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Zlecaf : Pour réussir la transformation du commerce intra-africain

17. September 2024 um 10:14

 

Lancée officiellement en janvier 2021, la Zlecaf réunit 54 des 55 pays africains, couvrant un marché de plus de 1,3 milliard de personnes avec un produit intérieur brut combiné de 3,4 billions de dollars, cet accord historique s’inscrit dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui promeut une Afrique intégrée, prospère et pacifique, et a pour objectif de stimuler le commerce intra-africain en réduisant les barrières commerciales.

La Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est une initiative ambitieuse de l’Union africaine visant à créer le plus grand marché commun du monde en termes de nombre de pays participants. Lancée officiellement en janvier 2021, la Zlecaf réunit 54 des 55 pays africains, couvrant un marché de plus de 1,3 milliard de personnes avec un produit intérieur brut combiné de 3,4 billions de dollars, cet accord historique s’inscrit dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui promeut une Afrique intégrée, prospère et pacifique, et a pour objectif de stimuler le commerce intra-africain en réduisant les barrières commerciales, facilitant ainsi une plus grande circulation des biens, des services et des personnes à travers le continent.

Dans ce cadre, Mohamed Adem Mokrani, avocat et consultant économique, a mentionné que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) a pour principaux objectifs de créer un vaste marché unique pour les biens et services sur l’ensemble du continent africain, de faciliter la libre circulation des personnes, d’encourager un développement socioéconomique inclusif et durable, de renforcer la compétitivité des économies africaines, de promouvoir l’industrialisation et la diversification économique, ainsi que de coordonner les politiques économiques et commerciales des Etats membres. En établissant un marché commun, la Zlecaf cherche à réduire les barrières tarifaires et non tarifaires, ce qui devrait stimuler considérablement les échanges intra-africains.

Diversifier les exportations

«Cette initiative a le potentiel de transformer le commerce intra-africain de manière significative. En éliminant progressivement les droits de douane et les obstacles non tarifaires, la Zlecaf pourrait augmenter le volume des échanges intra-africains, les estimations prévoyant une augmentation de 30 à 80%, entraînant une hausse des revenus économiques d’environ 7%. Elle vise également à diversifier les exportations africaines, en encourageant la production de produits manufacturés et de services, au-delà des matières premières. Cela pourrait non seulement créer des emplois, mais aussi stimuler le processus d’industrialisation sur le continent», assure Mokrani.

Il assure, d’autre part, que la Zlecaf pourrait réduire la dépendance de l’Afrique aux importations extérieures, en renforçant les chaînes de valeur régionales et en améliorant ainsi la sécurité alimentaire et énergétique. La concurrence accrue sur le marché intra-africain pourrait également inciter les entreprises à améliorer leur efficacité et leur productivité, les rendant plus compétitives au niveau mondial. La création de ce marché commun facilitera une plus grande intégration des économies régionales, simplifiant les échanges transfrontaliers et unifiant ainsi le marché continental.

Enfin, la Zlecaf a pour ambition de promouvoir une croissance économique inclusive en se concentrant sur les groupes marginalisés, comme les femmes et les jeunes, et en offrant des opportunités aux micro, petites et moyennes entreprises. En stimulant le développement industriel et la diversification économique, elle vise à améliorer les conditions de vie sur le continent et à réduire les inégalités de revenus. En somme, la Zlecaf représente une initiative majeure pour transformer l’économie africaine, en augmentant le commerce intra-africain, en diversifiant les économies et en favorisant un développement durable et inclusif. La réussite de cette transformation dépendra toutefois de la mise en œuvre effective des politiques, des infrastructures et de la coopération entre les Etats membres pour atteindre ces objectifs ambitieux.

Adam Mokrani ajoute à cet effet que la Tunisie, historiquement dépendante des marchés européens pour ses exportations, cherche activement à diversifier ses débouchés en se tournant vers le continent africain. En 2018, environ 73,4% des exportations tunisiennes étaient destinées à l’Union européenne, principalement dans des secteurs à faible valeur ajoutée, comme le textile et les fils électriques. Cette concentration expose l’économie tunisienne à des risques en cas de chocs économiques en Europe. Pour réduire cette dépendance et exploiter les opportunités de croissance en Afrique, la Tunisie a engagé plusieurs initiatives stratégiques, avec un accent particulier sur l’adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa). Ces accords permettent à la Tunisie d’accéder à de nouveaux marchés sans droits de douane, favorisant ainsi l’intégration régionale et l’expansion des échanges intra-africains.

Dynamiser l’adhésion de la Tunisie au Comesa

La Tunisie met également en place des infrastructures logistiques pour faciliter le commerce, incluant le développement de lignes maritimes et aériennes directes vers les principales capitales africaines. Ces initiatives visent à réduire les coûts et à surmonter les barrières non tarifaires, rendant les produits tunisiens plus compétitifs sur les marchés africains. De plus, la Tunisie se concentre sur le développement de secteurs prioritaires, tels que les industries mécaniques et électriques, l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, et les services numériques. Le pays cherche à établir des partenariats dans des secteurs comme la construction, les technologies de l’information et de la communication, et la santé, tout en soutenant les petites et moyennes entreprises (PME) à travers des programmes de formation et de transformation numérique.

«La stratégie tunisienne inclut également la mise en place de politiques industrielles visant à développer de nouveaux produits et à pénétrer de nouveaux marchés en Afrique subsaharienne. En exploitant son potentiel inexploité d’exportation, la Tunisie cible des pays, comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Le gouvernement tunisien collabore avec des organismes internationaux et des institutions nationales pour faciliter l’accès aux financements et renforcer les capacités commerciales des PME. Enfin, la Tunisie adopte une approche proactive en matière de négociations commerciales, s’assurant que les accords de libre-échange soient alignés avec les besoins du secteur privé tunisien. L’engagement du secteur privé et le soutien gouvernemental sont cruciaux pour la mise en œuvre de cette stratégie de diversification des marchés d’exportation, visant à maximiser les bénéfices des accords commerciaux africains et à promouvoir une croissance économique inclusive sur le continent africain», confirme le consultant.

Mokrani souligne que l’adhésion de la Tunisie au Comesa a montré des résultats mitigés en termes d’exportations et de partenariats commerciaux jusqu’à présent. «Depuis son adhésion en juillet 2018, les exportations tunisiennes vers les pays membres du Comesa ont connu une augmentation limitée. Par exemple, le commerce avec le Kenya a vu une progression significative, faisant de ce pays un partenaire clé en Afrique de l’Est. Les exportations tunisiennes comprennent principalement des produits alimentaires, tels que les dattes et l’huile d’olive, ainsi que des composants automobiles et divers produits industriels. Cependant, malgré ces progrès, la part des exportations vers les pays africains reste relativement faible, avec des échanges majoritairement concentrés sur des partenaires traditionnels comme la Libye et l’Egypte. La Tunisie a réussi à établir quelques partenariats commerciaux notables dans la région Comesa. Cependant, la plupart des pays membres du Comesa n’appliquent pas pleinement les termes de l’accord, ce qui limite l’ampleur des échanges commerciaux. Les barrières non tarifaires, telles que les procédures douanières complexes et les limitations logistiques, continuent de poser des défis importants. Par exemple, des difficultés ont été signalées avec des pays comme l’Ethiopie et l’Ouganda, où les réductions tarifaires ne sont appliquées que partiellement», explique Mokrani.

Il mentionne aussi que l’adhésion au Comesa offre à la Tunisie des opportunités pour diversifier ses marchés d’exportation et réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Union européenne. Cependant, pour maximiser ces opportunités, la Tunisie doit surmonter plusieurs obstacles, notamment le renforcement de ses représentations diplomatiques et commerciales en Afrique et l’amélioration des infrastructures de transport. Le développement de lignes maritimes et aériennes directes est crucial pour faciliter les échanges avec les autres membres du Comesa.

«Bien que l’adhésion de la Tunisie au Comesa ait ouvert des portes pour l’expansion commerciale en Afrique de l’Est, les résultats restent en deçà des attentes. Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour lever les obstacles persistants et exploiter pleinement le potentiel de ce partenariat régional. L’expérience de la Tunisie au sein du Comesa peut fournir des enseignements précieux pour renforcer sa participation à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Le Comesa, en tant que bloc économique régional, a permis à la Tunisie de se familiariser avec les dynamiques de l’intégration économique africaine, les défis logistiques et les exigences en matière de compétitivité des produits sur les marchés africains», remarque Mokrani.

Il fait savoir que, tout d’abord, l’expérience tunisienne au Comesa a mis en évidence l’importance de la réduction des droits de douane et des barrières non tarifaires pour stimuler les exportations. Bien que la Tunisie ait bénéficié de la suppression des droits de douane sur ses exportations vers les pays membres du Comesa, elle a aussi été confrontée à des restrictions persistantes et des pratiques protectionnistes de certains pays membres, limitant ainsi le potentiel de ses exportations. «Cette expérience souligne la nécessité pour la Tunisie de promouvoir une application cohérente des accords commerciaux au sein de la Zlecaf et de travailler activement avec d’autres membres pour harmoniser les politiques tarifaires et non tarifaires. Cela inclut la participation proactive dans les discussions sur les règles d’origine, qui déterminent la qualification des produits pour les préférences tarifaires, afin de maximiser les avantages pour les produits tunisiens. En outre, la Tunisie a appris l’importance de l’amélioration des infrastructures logistiques pour faciliter le commerce. Le manque de liaisons maritimes et aériennes directes entre la Tunisie et les autres pays du Comesa a été un obstacle majeur à l’expansion des échanges commerciaux. Pour sa participation à la Zlecaf, la Tunisie devra renforcer ses infrastructures de transport, notamment en établissant des corridors de transit efficaces et en améliorant les postes frontaliers comme celui de Ras Jedir. Cela permettra de réduire les coûts de transport et d’accélérer les délais de livraison, rendant les produits tunisiens plus compétitifs sur les marchés africains. De plus, l’expérience du Comesa a montré l’importance de la diplomatie économique et de la présence sur le terrain. La faible représentation diplomatique de la Tunisie dans les pays du Comesa a limité sa capacité à soutenir ses entreprises et à développer des partenariats commerciaux. En participant à la Zlecaf, la Tunisie devra accroître ses efforts pour renforcer sa présence diplomatique et commerciale dans les pays membres, en ouvrant davantage de missions diplomatiques et en établissant des bureaux de représentation commerciale. Cela facilitera l’accès des entreprises tunisiennes aux informations sur les marchés locaux et les aidera à s’adapter avec les régulations locales», annonce Mokrani.

Mokrani a souligné la nécessité de diversifier les produits d’exportation. La concentration actuelle des exportations tunisiennes sur quelques marchés classiques montre que la diversification est cruciale pour réduire les risques économiques et maximiser les opportunités commerciales. «Pour la Zlecaf, la Tunisie devrait continuer à explorer et à développer de nouveaux secteurs à forte valeur ajoutée, tels que les technologies de l’information, les services financiers et les produits pharmaceutiques, en plus des secteurs traditionnels, comme l’agroalimentaire et les textiles. La Zlecaf, avec son marché potentiel beaucoup plus vaste, offre une opportunité unique pour la Tunisie de diversifier ses partenaires commerciaux et ses secteurs d’exportation. Enfin, l’engagement avec des structures de soutien et des initiatives de renforcement des capacités sera crucial. La participation de la Tunisie au Comesa a montré que le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entrepreneurs est essentiel pour réussir sur de nouveaux marchés. Dans le cadre de la Zlecaf, la Tunisie doit intensifier ses efforts pour renforcer les capacités des PME, améliorer leur accès au financement, et les préparer à être compétitives sur le marché continental. Des programmes de formation, de soutien technique et d’incitations fiscales pourraient être mis en place pour encourager l’innovation et la compétitivité des entreprises tunisiennes», déclare Mokrani. En guise de conclusion, Adam Mokrani certifie que l’expérience de la Tunisie au sein du Comesa fournit des leçons précieuses sur les défis et les opportunités de l’intégration régionale africaine. En tirant parti de ces enseignements, la Tunisie peut renforcer sa participation à la Zlecaf, en mettant l’accent sur la réduction des barrières commerciales, l’amélioration des infrastructures logistiques, l’expansion de sa diplomatie économique, la diversification de ses exportations, et le soutien aux PME. Ces actions permettront non seulement de maximiser les bénéfices économiques pour la Tunisie, mais aussi de contribuer à une intégration économique plus profonde et plus inclusive à travers le continent africain.

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Secteur des agences de voyages : Malgré la reprise, beaucoup reste à faire

16. September 2024 um 10:59

 

Après la crise du Covid-19, les attentats terroristes de 2015 et la révolution de 2011, le secteur des agences de voyages commence à reprendre son souffle. Tous les indicateurs actuels sont positifs et traduisent des progressions notables. Encouragées par cette reprise, les agences de voyage commencent à vouloir réinvestir dans les ressources humaines, le matériel roulant et les frais promotionnels et de communication. Malheureusement, ces derniers souffrent terriblement de quatre problématiques conjoncturelles majeures. Houssem Ben Azouz, président de la Fédération interprofessionnelle du tourisme tunisien (Fi2T), nous éclaire davantage sur le sujet.

Les agences de voyages en Tunisie, subissent des pressions économiques importantes, Houssem Ben Azouz, président de la Fédération interprofessionnelle du tourisme tunisien (Fi2T) et gérant, depuis 2024, d’une agence de voyages spécialisée dans le tourisme d’aventures (randonnées), l’écotourisme et le tourisme culturel, a expliqué qu’après la lourde crise sanitaire du Covid-19, précédée par les attentats terroristes de 2015 et la révolution de 2011, le secteur des agences de voyages commence à reprendre son souffle, vu la bonne reprise de l’activité touristique aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

Des problématiques conjoncturelles majeures 

«Tous les indicateurs actuels sont positifs et enregistrent des progressions notables : nombre d’entrées, recettes, nuitées… Encouragées par cette reprise, les agences commencent à vouloir réinvestir dans les ressources humaines, le matériel roulant et les frais promotionnels et de communication. Malheureusement, les agences de voyages en Tunisie souffrent terriblement de quatre problématiques conjoncturelles majeures», explique Ben Azouz. Il rappelle d’abord la suppression, en 2024, des avantages douanier et fiscal pour l’acquisition de véhicules touristiques microbus (12 à 16 places) et minibus (27 places). «Cet avantage a été supprimé dans la loi de finances 2024, sous la pression d’on ne sait quels lobbys, sous prétexte que ce type de véhicule est produit ou rassemblé en Tunisie. Or, après vérifications et enquête conjointe avec les autorités de tutelle, les micro bus et minibus produits ou rassemblés en Tunisie ne donnent satisfaction ni sur le plan quantitatif ni sur le plan qualitatif », certifie Ben Azouz.

«Par ailleurs, les prix de ce type de matériel roulant, crucial pour notre activité, ont doublé, voire triplé. S’ajoute à cela, beaucoup d’agences de voyages seront incapables de renouveler leur parc roulant de micro bus et minibus. Je rappelle que le régime fiscal privilégié pour l’acquisition de matériel roulant par les agences de voyages vise à encourager les investissements dans le secteur touristique qui est un pilier important de l’économie tunisienne. En réduisant les coûts d’acquisition des véhicules, ces avantages permettent aux agences d’investir davantage dans leur flotte et d’améliorer leurs services. Faute d’encouragements, le parc microbus et minibus va certainement se dégrader à court et moyen termes », poursuit le président de la Fi2T.

Concurrence déloyale

D’après lui, une grande concurrence déloyale sévit dans le secteur des agences de voyages. « On voit une multitude d’offres de produits touristiques fournies par des structures illégales. Les prestations touristiques pour les touristes nationaux et internationaux ne peuvent être légalement fournies que par les agences de voyages agréées, et ce, dans l’intérêt du touriste. Or, on voit un grand nombre de sociétés de services, d’associations… qui offrent des forfaits et des excursions touristiques en Tunisie et à l’étranger. Notre activité n’est pas vraiment protégée car notre autorité de tutelle ne peut pas intervenir contre ces intrus sous prétexte que ces acteurs ne sont pas sous sa propre tutelle. J’estime, par ailleurs, que ces structures pirates ne fournissent pas aux clients les mêmes garanties exigées des agences de voyages agréées tels que les assurances, le capital ou encore les compétences», explique notre interlocuteur. Ben Azouz assure, par ailleurs, que les diverses crises citées (révolution 2011, attentats terroristes 2015 et Covid-19) ont provoqué une grave pénurie dans le personnel touristique dans toutes sortes de métiers, à savoir : les guides professionnels, les chauffeurs, les agents de comptoir, le personnel hôtelier… «La saisonnalité de l’activité, la faiblesse des salaires, les départs à la retraite… aggravent ce problème», mentionne-t-il.

Et de poursuivre : «Le manque ou l’absence de propreté dans la majeure partie du pays, y compris les zones touristiques, n’est pas du tout compatible avec un pays qui se prétend être touristique. Aussi, la dévaluation continue du dinar affecte nos marges et renchérit les coûts d’importation, du matériel nécessaire à notre activité. Notre fédération ainsi que l’autorité de tutelle (ministère du Tourisme et Ontt) recommandent fortement de libeller les contrats commerciaux avec les tour- opérateurs en devises et non pas en dinar. C’est une raison de plus de ne pas supprimer les avantages accordés depuis le lancement du secteur», explique Ben Azouz.

D’après lui, la fédération œuvre toujours pour une collaboration étroite avec l’autorité de tutelle, car «ce n’est qu’à travers un vrai partenariat public-privé que nous pourrons résoudre les problèmes du secteur et nous attaquer aux difficultés conjoncturelles à travers de grandes réformes structurelles. D’ailleurs, il est important de signaler que les réformes structurelles qui sont en attente restent essentielles pour le secteur. Il s’agit principalement de la réforme du produit à travers la correction des tares du produit hôtelier et la diversification des produits touristiques, la réforme de la gouvernance du secteur, la commercialisation moderne de la destination. Je rappelle que 99 % du secteur touristique sont gérés par le secteur privé. Ces entrepreneurs privés méritent une meilleure écoute et une plus importante implication».

Houssem Ben Azouz assure qu’avec la nomination de Mr Soufiane Tekaya à la tête du ministère du tourisme, la Fi2T confirme son engagement à collaborer avec son ministère de tutelle pour un meilleur développement du secteur.

«Depuis plusieurs années déjà, nous avons constaté un important changement au niveau des choix et exigences des consommateurs tunisiens, et ce, en matière de tourisme et de voyages. Un tel changement nous oblige à prendre en considération toutes les nouvelles donnes afin d’évoluer vers une maturité et une meilleure satisfaction de cette demande nationale. Il est à rappeler que le marché touristique national représente 25 % des nuitées hôtelières et 70 % des nuitées dans les hébergements alternatifs tels que les maisons d’hôtes, les gîtes ruraux, les campings… Ces parts ne cessent d’augmenter et prouvent que la demande touristique nationale n’est plus celle des années 80 et 90. Bien évidemment, il aussi faut reconnaître que cette offre attire des catégories socioprofessionnelles aisées qui peuvent se permettre de dépenser des budgets conséquents. Malheureusement, depuis le lancement du tourisme dans notre pays dans les années 70, 80 et 90, les classes moyennes et ouvrières ont été omises des stratégies de l’Etat. Ce dernier n’a pas en place des structures d’hébergement adéquates comme les campings, les villages de vacances, les tickets vacances…», déclare Ben Azouz.

Pour conclure, il déclare : «Nous sommes confiants dans la reprise du secteur et nous espérons que l’autorité de tutelle et les autres structures étatiques concernées seront à l’écoute pour résoudre les problèmes conjoncturels et structurels préalablement cités, car sans cela je vois mal comment la Tunisie pourra occuper la place qu’elle mérite et faire face  à la concurrence internationale de plus en plus rude».

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Ecosystème d’affaires | eBonus Market, une plateforme de commerce prometteuse

12. September 2024 um 11:09

 

eBonus Market.tn tente de faire évoluer l’écosystème d’affaires et a pour objectif de favoriser la création d’un revenu supplémentaire universel en augmentant le pouvoir d’achat, de réduire les besoins de trésorerie et donc la création d’opportunités, la reconstruction et le développement économique.

Dans ce contexte, Ahmed Kemali, gérant et fondateur de la plateforme commerciale eBonus Market, a révélé que, vu que nous traversons la période post Covid-19, notre économie est en berne et sous l’effet de deux facteurs. En effet, tous nos acteurs économiques souffrent de la baisse de leur trésorerie et leurs besoins de liquidité ne cessent de croître, l’économie n’ayant pas encore réussi à absorber les effets externes négatifs à savoir le Covid, la hausse des prix internationaux, et les tensions politiques et militaires mondiaux. Notre nouveau concept économique est capable de sauver nos entreprises publiques et privées qui sont au bord de la faillite, de booster le pouvoir d’achat des consommateurs et d’aider l’Etat à réduire ses déficits budgétaires commerciaux et baisser son endettement. Et ceci n’est possible qu’ensemble, en regroupant et interconnectant tous les acteurs économiques sur une seule plateforme commerciale. Il faut aussi un plan de fidélisation (de récompense et remboursement) et une monétisation de nos consommations et facteurs temps et ce sont les facteurs en commun des différents acteurs. On est en pleine ère de connexion et chacun de nous a un smartphone pour se connecter, en sa qualité de consommateur des biens et services mais il est en train de subir le facteur temps.

«Pour résumer, ma plateforme est une plateforme qui va assurer la création de revenus complémentaires universels en gérant les points de fidélité (les bonus) : leurs formations, leurs types, comment ils se distribuent et se consomment», a ajouté Kemali. Ce concept est très simple à comprendre, la plateforme eBonus Market rembourse chaque utilisateur sur chaque produit ou service qu’il achètera, un remboursement étalé dans le temps. La plateforme a inversé le processus achat, elle récompense l’utilisateur avant d’acheter le produit ou le service. L’utilisateur est invité à choisir le type de bon d’achat et de bonus qu’il veut cumuler. Les bonus collectés sont convertibles en bons d’achat manuellement ou automatiquement et ce mécanisme fonctionne grâce à des logiciels et robots qui vont distribuer des bonus 24h/24, 7 jours/7.

Le remboursement dépendra, à chaque fois, au moment de l’achat d’un produit ou d’un service, du type de bonus qu’il veut cumuler. C’est-à-dire les achats ne sont plus ponctuels ni isolés. Après le paiement de la commande, le client continuera à collecter des bonus et ceci dépendra des achats des autres utilisateurs qui ont choisi le même type de bonus à collecter. C’est ainsi qu’une partie des marges bénéficiaires est distribuée sous forme de bonus. En résumé, chaque achat est transformé en sources de collecte des bonus et donc une source de revenus supplémentaires indépendants de l’activité économique de l’utilisateur.

Kemali a expliqué qu’ en analysant cette crise économique par laquelle passe le pays, on constate que la cause principale de toute cette crise est la baisse de la trésorerie. L’économie est si fragile devant n’importe quel effet extérieur qui impacte un ou plusieurs secteurs avant de s’étaler sur les autres secteurs d’activités en quelques jours. D’où l’idée d’unir tous les acteurs sur une seule plateforme et agir ensemble et regrouper tous les utilisateurs autour d’un seul objectif commun, à savoir contribuer à la création d’un revenu supplémentaire à chacun et donc la création de nouvelles opportunités et le développement de l’économie. Ce concept est un modèle d’affaires innovant, solidaire, circulaire et qui regroupe tous les acteurs économiques autour d’un objectif commun, à savoir la reconstruction et la constitution de l’économie de notre pays.

Stabiliser la trésorerie

Ce nouveau concept va aider les entreprises à créer un revenu supplémentaire en collectant des bonus. Et pour maximiser des revenus supplémentaires, l’entreprise a intérêt à commencer par acheter des bons d’achat et choisir le bonus qu’elle veut collecter. Cela dépend de ses capacités financières ; à bien configurer le convertissement des bonus en bons d’achat et de façon automatique et choisir le mode de paiement instantané et automatique pour régler ses produits ou services. L’entreprise peut contacter eBonus Market et programmer automatiquement ses achats et donc être plus rapide à collecter ses bonus. Car le mot d’ordre c’est «le premier servi». Ce concept va générer un revenu supplémentaire pour les consommateurs et ceci va augmenter leurs pouvoirs d’achat, et va assurer leur autonomisation financière.

L’Etat, et ceci via les bons d’achat que l’entreprise a achetés et les bonus cumulés, peut agir efficacement en augmentant des tranches des remboursements et subventions pour les classes sociales défavorisées, peut réduire son endettement, réduire sa balance commerciale, ses frais de fonctionnement, etc. Les investisseurs, et ceci en augmentant leurs capacités à investir, en remboursant les frais au fur et à mesure que leurs projets avancent. C’est tout un cheminement positif évolutif et croissant.

Il y a un grand potentiel dans ce nouveau concept qui mérite de faire les efforts nécessaires pour remonter la pente. Notre pays mérite un avenir meilleur et une prospérité qui touchera tous les secteurs d’activités. Ensemble on peut reconstruire notre économie et faire évoluer notre modèle d’affaires. La Tunisie peut s’ouvrir sur le monde à grande échelle et collaborer d’une manière stratégique avec les investisseurs et industriels partout dans le monde», a conclu Ahmed Kemali.

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