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Effondrement d’un pont sur un chantier de l’autoroute Tunis–Jelma : Cinq responsables écroués

10. Oktober 2025 um 11:14

Cinq personnes, dont un entrepreneur et le représentant d’une société de routes, ont été placées en détention dans le cadre de l’enquête sur l’effondrement partiel d’un pont relevant du projet de l’autoroute Tunis–Jelma.

Mandats de dépôt

Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Ben Arous a ordonné, jeudi, l’incarcération de cinq prévenus, parmi lesquels figurent un entrepreneur en travaux publics, un représentant d’entreprise routière et trois autres responsables. Ces mesures interviennent à la suite de l’accident dramatique survenu sur le chantier de l’autoroute reliant Tunis à Jelma.

Deux morts et trois blessés graves

L’effondrement partiel du pont, survenu dans le gouvernorat de Ben Arous, a coûté la vie à deux ouvriers et blessé trois autres, souffrant de fractures multiples. Les victimes travaillaient sur le chantier au moment de l’effondrement d’une section de l’ouvrage.

Les investigations se poursuivent pour déterminer les responsabilités techniques et administratives dans cet accident mortel. Les experts cherchent notamment à établir si des manquements aux normes de sécurité ou des défauts structurels sont à l’origine du sinistre.

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Plage de Soliman : Poissons morts échoués et mer brunie inquiètent les autorités

22. September 2025 um 10:06

Vendredi dernier, une mortalité massive de poissons a été observée sur la plage de Soliman, dans le gouvernorat de Nabeul. Le phénomène a conduit le ministre de l’Environnement, Habib Bouabid, à se rendre sur les lieux dimanche pour une inspection du littoral.

Des analyses en cours

Selon Souad Chatouti, coordinatrice du programme de l’Association Environnement et Développement de Soliman, les services de l’Institut national des sciences et technologies de la mer (INST) et de l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) ont été mobilisés pour effectuer les analyses nécessaires afin de déterminer les causes de cette mortalité.

Les services municipaux de Soliman ont pris en charge le ramassage des poissons morts, recouverts ensuite d’une couche de chaux avant enfouissement, conformément aux procédures en vigueur. Une commission comprenant la direction régionale de la protection du littoral, l’INST, la direction régionale de la santé, l’ANPE et les services de sécurité a inspecté le littoral et prélevé des échantillons de poissons morts, d’eau de mer et de sable en différents points de la plage.

Une mer qui change de couleur

Le phénomène le plus inquiétant reste le changement de couleur de la mer, qui tend désormais vers le brun. Cette anomalie nécessite une explication scientifique basée sur les résultats des prélèvements effectués, a fait savoir Souad Chatouti à l’Agence TAP.

Un phénomène similaire, avec une mortalité importante de poissons, avait déjà été observé en juin dernier dans la même région, signalant une récurrence inquiétante de ce type d’incident dans le littoral de Soliman.

Le rôle possible des microalgues

Des épisodes similaires ont également été observés dans d’autres régions du pays, comme le golfe de Monastir en juin dernier. Les premiers tests avaient révélé que la mortalité des poissons était liée à une prolifération excessive de microalgues (bloom).

Cette croissance anormale est favorisée par l’abondance de nutriments dans l’eau, conséquence des fortes pluies printanières et des rejets urbains, la décomposition massive d’algues vertes, la hausse des températures, la faible circulation des masses d’eau et l’absence de vents. Ces conditions entraînent une baisse drastique de l’oxygène dissous, parfois totale, provoquant la mort de nombreuses espèces marines.

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Tunisie : les accidents de la route repartent à la hausse en 2025

25. August 2025 um 11:39

En Tunisie, les accidents de la route ont déjà coûté la vie à plus de 760 personnes entre janvier et août 2025. Cela représente une hausse de près de 9 % par rapport à 2024. Derrière ces chiffres, des familles brisées, des drames humains et une facture économique de 8 000 millions de dinars. Pourquoi nos routes continuent-elles d’être parmi les plus meurtrières ?

L’évolution en chiffres (2022–2025)

AnnéeAccidentsMortsTendances
2022~5 670~1 050Baisse des décès
20235 5721 188Moins d’accidents mais plus de morts
2024~5 510~1 140Léger répit
2025* (janv–août)+8,79 % vs 2024761 (partiel)Tendance dramatique

*Données arrêtées au 21 août 2025.

Des vies derrière les chiffres

Au-delà des statistiques, chaque accident est un drame. Le terrible accident survenu le 30 juillet dernier, sur l’autoroute de La Marsa (route nationale 9), au niveau de Sidi Daoud était tellement violent que des témoins sur place ont fondu en larmes. Les secours sont intervenus rapidement, mais n’ont pu que constater les dégâts humains et matériels.

Ces récits, invisibles dans les bilans officiels, rappellent que la crise routière n’est pas qu’un problème de chiffres mais une plaie sociale et psychologique qui touche des milliers de familles chaque année.

Le facteur humain : inattention, téléphones, vitesse

Selon l’Observatoire de la sécurité routière, 40 % des accidents en 2025 sont liés à l’inattention. Cela inclut :

  • Appels et messages au volant,
  • Fatigue au retour du travail,
  • Excès de vitesse et imprudence.

Rien qu’entre janvier et août, 237 morts sont directement attribués à ce manque de vigilance.

Pour l’expert, le Colonel major Chamseddine Adouani, chef du Bureau de communication de l’Observatoire national de la sécurité routière :

« La première cause des accidents reste l’inattention et le téléphone au volant. »

L’excès de vitesse constitue par ailleurs la principale cause de mortalité, étant responsable de près de 30-33 % des décès sur les routes.

Autres causes des accidents de la route (par ordre d’importance)

  1. Distraction et imprudence des conducteurs
  2. Excès de vitesse
  3. Traversée piétonne imprudente
  4. Non-respect des règles de priorité
  5. Défaillances des infrastructures routières
  6. Infractions diverses, telles que le non-port de la ceinture de sécurité, conduite sous influence de l’alcool ou dépassements dangereux
  7. Faiblesse des contrôles routiers et application insuffisante des lois

Le coût caché des accidents

Les routes tunisiennes tuent, mais elles ruinent aussi. Chaque année, les pertes économiques liées aux accidents sont estimées à 8 000 millions de dinars, soit 5,6 % du PIB national.
Cela inclut :

  • Frais médicaux et hospitaliers,
  • Pertes de productivité,
  • Dégâts matériels et infrastructures.

En comparaison, c’est plus que le budget annuel de la Santé.

Que faire ? L’échec des politiques de prévention

Depuis dix ans, les campagnes de sensibilisation se succèdent, mais les résultats restent limités. Les experts pointent :

  • Le manque d’entretien des routes,
  • L’insuffisance des contrôles,
  • L’absence de pédagogie dans la formation des conducteurs.

En résumé :

  • En 2025, la Tunisie a déjà enregistré 761 morts sur les routes (janv–août), en hausse de 9 % par rapport à 2024.
  • La tendance inquiétante avait commencé en 2023 : moins d’accidents mais plus de morts.
  • L’inattention reste la première cause (40 % des cas).
  • Les pertes économiques annuelles s’élèvent à 8 000 millions de dinars.
  • Les familles endeuillées et les experts demandent une réforme structurelle et non plus des mesures ponctuelles.

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Accidents de la route en Tunisie : 663 morts depuis janvier, malgré la baisse du nombre d’accidents

Les routes tunisiennes ont fait 663 victimes depuis le début de 2025, selon l’Observatoire national de la sécurité routière. Une hausse inquiétante de la mortalité, malgré une baisse du nombre d’accidents et de blessés.

Entre le 1er janvier et le 29 juillet 2025, 663 personnes ont perdu la vie sur les routes tunisiennes, soit une augmentation de 6,8% par rapport à la même période en 2024. C’est ce que révèle le dernier bilan de l’Observatoire National de la Sécurité Routière.

Le nombre d’accidents en baisse

Paradoxalement, le nombre total d’accidents est en baisse : 2863 cas recensés contre 3428 en 2024. De même, le nombre de blessés a diminué, passant de 4623 à 3781, soit une baisse de 18,2%.

L’inattention et la distraction au volant arrivent en tête des causes d’accidents (40,3%), suivies par la vitesse excessive, le non-respect des priorités et les changements de direction dangereux.

Le record à Sfax

Tunis est le gouvernorat le plus touché en nombre d’accidents (369) et de blessés (423), tandis que Sfax détient le triste record du plus grand nombre de décès (72). Mahdia, pour sa part, est deuxième en nombre d’accidents (225) et de blessés (302).

Le mois de janvier a connu le plus grand nombre d’accidents (470), tandis qu’avril s’est révélé le plus meurtrier avec 105 décès et 596 blessés. Ces données confirment la nécessité de renforcer les campagnes de prévention et les contrôles routiers.

Révision des sanctions

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a présenté il y a quelques jours un plan national intégré de sécurité routière visant à réduire de 50% les accidents de la route d’ici 2034. Ce plan, dévoilé lors d’une session au Conseil National des Régions et des Districts, sera mis en œuvre en trois étapes : -10% d’ici 2027, -25% d’ici 2030, puis -50% à l’horizon 2034.

La stratégie repose sur le traitement des causes principales des accidents, une réforme législative, et une application plus rigoureuse des lois. Elle prévoit aussi des campagnes de terrain ciblées, l’élargissement du réseau de radars, la numérisation des systèmes et une analyse approfondie des données statistiques.

La tolérance zéro arrive

Le ministère de l’Intérieur a également annoncé un durcissement du Code de la route avec le retrait automatique du permis en cas d’excès de vitesse ou de feu rouge franchi. Le texte attend l’approbation du Parlement.

Ce nouveau projet de loi sur la sécurité routière, élaboré en coordination avec les ministères des Transports et de l’Équipement prévoit des sanctions plus sévères, notamment le retrait automatique du permis de conduire dans les cas suivants :

  • 1 mois de retrait dès 10 km/h de dépassement par rapport à la vitesse autorisée,
  • 2 mois à partir de 20 km/h,
  • 3 mois au-delà de 30 km/h,
  • Franchissement de feu rouge : retrait automatique du permis

Ce nouveau cadre légal s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre l’insécurité routière en Tunisie, où les accidents de la route restent l’une des principales causes de mortalité.

Pour appuyer cette réforme, l’article 100 du Code de la route sera modifié afin d’autoriser la constatation des infractions via des caméras de surveillance et autres technologies modernes.

En parallèle, le ministère de l’Intérieur travaille avec l’Observatoire national de la sécurité routière sur des campagnes de sensibilisation, notamment ciblant les jeunes conducteurs, trop souvent impliqués dans les excès de vitesse ou la conduite en état d’ivresse.

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Tunisie : Baignade interdite sur fond de vents violents, deux morts et un disparu

Face aux vents violents qui soufflent ce dimanche 27 juillet sur les côtes tunisiennes, la Protection civile appelle à la plus grande vigilance. Deux noyades ont été recensées et une personne est toujours portée disparue. La mer reste très agitée sur la majorité du littoral.

La Protection civile a lancé une alerte ce dimanche via son porte-parole, appelant les citoyens à éviter la baignade, en particulier lorsque le drapeau rouge est hissé ou en présence de vents forts. Elle invite également à composer le 198 pour toute situation d’urgence.

Mise en garde

Cette mise en garde intervient alors que les conditions météorologiques se dégradent sur l’ensemble du littoral tunisien. Dans son bulletin du jour, l’Institut National de la Météorologie (INM) prévoit des vents forts à très forts près des côtes, accompagnés de tourbillons locaux de sable, ainsi qu’une mer moutonneuse au Golfe de Gabès et très agitée à localement houleuse ailleurs.

L’Observatoire tunisien de la météo et du climat a appuyé cette alerte, soulignant le danger particulier représenté par la baignade près des brise-lames. Ces structures rocheuses peuvent piéger les baigneurs sous l’effet des grandes vagues générées par les vents violents. L’observatoire appelle à une extrême vigilance sur toutes les plages tunisiennes.

Deux morts

Selon les données communiquées par cet observatoire, au moins deux personnes sont mortes par noyade durant les dernières 24 heures, et une autre est portée disparue, en plus de plusieurs interventions de sauvetage.

Ces drames illustrent la nécessité de respecter les consignes de sécurité en période de mer agitée, souvent ignorées malgré les avertissements répétés.

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