Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 05. Juli 2025Haupt-Feeds

Vient de paraître – une coédition EPMM/ALIF-AMVPPC : Il était une fois Kerkena

Von: Alya HAMZA
05. Juli 2025 um 18:10

« Îles et îlots ont une histoire ancienne et une richesse naturelle singulière que les insulaires préservent en continuant, entre autres, à pratiquer des techniques de pêche en harmonie avec leur environnement ».

La Presse — Les îles, on le sait bien, ont toujours quelque chose de magique. Poussières de terre jetées dans les flots, elles semblent toujours prêtes à larguer les amarres. Ces territoires qui se trouvent à la frange du solide et du liquide sont les lieux de tous les possibles : ceux par où sont arrivés les envahisseurs, mais aussi les civilisations.

Ceux qui ont servi de refuges mais aussi de lazarets et de prisons. Et c’est pour cela certainement qu’il y a une spécificité insulaire qui se traduit dans les traditions, les artisanats, les cuisines et tout aussi sûrement dans les caractères de leurs habitants.

A Kerkena, l’archipel de la charfiya, plus que tout autre lieu, le visiteur curieux découvre un autre univers.

Les éditions Alif et leur collection « Saveurs et savoir-faire » se sont intéressées à cette spécificité et viennent d’éditer un livre consacré à l’île. Sous le titre « Kerkena, l’archipel de la charfiya », ils nous présentent cette île pas comme les autres.

«Îles et îlots ont une histoire ancienne et une richesse naturelle singulière que les insulaires préservent en continuant, entre autres, à pratiquer des techniques de pêche en harmonie avec leur environnement ». A Kerkena, et nulle part ailleurs, on peut posséder des arpents de mer, et rencontrer des femmes « raïs-pêcheur ».

La charfiya, cette technique de pêche transmise de génération en génération, a été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Alors oui, Kerkena, ce ne sont pas seulement de somptueux couchers de soleil et une mer turquoise, c’est bien plus que cela, et le livre le montre bien.

Education : Quand les enfants parlent d’environnement

Von: Alya HAMZA
05. Juli 2025 um 17:40

La Presse — C’était émouvant de voir nos chères petites têtes, brunes ou blondes, évoquer avec une maestria étonnante les problèmes de l’eau, de compost, de recyclage et autres sujets touchant à l’environnement qui, pour nous, à leur âge, auraient été aussi abscons que des hiéroglyphes égyptiens.

C’était à l’Ecole Robert-Desnos, et les petits, fiérots et touchants, parlaient en mots savants de stress hydrique, de consommation responsable, et de développement durable.

Ils ne faisaient pas qu’en parler d’ailleurs.

Ayant travaillé toute l’année à ces problèmes environnementaux, s’étant familiarisés avec le vocabulaire et la problématique, ils avaient, avec l’aide de leurs enseignants, d’associations et de scientifiques, réalisé une série de capsules vidéos sur le thème : «Qu’est-ce que ça peut faire ?»

De façon ludique et joyeuse, les enfants nous expliquaient l’impact sur le futur de nos comportements quotidiens.

Pour ce faire, ils avaient dessiné un story-board, enregistré leurs voix, et confié la réalisation de ces capsules à un technicien professionnel.

C’est ainsi que nous avons suivi l’aventure d’une goutte d’eau pour évoquer le stress hydrique, que nous avons reçu un véritable cours de consommation responsable expliqué aux adultes, et appris à faire du compost.

Il n’est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants à respecter la planète. Ils s’en souviendront et leurs parents aussi.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Vient de paraître – « Je m’appelle Hanna » de David Khayat : Une allégorie de la vie et de la mort

Von: Alya HAMZA
03. Juli 2025 um 18:30

Il est un jardin pas tout à fait secret de David Khayat, c’est sa carrière de romancier. On lui doit en effet plusieurs ouvrages de fiction, dont ce dernier paru aux éditions Albin Michel.

La Presse — Le professeur David Khayat, cancérologue franco-tunisien de renommée mondiale, est connu pour avoir fondé et dirigé l’Institut National du Cancer en France, et avoir longtemps dirigé le service d’oncologie de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Ce qu’on sait moins de lui, c’est que ce bon vivant qui a côtoyé la mort tout au long de sa carrière, est un  amateur éclairé de bonne cuisine tunisienne, est l’ami des grands chefs, passe volontiers aux fourneaux lui-même, et a passé son CAP à près de 70 ans. On doit au professeur Khayat de nombreux ouvrages savants.

Mais il est un jardin pas tout à fait secret de David Khayat, c’est sa carrière de romancier. On lui doit en effet plusieurs ouvrages de fiction, dont le dernier paru aux éditions Albin Michel : « Je m’appelle Hanna ».

Bien sûr, il s’agira de ce que David Khayat connait le mieux : la lutte entre la vie et la mort.

Mais c’est sous forme d’une allégorie que le médecin raconte cette éternelle bataille.

Son héroïne Hanna est une incarnation du cancer qui ronge Esther. Hanna est en guerre, cernée par des ennemis invisibles, vulnérable. Face à elle, Esther, vaillante, est prête à l’affronter.

Laquelle des deux survivra ? 

Incarner le cancer en une figure féminine, en faire une guerrière, est, il faut l’avouer, assez audacieux.

Seul David Khayat pouvait se permettre de dédramatiser ainsi la maladie.

Le 5 juillet, NOR-BE à Dougga : Que le rêve devienne réalité

Von: Alya HAMZA
01. Juli 2025 um 18:50

Un grand musicien, un jour, lui a dit : tu pourras faire tout ce que tu veux. Il l’a pris au pied de la lettre, et a inventé une musique personnelle, inspirée et inspirante.

La Presse — Nor-Be, un musicien étrange venu d’ailleurs. D’où très exactement ? Difficile à cerner: né en Slovaquie, voyageur aux semelles des vents musicaux, il a vécu et travaillé tout autour de la Méditerranée, en Grèce, à Malte, en Tunisie à plusieurs reprises, faisant son miel de sonorités, d’harmonies, d’échos et de rythmes.

Un grand musicien, un jour, lui a dit : tu pourras faire tout ce que tu veux. Il l’a pris au pied de la lettre, et a inventé une musique personnelle, inspirée et inspirante selon les termes qu’il aime à employer dans son vocabulaire.

Compositeur brillant, guitariste virtuose, il évolue entre musique classique, rock, jazz, récusant les clivages, universalisant les inspirations, métissant les harmonies avec audace et talent.

Nor-Be aura cet été 49 ans, ce qui aurait été anecdotique si ce n’avait également été l’âge anniversaire du festival de Dougga.

Pour cette double célébration, il fallait voir grand, offrir et s’offrir de l’inédit, de l’exceptionnel. 

Aussi pour ce concert, intitulé avec à- propos et justesse: «Dream come true», Nor-Be a invité à l’accompagner le prestigieux Jeune Orchestre Symphonique de Barcelone, 65 jeunes talents dirigés par un chef d’orchestre à la réputation mondialement reconnue : Carlos Checa.

Jamais la scène antique et les pierres millénaires n’avaient reçu un tel aréopage de musiciens.

Le compositeur, qui a joué avec les plus grands musiciens, qui a déjà collaboré avec l’orchestre de Moscou ou l’orchestre de Prague, nous offrira un concert inspiré de son ancrage tunisien, un pays auquel il s’est attaché, un peuple qu’il a aimé découvrir et auquel il rend hommage.

C’est ainsi qu’il alternera compositions classiques et créations contemporaines, que l’orchestre symphonique jouera avec un groupe rock-jazz aux sonorités singulières, et que les solos intimistes succèderont aux grands élans orchestraux.

Carmen de Bizet, Mambo de Bernstein alterneront avec Echoes of life et All for you.

Et pour clôturer cette célébration unique, Nor-Be a choisi une œuvre traditionnelle joyeuse alliant les rythmes tunisiens  et andaloux avec l’iconique « Mahla Layali Echbilia », hymne aux nuits de Séville.

Il a invité à l’accompagner plusieurs musiciens de renom dont le célèbre jazzman Faouzi Chekili.   

Et pour que cette célébration soit complète, pour que le public tunisien puisse adhérer totalement à cette rencontre exceptionnelle, pour que vibrent ces rythmes inédits au cœur du pays antique, pour que le rêve devienne réalité, Nor-Be a souhaité que les droits d’entrée soient aussi accessibles que faire se peut. 

❌
❌