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Mes Humeurs: Lectures d’automne 1

22. September 2024 um 09:30

C’est la rentrée des classes, commence le temps des études, du travail et… de la lecture. Ces derniers jours, je me suis penché sur des ouvrages que j’avais gardés au chaud depuis un long moment. Des livres pas nécessairement récents, mais qui captivent par leurs thèmes, leur style, leur auteur. Leur vie.

Jamais déçu de la lecture des écrits de Jean Echenoz, un auteur sûr, dont le style est reconnaissable à l’odeur de ses mots et au goût de ses sujets.

J’ai lu la plupart de ses ouvrages, je vous en parlerai dans les prochaines humeurs avec plaisir, Récemment, coup sur coup… Je viens de terminer «14» et «La vie de Gérard Fulmard», tous deux parus chez son éditeur Minuit.

Le premier, très court (125 pages), fascinant, aborde les destins de 4 hommes, amis de comptoir et de pêche, qui ont participé à la guerre de 14, issus des classes moyenne et ouvrière de Vendée (ouest de la France), et, en second plan, il y a Blanche, une femme restée au village, enceinte de l’un d’eux. Pendant que les amis sont au front, Blanche attend son amant, comme des dizaines de milliers de jeunes femmes de cette période. Les autorités ont annoncé que cette guerre, qui se déroule à l’est, ne durera pas plus de 4 jours, toute la population y a cru, la considérant comme une sorte de promenade de santé, pensait-on ; elle durera 4 ans avec son lot de malheurs et des millions de morts. Une histoire de guerre et d’amitié ? Les deux, mon général. Des romans de cette guerre, il y en a eu et de très bons, l’inénarrable Journaux de guerre d’Ernst Jünger, A l’Ouest, rien de nouveau de Erich Maria Remarque…

Les 4 amis se retrouvent dans le même régiment, un seul d’entre eux échappera au charnier. Il revient au village sans bras droit, rencontre Blanche, lui fait un enfant.. Un très beau sujet sur l’amitié, la séparation, la guerre et ses conséquences.

Mécaniquement (une habitude), j’ai souligné des phrases, des paragraphes, des images ; toujours ravi, étonné, ébloui par la plume d’Echenoz. Extraits : «Dehors, fond sonore de dimanche : tout est plus silencieux qu’en semaine, à la façon de n’importe quel dimanche mais pas seulement, pas le même silence que d’habitude, comme si restait un écho résiduel des clameurs de ces derniers jours, des fanfares et des ovations». Puis, cette image qui me renverse, elle décrit un homme riche et son domicile. «Depuis la rue, on distinguait d’assez loin la façade en granit jaune et bleu, mince, haute, étroitement verrouillée comme son propriétaire». Et les descriptions de la guerre ne sont pas moins éclatantes, comme cet exemple, beau comme la musique «Canon tonnant en basse continue…». Gérard Fulmard attend.

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Les scandales de Netanyahu sur écran

18. September 2024 um 10:00

 

Combien de fois, ici même, sur nos colonnes, nous avons évoqué, dénoncé, insisté sur les malversations glanées ici et là au cours de nos lectures sur le sujet. Il s’agit des prévarications et autres abus du dirigeant assassin, qui a fait de Gaza un immense cimetière (41 252 morts) et de sa gouvernance une propriété privée : Netanyahu.

Des scandales, ce dernier s’en soucie comme d’une guigne, il l’a montré à plusieurs reprises, soit par son silence ou par ses réponses bancales,  mais s’il y a une chose à laquelle il tient, c’est d’éviter les procès qui l’attendent pour corruption et autres forfaits et abus de pouvoir.

Inculpé il y a cinq ans pour corruption, abus de confiance et fraude, Netanyahu est poursuivi dans trois procès toujours en cours. Dans un des dossiers, il est accusé d’avoir accordé des faveurs au patron de la principale compagnie de télécommunications israélienne, en échange d’une couverture médiatique favorable. Une autre affaire porte sur des cadeaux d’une valeur de 300 000 dollars sous forme de cigares, bijoux, champagne et autres gadgets gracieusement offerts par un producteur israélien d’Hollywood, et par un milliardaire australien.

Le 9 septembre 2024, un jour qui fera date dans l’histoire de la politique israélienne et qui ébranlera à terme le camp de la droite. En ce jour, au Festival du film de Toronto, un documentaire (non finalisé) est présenté pour la première fois, son titre « The Bibi Files », il traite des compromissions de Bibi (nom donné par Biden au Premier ministre israélien quand il officiait à l’ambassade d’Israël à Washington) et de ses alliés dans le gouvernement et leur responsabilité dans le génocide des Palestiniens. Le documentaire révèle une affaire pécuniaire, sensible, elle a fait grand bruit dans les médias occidentaux (télés, journaux, sites d’informations etc.) au point que, quelques heures avant sa projection, le Premier ministre israélien en personne, qui manipule les affaires de l’Etat comme bon lui semble, a tenté de bloquer sa diffusion.

Alex Bloom, coréalisatrice qui a visionné des milliers de rushes, raconte que, pendant deux heures captivantes, « The Bibi Files» plonge le spectateur au cœur des interrogatoires de Netanyahu, de sa famille, de ses amis et de son équipe, ainsi que d’un ancien ministre israélien des Finances. »  Parallèlement, une série d’experts décryptent les rouages de ces compromis moraux et les conséquences de la cupidité des élites sur la situation géopolitique de la région. Espérons que le film sera distribué partout dans le monde. Affaire à suivre.

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Mes Humeurs: Taylor Swift versus Elon Musk

15. September 2024 um 10:51

Le débat télévisé à suspense, très suivi de la course à la Maison Blanche, qui a opposé dans la nuit du mardi 10 septembre Kamala Harris à Donald Trump, a fait couler beaucoup d’encre et, bien sûr, généré des millions d’images, d’analyses, de prises de position et de commentaires. Chaque clan, républicains et démocrates, revendique l’exploit de son chef. C’est l’essence même de la politique.

Quant aux observateurs et spécialistes de la politique américaine, ils sont quasi unanimes sur le débat qu’ils qualifient de plat, morne, ennuyeux, sans hauteur ni relief.

Mais ce qui apparaît nouveau dans ce duel, c’est un match parallèle, non moins important (et apparemment plus palpitant), qui tient des millions d’Américains en haleine, il oppose, non pas deux candidats qui défendent chacun son programme politique, mais deux éminences de la communication, l’une, Taylor Swift, soutient Kamala Harris, l’autre, Elon Musk, défend Trump.

Taylor Swift, une superstar de 34 ans, chanteuse et icône pop américaine, de notoriété exceptionnelle, idole des temps modernes, appuyée par plus 283 millions d’abonnés sur Instagram et…bête noire des trumpistes. Imaginez son poids sur l’opinion publique. Figurez-vous qu’à l’issue du débat Kamala-Trump, elle a annoncé, mardi 10 septembre, qu’elle voterait pour la candidate démocrate, car, déclare-t-elle : «elle (Kamala Harris) se bat pour les causes et les droits auxquels, je crois». L’annonce a immédiatement eu l’effet escompté : en un peu plus d’une heure de temps, la publication sur Instagram devenue virale a accueilli 3,6 millions «J’aime». Et ça ne fait que commencer. Le challenger de Swift est Elon Musk, homme d’affaires de génie, hors pair, super puissant, un poids lourd de l’économie et des finances,  il est le patron de la «Big Tech», du réseau X, ex-Twitter, aux commandes de Tesla Motor et conquérant de l’espace avec SpaceX (les navettes spatiales) ;  il milite depuis des semaines pour le candidat républicain, et envisage même une participation active ( et bénévole) dans le gouvernement Trump (si ce dernier est élu),  il serait, comme le lui a proposé son candidat, un conseiller du gouvernement. En somme c’est un homme d’affaires qui a réussi, un personnage qui rassure les cours de la Bourse, les fonds de pension des retraités (un électorat de poids aux Etats-Unis). Mais à force de mépriser et d’insulter les médias (ils ne valent rien, disait-il) pour rendre indispensable son réseau X, Musk a ébréché son image.  Lui, a le mérite d’être très riche, cela compte dans les élections, il a promis de donner 40 millions de dollars par mois pour la campagne de son candidat.

Taylor Swift mise sur le nombre impressionnant de ses «followers» de tous âges et… sur l’avantage acquis de Kamala Harris suite au débat des deux candidats (selon plusieurs médias dont CNN). Swift ou Musk ? Les deux adversaires affûtent leurs armes, le suspense a commencé, Rendez-vous le 5 novembre 2024.

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