Un nouveau souffle pour les industries culturelles et créatives grâce au programme TACIR
Le Demo Day des deux premières cohortes du programme TACIR, qui s’est déroulé aujourd’hui à la Salle RIO, a mis en lumière des projets ambitieux et innovants portés par des entrepreneurs dans les industries culturelles et créatives (ICC). Cet événement, fruit des travaux des cohortes “Né Well Kef#1&2” et “Tunis#1”, a été organisé en partenariat avec l’association CIRTA pour la Culture et la Jeunesse.
Le DEMO DAY du programme TACIR incarne une célébration collective des talents tunisiens et de leur capacité à innover. Ces initiatives, ancrées dans une approche collaborative et audacieuse, promettent de renforcer l’écosystème des ICC en Tunisie, tout en répondant à des enjeux locaux et globaux.
Les porteurs de projets ont présenté des initiatives variées : court-métrage, plateforme digitale, expérience gamifiée, jeu vidéo et podcast. Animé par Zeineb Melki, fondatrice du podcast Nawart, l’événement a célébré le dynamisme des ICC et l’originalité des concepts. Parmi les projets, six se sont démarqués par leur potentiel et ont été sélectionnés pour bénéficier des Cashprizes TACIR’Innov, renforçant ainsi leur capacité à transformer leurs idées en opportunités concrètes.
Le programme TACIR (Talents, Arts, Créativité, Image et Recherche), soutenu par MicroCred et la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed, associe innovation et créativité pour encourager le développement des ICC en Tunisie. Un projet emblématique de la cohorte “Tunis#1” est celui de Kawthar Missaoui, intitulé Entre Mer et Terre. Ce projet s’attaque aux défis rencontrés par l’île de Kerkennah, tels que la chute drastique du tourisme, la migration irrégulière, et le manque de valorisation du patrimoine culturel.
Face à une baisse du nombre de touristes, passé de 218 000 en 2019 à seulement 18 000 en 2022, le projet Entre Mer et Terre vise à inverser la tendance. Grâce à une application mobile proposant des expériences interactives et durables, il ambitionne de récupérer 30 % des touristes perdus, soit environ 65 000 visiteurs par an. Ce projet démontre comment les ICC peuvent répondre à des problématiques locales tout en favorisant un impact économique et culturel positif.
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