Beijing frappée par les vents les plus violents depuis des décennies : transports paralysés et confinement partiel
La capitale chinoise, Beijing, fait face depuis vendredi à des vents d’une violence inédite depuis plusieurs décennies, entraînant la suspension de nombreux moyens de transport et contraignant des millions d’habitants à rester chez eux.
Ces conditions extrêmes sont dues à un vortex d’air froid en provenance de Mongolie, qui a poussé le bureau météorologique chinois à émettre une alerte orange, soit le deuxième niveau le plus élevé dans le système d’alerte en vigueur.
Des rafales atteignant 162 km/h ont été enregistrées dans le district de Mentougou, à l’ouest de la capitale, faisant de cet épisode le plus violent jamais observé au mois d’avril depuis 1951, selon plusieurs prévisionnistes relayés par les médias locaux.
Les écoles de Beijing ont fermé leurs portes plus tôt vendredi, et toutes les activités extérieures prévues samedi ont été suspendues. Le semi-marathon initialement prévu dimanche a été reporté d’une semaine.
Partout dans la ville, des arbres ont été déracinés, tandis que les principaux sites touristiques — dont la Cité interdite, le Palais d’été et la section la plus fréquentée de la Grande Muraille — ont été temporairement fermés au public.
L’épisode a également été accompagné de forts orages et d’un assombrissement généralisé du ciel, affectant une large zone du nord de la Chine, y compris la ville de Tianjin et la province de l’Hebei.
Côté transports, plus de 400 vols ont été annulés à l’aéroport international de Beijing, tandis que les liaisons ferroviaires à grande vitesse vers des métropoles comme Shanghai, Guangzhou et Tianjin ont été suspendues. Par ailleurs, huit lignes de métro ont été entièrement fermées, et sept autres partiellement interrompues.
La Presse avec Agences
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