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Jaou Tunis 2024 : Créer, résister et imaginer les futurs

20. September 2024 um 10:40

 

Au-delà des expositions, des performances, des débats offriront des espaces de réflexion autour des notions de résistance face aux crises contemporaines et des processus de reconstruction des sociétés.

Tunis s’apprête à accueillir la septième édition de Jaou Tunis, la biennale des arts contemporains organisée par la fondation Kamel Lazaar. Sous le thème «arts, résistances et reconstruction des futurs», l’édition de cette année se déroulera du 9 octobre au 9 novembre 2024, et réunira plus de 60 artistes du Sud dans une série de 9 expositions, 9 performances, et 9 rencontres-débats.
Lancée en 2013, cette biennale s’impose aujourd’hui comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs d’art contemporain, mais aussi pour ceux qui cherchent à explorer des perspectives critiques sur les enjeux sociaux, politiques et culturels de notre temps. Avec un accent mis sur l’interdisciplinarité, Jaou Tunis se distingue par sa capacité à tisser des liens entre des créateurs locaux et internationaux, invitant à une réflexion collective sur l’avenir à travers le prisme de l’art.
Le thème central de cette édition, «Arts, résistances et reconstruction des futurs», reflète une volonté de donner à l’art une mission émancipatrice et de s’engager activement dans l’urgence d’un débat sociétal en explorant des questions de justice sociale, de résistance politique et de reconstruction collective. Au-delà des expositions et des performances, des débats offriront des espaces de réflexion autour des notions de résistance face aux crises contemporaines et des processus de reconstruction des sociétés. Les artistes de cette édition proviennent majoritairement du Sud, apportant des perspectives uniques qui questionnent les systèmes de pouvoir et les récits dominants. Ainsi, Jaou Tunis décline son programme d’expositions suivant 3 axes : « La Palestine, mère de toutes les résistances », « Les voi(x) de la résistance » et « Les migrants : une part de l’humanité ou une humanité à part ? »
Dans le premier thème «la Palestine, mère de toutes les résistances», les artistes palestiniens Basel Abbas et Ruanne Abou-Rahme plongent dans la résistance collective et le renouveau créatif. Reconnus comme l’un des duos les plus importants de la scène artistique contemporaine, ils proposent une réflexion poignante sur les thèmes de la résistance et contre l’effacement de la mémoire, des concepts qui résonnent avec une intensité particulière dans le tragique contexte actuel. Face au génocide à Gaza, leur démarche artistique prend une résonance accrue, invitant le public à se plonger dans les luttes inébranlables pour la liberté et la justice.
L’artiste Rima Hassan, à travers son projet photographique «fragments d’un refuge», nous place au cœur de la réalité des réfugiés palestiniens. Au-delà de la résilience, Hassan capte la lutte quotidienne contre l’invisibilisation ainsi que l’effort de réaffirmation d’une identité menacée.


Pour le second thème, Taous Dahmani inaugure la plus grande exposition à ciel ouvert sur l’avenue principale HabibBourguiba à Tunis, intitulé unstable point. Ce travail nous installe au cœur de la nature complexe et fluide de l’identité, telle qu’interprétée par douze artistes. Cette exposition invite le public à s’engager dans le jeu dynamique entre l’individu et le collectif, explorant les récits personnels et les histoires culturelles.
Cette même curatrice convie le public à explorer une autre exposition intitulée Assembly qui construit l’intersection puissante entre récits personnels et actions collectives. Cette exposition plonge au cœur des soulèvements historiques de la région swana, où espoir et désillusion s’entrelacent. A travers le prisme d’artistes et de photographes, sont célébrées la résilience des communautés et leur quête incessante de visibilité et de justice.
Dans ce même thème, nous retrouvons également “nos douleurs montées sur un soleil comme sur un cheval de course’’ sous le commissariat de Camille Levy qui questionne notre présence au monde et qui se pose avec intensité dans un contexte de douleur et d’angoisse, où la souffrance et la mort semblent inévitables. Face à cette réalité tragique, l’art émerge comme un acte de révolte et un moyen de redonner sens à nos vies. Personal accounts (comptes personnels) de Gabrielle Goliath se place dans un monde où les récits de violence dominent, et invite à réimaginer la survie. Il s’agit d’un chapitre tunisien, ancré dans le concept de la «salle d’écoute», qui met en avant la force inhérente de la narration. In my room (dans ma chambre) une nouvelle exposition immersive de l’artiste photographe Bachir Tayachi, qui se penche sur l’expérience personnelle de l’artiste face à la fin d’une relation amoureuse. Cette œuvre intime se déploie à travers une série d’installations conçues pour guider les visiteurs à travers le parcours émotionnel qui mène à la guérison.
Quant au thème «Les migrants : une part de l’humanité où une humanité à part ?» MelitaRefuge de Anne Immelé traite son œuvre comme un récit de voyage. Son travail a consisté à suivre les traces de la civilisation phénicienne afin de les mettre en relation avec la condition migrante contemporaine. Elle utilise la photo argentique, ce qui lui permet de contempler le monde à un rythme beaucoup plus lent tout en réfléchissant aux enjeux éminemment contemporains. Quant à «Hopeless», il s’agit d’une plongée profonde dans la résilience humaine confrontant les réalités de la migration clandestine à travers les regards multiples de 41 jeunes photographes.
Cette septième édition de Jaou Tunis célèbre également la richesse de la création collective à travers une programmation musicale éclectique. Les artistes invités, tels que Mansur Brown, Deena Abdelwahed et Kamilya Jubran, conjuguent leurs immenses talents pour offrir des performances qui transcendent les genres et les frontières. Le violon de Catherine Graindorge, les maqams réinterprétés par Abdullah Miniawy, et la rencontre des rythmes électroniques et traditionnels illustrent parfaitement cette synergie créative. Dans son souci d’inclusivité, Jaou Tunis met à contribution la compagnie Aluma qui propose un spectacle spécial. Il s’agit d’une expérience théâtrale immersive qui plonge le spectateur au cœur des profondeurs d’une aventure marine singulière, le tout bercé d’une musique puissante interprétée en direct.
Jaou Tunis est aussi un espace de débat et de rencontres un symposium intitulé Reconstruire le futur, imaginé par les Chichas de la Pensée qui est un programme culturel collectif qui célèbre une nouvelle génération d’artistes et d’idées, alliant le plaisir d’une fête retrouvée à l’urgence de la réflexion.
Le symposium se décline sur cinq panels : réinventer l’école, transmettre autrement, re-créer les lieux de savoir, habiter la pensée, re-mobiliser le média, décoloniser le récit, ré-investir l’archive, raconter aujourd’hui, re-voir les images, fabriquer l’image manquante.

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Nouveauté littéraire – « Grand Seigneur » de Nina Bouraoui dans nos librairies: L’art de jouer et d’aimer

15. September 2024 um 10:54

Dans son dernier ouvrage, «Grand Seigneur», publié en 2024, Nina Bouraoui nous plonge dans une exploration poignante de la fin de vie à travers le prisme de sa propre expérience. Le roman rend hommage à son père décédé, en dépeignant avec une intensité émotionnelle rare les derniers jours de sa vie dans un centre de soins palliatifs à Paris.

“Je ne sais pas ce que déclenche la mort d’un père, je ne sais pas si je vais me briser, me tordre ou grandir, m’élever. Je sais que je vais devenir une autre personne, j’espère être meilleure, progresser, j’espère ne jamais perdre ma douceur et mon étonnement sur le monde, j’espère que je saurai remplacer ce qui va désormais me manquer. (…) Il y aura une force nouvelle et inconnue parce que je ne veux pas tomber». Face à la douleur, Nina Bouraoui se tourne vers l’écriture, et mêle la vie de son père à la sienne. Tous les souvenirs reviennent de Paris à Alger, un art de jouer et d’aimer, une façon de vivre et d’observer. Nina Bouraoui raconte ce grand seigneur à l’existence hautement romanesque, et imagine les secrets qu’il emporte. C’est le bouleversant récit d’une perte et d’un rendez-vous par la mémoire et l’amour.

À la mort de son père, Bouraoui affronte la douleur de la perte et tente de retrouver un signe de son père dans la « puissance surnaturelle des mots ». «Grand Seigneur» est bien plus qu’un simple récit des dix derniers jours de son père ; il constitue une réflexion profonde sur la mémoire, l’identité et la transmission. Le livre dépeint avec minutie la chambre d’hôpital, le jardin et les couloirs du centre médical Jeanne-Garnier, tout en révélant les dynamiques intimes qui se nouent entre les patients, leurs familles et le personnel soignant. Bouraoui réussit à capturer l’atmosphère chargée d’émotion de cet espace où l’issue est inévitable, mais où la vie continue à se tisser dans les gestes quotidiens et les interactions humaines. Le récit, tout en étant ancré dans le réel, se transforme en une exploration poétique de la perte. Bouraoui utilise sa plume délicate pour nous immerger dans une introspection profonde, mêlant souvenirs d’enfance, Algérie natale et relations familiales avec les expériences du présent. Le livre devient ainsi un espace de réflexion personnelle où la douleur est conjuguée à la beauté des souvenirs et des liens partagés.

À travers ce portrait de son père, Bouraoui ne se contente pas de faire un témoignage ; elle crée une œuvre qui transcende la simple documentation pour offrir une expérience émotionnelle intense. La critique littéraire  salue «Grand Seigneur» comme un récit de grande émotion, offrant au lecteur une précieuse opportunité de se connecter avec les thèmes universels de la vie, de la perte et de la mémoire.

Rappelons que Nina Bouraoui, née d’un père algérien et d’une mère bretonne, est une figure importante de la littérature contemporaine française. Connue pour ses explorations des thèmes de l’identité, de l’homosexualité et de la nostalgie de son enfance algérienne, Bouraoui a reçu de nombreux prix littéraires», dont le prix Renaudot en 2005 pour «Mes mauvaises pensées. Avec «Grand Seigneur», elle ajoute une nouvelle dimension à son œuvre, en offrant un récit profondément personnel et universellement résonnant.

«Grand Seigneur» est un livre qui ne manquera pas de toucher les lecteurs par sa sensibilité et son authenticité. Nina Bouraoui, avec sa maîtrise de l’écriture poétique et introspective, nous invite à un voyage émotionnel qui nous rappelle la fragilité et la beauté de la vie humaine.

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Journées Portes Ouvertes à El teatro : Une ode à la lecture 

14. September 2024 um 10:34

 

Un événement unique et un hommage vibrant à la mémoire de Zeyneb Farhat et une célébration de la passion pour la lecture. 

«Lire, c’est vivre deux fois», disait Umberto Eco, une citation qui trouve écho dans l’action entreprise par El teatro pour annoncer la rentrée artistique et rappeler que ce lieu d’art et de création continue de se nourrir de ses belles âmes. 

“Ensemble, Zeyneb et moi avons bâti une vie riche en découvertes et en passions pour le savoir et la lecture… Notre bibliothèque, témoin de tant de moments de partage et de découverte, regorge d’ouvrages multilingues qui ont nourri nos esprits curieux.

Pour honorer la mémoire de Zeyneb et perpétuer notre amour des livres, mes filles Sourour, Chama et moi organisons des journées portes ouvertes à El Teatro du 9 au 30 septembre à partir de 14h00 durant lesquelles nous  accueillons chaleureusement des visiteurs et nous les invitons  à venir découvrir notre bibliothèque et à leur offrir  les livres qui les toucheront”, c’est ainsi que Taoufik Jebali présente cette initiative. 

Et c’est en choisissant  ces précieux ouvrages, il nous offre la possibilité d’emporter un peu de leur histoire commune et contribuer à préserver les souvenirs inestimables  partagés avec Zeyneb, la dynamo de ce lieu. 

“En lisant ces livres, vous revivrez nos questionnements et nos moments d’extase face à la beauté des mots et des histoires…”, ajoute-t-il. 

A une époque où l’immédiateté souvent éclipse la profondeur, une initiative avec ces belles intentions est une invitation à ralentir et à célébrer la richesse de la lecture. Du 9 au 30 septembre, la bibliothèque de Zeyneb Farhat et Taoufik Jebali ouvre ses portes à El Teatro pour des journées portes ouvertes, offrant une opportunité unique de se reconnecter avec la magie des livres. 

Cet événement est un hommage émouvant à la mémoire de Zeyneb et une célébration de sa passion pour la littérature.

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Centenaire de Safia Farhat : Hommage à une pionnière

14. September 2024 um 10:32

 

Le musée Safia Farhat s’apprête à célébrer le centenaire de la naissance de l’une des figures les plus marquantes de l’art tunisien. En l’honneur de Safia Farhat (1924-2004), le musée organise, dans les semaines à venir, une série d’événements suivant l’œuvre et la trace d’une artiste visionnaire.

Il s’agit d’une exposition exceptionnelle, une journée d’études et une publication spéciale marquant le centenaire de la naissance de Safia Farhat. Née à Radès en 1924, Safia Farhat est une icône de l’art tunisien moderne grâce à son engagement artistique, éducatif et social. Son œuvre, caractérisée par un riche mélange de traditions et de modernité, continue de fasciner et d’inspirer.

Peintre, décoratrice, céramiste et éditrice, Safia Farhat a marqué l’histoire de l’art tunisien par sa créativité et son esprit novateur. Après avoir étudié à l’école des Beaux-arts de Tunis, où elle est devenue l’une des premières femmes à s’y inscrire, elle se distingue en 1966 en devenant la première femme directrice de cet établissement. Elle est connue et reconnue pour ses tapisseries colorées et ses œuvres céramiques qui allient motifs traditionnels et formes modernes. Ses créations, souvent ornées de lignes graphiques épaisses et de couleurs vibrantes, explorent des thèmes allant de la vie quotidienne tunisienne à des récits historiques et mythologiques. Ses œuvres se démarquent par leur capacité à fusionner le patrimoine culturel avec une vision artistique contemporaine, contribuant ainsi à l’élargissement du paysage visuel de la Tunisie indépendante et façonner une identité nationale naissante.

L’exposition qui se tiendra au musée Safia Farhat mettra, certainement, en lumière une sélection d’œuvres emblématiques de l’artiste, allant des tapisseries monumentales aux céramiques délicates. Et, par cette même occasion, le musée lance un appel à contributions auprès des collectionneurs et institutions possédant des œuvres de Farhat dans une initiative visant à enrichir cette célébration.

La journée d’études qui accompagnera l’exposition sera une occasion de retracer le parcours, l’œuvre et ses caractéristiques de Safia Farhat, son impact sur l’art moderne, son rôle dans le développement du patrimoine culturel tunisien, ainsi que ses contributions à la cause des droits des femmes.

En complément de l’exposition et de la journée d’études, une publication spéciale sera lancée dans le but d’offrir une vision approfondie de l’œuvre de Safia Farhat, une œuvre inspirante pour les générations futures.

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Mare nostrum : Le tour de la Méditerranée en chansons

14. September 2024 um 10:25

 

Autour de la Méditerranée, Skander Guetari rêve. Il tisse ses histoires, se lie d’amitié et compose, tel un peintre, des projets. Depuis l’enfermement subi pendant le Covid, il ne rêve que d’ouverture et de rencontres et c’est avec la musique, son outil et sa vocation, qu’il arrive à bon port. 

Il y a eu la version Mare Nostrum de 2021 avec ses pérégrinations poétiques, puis le plaisir de renouveler cette expérience le reprend. Avec le chanteur tunisien Mohamed Jebali, il s’associe pour une nouvelle étape d’un grand projet, celui d’une Croisière chantante, qui, de port en port, fait vibrer les âmes de cette Méditérranée. Entre ses deux rives, son nord et son sud, son est et son ouest, les mélodies changent, varient et interagissent dans des rencontres musicales parfois même improbables, mais qui pourraient donner naissance à un beau dialogue au-delà des différences. 

Dans une rencontre avec les médias, Skander Guetari avec ses multiples casquettes ; président de l’Association Tunisie sur Seine, directeur artistique du Mare Nostrum Voice Festival et avec plus de 20 ans dans l’organisation de spectacles du groupe SamSa, explique  qu’il s’agit d’un voyage sensoriel dans les rives de la Méditerranée, terre de tous les mélanges et métissages et berceau de civilisations marquantes dans l’histoire de l’humanité. “Ce projet tend à considérer la Méditerranée comme un pays, la mer comme unité, les dialectes comme richesse, les migrations comme catalyseur de métissage”. 

Skander Guetari ne tarit pas de parler d’amour, de rapprochement, du vivre-ensemble. Pour lui, la musique est un outil qui rend la communication fluide et les rapports sociaux plus sains. 

Avec Mohamed Jebali, l’échange est fructueux, il s’agit d’une collaboration qui tient compte des styles musicaux et des techniques vocales propres à l’espace de recherche qui est la Méditérranée dans l’objectif de trouver la combinaison juste et les duos adéquats. Plusieurs voix s’associent à ce spectacle pour sélection de chansons autour du thème du voyage, de l’exil, de l’éloignement et  de l’errance… 

Skander Guetari a tenu également à exprimer sa tristesse suite à la disparition prématurée de Yasser Jeradi qui faisait partie intégrante du spectacle et dont l’âme sera présente tout au long du concert. Il a, par la même occasion, souligné l’importance de l’indéfectible soutien à la résistance palestinienne, en assumant son rôle d’artiste citoyen et engagé. À travers ce spectacle, des fonds seront versés au profit d’une association palestinienne de secours médicaux. 

La première de Mare Mostrum sera donnée à Paris le 22 septembre, de prochaines dates suivront. 

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Exposition : Salammbô. De Flaubert à Carthage

12. September 2024 um 10:51

 

Une invitation à redécouvrir le roman de Flaubert sous un nouveau jour, en explorant son impact sur l’art et la culture, tout en rendant hommage à l’héritage historique de Carthage.

N’est-il pas naturel de raviver le mythe de Salammbô dans le pays même où il puise sa source ? L’ancienne Carthage et son faubourg Mégara ont inspiré Flaubert, dont le roman a suscité, et suscite jusqu’à nos jours, comme par un retour de balancier, de multiples créations plastiques en Tunisie et en France.

C’est dans cette optique que le Musée National du Bardo s’apprête à accueillir  une exposition unique intitulée «Salammbô. De Flaubert à Carthage», qui se déroulera du 24 septembre 2024 au 12 janvier 2025. Après des passages à Rouen et Marseille, l’exposition revient à ses racines, offrant une nouvelle perspective sur le célèbre roman historique de Gustave Flaubert. En collaboration avec la Réunion des musées métropolitains Rouen Normandie, le Mucem, l’Institut national du patrimoine, l’Institut français de Tunisie et l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle, l’exposition explore comment *Salammbô* a été interprété et a inspiré divers artistes au fil du temps. L’événement propose un voyage à travers la littérature, la peinture, la sculpture, la photographie, le cinéma et l’archéologie, montrant comment le roman a influencé et a été influencé par ces différentes formes d’art. Les visiteurs auront l’occasion de découvrir des œuvres inspirées par «Salammbô», ainsi que de participer à une série d’activités culturelles, telles que des concerts, des lectures musicales, des ateliers d’écriture et des expériences en réalité virtuelle. Ces événements offrent une immersion dans l’univers du roman, tout en permettant une interaction créative avec le thème. En parallèle, des rencontres professionnelles et scientifiques permettront aux experts de discuter de l’impact de «Salammbô» et de ses répercussions culturelles. Ces échanges enrichiront la compréhension du roman et de son influence. «Salammbô. De Flaubert à Carthage» est une invitation à redécouvrir le roman de Flaubert sous un nouveau jour, en explorant son impact sur l’art et la culture, tout en rendant hommage à l’héritage historique de Carthage.

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