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La BCT cherche à protéger l’économie tunisienne des risques inflationnistes

29. März 2025 um 13:51

 «La décision de la Banque centrale de Tunisie de réduire le taux directeur de la BCT de 50 points de base de 8% à 7,5% s’inscrit dans le cadre d’une politique d’ajustement progressive, lui permettant d’être toujours en mesure de maîtriser les prix, tout en mettant en place les meilleures conditions pour le bon fonctionnement de l’économie».

C’est ce qu’a indiqué, vendredi 28 mars 2025, l’analyste économique et financier, Bassem Ennaifar, dans une interview accordée à l’agence Tap, estimant que «la BCT a trouvé le juste milieu des solutions intermédiaires entre la concrétisation des résultats et des avancées réalisées au niveau de maîtrise de l’inflation, d’une part, et d’autre part, la protection de notre économie nationale des risques inflationnistes, qui peuvent résulter des évolutions des prix sur le marché international, ou de la hausse de la demande locale, favorisée par la hausse salariale, d’autre part».

De même, l’Institut d’émission s’est retrouvé dans l’obligation de stimuler la croissance économique, à travers, entre autres, la facilitation de l’accès au financement, grâce surtout à la réduction de son taux directeur, d’autant plus que l’inflation s’est inscrite, depuis des mois, sur une courbe descendante, a ajouté Ennaifar.

Pour rappel, le taux directeur de la BCT a été révisé à la hausse pour atteindre 8%, depuis le mois de décembre 2022, afin de faire face à une inflation à deux chiffres, engendrée, notamment, par l’accroissement des prix des produits de base à l’échelle internationale, causé essentiellement par le conflit russo-ukranien.

«Aujourd’hui nous sommes dans une période où l’inflation est relativement maîtrisée, bien qu’elle soit toujours élevée au niveau de 5,7%, mais elle a significativement baissé par rapport au pic enregistré en 2022, et donc il est légitime que les opérateurs économiques demandent une baisse du taux directeur pour accéder aux financements», a noté l’économiste. Et d’ajouter que «la BCT est consciente que la baisse de 50 points de base du taux directeur ne va pas révolutionner la demande de financement et relancer l’investissement, mais cela lui permettra de suivre de près l’évolution des prix».

Si les prix confirment leur tendance baissière, la BCT pourrait, dans quelques mois, baisser encore davantage son taux directeur. Mais si reviennent en hausse, elle serait contrainte d’adopter des politiques monétaires encore plus strictes n’excluant la révision à la hausse du taux directeur, estime Ennaifar.

En ce qui concerne les ménages, cette légère baisse du taux directeur n’aura pas, d’après lui, d’importantes répercussions immédiates sur les crédits de consommation. Par contre, elle pourrait stimuler les financements destinés à l’acquisition de logements. A ce propos, les banques pourraient se focaliser sur l’octroi de crédits à taux variables afin de pouvoir maintenir leur niveau de profit.

Pour rappel, le nouvel article 412 de la Loi du 2 août 2024 (Code de commerce) stipule que toute personne ayant obtenu un prêt dont la durée est supérieure à 7 ans avec un taux fixe, et ayant remboursé 3 ans, peut bénéficier d’une réduction du taux d’intérêt sur le capital restant dû.

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Réformer la BCT | Jusqu’où peut aller Kais Saïed ?

28. März 2025 um 09:18

Le système bancaire, sous la houlette de Banque centrale de Tunisie (BCT), n’inspire plus la confiance des Tunisiens. Le président Kais Saïed multiplie les injonctions et les critiques à l’égard du système bancaire dans son ensemble. Il exige des réformes et ajustements structurels, le plus tôt possible. Mais, jusqu’où peut-il aller et quels sont les risques liés à une réforme précipitée et peu concertée ?

Moktar Lamari *

Faut-il le rappeler, la tension est à son comble entre d’un côté, le pouvoir monétaire et son «cartel» de banques, et d’un autre côté, le pouvoir exécutif appuyé par une opinion publique qui a perdu sa confiance envers les politiques monétaires et le système bancaire.

Et depuis une semaine, le duel passe à la vitesse supérieure. Un duel devenant parfois émotionnel et souvent erratique. La nouvelle cheffe du gouvernement (nommée depuis quelques  jours) veut accélérer le processus de la réforme de la banque centrale et du système bancaire, en impliquant uniquement les parties prenantes gouvernementales. Sans publier davantage de documents et d’études étayant les faits et les enjeux par des analyses scientifiques portant sur les dérives du système bancaire et de la Banque centrale surtout depuis la révision de sa loi organique en 2016.

Une opacité totale

Mercredi, la Banque centrale de Tunisie (BCT) baisse très légèrement son taux directeur, mais avec beaucoup de réticence et surtout une opacité totale sur les délibérations. On ne sait rien sur l’ordre du jour, sur les délibérations, les votes et encore moins sur les avis de ces élites présentes au conseil d’administration et qui opèrent derrière des portes closes, et parfois à la merci des lobbyistes et de groupes d’intérêts connus.

Aucune étude empirique n’est communiquée, et le gouverneur de la BCT n’est même pas en mesure de sortir dans les médias pour faire expliquer sa vision et articuler une logique rationnelle pour la réforme de son institution.

C’est un déficit de leadership qui n’arrange rien à la réputation et au branding de l’institut d’émission. Une institution pourtant historiquement respectée, par son histoire, ses leaders d’antan et ses positions avant-gardistes depuis sa création en 1958.

En cause, des taux d’intérêt usuraires, un blocage de l’investissement, une institution infectée par la corruption, le blanchiment d’argent, fuite de capitaux et évasion fiscale. Un code de change qui aggrave les choses et qui incarne tous les vices cachés du monétarisme en vigueur. En cause aussi la smala qui gère le système bancaire, agissant «hors la loi» et bloquant franco l’entrée de nouveaux acteurs, investisseurs et joueurs dans les marchés financier et économique en Tunisie.

Durant les derniers mois et semaines, le président Kais Saïed a «sermonné» publiquement et à plusieurs reprises le gouverneur de la BCT, appelant les banques à «respecter la loi» et à «réformer la politique monétaire». Peine perdue.

Le président a visité le siège de la BCT et des banques connues avec des dossiers sous les bras pour illustrer l’ampleur de la corruption et malversations au sein de certaines institutions monétaires et financières.

Citoyens et élites sont laissés dans le flou total. C’est quoi le problème? Pourquoi le système bancaire fait-il la sourde oreille aux injonctions du chef de l’exécutif? Es-ce un une sorte d’Etat dans l’Etat?

Des questions complexes qui taraudent les esprits des acteurs économiques et des citoyens avertis des enjeux financiers et monétaires en Tunisie.

La Loi de 2016 est anachronique et obsolète

La Loi 2016 sur la BCT est devenue «anachronique», en faisant maladroitement décrocher l’institut d’émission des instances de gouvernance de la Tunisie, et en la mettant de facto aux ordres du FMI et autres influences inspirées par les accords de Bretton Woods (1944).

Une grave erreur, une telle loi a mal compris le concept de l’indépendance des banques centrales. Les économistes liés au parti intégriste de Rached Ghanouchi n’ont rien compris aux théories et principes régissant l’indépendance des politiques monétaires.

La loi de 2016 sur la BCT a été conçue par un parlement tunisien, dominé par les Frères musulmans. Une Loi qui répond aux diktats et conditionnalités imposés par le FMI, au prétexte de l’«indépendance de la BCT».

Le parlement a à l’évidence voulu légitimer son pouvoir en obéissant aux impératifs de l’orthodoxie monétariste, de plus en plus contestée en Europe et même aux Etats-Unis, depuis le premier mandat de Trump.

Les islamistes ont volontairement centré le mandat de la BCT sur la lutte à l’inflation, et donc sur l’utilisation des leviers liés aux taux d’intérêt composé, pourtant interdit par l’islam (al-riba). Ils ont aussi et sciemment occulté le rôle stratégique de la politique monétaire en matière de relance économique du PIB et de l’emploi.

Sous leur gouverne, la BCT et le système bancaire ont été mis sur des listes noires pour blanchiment de l’argent sale et des transferts de devises visant à financer le terrorisme et l’enrichissement illicite d’élites politiques proches du pouvoir. En même temps, le dinar a perdu plus de 60% de sa valeur d’échange avec les devises fortes.

Sans aucun doute, la Loi de 2016 sur la Banque centrale doit rapidement être repensée et réécrite. Tout en favorisant l’indépendance de l’institution des pouvoirs politiques, le nouveau texte de loi doit tenir compte de la responsabilité de la politique monétaire, non seulement dans la lutte contre l’inflation, mais aussi dans la promotion de la croissance et la création de l’emploi.

Taux d’intérêt manipulés par les lobbyistes

Certes l’inflation a frôlé les 10% depuis 2019, année de la Covid-19. Une inflation principalement importée et amplifiée par la rupture des chaînes d’approvisionnement au niveau international, suite aux confinements et ruptures de stocks.

Depuis l’adoption de la loi de 2016, la BCT a exagérément sur-calibré les taux d’intérêt directeurs, permettant à la trentaine de banques d’engranger des centaines de millions de dinars de profit net, sans encourir aucun risque. Alors que l’économie est à genoux et les taux de croissance sont nuls et parfois négatifs.

La trentaine de banques organisées en cartel, au grand jour, font payer à leurs PDG des salaires mirobolants pouvant atteindre presque 2 millions de dinars par an (salaires, actions et bonus).

Il faut dire que ces banques profitent aussi de leur engagement pour financer les déficits budgétaires à des taux qui dépassent 2 à 3 fois les taux pratiqués par le FMI, ou les autres organisations internationales. Elles sont appuyées pour ce faire par la planche à billet de la BCT.

La situation actuelle et les textes en vigueur pour gérer la BCT et la politique monétaire sont devenus contreproductifs, incapables de maîtriser totalement l’inflation et générateurs de récession, de chômage et de stagflation. La part de l’investissement dans le PIB a chuté de 28% en 2010, à moins de 6% en 2020-2022.

En plus des textes législatifs à repenser, la Tunisie de Kais Saïed doit infléchir les objectifs et les instruments de la politique monétaire et les mettre au service de l’économie.

Des banques qui n’inspirent plus confiance

L’opinion publique tunisienne est remontée contre le système bancaire. Les citoyens ont compris les manigances et les enjeux de pouvoir financier qu’exercent les banques sur l’économie, pour s’enrichir et vampiriser aussi bien les épargnants que les investisseurs.

Plusieurs banques de développement ont été déplumées ou bradées au profit d’intérêt privés avant d’être absorbées par d’autres banques, souvent étrangères. On se rappelle de la Banque du Sud, et d’autres sociétés à capital de risque aussi absorbées au grand mépris des règles de la concurrence et de la transparence. Les actionnaires ont été saignées à blanc. Nos parents ont du temps de Bourguiba cotisé par des retenus sur salaire à la constitution de nombreuses banques de développement liquidées depuis, par la privatisation et la corruption de l’ère de Ben Ali.

On se rappelle aussi des cartons de liasses en devises acheminées mensuellement au dictateur Ben Ali et les membres de sa famille directe, avec évidemment la complicité des autorités supérieures de la BCT, gouverneur et membres de son conseil d’administration de l’époque.

Ces dernières années, les frais bancaires ont atteint des niveaux mirobolants. En plus, les banques limitent les montants des retraits, pour démultiplier les frais, introduisant toujours plus d’agios et de prélèvement pour la gestion des comptes. On délivre les cartes de crédits au compte-goutte et on limite l’ouverture de comptes bancaires aux personnes récipiendaires de salaires réguliers.

Les sondages d’opinion confirment cette perte de confiance collective envers le système bancaire tunisien. Les bases de données du World value Survey (WVS) démontrent l’ampleur de l’in-confiance affichée par les Tunisiens et les Tunisiennes envers leurs banques et envers les institutions monétaires internationales (FMI, Banque mondiale).

Le sondage WVS mené en 2022 montre que 75% des Tunisiens et Tunisiennes ne font pas confiance à leurs banques. Ce taux se repartit entre 27,3% de répondants qui ne font aucune confiance aux banques tunisiennes, et 47,5% déclarent ne pas faire assez confiance.

La déchéance de la confiance est réelle. Le même sondage mené en 2013 par cet organisme universitaire reconnu montre que seulement 54% des répondants ne font pas assez ou pas du tout confiance à leur système bancaire.

Risques et périls

Au sujet de l’imperfection de la gouvernance de la BCT et des comportements cartélistes des banques, l’unanimité est acquise. Le président Saïed bénéficie d’un appui total de l’opinion publique nationale. Mais, dans la précipitation, il faut réformer les comportements, sans déformer les fondamentaux économiques régissant le rôle et la valeur ajoutée du système bancaire, agent majeur de la macroéconomie.

Les banques privées ou publiques ont leurs actionnaires, leurs épargnants et leurs clients. Il ne faut pas que les réformes pénalisent ces personnes (morales ou physiques). Les théories économiques basées sur la croissance économique stipulent une relation négative entre des taux d’intérêt très élevés d’un côté et un engagement collectif pour investir et créer la richesse par la stimulation de l’investissement.

Repenser et réécrire la Loi de 2016 sur la BCT doit impliquer plus que les membres du gouvernement et des cercles de conseillers du président ou du ministère des Finances.

Les universitaires doivent se prononcer explicitement et doivent sortir d’une approche girouette, fondée sur les portes tournantes, passant d’un parti à un autre, d’une approche à une autre, comme si de rien n’était.

Les universitaires doivent démontrer les écueils à éviter dans ce genre de réformes complexes et pour élaborer une nouvelle loi qui fait l’unanimité, sans prendre le risque d’une autre refonte après quelques années, et à la fin de mandat de l’actuel président.

Trois principes directeurs

Les institutions internationales sont aux aguets, et il ne faut pas politiser les enjeux pour décrédibiliser la Tunisie, ses élites et son système bancaire. Trois principaux principes sont à faire valoir.

Un : l’indépendance doit être totale, et elle se doit de se doubler d’une distance officielle et franche face aux institutions de Bretton Woods, et leurs pseudos valeurs anti-État, antisocial et manipulations des taux de changes et autres conditionnalités dites «rationnelles».

Deux : intégrité des responsables agissant au sein et dans la périphérie de la BCT et des banques qui vampirisent l’économie et qui multiplient les frais et les «répressions financières» contre les investisseurs et les épargnants. Ces banques doivent respecter leurs clients et agir de façon à insuffler la croissance économique, l’investissement, l’emploi.

Trois : transparence et souveraineté nationale sur les politiques monétaires et toutes ces ententes entourant une dette toxique, qui ruine le pouvoir d’achat et obscurcit l’avenir des nouvelles générations. L’opinion publique mérite le respect, notamment pour savoir les curriculum-vitae des membres du Conseil d’administration de la BCT et leurs votes pour ou contre les graves décisions liées au taux d’intérêt, aux taux de change, et à toutes dépendances liées aux va-et-vient au FMI, pour représenter la BCT et la Tunisie dans son ensemble.

Ce n’est pas simple, et il faudra associer toutes les parties prenantes dans ce processus fort délicat, qui demande autant de mobilisation que d’adhésion. La consultation et l’utilisation des données probantes doivent guider la réforme du système bancaire et comprendre les déterminants de l’efficience des politiques monétaires en Tunisie.

D’ici trois semaines auront lieu les Spring meeting du FMI à Washington, faut-il que la Tunisie s’y rende, pour quelle finalité et avec quelle délégation? Sachant que notre pays a officiellement réitéré plusieurs fois des fins de non recevoir aux diktats au FMI…

* Economiste universitaire.

Blog de l’auteur : Economics for Tunisia, E4T.

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Tunisie | Le taux directeur fixé à 7,5% (-50 points de base)  

27. März 2025 um 08:49

Comme attendu et revendiqué depuis deux ou trois ans par les opérateurs économiques et financiers, le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a enfin décidé, lors de sa réunion du 26 mars 2025, de réduire son taux d’intérêt directeur de 50 points de base à 7,5%.

Cette décision, qui reflète l’engagement du conseil de la BCT en faveur de la stabilité des prix, sans négliger le soutien à la croissance, entrera en vigueur à partir du 27 mars 2025, indique la BCT dans son communiqué publié hier.

A cet effet, les facilités de dépôt et de prêt à 24 heures ont été ramenées respectivement à 6,5% et 8,5%.

Le Conseil a, également, décidé d’abaisser à 6,5% le taux minimum de rémunération de l’épargne.

«Au vu des incertitudes grandissantes, le Conseil continuera de surveiller de près les risques aussi bien internes qu’externes entourant les perspectives d’inflation et se tiendra prêt à prendre les décisions nécessaires», a encore précisé l’institut d’émission.

Lors de la réunion, le Conseil a passé en revue les récents développements économiques et financiers aussi bien à l’échelle internationale que nationale, ainsi que les perspectives de l’inflation.

Croissance en hausse : sur le plan national, la croissance économique s’est maintenue sur une tendance haussière au dernier trimestre 2024 pour atteindre 2,4% (en glissement annuel) contre 1,8% le trimestre précédent et ce, grâce, notamment, au renforcement de l’activité dans le secteur des services et de l’agriculture.

Hausse du déficit courant : au niveau du secteur extérieur, le déficit courant s’est situé à 1 654 MDT (ou 0,9% du PIB) au terme du mois de février 2025, contre 113 MDT (ou 0,1% du PIB) un an auparavant, en raison, notamment, du creusement du déficit commercial (-3 518 MDT contre -1 780 MDT à fin février 2024), et ce, en dépit de la bonne tenue des recettes touristiques et des revenus de travail.

Baisse des avoirs en devises : à la date du 25 mars 2025, les avoirs nets en devises se sont élevés à 22,9 milliards de dinars (ou 100 jours d’importation), contre 27,3 milliards (ou 121 jours) à fin décembre 2024. Le taux de change du dinar reste résilient vis-à-vis des principales devises.

Ralentissement de l’inflation : l’inflation continue à montrer des signes de ralentissement pour s’établir à 5,7% au mois de février 2025 contre 6% le mois précédent.

Cette atténuation a été favorisée, particulièrement, par la détente de l’inflation des produits à prix administrés (2,2% contre 3,8%) en relation avec la réduction de la TVA sur les prix à la consommation de l’électricité et le maintien du gel des prix des principaux produits et services.

En revanche, l’inflation sous-jacente «hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés» a légèrement augmenté pour s’établir à 5,1% en février 2025 contre 5,0% le mois précédent.

De leur côté, les prix des produits alimentaires frais continuent à évoluer sur un palier relativement élevé, soit 13,3% contre 13,2% en janvier 2025. La BCT a noté que les réalisations récentes de l’inflation ont engendré une révision à la baisse des perspectives de l’inflation au cours de la période à venir.

Toutefois, les augmentations des salaires, aussi bien dans le secteur privé que public, devraient occasionner des pressions à la hausse sur les coûts de production et stimuler davantage la demande dans un contexte des capacités de production moins dynamiques, en relation particulièrement avec le stress hydrique persistant et le rythme lent dans la mise en place des réformes stratégiques. Cette situation pourrait entraver, selon la BCT, une baisse plus sensible de l’inflation à court terme.

En termes de moyennes annuelles, le taux d’inflation devrait revenir de 7% en 2024 à 5,3% en 2025.

Selon l’institut d’émission, la trajectoire future de l’inflation reste entourée de plusieurs risques haussiers. Elle serait particulièrement tributaire de l’évolution des prix internationaux des principaux produits de base et des matières premières, de la dynamique de la demande et de la capacité de gérer le déséquilibre du budget de l’Etat.

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Pourquoi la BCT baisse-t-elle son taux directeur en 2025 ?

Von: hechmi
26. März 2025 um 23:02

Le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie a décidé, lors de sa réunion du 26 mars 2025, de réduire le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie de 50 points de base à 7,5%. A cet effet, les facilités de dépôt et de prêt à 24 heures ont été ramenées à 6,5% et 8,5%, respectivement. Cette décision entrera en vigueur à partir du 27 mars 2025.

Également, le Conseil a décidé d’abaisser à 6,5% le taux minimum de rémunération de l’épargne.

Le Conseil d’Administration de la Banque centrale a tenu une réunion le 26 mars 2025, au cours de laquelle il a passé en revue les derniers développements économiques et financiers aussi bien à l’échelle internationale que nationale, ainsi que les perspectives de l’inflation.

Sur le plan international, l’apaisement quasi généralisé des tensions sur les prix internationaux des principaux produits de base et des matières premières a soutenu la poursuite du processus désinflationniste à l’échelle globale durant l’année 2024. Néanmoins, la persistance d’une inflation sous-jacente a continué de maintenir l’inflation globale au-dessus des cibles des banques centrales durant les premiers mois de l’année 2025. Ces évolutions, qui interviennent dans un contexte d’incertitude géopolitique et commerciale inhabituellement élevée, ont conduit à une révision à la hausse des perspectives de l’inflation à court terme et à une pause dans les réductions des taux directeurs par plusieurs banques centrales dans les principales économies.

Sur le plan national, la croissance économique s’est maintenue sur une tendance haussière au dernier trimestre 2024 pour atteindre 2,4% (en glissement annuel) contre 1,8% le trimestre précédent et ce, grâce, notamment, au renforcement de l’activité dans le secteur des services et de l’agriculture.

Au niveau du secteur extérieur, le déficit courant s’est situé à 1.654 MDT (ou 0,9% du PIB) au terme du mois de février 2025 contre 113 MDT (ou 0,1% du PIB) un an auparavant, en raison, notamment, du creusement du déficit commercial (-3.518 MDT contre -1.780 MDT à fin février 2024), et ce en dépit de la bonne tenue des recettes touristiques et des revenus de travail.

A la date du 25 mars 2025, les avoirs nets en devises se sont élevés à 22,9 milliards de dinars (ou 100 jours d’importations) contre 27,3 milliards (ou 121 jours) à fin décembre 2024. Le taux de change du dinar reste résilient vis-à-vis des principales devises.

S’agissant de l’inflation, elle continue à montrer des signes de ralentissement pour s’établir à 5,7% au mois de février 2025 contre 6% le mois précédent. Cette atténuation a été favorisée, particulièrement, par la détente de l’inflation des produits à prix administrés (2,2% contre 3,8%) en relation avec la réduction de la TVA sur les prix à la consommation de l’électricité et le maintien du gel des prix des principaux produits et services. En revanche, l’inflation sous-jacente « hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés » a légèrement augmenté pour s’établir à 5,1% en février 2025 contre 5,0% le mois précédent. De leur côté, les prix des produits alimentaires frais continuent à évoluer sur un palier relativement élevé, soit 13,3% contre 13,2% en janvier 2025.

Les réalisations récentes de l’inflation ont engendré une révision à la baisse des perspectives de l’inflation au cours de la période à venir. Toutefois, les augmentations des salaires, aussi bien dans le secteur privé que public devraient occasionner des pressions à la hausse sur les coûts de production et stimuler davantage la demande dans un contexte des capacités de production moins dynamiques, en relation particulièrement avec le stress hydrique persistant et le rythme lent dans la mise en place des réformes stratégiques. Cette situation pourrait entraver une baisse plus sensible de l’inflation à court terme. En termes de moyennes annuelles, le taux d’inflation devrait revenir de 7% en 2024 à 5,3% en 2025.

La trajectoire future de l’inflation reste entourée de plusieurs risques haussiers. Elle serait particulièrement tributaire de l’évolution des prix internationaux des principaux produits de base et des matières premières, de la dynamique de la demande et de la capacité de gérer le déséquilibre du budget de l’Etat.

Après discussion et délibération, le Conseil estime que le processus de désinflation a achevé des progrès significatifs, et qu’il est important de soutenir sa poursuite pour atteindre des niveaux soutenables. Dans ce contexte, le Conseil a décidé de réduire le taux directeur de la Banque Centrale de Tunisie de 50 points de base à 7,5%. Cette décision reflète l’engagement du Conseil en faveur de la stabilité des prix, sans négliger le soutien à la croissance. Au vu des incertitudes grandissantes, le Conseil continuera de surveiller de près les risques aussi bien internes qu’externes entourant les perspectives d’inflation et se tiendra prêt à prendre les décisions nécessaires.

Également, le Conseil a décidé d’abaisser à 6,5% le taux minimum de rémunération de l’épargne.

EN BREF

Décision de la Banque Centrale de Tunisie – Mars 2025

  • Taux directeur abaissé à 7,5 % (–50 points de base), effectif dès le 27 mars 2025.
  • Facilités de dépôt : 6,5 % | Facilités de prêt : 8,5 %
  • Taux minimum de rémunération de l’épargne réduit à 6,5 %.
  • Inflation en recul : 5,7 % en février 2025 (contre 6 % en janvier).
  • Croissance économique : +2,4 % au T4 2024 (glissement annuel).
  • Objectif : soutenir la croissance tout en maintenant la stabilité des prix.

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BCT : Evolution du Taux d’intérêt Directeur 2020 – 2025

Von: hechmi
26. März 2025 um 22:48

Depuis 2020, le taux directeur de la Banque centrale de Tunisie a connu des fluctuations notables, reflet des tensions économiques et des ajustements monétaires successifs.

Après un net repli en 2020 (de 7,75 % à 6,25 %) pour soutenir l’économie durant la pandémie, le taux est resté stable en 2021. En 2022, les premiers signes de pressions inflationnistes ont conduit à un relèvement progressif, atteignant 7,25 % en fin d’année.

L’année 2023 a marqué un durcissement de la politique monétaire avec un taux maintenu à 8 %, niveau conservé tout au long de 2024 et jusqu’au premier trimestre 2025. Toutefois, dans un contexte de ralentissement de l’inflation et pour relancer le crédit, la Banque centrale a annoncé une baisse du taux directeur à 7,5 % à partir du 27 mars 2025. Cette mesure signale un premier assouplissement monétaire depuis plus de deux ans.

Ce changement pourrait marquer un tournant, en lien avec l’évolution du contexte économique national et les anticipations sur la croissance.

Taux BCT

Dates de modifications des Taux d’intérêts directeurs

  • 01/2020 : 7,75%
  • 03/2020 : 6,75%
  • 10/2020 : 6,25%
  • 05/2022 : 7%
  • 10/2022 : 7,25%
  • 01/2023 : 8%
  • 03/2025 : 7,5%

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Banque centrale : baisse de la rémunération minimale de l’épargne à 6,5 %

26. März 2025 um 20:10
Banque centrale : baisse de la rémunération minimale de l’épargne à 6,5 %

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie a décidé, lors de sa réunion du mercredi 26 mars 2025, de réduire la rémunération minimale de l’épargne à 6,5 %, ainsi que les taux des facilités de dépôt et de prêt marginal à 6,5 % et 8,5 % respectivement. Cette mesure, qui prendra effet dès […]

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Aïd El Fitr | Ouverture exceptionnelle des guichets samedi 29 mars (BCT)

Von: Yusra NY
26. März 2025 um 19:14

En vue de permettre le bon déroulement des transactions à l’occasion du congé de la Fête d’Aïd El Fitr, la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a décidé que les guichet seront exceptionnellement ouverts, samedi, à l’occasion du congé de la Fête de l’Aïd El Fitr.

Les Banques et l’Office National des Postes assureront au public, le samedi 29 mars 2025, de 9 heures à 12 heures, un service de caisse et de change manuel.

Quant à la BCT, elle assurera, le même jour, de 9h à12h, un service de paiement à son siège à Tunis et dans ses succursales.

Par ailleurs, la Banque Centrale de Tunisie a invité les Banques et l’Office National des Postes à prendre les mesures nécessaires pour assurer le chargement des DABs et la continuité des paiements électroniques durant ce congé, en intervenant à temps pour la résolution de tout incident technique.

Communiqué

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Conseil restreint pour réviser la loi sur la Banque centrale

25. März 2025 um 18:12

La Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a présidé, le mardi 25 mars 2025, un Conseil des ministres restreint au palais du gouvernement à la Kasbah, consacré à l’examen du projet de révision de la loi n°35 de 2016 relative au statut de la Banque centrale de Tunisie.

Étaient présents, Michket Slama Khaldi, ministre des Finances, et Fethi Zouhair Nouri, gouverneur de la Banque centrale.

Mme Zenzri a rappelé le rôle clé de la Banque centrale dans l’établissement de normes quantitatives et qualitatives pour une gestion saine du système bancaire national.

Elle a souligné l’importance de renforcer les politiques et stratégies de développement nationales, de stimuler l’investissement et d’améliorer la capacité de financement des PME.

Selon un communiqué du gouvernement publié à l’issue dudit Conseil des ministres, la révision de la loi vise à renforcer l’autonomie de l’État et à mobiliser les ressources internes pour construire une économie solide.

L’objectif est de créer un système financier solidaire et intégré, capable de faire face aux changements internationaux.

Par conséquent, le Conseil a recommandé d’accélérer la révision de la loi n°35 de 2016, en adoptant une approche nouvelle et intégrée.

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ECLAIRAGES – Tensions de liquidité et stratégie monétaire en Tunisie : une équation délicate

25. März 2025 um 08:29

L’évolution des indicateurs monétaires et financiers en Tunisie (au 21 mars 2025) met en lumière des tensions grandissantes sur la liquidité, aussi bien au niveau du secteur public que bancaire.

Dans un contexte économique marqué par une croissance atone, une inflation persistante et une pression sur les réserves en devises, la Banque centrale de Tunisie (BCT) adopte une posture prudente, tout en naviguant entre stabilisation macroéconomique et nécessité de relancer l’investissement. Il s’agit de liquidité.

Un Trésor sous pression

La baisse du solde du compte courant du Trésor, qui recule à 296,2 millions de dinars (MDT), témoigne des tensions sur les finances publiques. Cette contraction reflète l’augmentation des décaissements, probablement en raison du règlement des salaires de la fonction publique et/ou du service de la dette.

Dans un contexte où les recettes fiscales peinent à suivre le rythme des dépenses, l’État tunisien pourrait être contraint d’intensifier ses émissions de Bons du Trésor à court terme, accroissant ainsi la pression sur les marchés financiers domestiques.

Cette situation met en exergue un défi majeur : comment concilier la nécessité de financer le déficit budgétaire sans fragiliser davantage l’équilibre financier des banques et sans alourdir la charge de la dette publique.

 

La Tunisie semble opter pour une stratégie d’allongement de la maturité de sa dette, comme en témoigne la progression des Bons du Trésor Assimilables (BTA), qui atteignent désormais 21,4 milliards de dinars. Si cette approche réduit la pression immédiate sur la trésorerie de l’État, elle ne résout pas pour autant la question de la soutenabilité de la dette à moyen terme.

Une liquidité bancaire sous tension

En parallèle, le solde du compte courant des banques affiche un recul, traduisant une demande accrue de liquidités. Ce resserrement pourrait être lié à plusieurs facteurs, notamment une hausse de la demande de crédit ou une augmentation des besoins en monnaie fiduciaire, comme en témoigne la progression des billets et monnaies en circulation, qui s’élèvent à 23,2 milliards de dinars.

Cette évolution suggère un certain essoufflement des dépôts bancaires à court terme, ce qui contraint les établissements financiers à puiser davantage dans leurs réserves pour assurer le bon fonctionnement du système.

Face à cette situation, la BCT ajuste prudemment son intervention sur le marché monétaire. L’encours global des opérations de refinancement s’établit à 12,8 milliards de dinars, en recul de 1,4 milliard par rapport à la période précédente. Si cette contraction témoigne d’un resserrement des conditions monétaires, elle s’inscrit également dans une volonté de maîtriser l’excès de liquidité afin d’atténuer les pressions inflationnistes.

Une politique monétaire sous contrainte

Le maintien du taux directeur à 8 % confirme la posture prudente de la BCT, qui privilégie la lutte contre l’inflation au détriment d’un assouplissement monétaire susceptible de dynamiser l’investissement.

Cette politique vise à stabiliser le dinar et à limiter la fuite des capitaux vers des devises plus attractives. Toutefois, elle a pour effet collatéral de renchérir le coût du crédit, ce qui freine la reprise économique et pénalise les entreprises déjà fragilisées par un environnement incertain.

Le taux du marché monétaire (TMM) évolue autour de 7,99 %, en légère hausse, ce qui reflète une certaine tension sur les taux interbancaires. Ce resserrement des conditions de financement pourrait accentuer les difficultés d’accès au crédit pour les entreprises et les ménages, limitant ainsi les perspectives de croissance.

Les moteurs extérieurs de résilience

Dans ce contexte complexe, les entrées de devises constituent un facteur clé de stabilisation.

Les recettes touristiques affichent une progression de 5,1 % sur un an, atteignant 1 071,6 millions de dinars, confirmant la reprise du secteur après plusieurs années difficiles.

De même, les revenus des Tunisiens à l’étranger augmentent de 7,3 %, représentant un apport essentiel à la balance des paiements.

Cependant, ces signaux positifs ne suffisent pas à compenser la baisse des avoirs nets en devises, qui reculent de 785,3 millions de dinars en un an pour s’établir à 22,6 milliards de dinars.

Cette érosion des réserves, désormais à 99 jours d’importation contre 106 jours précédemment, reflète une dépendance persistante aux financements extérieurs et une vulnérabilité face aux fluctuations des prix des matières premières et de l’énergie sur les marchés internationaux.

Sur le marché des changes, le dinar affiche une évolution contrastée : une légère appréciation face au dollar (+0,24 %), qui pourrait atténuer l’impact de l’inflation importée, mais une dépréciation face à l’euro (-0,15 %), renchérissant le coût des importations essentielles.

Un marché boursier en attente de catalyseurs

Dans ce climat d’incertitude, la Bourse de Tunis fait preuve d’une relative stabilité, avec un indice Tunindex qui progresse modestement à 10 884 points (+0,06 %).

 

Ce calme apparent masque néanmoins une prudence accrue des investisseurs, qui restent attentifs aux évolutions macroéconomiques et aux éventuelles décisions de politique monétaire.

Entre stabilisation et relance : quel cap pour la BCT?

L’analyse des indicateurs monétaires et financiers révèle une économie tunisienne confrontée à des arbitrages délicats. La BCT maintient une politique monétaire restrictive pour contenir l’inflation et préserver la stabilité du dinar, mais cette stratégie se heurte à la nécessité de stimuler une croissance en berne.

Dans un contexte où les marges de manœuvre budgétaires sont réduites et où la liquidité bancaire se tend progressivement, la question centrale demeure : la Tunisie peut-elle se permettre de poursuivre cette politique de rigueur monétaire sans compromettre sa dynamique économique?

Si le pays parvient à mobiliser davantage d’investissements étrangers et à renforcer ses réserves en devises, un certain assouplissement monétaire pourrait être envisagé pour soutenir l’investissement et la consommation.

À défaut, la contrainte financière risque de se durcir davantage, avec des répercussions sur l’activité économique et le marché de l’emploi.

L’équation reste donc complexe : entre nécessité de stabilisation macroéconomique et impératif de relance, la Tunisie devra trouver le juste équilibre pour préserver sa résilience et éviter un enlisement économique.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

 

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Tunisie | Les revenus du tourisme et les envois de fonds des expatriés couvrent 44% de la dette

13. März 2025 um 10:47

Les recettes cumulées du tourisme et les envois de fonds des expatriés couvrent 44 % du service de la dette extérieure, selon les indicateurs monétaires et financiers de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

A fin février, le service de la dette extérieure a atteint 4 974,9 millions de dinars, tandis que les envois de fonds cumulés des expatriés ont atteint 1 264 millions de dinars.

Les envois de fonds ont connu une augmentation de 6,2 % par rapport à la même période en 2024, tandis que les revenus du tourisme ont augmenté de 5,6 %.

Les données de la BCT indiquent également une appréciation notable du dinar par rapport à toutes les principales devises de prêt. Le dinar s’est apprécié de 0,28% par rapport au dollar américain, portant le taux de change à 3,8 dinars pour un dollar. La monnaie nationale s’est appréciée de 0,69% par rapport à l’euro, abaissant le taux à 3,35 dinars pour un euro.

Cette tendance est attribuée à la poursuite de la maîtrise du déficit de la balance des paiements extérieure qui, selon les dernières données de la BCT, est passé de 3,5 milliards de dinars à fin 2023 (2,3% du PIB) à 2,7 milliards de dinars (1,7% du PIB) à fin 2024.

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