Commentaire – Le Président a tranché : Un État juste pour une vie digne
En présidant le dernier Conseil des ministres, le Chef de l’Etat a fait le point de la situation actuelle dans le pays, lancé des appels en vue de rectifier certaines orientations et annoncé des mesures et autres décisions dans le but de consolider l’approche sociale de l’Etat tunisien, désormais, un leitmotiv accompagnant l’œuvre de développement global et durable.
Réitérant sa détermination à poursuivre la réalisation irréversible de son projet marqué par une profonde touche sociale rompant avec plusieurs décennies, plus précisément celle entre 2011 et 2021, au cours desquelles le peuple a souffert des inégalités structurelles, de la corruption et de la précarité, notamment en matière de travail.
En effet, le Président de la République a été sans équivoque en insistant, sur un ton ferme, quant à l’obligation d’opter pour l’orientation affichée concernant une réelle justice sociale qui ne peut être mise en place sans des réformes profondes du modèle social et une continuité des concepts confirmés par le Chef de l’Etat depuis l’entame de son projet.
D’ailleurs, le Président Kaïs Saïed a mis l’accent sur la nécessité d’avoir une vision renouvelée en faveur de l’émergence d’une société équitable où les diverses catégories bénéficient des mêmes chances de parvenir à la plénitude de la réussite, sans oublier l’importance du rôle assumé par l’Etat dans le sens où il demeure le vrai garant des droits fondamentaux et d’un accès égal aux ressources.
C’est dans ce cadre que le Conseil des ministres a procédé à l’examen d’un projet de décret sur la justice sociale, dans la mesure où il s’agit d’une étape cruciale en matière de réforme de la gouvernance du pays de façon à mettre fin aux déséquilibres économiques et sociaux.
Et tout en rappelant l’exigence de rétablir les ouvriers de chantiers dans leur droit à un travail digne, loin de la situation actuelle marquée par l’aspect inhumain et rompant avec la sous-traitance et le chômage de «longue durée», le Président de la République a insisté sur la nécessité de mettre un terme, une fois pour toutes, à la marginalisation de bon nombre de couches sociales dans les différentes régions du pays.
Il n’est pas inutile de mentionner que lors de ce Conseil des ministres, le Chef de l’Etat a fait passer un message clair et direct mettant au banc des accusés certains cercles connus pour être des manipulateurs voulant «saper, par tous les moyens, les réformes engagées en tentant d’attiser les tensions» tout en exprimant sa confiance en la capacité des citoyens à distinguer le bon grain de l’ivraie.
En définitive, les dés sont jetés, selon les propres affirmations du Président Kaïs Saïed, dans le sens où la Tunisie poursuivra son chemin avec détermination malgré les tentatives de blocage surtout que «l’histoire a rejeté ces manipulateurs en les jugeant avant même la justice».