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Petite histoire de l’ambassade de France à Tunis

14. Juli 2025 um 10:16


En ce 14 juillet et en guise de clin d’œil à tous nos lecteurs français, quelques pages d’histoire pour retrouver les racines de l’édifice qui de nos jours, accueille la chancellerie de l’ambassade de France à Tunis.

Construit, il y a plus de 150 ans, ce bâtiment est incontestablement le plus ancien édifice qui se trouve à la confluence de l’avenue de France et de l’avenue Bourguiba.

Se développant hors les murs de la médina, un nouveau quartier allait être gagné sur des terrains marécageux et débouchera sur l’avenue de la Marine (notre actuelle avenue Bourguiba) qui venait d’être tracée pour relier Tunis à son avant-port.

C’est juste en face de l’ancien cimetière chrétien et de la chapelle dédiée à Saint-Antoine qu’allait être édifiée l’actuelle ambassade de France, à l’époque un simple consulat.

Notons que le consulat français historique se trouvait à la rue de l’ancienne Douane, dans la partie basse de la médina de Tunis. Il s’agit du Fondouk des Français qui accueillit durant deux siècles les représentants de la Nation française.

C’est au consul Léon Roches que le nouvel édifice doit sa naissance. C’est lui qui a en effet convaincu Mhamed Bey de la nécessité de la nouvelle construction dont le terrain sera gagné sur les propriétés de la famille Ben Ayed.

Ainsi, une convention du 31 décembre 1859 fut signée pour l’édification du nouveau consulat. Les plans furent rapidement dressés par l’ingénieur français Philippe Caillat, alors en Tunisie pour diriger la restauration des anciens aqueducs.

La construction fut ensuite confiée à Pierre Colin, un architecte qui travaillait alors pour le bey de Tunis.

Le chantier démarra en 1860 avec la construction d’un pavillon central, précédé d’une cour d’honneur et ouvert sur des jardins dessinés à l’anglaise. Deux pavillons annexes seront construits plus tard pour parachever l’édifice.

Le pavillon central a été inauguré le 18 décembre 1861. Toutefois, alors que les travaux se poursuivaient, un bal fut donné dans les lieux en l’honneur du prince Napoléon en juin 1861.

Au fil des décennies, le nouvel édifice allait connaitre de nombreux aménagements. Ainsi, le pavillon central allait être restauré en 1890, avec la construction d’un nouveau grand salon. Les pavillons annexes seront reconstruits en 1904 sur les plans de l’architecte Raphael Guy. C’est de cette époque que date la grille de clôture dont une première ébauche avait été réalisée en 1889.

Entre temps, le consulat avait été rebaptisé Résidence générale et gardera ce statut jusqu’en 1956 lorsque l’édifice deviendra l’ambassade de France en Tunisie.

La petite histoire a retenu les visites de plusieurs dignitaires français à l’image du président Emile Loubet en 1903 ou celles du général Charles De Gaulle en 1943 et 1953.

Désormais âgée de plus de 150 ans, la chancellerie de l’ambassade de France à Tunis est ainsi le plus ancien édifice de l’avenue Bourguiba et un élément incontournable de la mémoire de la ville.

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Hichem Miraoui assassiné en France : Anne Guéguen dénonce un crime raciste

Von: MC
03. Juni 2025 um 20:27

L’assassinat raciste de Hichem Miraoui, citoyen tunisien tué par balles dans le Var le 31 mai 2025, provoque une vive émotion en Tunisie comme en France. Tandis que le Parquet antiterroriste français s’est saisi de l’affaire, les autorités des deux pays condamnent un acte haineux qualifié de terroriste, et appellent à la justice et à la protection des communautés.

L’assassinat de Hichem Miraoui, un ressortissant tunisien tué par balles samedi 31 mai à Puget-sur-Argens, dans le département du Var (France), a suscité une vive émotion en Tunisie comme en France. L’acte, qualifié de raciste et prémédité, a rapidement été pris en charge par le Parquet national antiterroriste français, qui a ouvert une enquête pour assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, motivée par la race ou la religion.

Selon des sources concordantes et les médias français, l’auteur présumé du crime, un homme français de 53 ans, a tiré sur son voisin tunisien, le tuant sur le coup, et a également blessé un autre homme, de nationalité turque. Il a été interpellé peu après les faits et placé en détention. Des vidéos à caractère xénophobe et terroriste ainsi que des armes à feu ont été retrouvées en sa possession, renforçant la qualification de crime à motivation idéologique.

Face à ce drame, la diplomatie des deux pays s’est fortement mobilisée. L’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guéguen, a exprimé sa « profonde tristesse » et présenté ses condoléances à la famille de la victime, à ses proches, à la communauté tunisienne en France, ainsi qu’aux autorités tunisiennes. Elle a dénoncé « un crime raciste et prémédité qui nous frappe tous au plus profond de notre humanité », réaffirmant l’engagement de la France à lutter contre toutes les formes de haine, de racisme et de violence.

De son côté, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a personnellement présenté ses condoléances à l’ambassadeur de Tunisie à Paris, Dhia Khaled, puis à son homologue tunisien Khaled Nouri, lors d’un entretien téléphonique. Il a condamné un « acte odieux, raciste et terroriste », assurant que les autorités judiciaires françaises « n’hésiteront pas à infliger les peines les plus sévères » à l’auteur présumé, dont les agissements ne sauraient représenter ni la société française ni les valeurs de la République.

L’ambassadeur tunisien à Paris a, pour sa part, souligné l’importance d’une instruction judiciaire rapide et rigoureuse, pour que justice soit rendue à la victime et à ses ayants droit. Il a également insisté sur la nécessité de protéger la communauté tunisienne résidant en France, en appelant à des mesures concrètes pour prévenir de tels crimes à l’avenir.

Le ministre tunisien de l’Intérieur, Khaled Nouri, a exprimé sa « vive indignation » et la « tristesse profonde » du peuple tunisien face à ce drame, exhortant les autorités françaises à garantir un environnement sûr et respectueux pour les Tunisiens en France.
Une réponse judiciaire attendue

L’enquête préliminaire ouverte par le Parquet antiterroriste français marque une prise en compte du caractère idéologique et haineux de cet assassinat, dans un contexte de vigilance accrue contre les violences racistes en Europe. Les premiers éléments de l’instruction confirment une motivation raciale et xénophobe, renforcée par le comportement numérique du suspect et son armement.

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