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Tunisie : les accidents de la route repartent à la hausse en 2025

25. August 2025 um 11:39

En Tunisie, les accidents de la route ont déjà coûté la vie à plus de 760 personnes entre janvier et août 2025. Cela représente une hausse de près de 9 % par rapport à 2024. Derrière ces chiffres, des familles brisées, des drames humains et une facture économique de 8 000 millions de dinars. Pourquoi nos routes continuent-elles d’être parmi les plus meurtrières ?

L’évolution en chiffres (2022–2025)

AnnéeAccidentsMortsTendances
2022~5 670~1 050Baisse des décès
20235 5721 188Moins d’accidents mais plus de morts
2024~5 510~1 140Léger répit
2025* (janv–août)+8,79 % vs 2024761 (partiel)Tendance dramatique

*Données arrêtées au 21 août 2025.

Des vies derrière les chiffres

Au-delà des statistiques, chaque accident est un drame. Le terrible accident survenu le 30 juillet dernier, sur l’autoroute de La Marsa (route nationale 9), au niveau de Sidi Daoud était tellement violent que des témoins sur place ont fondu en larmes. Les secours sont intervenus rapidement, mais n’ont pu que constater les dégâts humains et matériels.

Ces récits, invisibles dans les bilans officiels, rappellent que la crise routière n’est pas qu’un problème de chiffres mais une plaie sociale et psychologique qui touche des milliers de familles chaque année.

Le facteur humain : inattention, téléphones, vitesse

Selon l’Observatoire de la sécurité routière, 40 % des accidents en 2025 sont liés à l’inattention. Cela inclut :

  • Appels et messages au volant,
  • Fatigue au retour du travail,
  • Excès de vitesse et imprudence.

Rien qu’entre janvier et août, 237 morts sont directement attribués à ce manque de vigilance.

Pour l’expert, le Colonel major Chamseddine Adouani, chef du Bureau de communication de l’Observatoire national de la sécurité routière :

« La première cause des accidents reste l’inattention et le téléphone au volant. »

L’excès de vitesse constitue par ailleurs la principale cause de mortalité, étant responsable de près de 30-33 % des décès sur les routes.

Autres causes des accidents de la route (par ordre d’importance)

  1. Distraction et imprudence des conducteurs
  2. Excès de vitesse
  3. Traversée piétonne imprudente
  4. Non-respect des règles de priorité
  5. Défaillances des infrastructures routières
  6. Infractions diverses, telles que le non-port de la ceinture de sécurité, conduite sous influence de l’alcool ou dépassements dangereux
  7. Faiblesse des contrôles routiers et application insuffisante des lois

Le coût caché des accidents

Les routes tunisiennes tuent, mais elles ruinent aussi. Chaque année, les pertes économiques liées aux accidents sont estimées à 8 000 millions de dinars, soit 5,6 % du PIB national.
Cela inclut :

  • Frais médicaux et hospitaliers,
  • Pertes de productivité,
  • Dégâts matériels et infrastructures.

En comparaison, c’est plus que le budget annuel de la Santé.

Que faire ? L’échec des politiques de prévention

Depuis dix ans, les campagnes de sensibilisation se succèdent, mais les résultats restent limités. Les experts pointent :

  • Le manque d’entretien des routes,
  • L’insuffisance des contrôles,
  • L’absence de pédagogie dans la formation des conducteurs.

En résumé :

  • En 2025, la Tunisie a déjà enregistré 761 morts sur les routes (janv–août), en hausse de 9 % par rapport à 2024.
  • La tendance inquiétante avait commencé en 2023 : moins d’accidents mais plus de morts.
  • L’inattention reste la première cause (40 % des cas).
  • Les pertes économiques annuelles s’élèvent à 8 000 millions de dinars.
  • Les familles endeuillées et les experts demandent une réforme structurelle et non plus des mesures ponctuelles.

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Accidents de la route en Tunisie : 663 morts depuis janvier, malgré la baisse du nombre d’accidents

Les routes tunisiennes ont fait 663 victimes depuis le début de 2025, selon l’Observatoire national de la sécurité routière. Une hausse inquiétante de la mortalité, malgré une baisse du nombre d’accidents et de blessés.

Entre le 1er janvier et le 29 juillet 2025, 663 personnes ont perdu la vie sur les routes tunisiennes, soit une augmentation de 6,8% par rapport à la même période en 2024. C’est ce que révèle le dernier bilan de l’Observatoire National de la Sécurité Routière.

Le nombre d’accidents en baisse

Paradoxalement, le nombre total d’accidents est en baisse : 2863 cas recensés contre 3428 en 2024. De même, le nombre de blessés a diminué, passant de 4623 à 3781, soit une baisse de 18,2%.

L’inattention et la distraction au volant arrivent en tête des causes d’accidents (40,3%), suivies par la vitesse excessive, le non-respect des priorités et les changements de direction dangereux.

Le record à Sfax

Tunis est le gouvernorat le plus touché en nombre d’accidents (369) et de blessés (423), tandis que Sfax détient le triste record du plus grand nombre de décès (72). Mahdia, pour sa part, est deuxième en nombre d’accidents (225) et de blessés (302).

Le mois de janvier a connu le plus grand nombre d’accidents (470), tandis qu’avril s’est révélé le plus meurtrier avec 105 décès et 596 blessés. Ces données confirment la nécessité de renforcer les campagnes de prévention et les contrôles routiers.

Révision des sanctions

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a présenté il y a quelques jours un plan national intégré de sécurité routière visant à réduire de 50% les accidents de la route d’ici 2034. Ce plan, dévoilé lors d’une session au Conseil National des Régions et des Districts, sera mis en œuvre en trois étapes : -10% d’ici 2027, -25% d’ici 2030, puis -50% à l’horizon 2034.

La stratégie repose sur le traitement des causes principales des accidents, une réforme législative, et une application plus rigoureuse des lois. Elle prévoit aussi des campagnes de terrain ciblées, l’élargissement du réseau de radars, la numérisation des systèmes et une analyse approfondie des données statistiques.

La tolérance zéro arrive

Le ministère de l’Intérieur a également annoncé un durcissement du Code de la route avec le retrait automatique du permis en cas d’excès de vitesse ou de feu rouge franchi. Le texte attend l’approbation du Parlement.

Ce nouveau projet de loi sur la sécurité routière, élaboré en coordination avec les ministères des Transports et de l’Équipement prévoit des sanctions plus sévères, notamment le retrait automatique du permis de conduire dans les cas suivants :

  • 1 mois de retrait dès 10 km/h de dépassement par rapport à la vitesse autorisée,
  • 2 mois à partir de 20 km/h,
  • 3 mois au-delà de 30 km/h,
  • Franchissement de feu rouge : retrait automatique du permis

Ce nouveau cadre légal s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre l’insécurité routière en Tunisie, où les accidents de la route restent l’une des principales causes de mortalité.

Pour appuyer cette réforme, l’article 100 du Code de la route sera modifié afin d’autoriser la constatation des infractions via des caméras de surveillance et autres technologies modernes.

En parallèle, le ministère de l’Intérieur travaille avec l’Observatoire national de la sécurité routière sur des campagnes de sensibilisation, notamment ciblant les jeunes conducteurs, trop souvent impliqués dans les excès de vitesse ou la conduite en état d’ivresse.

Lire aussi :

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Tunisie – Vitesse, feux rouges : La tolérance zéro arrive sur les routes

Le ministère de l’Intérieur a annoncé un durcissement du Code de la route avec le retrait automatique du permis en cas d’excès de vitesse ou de feu rouge franchi. Le texte attend l’approbation du Parlement.

Invité sur les ondes de la Radio Nationale ce lundi 28 juillet 2025, Sami Rachiko, directeur de la police de la circulation, a dévoilé les grandes lignes d’un nouveau projet de loi sur la sécurité routière, élaboré en coordination avec les ministères des Transports et de l’Équipement.

Sanctions plus sévères

Le texte prévoit des sanctions beaucoup plus sévères, notamment le retrait automatique du permis de conduire dans les cas suivants :

  • 1 mois de retrait dès 10 km/h de dépassement par rapport à la vitesse autorisée,
  • 2 mois à partir de 20 km/h,
  • 3 mois au-delà de 30 km/h,
  • Franchissement de feu rouge : retrait automatique du permis

Le projet de loi, déjà approuvé en Conseil ministériel

Le projet de loi, déjà approuvé en Conseil ministériel, doit encore être examiné par l’Assemblée des représentants du peuple après les vacances parlementaires. Son entrée en vigueur est attendue dans les plus brefs délais.

Du côté des autorités, ce durcissement est présenté comme une mesure de dissuasion face aux comportements dangereux sur les routes. « Il faut que la peur du retrait de permis change les habitudes », a résumé Sami Rachiko.

Ce nouveau cadre légal s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre l’insécurité routière en Tunisie, où les accidents de la route restent l’une des principales causes de mortalité. Pour appuyer cette réforme, l’article 100 du Code de la route sera modifié afin d’autoriser la constatation des infractions via des caméras de surveillance et autres technologies modernes.

En parallèle, le ministère de l’Intérieur travaille avec l’Observatoire national de la sécurité routière sur des campagnes de sensibilisation, notamment ciblant les jeunes conducteurs, trop souvent impliqués dans les excès de vitesse ou la conduite en état d’ivresse.

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Tunisie : Moins d’accidents, mais plus de morts en 2025

Entre le 1er janvier et le 10 juillet 2025, 598 personnes ont perdu la vie sur les routes tunisiennes, selon les chiffres publiés dimanche par l’Observatoire national de la sécurité routière. Ce chiffre marque une hausse inquiétante de la mortalité, malgré une baisse du nombre total d’accidents. Les principales causes restent liées au comportement humain, notamment l’inattention et la vitesse.

Une mortalité en hausse de 9,93%

Le dernier rapport de l’Observatoire national de la sécurité routière révèle que 598 décès ont été enregistrés depuis le début de l’année, contre 544 à la même période en 2024, soit une hausse de 9,93%.

En parallèle, le nombre total d’accidents a chuté de 16,14%, passant de 3066 à 2571. Les blessés sont également moins nombreux, avec 3390 cas recensés en 2025, contre 4105 un an plus tôt, ce qui représente une baisse de 17,42%.

L’inattention et la distraction au volant sont à l’origine de 40,3% des accidents, suivies par la vitesse excessive (15,3%) et le non-respect de la priorité (9%).

Appels à une révision des sanctions

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a présenté ce lundi un plan national intégré de sécurité routière visant à réduire de 50% les accidents de la route d’ici 2034. Ce plan, dévoilé lors d’une session au Conseil National des Régions et des Districts, sera mis en œuvre en trois étapes : -10% d’ici 2027, -25% d’ici 2030, puis -50% à l’horizon 2034.

La stratégie repose sur le traitement des causes principales des accidents, une réforme législative, et une application plus rigoureuse des lois. Elle prévoit aussi des campagnes de terrain ciblées, l’élargissement du réseau de radars, la numérisation des systèmes et une analyse approfondie des données statistiques.

Par ailleurs des appels à durcir les contrôles routiers commencent à émerger dans les milieux associatifs spécialisés dans la sécurité routière. Plusieurs observateurs demandent également une révision des sanctions et une meilleure éducation routière, en particulier chez les jeunes conducteurs.

Vers un renforcement des campagnes de sensibilisation ?

La Tunisie connaît depuis plusieurs années une situation préoccupante en matière de sécurité routière. En 2024 déjà, les chiffres de la mortalité étaient jugés alarmants avec 544 morts à mi-juillet. Malgré des campagnes de sensibilisation ponctuelles, les comportements à risque restent largement répandus sur les routes.

Dans ses précédents rapports, l’Observatoire avait souligné l’impact des infrastructures dégradées et de la faible application du code de la route sur l’insécurité routière.

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