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Nabeul | Condamné à mort, Saber Chouchane finalement libéré

Von: Yusra NY
07. Oktober 2025 um 20:46

Saber Chouchane, condamné à mort en première instance pour des statuts Facebook a finalement été libéré, ce mardi 7 octobre 2025.

C’est ce qu’indique son comité de défense, en se réjouissant de cette décision de justice, qui selon Me Leila Haddad aurait été prise après intervention du chef de l’État Kaïs Saïed, à en croire ses dires.

Rappelons que cette affaire de condamnation à mort sur décision de la chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul pour des posts jugés offensant pour le président de la république, a suscité l’indignation générale en Tunisie et ailleurs.

Saber Chouchane, travailleur journalier et père de trois enfants, avait été arrêté et traduit devant le pôle anti-terroriste du tribunal de première instance de Tunis, mais le caractère terroriste n’ayant finalement pas été retenu, l’affaire a été renvoyée de nouveau au ministère public du tribunal de première instance de Nabeul.

Après sa condamnation à la peine capitale sur la base de l’article 72 du code pénal tunisien, il a bénéficié du soutien de nombreuses parties, notamment des associations de défense des droits humains et le principal juge ayant rendu ce verdict a été administrativement sanctionné.

Y. N.

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Tunisie : grâce présidentielle pour Saber Chouchane, condamné à mort pour ses posts Facebook

07. Oktober 2025 um 12:43
Tunisie : grâce présidentielle pour Saber Chouchane, condamné à mort pour ses posts Facebook

Un tribunal tunisien a ordonné, ce mardi, la libération de Saber Chouchane, un citoyen condamné à mort la semaine dernière pour avoir publié sur Facebook des messages critiques envers le président Kaïs Saïed. Cette décision, confirmée par son avocat Oussama Bouthelja, met fin à une affaire qui avait suscité une vague d’indignation en Tunisie et […]

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Tunisie : Saber Ben Chouchane relaxé après sa condamnation à mort

07. Oktober 2025 um 07:07

L’affaire Saber Ben Chouchane, qui avait suscité une vague d’indignation, connaît un dénouement inattendu et rapide. Le quinquagénaire, âgé de 51 ans, a été relaxé par la justice tunisienne, quelques jours seulement après avoir été condamné à la peine capitale pour des publications sur Facebook jugées offensantes envers le président de la République, Kaïs Saïed. L’annonce a été faite ce matin par son avocat, Me Oussama Bouthalja, sur sa page Facebook, provoquant un immense soulagement parmi les défenseurs des droits de l’homme et de la liberté d’expression.

Le 1er octobre 2025, la Tunisie avait été secouée par l’annonce de la condamnation à mort de Saber Ben Chouchane par le tribunal militaire de première instance de Tunis. Chouchane, âgé de 51 ans, père de famille et sans emploi stable, avait publié sur Facebook des statuts et contenus contenant des critiques jugées offensantes à l’encontre du président Kaïs Saïed. La peine capitale avait été prononcée en vertu du Code de la Justice Militaire, une application qui avait suscité de vives interrogations sur la légitimité de recourir à la justice militaire pour juger un civil sur la base de ses opinions sur les réseaux sociaux. Ben Chouchane était en détention depuis le 24 janvier 2024 et avait déjà été poursuivi pour des motifs similaires.

Cette sentence, d’une sévérité extrême pour un délit d’opinion, avait immédiatement provoqué de vives réactions politiques et associatives. De nombreux partis politiques, organisations de la société civile et associations de défense des droits de l’homme avaient dénoncé une atteinte flagrante à la liberté d’expression, alertant sur la dérive des libertés individuelles et sur l’instrumentalisation de la justice à des fins de répression politique, dans un contexte post-juillet 2021 marqué par le coup de force du président Saïed.

La relaxe de Saber Ben Chouchane constitue un retournement judiciaire inattendu, mettant en lumière les tensions persistantes entre autorité et liberté d’expression en Tunisie, et offrant un répit symbolique à ceux qui s’inquiètent de l’avenir des droits fondamentaux dans le pays.

Lire aussi: Condamnation à mort pour des publications Facebook : Vives réactions politiques et associatives

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Quand un post Facebook devient un crime de parole  

04. Oktober 2025 um 13:05

Mercredi 1ᵉʳ octobre 2025, un tribunal à Nabeul a condamné à mort un homme sur la base des articles 67 et 72 du Code pénal et du décret-loi 54, qui criminalise la diffusion de fausses informations. Ses publications Facebook, critiquant le président de la république, ont été interprétées comme une atteinte à la sécurité de l’État. Cette condamnation dépasse le cadre d’un simple verdict judiciaire. Elle marque un tournant inquiétant : un mot transformé en crime capital.  

Manel Albouchi

Malgré que la Tunisie n’ait pas exécuté de peine capitale depuis 1991, le symbole suffit : il installe la peur comme mode de gouvernance. 

Père autoritaire et société fermée 

Une société qui condamne la critique agit comme un père autoritaire : tout désaccord est vécu comme une trahison. L’enfant qui questionne n’est plus reconnu comme sujet, mais perçu comme une menace pour l’ordre familial. Ici, le citoyen devient l’enfant qu’on punit pour avoir osé parler. 

La peine capitale révèle une logique archaïque : faire taire la voix dissidente en la sacrifiant. Mais la psychanalyse rappelle que le refoulé revient toujours. La parole interdite resurgira ailleurs, sous forme de colère, de désespoir ou de révolte.  

Le procès de la société  

Dans “La société ouverte et ses ennemis”, Karl Popper disait que toute démocratie est fragile. Elle ne survit que par sa capacité à accepter la critique et à corriger ses erreurs. Quand un État criminalise la parole, il n’affaiblit pas seulement un citoyen, il détruit son propre mécanisme d’évolution. 

La société fermée gouvernée par le mythe, la peur, le culte du chef, rejette la contestation comme une blessure narcissique. La société ouverte, au contraire, sait que la vérité est toujours provisoire et que seule la critique empêche la répétition tragique de l’histoire. 

Un destin tendu 

Ce procès n’est pas seulement celui d’un homme. Il révèle un pays qui hésite entre deux destins : celui d’une société fermée, dominée par la figure d’un Père autoritaire, ou celui d’une société ouverte, qui accepte la parole critique comme son souffle vital. 

La démocratie, comme le psychisme, vit de la parole. Condamner un homme pour ses mots, c’est condamner le pays à l’étouffement. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Condamnation à mort pour des publications Facebook : Vives réactions politiques et associatives

04. Oktober 2025 um 09:01

Plusieurs partis et organisations dénoncent le jugement prononcé mercredi par le tribunal de première instance de Nabeul, qui a condamné à mort un travailleur journalier, Saber Chouchane, pour des écrits publiés sur sa page Facebook sur la base du code pénal et du décret-loi 54. Les formations politiques parlent d’un précédent grave et appellent à une enquête, tandis que la défense a fait appel de la décision.

Le Mouvement Tunisie en Avant et le Parti des Patriotes Démocrates Unifié (clan Mongi Rahoui) ont rejeté le verdict qu’ils qualifient de « dépourvu de tout fondement légal et moral ». Ils y voient un « précédent » dangereux et appellent à l’ouverture d’une enquête.

Création d’un comité de défense bénévole

L’Association Tunisienne des Jeunes Avocats a dénoncé un « jugement inique » révélant « un recours disproportionné aux textes répressifs ». Elle a annoncé la création d’un comité de défense bénévole en soutien à l’accusé, rapporte l’agene TAP.

Selon Abdelkader Bensouissi, président de la section régionale de l’Ordre des Avocats, l’accusé a été condamné pour « diffusion de fausses informations visant un agent public, propos attentatoires au président de la République et atteinte à la forme de l’État ». Le jugement a été frappé d’appel.

Du côté des droits humains, le président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi, a fustigé une décision « totalement disproportionnée », rappelant que la page Facebook du prévenu ne comptait que très peu d’abonnés. Il a ajouté que le magistrat ayant prononcé la peine a été déchargé de ses fonctions après le jugement.

Les faits reprochés à l’accusé

Mercredi 1er octobre 2025, la chambre criminelle du tribunal de Nabeul a condamné Saber Chouchane, travailleur journalier et père de trois enfants, à la peine capitale. Selon l’avocat Samir Dilou, la condamnation repose sur trois chefs d’accusation :

  • « Diffusion de fausses nouvelles visant un fonctionnaire public » ;
  • « Outrage au président de la République » ;
  • « Atteinte volontaire à la forme de l’État ».

Le dossier avait d’abord été transmis au pôle judiciaire antiterroriste, qui s’en est dessaisi en l’absence de caractère terroriste. La défense a fait appel, ce qui suspend l’exécution de la peine et rend le jugement non définitif.

Cette affaire relance le débat sur l’usage du décret-loi 54 et des dispositions du code pénal, régulièrement critiqués. Elle met aussi en lumière la sévérité d’un verdict jugé sans précédent en Tunisie dans une affaire liée à des publications en ligne.

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Peine capitale pour un statut Facebook | Les dessous d’un verdict surréaliste

04. Oktober 2025 um 07:46

L’affaire de la condamnation à mort d’un citoyen pour avoir publié un statut sur Facebook jugé offensant pour le président de la république continue de susciter des indignations et de faire des gorges chaudes dans les médias du monde entier. Car on a du mal à saisir les motivations des juges de la chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul qui ont rendu ce verdict pour le moins surréaliste et qui ne saurait être justifié de quelque manière que ce soit.

Le verdict dans cette affaire criminelle n° 5415/2025 a bien été rendu mercredi 1er octobre 2025 et Saber Chouchane, travailleur journalier père de trois enfants, a été poursuivi pour avoir écrit un statut sur le réseau social Facebook critiquant le président Kais Saïed. Il a été arrêté et traduit devant le pôle anti-terroriste du tribunal de première instance de Tunis qui a la compétence exclusive en matière de terrorisme.

Le caractère terroriste n’étant pas avéré, l’affaire a été renvoyée de nouveau au ministère public du tribunal de première instance de Nabeul, qui a décidé de traduire l’intéressé devant la chambre criminelle de Nabeul pour offense contre le chef d’Etat (article 67 code pénal), diffusion de fausses informations (article 24 décret -loi 54-2022) et, encore plus grave, l’attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement (article 72 du code pénal).

Ladite chambre criminelle, formée par 5 magistrats, a décidé de condamner l’accusé à la peine capitale. C’est presque incroyable. Mais c’est ce qui s’est passé et qui suscite des interrogations sur le fonctionnement de la justice en Tunisie, et pas seulement dans cette affaire.

Le principal juge ayant rendu ce verdict a certes été sanctionné administrativement par la tutelle, mais l’affaire ne serait pas close pour autant, car il s’agit d’enquêter, de comprendre et d’expliquer comment la justice a-t-elle pu en arriver à de tels excès, et œuvrer à corriger les dysfonctionnements constatés. Car il y va de la crédibilité, non pas seulement de la justice en tant que telle dans notre pays, mais de l’Etat tunisien dans son ensemble.

En attendant, le citoyen condamné à mort pour un simple statut Facebook doit être libéré, car il a déjà assez lourdement payé pour ce qui est considéré comme un délit de communication.

Il faut aussi amender d’urgence le fameux décret-loi 54 de 2022 et son fameux article 24 en vertu duquel de nombreux citoyens continuent d’être condamnés à de lourdes peines de prison pour des délits d’opinion. Car c’est là où le problème (ou le mal) réside et non dans la décision intempestive d’un juge dans un moment d’égarement ou de manque de discernement.

I. B.

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Indignation après une condamnation à mort pour des posts Facebook en Tunisie !

Von: Yusra NY
03. Oktober 2025 um 23:53

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul a prononcé une condamnation à la peine capitale contre un homme accusé de «diffusion de fausses informations visant un fonctionnaire public, d’acte outrageant envers le président de la République et d’atteinte ayant pour but de changer la forme de l’État ».

C’est ce qu’a annoncé, ce vendredi 3 octobre 2025, Me Bassem Trifi président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) qui a dénoncé une peine extrêmement lourde, allant jusqu’à la peine de mort, qui plus est pour des statuts sur les réseaux sociaux, soulignant au passage, que le condamné est père de trois enfants.

De son côté, le président de la section régionale de Nabeul, Abdelkader Ben Souissi, a indiqué à l’agence Tap que l’affaire avait initialement été renvoyée au Pôle judiciaire antiterroriste, qui s’en est dessaisi en raison de l’absence de caractère terroriste.

Cette décision de justice a suscité l’indignation générale et de nombreux citoyens et citoyennes, associations et organisations ont appelé la justice à revenir sur ce verdict jugé aussi injuste qu’absurde.

Ils ont par ailleurs appelé à la libération de ce père de famille qui est actuellement en détention.

Notons que le comité de défense a entamé la procédure d’appel du jugement.

Y. N.

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Nabeul : condamnation à mort d’un citoyen pour publications Facebook

03. Oktober 2025 um 15:43
Nabeul : condamnation à mort d’un citoyen pour publications Facebook

La section régionale des avocats de Nabeul a révélé, ce vendredi, qu’un citoyen a été condamné à la peine capitale par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Nabeul. Selon son président, Me Abdelkader Ben Souissi, ce verdict, prononcé mercredi soir, repose sur des accusations liées à la publication de fausses nouvelles visant […]

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RD Congo : l’ancien président, Joseph Kabila, condamné à mort

02. Oktober 2025 um 16:47

Un tribunal militaire en République démocratique du Congo (RDC) a reconnu l’ancien président Joseph Kabila « coupable de crimes contre l’humanité et de trahison ». Et il l’a condamné, à cet effet, à mort par contumace. Le gouvernement congolais a accusé le président du pays entre 2001 et 2019 de collaborer avec le M23, un groupe rebelle soutenu par le Rwanda qui a conquis de vastes territoires dans l’est du Congo au début de cette année.

Le verdict a retenu Kabila responsable de crimes de guerre, meurtre, agression sexuelle, torture, implication dans un mouvement d’insurrection et complot et soutien au terrorisme. Mais comme il n’a assisté à aucun des procès, il est peu probable que le tribunal puisse exécuter sa peine. Son parti, le Front commun pour le Congo (FCC), a qualifié le procès d’« illégal du début à la fin » et a rejeté les procédures en les qualifiant de « tragi-comédie ».

Et ce n’est pas tout, car Joseph Kabila est également à condamné à payer 33 milliards de dollars de réparations, dont 29 milliards qui doivent être versés à l’État congolais. Ces indemnisations doivent couvrir les dommages moraux, de défense, infrastructurels et écologiques causés par le conflit continu. Les 4 milliards de dollars restants doivent être répartis entre deux provinces envahies par le M23, le Sud-Kivu et le Nord-Kivu.

Pour arriver à cette situation, il a fallu près d’une décennie de jeu d’échec politique. En 2018, le candidat choisi par Joseph Kabila a perdu l’élection présidentielle et une figure de l’opposition, en l’occurrence Félix Tshisekedi, remporte l’élection. L’homme fut considéré comme un “allié acceptable“ pour le président sortant.

Mais l’alliance s’est rapidement effondrée. Et Kabila est parti en exil en 2023, d’abord en Afrique du Sud. En mai 2025, il a diffusé en direct un discours critiquant le gouvernement, puis a effectué une visite très médiatisée dans la ville de Goma, tenue par les rebelles. Cela n’a fait que confirmer sa collaboration avec le M23. Son endroit de résidence actuel est ignoré et il doit faire désormais attention à ses mouvements.

A noter toutefois que le gouvernement congolais n’a pas, à ce jour, lancé de mandat d’arrêt international contre l’ancien président congolais.

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En Chine, la corruption peut mener des ministres à la peine capitale…

29. September 2025 um 08:45

En Chine, être ministre corrompu peut littéralement coûter la vie. L’ancien ministre de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine capitale avec sursis le 28 septembre 2025 pour avoir détourné des dizaines de millions de yuans. Cette condamnation n’est pas une première : depuis 2012, la campagne anti-corruption menée par Xi Jinping a frappé de nombreux hauts responsables, certains écopant de la peine de mort avec sursis, d’autres de la prison à vie. Chaque procès médiatisé devient un avertissement clair : personne n’est au-dessus de la loi… ou du Parti. Ici, la morale publique n’est pas une option, c’est un instrument de pouvoir.

En Tunisie, le contraste est saisissant. La campagne anti-corruption touche des spéculateurs, des grossistes et quelques anciens ministres, mais les peines se limitent à la prison, aux amendes et à la confiscation d’avoirs. Pas de peine de mort, pas de procès spectaculaires sur grand écran. Ici, la justice frappe, mais sans spectacle ni excès. Et franchement, on peut s’en estimer heureux : nos ministres dorment encore tranquilles.

Et pourtant, la comparaison ne se limite pas aux tribunaux. La Chine investit en Tunisie à grande échelle : entreprises, projets d’infrastructure, technologies. Leur présence économique influence les décisions politiques, inspire des partenariats publics-privés et même des méthodes de gouvernance. Une pression subtile, mais bien réelle, qui transforme le paysage économique et politique du pays, sans que la population n’ait toujours conscience de l’ampleur de l’influence chinoise. C’est un peu comme importer un modèle économique et diplomatique, mais pas ses tribunaux… heureusement pour nos ministres.

Le contraste entre Pékin et Tunis est donc double : l’un frappe à coups de peine capitale avec sursis et de tribunaux spectaculaires, l’autre avance à pas mesurés, jonglant entre justice, droits humains et pragmatisme économique. La Tunisie pourrait-elle apprendre quelque chose de la Chine ? Certainement. Mais il ne s’agit pas d’adopter la peine de mort ni de transformer les ministres en exemples publics. Il s’agit de renforcer la crédibilité judiciaire, assurer la transparence, et construire un système où la corruption ne peut prospérer… même sous l’œil discret du géant chinois.

Ici, la corruption n’est pas une affaire de vie ou de mort, mais une affaire de justice. Et dans ce choix réfléchi, mesuré, mais déterminé, la Tunisie trace sa route. Avec ses forces, ses limites, et un soupçon de chance que nos ministres continuent à dormir tranquilles.

Lire aussi: Faut-il craindre la ruée chinoise en Tunisie ?

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Korba : Un mort et plusieurs blessés dans le renversement d’un bus d’ouvriers

18. August 2025 um 13:43

Un grave accident de la route s’est produit lundi matin sur l’axe reliant Korba à Tunis, au niveau de Djebel Haddad (gouvernorat de Nabeul). Un bus transportant des ouvriers d’une usine de la zone industrielle de Henchir Ayed s’est renversé, faisant un mort et plusieurs blessés.

Selon des témoins sur place, le bus, qui transportait des ouvriers vers leur lieu de travail, s’est renversé dans des circonstances encore indéterminées, rapporte l’agence TAP. Les blessés ont été pris en charge et transportés vers les hôpitaux de Korba, Béni Khaled et Mohamed Tahar Maâmouri à Nabeul.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’accident.

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Mort d’une jeune femme à l’hôpital de Gafsa : Double enquête ouverte après un refus de soins présumé

Une jeune femme de 21 ans est décédée mardi à l’hôpital régional Houcine Bouzaïène de Gafsa. Une enquête judiciaire et une enquête administrative ont été ouvertes pour déterminer les circonstances du drame, sur fond d’accusations de refus de soins faute de couverture sociale.

Le Parquet près le Tribunal de première instance de Gafsa a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire après le décès d’une jeune femme mardi 23 juillet 2025 à l’hôpital Houcine Bouzaïène. La victime, âgée de 21 ans, aurait été atteinte d’une appendicite aiguë.

67 dinars…

Selon les premières informations relayées sur les réseaux sociaux, le personnel de l’hôpital aurait refusé de l’admettre au motif qu’elle ne disposait pas de couverture sociale.

Son père aurait été sommé de payer 67 dinars, somme qu’il n’aurait pas pu fournir sur le moment. L’état de santé de la jeune femme se serait ensuite rapidement détérioré, entraînant sa mort.

Indignation

Le ministère de la Santé a réagi rapidement en annonçant l’ouverture d’une enquête administrative pour faire la lumière sur les responsabilités éventuelles du personnel médical ou administratif.

L’affaire a également suscité l’indignation de nombreux internautes, choqués par la possibilité qu’un refus de soins ait pu coûter la vie à une jeune femme.

Le droit à la santé en question

Le droit à la santé est garanti par la Constitution tunisienne, mais l’accès effectif aux soins reste conditionné, dans certains cas, par la détention d’une couverture sociale ou la capacité à payer à l’avance certains frais. Plusieurs affaires similaires ont déjà été signalées, relançant régulièrement le débat sur la gratuité des soins urgents dans les hôpitaux publics.

Dans les régions de l’intérieur, la situation est encore plus critique, entre sous-équipement, surcharge et manque de personnel.

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