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Budget 2026 — Débat en commission avec le ministre des Affaires étrangères : Qui a dit que la Tunisie n’a pas de diplomatie économique ?

05. November 2025 um 17:40

Le débat en commission avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, hier, dans le cadre du projet de budget 2026, a permis de dissiper le doute — si doute il y a — sur la diplomatie économique, d’ores et déjà une constante dans l’action diplomatique tunisienne.

La Presse — C’est ce qui a été constaté, au terme de 5 heures de discussions entre le chef de la diplomatie tunisienne et les membres de la Commission des relations étrangères, de la coopération internationale, des Tunisiens de l’étranger et des migrations relevant de l’Assemblée des représentants du peuple et ceux de la Commission des investissements et de la coopération internationale du Conseil national des régions et des districts, réunis hier au Palais du Bardo.

« La Tunisie a entamé un travail d’évaluation de l’accord d’association avec l’Union européenne, signé en 1995, notre partenaire le plus proche géographiquement », a-t-il déclaré, précisant que l’action diplomatique se poursuivra pour diversifier nos partenaires économiques, que ce soit avec la Chine, le Japon et la Corée du Sud, ou avec les pays de l’Europe du nord ou encore les pays africains, qui présentent de nombreuses opportunités dans le cadre du Comesa et de la Zlecaf.

Le ministre a souligné l’effort particulier de son administration, désormais forte d’une direction générale en charge de la coopération économique et culturelle, pour promouvoir l’huile d’olive tunisienne, mais aussi les dattes et les agrumes, pour explorer de nouveaux marchés et nouer de nouveaux partenariats.

Parmi les dimensions économiques non moins importantes, le ministre a cité la transition énergétique verte et la digitalisation, entre autres, dans la modernisation des services consulaires. Il a rappelé, au passage, la participation particulière de la Tunisie à l’Exposition universelle 2025 à Osaka (Japon) qui a permis d’accueillir plus de 500 mille visiteurs.

M. Nafti a également mis l’accent sur les compétences tunisiennes établies à l’étranger et le rôle de la diaspora, pour faire rayonner la Tunisie comme fournisseur de matière grise sur le marché de l’emploi international, mais également pour conforter les recettes en devises et contribuer à l’effort d’investissement. « C’est la vraie richesse de la Tunisie », a-t-il laissé entendre, fruit d’un investissement de plusieurs décennies dans le savoir et l’éducation.

Lors des débats, le ministre a été interpellé sur de nombreux points en rapport avec la diplomatie économique, mais également sur l’activité diplomatique et consulaire en général. Il a été aussi interrogé sur la réaction de la Tunisie après la hausse des tarifs douaniers décidée par les Etats-Unis. Plusieurs députés ont soulevé la complémentarité des rôles entres diplomates et parlementaires, appelant à être associés aux programmes de formation dans ce domaine, ainsi qu’à la participation aux activités et aux événements diplomatiques importants.

En réponse aux différentes questions, qui nécessiteraient, selon le ministre, « beaucoup plus de temps » qu’une séance de quelques heures, Mohamed Ali Nafti a rappelé le principe général qui régit l’action diplomatique, soit de contribuer à chaque démarche en mesure d’être bénéfique à la Tunisie et aux Tunisiens, en l’occurrence avec les pays voisins. « Nous ne nous ingérons pas dans les affaires intérieures des Etats, mais nous souhaitons que la paix et la stabilité soient restaurées en Libye… »

Il a également rappelé la position constante de la Tunisie aux côtés du peuple palestinien et son droit d’établir son Etat souverain sur l’ensemble de son territoire avec Al-Qods comme capitale. Plusieurs députés ont valorisé cette prise de position de la Tunisie.

Concernant les relations avec l’Union européenne, M. Nafti a déclaré que des négociations vont s’ouvrir dans des domaines bien précis, « mais nous comptons d’abord évaluer ce qui a été accompli jusqu’à présent ».

«Avec l’Union européenne, nous voulons entretenir des relations d’égal à égal, en tenant compte du développement réalisé en Tunisie. Nous souhaitons introduire une nouvelle approche, que ce soit au niveau commercial, financier, industriel, etc.», a détaillé le ministre.

S’agissant de négociations, le ministre a également indiqué qu’une démarche a été enclenchée avec la partie américaine afin de défendre les intérêts tunisiens et trouver une entente concernant les tarifs douaniers augmentés il y a quelques mois.

Dans une interaction avec une élue, Rym Sghaier, le ministre a apprécié la proposition de mettre en place une cartographie pour l’investissement, sur la base de la nouvelle délimitation des districts, question d’orienter les investissements par spécialité régionale.

A la fin de la réunion, les députés et le ministre ont exprimé des convergences de points de vue pour mettre en place un comité conjoint entre les deux commissions parlementaires chargées des affaires étrangères et les départements ministériels des Affaires étrangères et de l’Economie.

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« Il n’y a aucune convention secrète sur la migration illégale !»

05. November 2025 um 17:30

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a réfuté l’existence d’une quelconque « convention secrète » sur la migration illégale, en réponse à une question d’un député, hier, à l’occasion d’un débat en commission sur le budget du ministère pour 2026.

« Il n’y a aucune convention secrète. Ni légalement, ni déontologiquement, il ne peut y avoir une telle convention… », a-t-il affirmé.

La question migratoire a été soulevée par plusieurs députés, appelant à trouver une solution rapide à ce phénomène.

Dans son discours à l’ouverture des débats, M. Nafti a exprimé la disposition de la Tunisie à accueillir des migrant légaux pour l’éducation, pour recevoir des soins ou pour faire du commerce, « mais pas au-delà », a-t-il soutenu, rappelant que la migration illégale frappe plusieurs régions du monde.

Dans cet ordre d’idées, il a rappelé l’adhésion de la Tunisie aux efforts internationaux de lutte contre ce phénomène, entre autres, par l’encouragement du retour volontaire de ces migrants dans leurs pays, mais également par la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains qu’il a qualifié de « criminels ».

En termes de chiffres, le ministre a affirmé que pas moins de 19 mille migrants irréguliers ont pu volontairement regagner leurs pays d’origine depuis 2022, en coopération avec l’Organisation internationale pour les migrations. Le rythme de ces rapatriements est en augmentation continue, selon les chiffres du ministère. Il est passé d’environ 7.000 en 2022 à 7.668 en 2025 (10 mois), avec une perspective d’atteindre les 10 mille à la fin de l’année en cours.

Concluant sur ce sujet, M. Nafti a affirmé que « l’Etat tunisien a supporté plus que sa capacité », appelant l’Union européenne et la communauté internationale à soutenir l’OIM pour atténuer ce phénomène et stabiliser les candidats à la migration illégale dans leurs pays d’origine.

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Clin d’œil : Tabagisme, civisme et lois…

04. November 2025 um 17:40

Fumeurs ou non, tout le monde admet que le tabagisme nuit à la santé et tue même, fumeurs passifs compris…

Mais au niveau de la pratique, probablement à cause de la dépendance, le tabac prolifère non seulement chez les adultes et les personnes mûres, mais également chez les jeunes qui auraient du mal à s’en débarrasser, suite à une prise de conscience quant à ses effets néfastes sur la santé et sur le budget personnel ou familial…

Les lois en vigueur interdisent le tabac dans les espaces publics fermés, comme l’administration, les moyens de transport, etc., mais les espaces publics ouverts ne sont pas tous concernés comme en Europe ou dans d’autres pays où l’espace fumeurs est trop réduit, à même de dissuader et d’amener les usagers à rompre avec ce danger mortel.

Il arrive parfois, en revanche, qu’un fumeur enfreigne la loi et allume sa cigarette dans un espace prohibé, porté par son impatience et sa dépendance à la nicotine.

Au meilleur des cas, il s’excuse ou demande la permission des personnes à proximité qui donnent, le plus souvent, leur accord à contre-cœur ou avec joie, mais certainement contre la loi.

Face à ce genre de dépassements, la plupart des citoyens se taisent, question d’éviter les problèmes et les disputes ou cèdent à l’intimidation lorsqu’une personne demande à fumer, gentiment.

Il en résulte des fumeurs qui parviennent à satisfaire leur besoin dans les espaces interdits, ce qui interroge sur leur sens du civisme et leur conscience à respecter les non-fumeurs, dont les droits sont protégés par des textes juridiques. C’est de l’incivisme dites-vous ? Pas forcément !

Au fait, dans la société tunisienne, assez complexe, les mêmes personnes qui violent la loi par moments ou par endroits, font preuve de beaucoup de civisme dans d’autres contextes.

On n’hésite pas par exemple, à guider un malvoyant pour qu’il trouve son chemin et arrive à destination. Une personne se déplaçant sur une chaise roulante ne trouve aucun problème à être assistée par autrui pour monter une marche, franchir un trottoir ou monter dans un moyen de transport.

Ceci, sans compter le respect aux personnes âgées et femmes enceintes à qui on cède son siège, dans un bus, un métro ou une salle d’attente.

Il va sans dire, sans généraliser, pour autant, que les bonnes manières source de satisfaction personnelle et morale ne manquent pas dans la société tunisienne, mais les cas d’incivisme et de non-respect des lois et d’autrui liés au tabac pourraient faire l’objet de campagnes plus fréquentes de sensibilisation, pas uniquement à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac ou en imprimant l’image banale d’un poumon noirci sur le paquet de cigarettes…

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