 artistes peintres dont deux artistes femmes invitées. Il a indiqué sa participation à «Génération 70 et leurs invitées», une exposition regroupant des œuvres d’artistes comme «Fathi Ben Zakkour, le benjamin de l’Ecole de Tunis, Sylvain Monteleone, un des derniers peintres italiens de Tunisie, ainsi que les artistes autodidactes Ezzine Harbaoui et Nejib Rokbani».

Les invitées de «Génération 70» sont Aida Kchaou, artiste plasticienne activiste pour les causes environnementales basée à Sfax, et Amel Kebaïli, artiste plasticienne autodidacte basée à Korba, au Cap Bon. Elles appartiennent aux générations suivantes des années 70.

Selon Aly Zenaïdi, l’exposition permet « la rencontre des générations avec pour objectif de rapprocher les artistes des années 70 de ceux des générations suivantes», indiquant que la plupart des œuvres sont réalisées sur de la toile et chacun des artistes est reconnaissable à son style.

Le commissaire de l’exposition présente une collection de tableaux qui « donne une idée sur la peinture des années 70 qui est assez importante ». Il qualifie une peinture « issue des élèves des professeurs rebelles dans leur style de peinture qui tranche avec la tradition liée à l’Ecole de Tunis…».

Cette première exposition devra être suivie d’une autre, avec l’ambition de faire connaître l’œuvre des artistes des années 70, a fait savoir le Commissaire de l’exposition. Son souci est de rassembler un plus grand nombre d’artistes de la génération 70 qui sont peu connus du grand public.

Depuis ses débuts au milieu des années 70, Aly Zenaïdi continue son épopée d’un plasticien habité par la couleur et les lumières d’une ville multiculturelle et multiethnique qui a tant inspiré les artistes, les écrivains et les cinéastes, Tunis et sa Médina classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le plasticien est un ancien universitaire qui continue d’innover et d’élargir sa collection d’œuvres. Après avoir été enseignant d’éducation plastique au lycée, il avait intégré l’Ecole des beaux-arts de Tunis en tant que professeur de dessin analytique puis l’Institut supérieur d’animation pour la jeunesse et la culture, Bir El Bey, où il a enseigné les arts plastiques. Artiste novateur de la scène plastique tunisienne, Aly Zenaïdi continue de suivre la même démarche d’un parcours singulier entamé il y a cinquante ans.

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