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Heute — 17. Juni 2025Haupt-Feeds

Gaza : Au moins 50 morts et plus de 200 blessés près d’un centre de distribution d’aide

Un nouveau drame humanitaire s’est produit, ce mardi matin, dans le sud de la bande de Gaza. Selon la Défense civile palestinienne, au moins 51 civils ont été tués et plus de 200 blessés dans une attaque israélienne près d’un centre de distribution d’aide humanitaire, dans la ville de Khan Younès.

Des milliers de Palestiniens affamés s’étaient rassemblés tôt dans la matinée pour tenter d’obtenir vivres et produits de première nécessité lorsque les tirs ont éclaté. Mahmoud Bassal, porte-parole des secours civils, a affirmé que des drones israéliens avaient ouvert le feu sur la foule, suivis peu après par plusieurs obus tirés par des chars. « Il y a eu un massacre. Le nombre de martyrs est très élevé. Il y avait des femmes, des enfants, des personnes âgées », a-t-il déclaré à l’AFP. Selon des témoins, des chars sionistes ont tiré au moins deux obus en direction d’une foule de plusieurs milliers de personnes.

L’incident survient alors que le nouveau système de distribution humanitaire, géré par la « Gaza Humanitarian Foundation » (GHF) avec l’appui d’Israël et des États-Unis, connaît des difficultés croissantes. Depuis sa mise en place fin mai, plusieurs bousculades, tirs et violences ont émaillé les points de ravitaillement, provoquant déjà des dizaines de morts.

Alors que l’aide humanitaire est devenue un enjeu central dans le conflit, de nombreux Palestiniens dénoncent des conditions de distribution inhumaines, souvent non sécurisées, et soumises au contrôle militaire.

Les humanitaires s’inquiètent d’une instrumentalisation de l’aide. Plusieurs ONG internationales et agences de l’ONU, écartées du système mis en place par GHF, accusent Israël de politiser l’assistance alimentaire et de compromettre la sécurité des civils.

Depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza en octobre 2023, plus de 55 000 Palestiniens ont été tués, selon le ministère de la Santé du Hamas. La majorité sont des civils, dont un grand nombre de femmes et d’enfants. Le territoire vit désormais une crise humanitaire sans précédent, avec des pénuries chroniques de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

L’attaque de Khan Younès est la plus meurtrière depuis plusieurs semaines dans le cadre de la distribution d’aide. Elle relance les appels de la communauté internationale en faveur d’un cessez-le-feu immédiat, d’un accès humanitaire sans entrave et d’un retour de l’ONU à la coordination de l’aide.

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Gestern — 16. Juni 2025Haupt-Feeds

Libye │ Les affidés du Maréchal Haftar bloquent la Caravane Al-Soumoud  

16. Juni 2025 um 11:52

Les participants la Caravane de la résilience (Al-Soumoud) ont décidé de retourner en Tunisie, mais ils ne quitteront pas la Libye avant la libération de leurs camarades activistes arrêtés par des autorités libyennes près de l’entrée de Syrte.

C’est ce qu’a annoncé Jawaher Channa, porte-parole de la caravane, dans une déclaration aux médias, ce lundi 16 juin 2025, tout en appelant les autorités tunisiennes à intervenir pour la libération des personnes arrêtées.

Les autorités tunisiennes sont restées silencieuse à propos de cette initiative lancée à Tunis par des organisations de la société civile et à laquelle se sont joints des activistes d’autres pays, notamment d’Algérie, de Mauritanie et de Libye. Le but était d’appeler à la levée du blocus infligé par l’Etat d’Israël aux Palestiniens à Gaza, qui sont soumis à un véritable génocide depuis le 7 octobre 2023, sans que le monde dit «civilisé» ne s’en émeuve outre mesure.

Cependant, à l’approche de Syrte et de l’est de la Libye, région contrôlée par le Maréchal Khalifa Haftar, allié de l’Egypte et des Emirats arabes unis qui comptent parmi les Etats arabes ayant noué des relations diplomatiques avec Israël, les problèmes ont commencé et les activistes ont subi des harcèlements, des vols et des arrestations de la part de groupes libyens proches ou affidés audit Maréchal.

Les intérêts d’Israël sont bien défendus sous ces cieux…   A elle seule, l’Egypte a interpellé plus de 200 activistes venus le plus légalement du monde pour prendre part à la marche pacifique vers Gaza.

Partie de Tunis le 9 juin en direction de Gaza via la Libye et l’Égypte, la Caravane Soumoud est bloquée depuis vendredi soir à l’entrée de Syrte par les autorités de l’Est libyen.

Elle dénonce un siège systématique qui empêche l’accès à la nourriture, à l’eau, aux médicaments et aux communications.

Environ 1 500 participants sont bloqués, dont certains ont été arrêtés, sans assistance juridique ni contact avec leurs familles.

La caravane appelle à l’intervention des organisations internationales pour lever ce blocus jugé arbitraire.

I. B.  

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Convoi Al-Soumoud pour Gaza │ La mise au point de l’Egypte

12. Juni 2025 um 12:43

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a souligné l’obligation d’obtenir une autorisation préalable pour se rendre sur son territoire, notamment dans la région frontalière adjacente à Gaza (la ville d’Al-Arish et le point de passage de Rafah).

Cette décision fait suite aux récentes demandes et interrogations concernant les délégations étrangères souhaitant accéder à la zone.

Dans un communiqué publié mercredi soir, 11 juin 2025, le ministère a souligné l’importance du respect des lois et réglementations d’entrée en Égypte, notamment l’obtention préalable de visas ou des autorisations nécessaires.

Le ministère a indiqué que la seule façon pour les autorités égyptiennes d’examiner ces demandes est de suivre les procédures réglementaires établies, en vigueur depuis le début de la guerre à Gaza.

Il s’agit notamment de soumettre des demandes officielles au ministère des Affaires étrangères par l’intermédiaire des ambassades égyptiennes à l’étranger, des ambassades étrangères au Caire ou des représentants d’organisations.

Le communiqué a souligné que de nombreuses visites de délégations étrangères, gouvernementales et non gouvernementales de défense des droits humains, ont déjà été facilitées grâce à ces procédures.

Le ministère a souligné que le respect de ces règles est crucial pour garantir la sécurité des délégations en visite, compte tenu de la situation sécuritaire délicate dans la zone frontalière depuis le début de la crise de Gaza.

Il a également affirmé que toute demande ou tout appel sortant du cadre officiel ne sera pas pris en compte.

Par ailleurs, le convoi «Soumoud pour briser le siège de Gaza et mettre fin au génocide», parti de Tunisie le 9 juin, a atteint la ville libyenne de Zliten.
Selon le militant Jawhar Chenna, le convoi vise à créer un «pont humain» pour soutenir les Palestiniens, en coordination avec les défenseurs de la cause palestinienne et les bénévoles.

Dans un communiqué publié mercredi, le comité d’organisation du convoi a confirmé avoir contacté l’ambassadeur d’Égypte à Tunis avant son départ, l’assurant lors d’une réunion officielle que, s’il était autorisé à atteindre le point de passage de Rafah, il respecterait pleinement la souveraineté et les lois égyptiennes, son message étant adressé uniquement contre «l’ennemi sioniste».

Le comité a précisé que son engagement avec les autorités égyptiennes se limite strictement à la coordination juridique, administrative et sécuritaire concernant le passage du convoi.

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Il est temps de reconnaître le droit des Palestiniens à la résistance

10. Juni 2025 um 07:27

L’humanité libre, celle du bon côté de l’histoire, se doit de sauter le pas et de se dire que des Guy Moquet, des Ho Chi Minh, des Jean Moulin, des Mandela, des Sophie Sholl, des Geronimo ou encore des Malcom X auraient pu être des Palestiniens nés à Rafah, Jénine, ou Khan Younes.

Olfa Rhymy Abdelwahed *

Je regarde ces océans d’âmes qui manifestent pour la Palestine et je me rends compte que l’humanité fait volte-face. Ce n’était pas tôt. C’est peut-être même tard, mais c’est au cœur même de la tragédie. Le soubresaut tardif sans grand recours.

Les enfants brûlés vifs dans les camps de réfugiés ne seront jamais repêchés. Ils partiront en murmuration de fumée sans avoir compris leur méfait.

L’humanité, en tout cas une grande partie, a l’air de chercher à se rattraper, sauf que le rattrapage réel doit passer pour une redéfinition et une approche nouvelle de la résistance. On ne peut pas marcher pour la paix, contre l’extermination d’un peuple et la solution finale proposée tout en restant dubitatif par rapport à sa résistance.

La résistance à l’occupation étrangère est un droit inaliénable

On ne peut pas continuer dans l’hypocrisie à soutenir le droit à la vie, à la survie, en taxant de terroristes les résistants touchés dans leur peuple, leur vie et leur sang.

On ne peut pas continuer dans la duplicité fourbe de nier à ce peuple meurtri le droit de se défendre avec les moyens de bord.

On ne peut pas continuer à clamer le droit à la vie en contournant le droit à s’y agripper.

Une intelligence supérieure pourrait peut-être nous dire comment un peuple peut aspirer à la liberté sans déployer des moyens. Des moyens de bord. Primitifs, dérisoires et désespérés.

Pourquoi nier aux Palestiniens ce qu’on a reconnu aux autres et revendiqué pour soi?

Tous les mouvements de résistances à travers l’histoire ont eu leur part de glorification et de gloire. Les maquisards français, les partisans italiens, l’Armia Krajoa polonaise, l’Elas grecque, La Rose blanche allemande, les Moudjahidines algériens, les Fellagas tunisiens et toutes les résistances à travers le monde et l’histoire ont eu leur part de reconnaissance et de réhabilitation.

La résistance palestinienne, elle, «jouit» d’un autre statut. Un statut imposé par ce désir enfoui de se débarrasser du fardeau de culpabilité vis-à-vis du peuple juif. Tout ce qui touche à leur «droit» d’y être et d’y rester est du terrorisme pur jus. Tout ce qui touche à leur narrative est antisémite, révisionniste, négationniste, terroriste…

L’anathématisation de la résistance palestinienne

Toutes les résistances palestiniennes depuis la Déclaration de Balfour, s’opposant au projet sioniste pendant le mandat britannique et sa figure emblématique Ezzedine Al Qassam, en passant par la résistance d’après la Nakba et la formation de groupes de Fedayines, la création de l’OLP, la bataille Al-Karamah, le Septembre noir, la Guerre du Liban, les Intifada, la naissance du Hamas, la résistance politique et diplomatique après les accords d’Oslo, et la résistance culturelle jusqu’à l’époque actuelle sont toutes marquées au fer rouge du terrorisme – mot magique qui fera de vous instantanément un ennemi de la liberté, de la démocratie, de la justice et de la vie. Il a fallu un 11-Septembre pour enfoncer le clou au cœur de la résistance surtout si elle puise sa force et son engagement dans le background religieux, parmi les rares à pouvoir fédérer, souffler la force et le courage de résister inspirés des références religieuses.

Les mouvements de résistance de gauche ont aussi eu leur part d’anathématisation. Que tu sois marxiste, socialiste, progressiste, islamiste. Que tu sois Fatah, Hamas, FPLP, FLDP, PPP… Que tu sois Hadj Amine Al-Husseini, Yasser Arafat, soit Georges Habache, Nayef Hawatma, Ahmad Saadate, Marouane Barghouthi, Cheikh Ahmad Yassine, Khaled Mechaal, Ismail Haniyeh, Yahya Sinwar… Que tu sois militant non violent, Hanane Ashrawi ou Mustapha Barghouthi. Que tu sois un résistant à l’occupation, Libanais ou Yéménite. Tu es avant tout un terroriste. Tu peux bien être un enfant né au mauvais endroit à la mauvaise heure. Tu es terroriste. Tu peux être une écolière, cartable au dos, tu es terroriste. On t’achèvera d’une balle à la tête. Tu peux être un papa sorti chercher du pain pour ses enfants, sous les bombes à Gaza. Tu es terroriste. Ton sang coulera sur les galettes. Que tu sois pacifiste, bras armé, suicidaire, chanteur, poète, vieillard, enfant, maman, médecin, journaliste, humanitaire caressant le rêve interdit de liberté, d’indépendance, de retour, de justice. Tu es terroriste. Un mot alibi qui a un million d’adhérents; tous âges, genres, références, moyens et rêves confondus.

Vous pouvez très bien faire votre Jean-Luc Mélenchon, très à cheval sur les valeurs universelles de droit, de justice et de liberté. Vous pouvez très bien être un De Villepin, droit dans ses bottes de prêcheur de droit international, ou encore d’un Lula, ému aux larmes en évoquant l’épuration ethnique en Palestine. Vous pouvez être un Gustavo Petro, un Nicolas Maduro, un Obrador, un Cyril Ramaphosa, comparant la situation en Palestine à l’apartheid, portant plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ). Vous pouvez jouer votre Jeremy Corbyn, défenseur de longue date de la cause palestinienne. Vous pouvez tout aussi bien être le SinnFein, l’Onu, Amnesty , Human Rights Watch, Dustin Hoffman, Richard Gere, Zayn Malik, Lauryn Hill, Brian Eno, Roger Waters, ou encore Natalie Portman, une plateforme ou un groupe collectif… vous n’êtes rien si vous rejetez le droit à résister.

Un grand pas reste à franchir. Sortir du déni pathologique et de l’hypocrisie latente et clamer haut et fort que toutes les «organisations terroristes» qu’on pointe du doigt ou, dans le meilleur des cas, ignore, n’auraient jamais, au grand jamais, existé si cette colonisation barbare construite autour d’un mensonge et d’une manipulation historique n’a eu lieu.

Ne pas avoir peur des mots, mais craindre le silence.

Tous les meurtres de civils sont à condamner et à dénoncer, mais beaucoup de rage, de frustration et de démence trouvent leur origine dans l’injustice qui frappe le peuple palestinien depuis 76 longues années. Il ne faut pas avoir peur des mots. Il faut craindre le silence.

Voler des vies, des rêves, des racines, la terre, le ciel, l’horizon, un passé, un présent et un avenir, tuer un enfant et négocier la restitution d’une de ses chaussettes avec la maman ne peut que semer les graines de la résistance pour les opprimés, du «terrorisme» pour l’oppresseur.

Marcher pour la liberté ne peut être crédible qu’en passant par la reconnaissance du droit à la résistance et du droit à choisir sa forme de résistance.

L’entité sioniste dans sa folie expansionniste, impulsive et meurtrière aurait même financé une certaine formation résistante pour mieux la neutraliser. Ceci reste à prouver, mais quand bien même, qu’est-ce qu’on s’en fout. Toute résistance a le droit de piocher ses moyens même dans le ventre du Léviathan.

On a beau tuer et massacrer les résistants et leurs chefs, une autre génération de résistants naîtra des cendres des décombres.

La capitulation n’aura jamais lieu et c’est loin d’être fini.

Il reste que l’humanité libre, celle du bon côté de l’histoire, se doit de sauter le pas et de se dire que des Guy Moquet, des Ho Chi Minh, des Jean Moulin, des Mandela, des Sophie Sholl, des Geronimo ou encore des Malcom X auraient pu être des Palestiniens nés à Rafah, Jenine, ou Khan Younes.

Messieurs Mélenchon, De Villepin, camarade Lula, gouvernements courageux, instances mondiales, artistes farouches, osez dire que la résistance palestinienne est légitime et valide, ou taisez-vous à jamais !

* Enseignante.

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Tunis │ 1000 personnes au départ du Convoi terrestre pour Gaza

09. Juni 2025 um 13:49

Environ 1 000 Tunisiens, principalement des jeunes, participeront à partir de ce lundi 9 juin 2025 au convoi terrestre baptisé Convoi Résilience ou Al-Soumoud, en partance pour Rafah, la frontière égypto-palestinienne, pour tenter de briser le siège imposé par l’occupant israélien aux Palestiniens de Gaza, qui subissent depuis des mois les bombardements sur leurs villes et un blocus qui les empêche de recevoir l’aide alimentaire et médicale internationale.

Nabil Channoufi, porte-parole du convoi, a déclaré lors d’une conférence de presse tenue dimanche au siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) que ce nombre était respectable, même si sept fois plus de personnes avaient exprimé leur souhait de se joindre au convoi. Cependant, des difficultés logistiques ont empêché leur participation.

De son côté, Ghassen Henchiri, autre porte-parole du convoi, a expliqué que le convoi passera par plusieurs points de rassemblement, notamment Msaken, Sousse, Agareb, Sfax et El-Mdou (Gabes), avant d’atteindre Hassi Amor (Médenine) et enfin la place du Soldat inconnu à Ben Guerdane.

Henchiri a appelé toutes les composantes de la société tunisienne à rejoindre le convoi aux points de rassemblement mentionnés afin d’exprimer leur solidarité et de diversifier les formes de protestation en soutien à la cause palestinienne, ainsi qu’à accompagner le convoi en route vers le territoire libyen.

Les organisateurs ont également été invités à participer à l’accueil des 200 participants algériens arrivés à Béja dimanche soir et qui ont pris le départ ce matin au centre-ville de Tunis. De plus, des participants libyens devraient se joindre au convoi lors de son passage en territoire du pays voisin.

Des volontaires algériens, tunisiens et libyens

Ce convoi terrestre, réunissant des volontaires algériens, tunisiens et libyens, n’est pas la seule initiative.

Selon Wael Naouar, autre porte-parole du convoi, des sympathisants de la cause palestinienne venus de 32 autres pays devraient arriver par avion à l’aéroport international du Caire.

Par ailleurs, la douzaine de militants de la Flottille de la liberté qui devaient rejoindre Gaza par la mer ont été arrêtés aujourd’hui à l’aube par l’armée israélienne alors que leur bateau, appelé Madeleine, était encore sur les eaux territoriales internationales.

Naouar a précisé qu’il ne s’agit pas d’un convoi d’aide, mais plutôt d’une initiative visant à briser le siège de Gaza, ouvrant la voie à l’entrée de tonnes d’aide stockées à Rafah et Al-Arish, à la frontière égypto-palestinienne.

Ce convoi vise également à permettre l’acheminement de médecins et de journalistes, ainsi que l’évacuation des blessés pour qu’ils puissent être soignés.

Le convoi comprend des équipes spécialisées chargées des tâches humanitaires, logistiques et médiatiques dans le cadre de la participation tunisienne à la levée du siège de Gaza.

Les organisateurs assureront une couverture en direct de toutes les étapes du voyage, de la Tunisie au point de passage de Rafah, sur les réseaux sociaux de la Coordination d’action conjointe pour la Palestine.

Suite à la conférence de presse, une formation aux premiers secours a été dispensée à certains participants du convoi, d’autant plus que le convoi comprend plusieurs jeunes médecins et membres du Croissant-Rouge tunisien.

La pire catastrophe humanitaire des temps modernes

Le Comité de coordination a appelé à faciliter le passage du convoi à travers les territoires arabes et à fournir une couverture politique et logistique au succès de l’initiative, mettant en garde contre le «silence officiel arabe et international» concernant les événements à Gaza, le qualifiant de «honte morale et humanitaire».

Il convient de noter que le lancement du convoi intervient à un moment où les rapports de l’Onu indiquent que les habitants de Gaza sont confrontés à la pire catastrophe humanitaire des temps modernes.

Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), 100% de la population de la bande de Gaza souffre d’insécurité alimentaire, tandis que plus de la moitié de la population de la bande ent documenté l’effondrement complet du système de santé, avec plus de 70% des hôpitaux de Gaza hors service en raison des bombardements et des pénuries de carburant.

Avec agences

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Gaza │ Rima Hassan et Greta Thunberg défient le blocus israélien

08. Juni 2025 um 07:09

Une flottille civile partie d’Europe est en route vers Gaza. À son bord, deux figures qui déchaînent passions et polémiques : la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, et la nouvelle députée européenne franco-palestinienne Rima Hassan. Leur objectif : acheminer une aide humanitaire d’urgence aux civils gazaouis, dans un territoire ravagé par 8 mois de guerre et plus de 18 ans de blocus. Leur démarche, pacifique mais hautement politique, fait ressurgir des questions fondamentales sur la responsabilité internationale, la mémoire des peuples, et la légitimité de la désobéissance face au silence des dirigeants politiques, qui se font complice du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens.

Djamal Guettala

Partie du port italien de Catane, la flottille baptisée Madleen transporte plusieurs tonnes de produits et matériels de première nécessité : du lait pour enfant, des kits médicaux, des filtres à eau, des vivres. Mais ce que redoutent les autorités israéliennes n’est pas tant la cargaison que la charge symbolique de cette traversée.

Dans un contexte de guerre où Gaza est coupée du monde, tout accès maritime devient un enjeu politique. En cela, le Madleen n’est pas un navire comme les autres : il veut forcer les regards, et peut-être ouvrir une brèche dans l’indifférence.

Une Méditerranée qui relie les résistances

Greta Thunberg, déjà connue pour avoir traversé l’Atlantique à la voile pour dénoncer l’inaction climatique, assume ici un autre combat : celui du droit humanitaire.

Quant à Rima Hassan, juriste de formation, militante des droits palestiniens et nouvelle élue européenne, elle revendique un acte de présence. Fille de réfugiés palestiniens née dans un camp en Syrie, elle explique : «Ce que nous faisons n’est pas illégal. Ce qui est illégal, c’est d’affamer un peuple en toute impunité.»

Leur action résonne avec force dans l’espace euro-méditerranéen. Elle s’inscrit dans une histoire plus large, où les sociétés civiles du Nord et du Sud – du Maghreb à l’Europe – refusent de rester complices par le silence officiel des grands de ce monde.

Israël menace, l’équipage persiste

Alors que le Madleen approche de la zone maritime interdite imposée par Israël au large de Gaza, les tensions s’exacerbent. Des drones militaires israéliens ont été aperçus au-dessus de la flottille. Le gouvernement israélien, par la voix de porte-parole de Tsahal, a prévenu : tout navire s’approchant de Gaza sera considéré comme une «menace à la sécurité nationale».

L’équipage, composé de douze humanitaires et militants venus d’Espagne, de Norvège, de Suède et de France, reste déterminé. «Nous sommes en eaux internationales. Notre mission est pacifique. Nous irons jusqu’au bout, sauf si on nous arrête par la force», explique un membre de la coalition Freedom Flotilla, à l’origine de cette action.

Gaza entre blocus et abandon

Depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza en octobre 2023, plus de 54 000 morts et plus de 125.000 blessés palestiniens sont à déplorer (au 5 juin 2025), selon les chiffres du ministère de la Santé à Gaza. La situation humanitaire est qualifiée de «catastrophique» par les ONG internationales. L’acheminement de l’aide par voie terrestre est soumis à des blocages, des inspections arbitraires, voire des destructions. C’est dans ce contexte que la mer redevient un canal d’accès… mais aussi un théâtre de confrontation.

En choisissant de naviguer à contre-courant des logiques d’enfermement, cette flottille réactive une mémoire méditerranéenne : celle d’une mer qui a longtemps relié les peuples, avant de devenir un espace de fermeture, de surveillance, de naufrages et de frontières meurtrières.

Et dans le monde arabe ?

La démarche de Greta Thunberg et Rima Hassan soulève aussi une question inconfortable pour les opinions publiques du monde arabe : pourquoi faut-il que ce soient des voix européennes, parfois isolées, qui s’exposent ainsi, quand tant de gouvernements arabes se contentent de protestations verbales ou de calculs géopolitiques ? Ce n’est pas une accusation, mais un constat douloureux. Les peuples, eux, continuent d’exprimer leur solidarité : à Tunis, à Alger, à Rabat ou au Caire, des comités citoyens suivent avec attention la progression du navire.

En mer, les vents sont incertains. Mais sur le rivage, une certitude émerge : Gaza n’est pas seule. Et face aux barbelés invisibles du blocus, ce sont parfois de simples voiles civiles qui portent le plus loin la parole des opprimés.

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La Tunisie se joint à la «Marche mondiale vers Gaza»

07. Juni 2025 um 12:31

Une caravane humanitaire tunisienne, baptisée «Convoi de la Résilience», partira lundi prochain, 9 juin 2025, du port de La Goulette, à Tunis, pour rejoindre la bande de Gaza via la Libye et l’Égypte.

L’initiative est promue par la Coordination conjointe pour la Palestine et s’inscrit dans le cadre de la «Marche mondiale vers Gaza», une mobilisation internationale impliquant des militants de plus de 30 pays, pour réclamer la fin du siège israélien du territoire palestinien occupé et l’ouverture de couloirs humanitaires.

Le convoi transportera des produits essentiels, notamment des médicaments et de la nourriture, destinés à la population palestinienne. Parmi les participants figurent des bénévoles, des médecins et des avocats tunisiens, avec le soutien d’organisations de la société civile et de syndicats comme l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), qui a qualifié cette initiative de «devoir moral» et d’acte de solidarité concrète.

Selon les organisateurs, la caravane se joindra à d’autres délégations internationales qui convergeront vers le point de passage de Rafah, à la frontière entre l’Égypte et Gaza, pour manifester pacifiquement et réclamer l’ouverture de couloirs humanitaires.

La «Marche mondiale vers Gaza», dont l’arrivée a Gaza est prévue le 15 juin courant, représente une réponse de la société civile internationale à l’inaction des gouvernements face à la crise humanitaire dans la bande de Gaza.

Le départ du convoi de La Goulette est un signe supplémentaire de l’engagement de la société civile tunisienne à soutenir la cause palestinienne et à promouvoir des actions concrètes contre le siège de Gaza, ont déclaré les organisateurs.

I. B.

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Génocide à Gaza │ Israël plus impopulaire que jamais en Europe!

06. Juni 2025 um 09:20

L’interminable génocide que perpètre Israël depuis octobre 2023 à Gaza a fini par écorner sérieusement l’image de l’État hébreu dans les pays européens et le soutien et la bienveillance dont il bénéficiait se sont réduits comme peau de chagrin. Ni la Hasbara (la propagande israélienne) ni la puissance du lobby sioniste dans ces pays ni les procès en sorcellerie et l’ostracisation médiatique dont sont victimes tous ceux qui osent dénoncer les crimes d’Israël n’ont pu empêcher la chute vertigineuse de la sympathie pour Israël dans l’opinion publique européenne. Reste que le Vieux continent demeure divisé sur la voie à suivre et n’arrive pas à prendre des décisions claires et fermes contre l’encombrant allié israélien. On en est encore aux vaines gesticulations d’impuissance. (Ph. Manifestation le 5 octobre 2024 à Paris contre la guerre à Gaza).

Imed Bahri

Le Guardian affirme dans une enquête consacrée à ce sujet que le soutien populaire à Israël a atteint un niveau historiquement bas. Selon cette enquête, qui se base sur les résultats d’un sondage YouGov, seul un faible pourcentage de personnes exprime sa sympathie pour Israël et uniquement un cinquième des personnes interrogées dans six pays expriment une opinion positive du pays. 

Alors que les négociations sur une proposition de cessez-le-feu américaine se poursuivaient, l’offensive israélienne contre Gaza s’est intensifiée et s’accompagne d’un blocus humanitaire qui a entraîné une grave famine. Depuis le début de la guerre en octobre 2023, plus de 54 000 personnes ont été tuées à Gaza. Et ce chiffre continue de s’alourdir.

De moins en moins de sympathie pour Israël

L’enquête révèle qu’en Allemagne, le pays le plus «redevable» à Israël, en raison des crimes contre les juifs qu’il a commis durant la Seconde guerre mondiale, 44% de la population a une image négative d’Israël, 48% en France, où toute critique de l’Etat hébreu était jusqu’à récemment passible d’un procès pour antisémitisme, et 54% au Danemark, soit les chiffres les plus hauts depuis le début des sondages sur le sujet en 2016. Tandis qu’en Italie le chiffre est de 52% et en Espagne de 55%, les chiffres sont également à leur plus haut niveau. Dans ces deux pays, les enquêtes d’opinion sur le sujet ont commencé en 2021.

En Grande-Bretagne, 46% de la population a une mauvaise image d’Israël alors que l’année précédente le chiffre avait atteint son plus haut niveau à savoir 49%.

Globalement, seuls 13 à 21% des participants dans tous les pays sondés avaient une opinion favorable d’Israël contre 63 à 70% qui en avaient une opinion défavorable.

De même, parmi les six pays étudiés, seuls 6% en Italie et 16% en France estiment qu’Israël a eu raison d’envoyer ses forces armées à Gaza et qu’il a réagi de manière globalement proportionnelle aux attaques du Hamas, en baisse par rapport à une précédente enquête menée en octobre dernier. En Grande-Bretagne, ce chiffre était de 12%.

En revanche, 29% en Italie et 40% en Allemagne estiment qu’Israël a eu raison d’envoyer ses forces à Gaza mais qu’il a outrepassé ses limites et causé de nombreuses victimes civiles. En Grande-Bretagne, ce chiffre était de 38%.

Entre 12% des sondés allemands et 24% en Italie ainsi que 15% en Grande-Bretagne estiment qu’Israël n’aurait pas dû intervenir dans la bande de Gaza.

Une étude EuroTrack révèle que de moins en moins d’Européens de l’Ouest considèrent encore comme justifiées les opérations militaires israéliennes en cours à Gaza: seulement un quart des sondés en France, en Allemagne et au Danemark contre 18% au Royaume-Uni et seulement 9% en Italie.

En même temps, le pourcentage de personnes interrogées estimant que l’opération Déluge d’Al-Aqsa du 7 octobre 2023 était justifiée est resté faible dans chaque pays se situant entre 5 et 9% bien que la marge de soutien ait augmenté au Royaume-Uni de 5 à 6% et en Italie de 6 à 8%.

L’enquête révèle que moins de personnes disent soutenir la position d’Israël, entre 7 et 18% soit le pourcentage le plus faible enregistré depuis le début de la guerre. En comparaison, entre 18 et 33% des personnes interrogées sympathisent avec la partie palestinienne, des chiffres en hausse dans les six pays depuis 2023. L’Allemagne, pour sa part, affiche des chiffres proches avec 17% de soutien à la partie israélienne et 18% à la partie palestinienne.

La paix est une perspective lointaine

Sans surprise, la plupart des Européens de l’Ouest estiment qu’une paix durable au Moyen-Orient reste une perspective lointaine. Les Français se sont montrés les plus optimistes quant à sa possibilité d’ici dix ans, mais même dans ce cas, seulement 29% ont déclaré y croire.

Les Danois étaient les moins optimistes avec environ 15%. Dans les six pays étudiés, les attentes quant à la possibilité d’une paix durable ont diminué de quatre à dix points depuis fin 2023

Ces opinions ne se limitent pas à l’Europe. Un sondage du Pew Research Center réalisé en avril a montré que l’attitude des Américains envers Israël est devenue de plus en plus négative au cours des trois dernières années. Plus de la moitié des adultes américains (53%) expriment désormais une opinion négative d’Israël contre 42% en mars 2022.

Un sondage Data for Progress réalisé le mois dernier a révélé que 51% des sondés s’opposent au projet israélien d’envoyer davantage de troupes à Gaza et de transférer les Palestiniens. Également, 51% estiment que Donald Trump devrait exiger qu’Israël accepte un cessez-le-feu contre 31% qu’il devrait soutenir l’opération militaire israélienne.

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