Les Aigles de Carthage disputent aujourd’hui, 8 septembre 2025, l’avant-dernière rencontre des éliminatoires de la zone Afrique du Mondial 2026. Une rencontre qui ne peut qu’être fortement suivie par les Tunisiens qui savent qu’une victoire et c’est la qualification directe pour le Mondial américain.

Y a-t-il un présage favorable avec la publication, le lendemain de la victoire de la Tunisie sur le Liberia (3-0) par le quotidien Le Temps, de l’annonce de la mise en vente par la Fifa (Fédération internationale de football amateur) des billets du prochain Mondial 2026 (Etats-Unis, Canada et Mexique) ?

En tout état de cause, la victoire du 4 septembre 2025 sur l’équipe libérienne des « Etoiles uniques » a largement donné du mordant aux Aigles de Carthage pour affronter Nzalang Nacional équato-guinéenne (L’Éclair national en français).

Autant dire que nombre de Tunisiens seront ce lundi 8 septembre 2025, à 14h00, face à leur poste de télévision, pour cette 8^ème et avant-dernière journée des qualifications du Mondial 2026, zone Afrique, au Estadio de Malabo, à quelque 3 680 km de Tunis. Les Aigles de Carthage croiseront le fer dans un stade de 15 000 places, qui constitue le deuxième stade du pays derrière celui de Bata (40 000 places), face aux Equato-Guinéens.

Les deux équipes se sont affrontées à dix reprises avec six victoires pour la Tunisie, trois victoires pour la Guinée Equatoriale et un match nul. La rencontre d’aujourd’hui donnera-t-elle lieu à une 7^ème victoire tunisienne ? C’est fort possible, surtout que le coach de l’équipe nationale, Sami Trabelsi, « espère sceller la qualification au cours de ce mois de septembre ».

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Histoire d’aller jouer contre la Namibie, au cours de la 9^ème et dernière journée, déjà qualifiée. Cela dit, la Tunisie a déjà battu la Guinée Equatoriale le 5 juin 2024, sur le score de 1 but à zéro lors de l’aller de ces qualifications pour le mondial de 2026.

Côté classement, la Tunisie a de quoi vouloir pavoiser : elle est à la tête du Groupe H avec 19 points, devant respectivement la Namibie (12 points), le Libéria (10 points), la Guinée Equatoriale (10 points), le Malawi (9 points) et Sao Tomé-et-Principe (0 points).

Soit une bonne longueur d’avance que le Onze national compte préserver surtout qu’il a montré contre le Liberia (3-0, rappelons-le) la preuve d’avoir trouvé ses marques. Tout le monde aura compris que le coach Sami Trabelsi a trouvé la potion magique.

On aura ainsi compris que l’équipe a mieux carburé, en seconde mi-temps, avec les changements opérés dans l’attaque. Avec l’entrée d’Ismaël Gharbi, le sociétaire du club allemand du FC Augsburg, duquel on attendait du reste beaucoup, de Naïm Selliti et d’Elias Saâd, l’équipe nationale a évolué à un palier bien supérieur.

Gagner

Pour avoir opéré ces changements, Sami Trabelsi sait ce qu’il y a lieu de faire pour mieux maximiser les chances d’une victoire face aux Equato-Guinéens qui vont tenter évidemment de gagner.

Côté défense et même milieu de terrain, il semble satisfait. Il n’a pas du reste introduit de changements en seconde période contre le Liberia. Ce qui en dit long, semble-t-il, sur ses intentions de faire évoluer les mêmes joueurs.

Cependant, n’oublions pas qu’un match n’est jamais gagné avant d’avoir été disputé. Et la victoire face au Liberia, qui est loin d’être un foudre de guerre, ne doit pas occulter le fait que la prudence est de mise tout au long des 90 minutes contre la Guinée-Equatoriale.

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